« Maison de Rohan » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
Violation du R3R. Une médiation est ouverte sur Wikipédia:Le salon de médiation, à laquelle vous pouvez participer pour exprimer votre point de vue Balises : Annulation R3R |
m Je considère que ces suppressions de mon travail sont honteuses. Je rétablis ce qui était fait. Il n'est pas question de laisser enterrer l'article sous les louanges de la branche allemande. Balise : R3R |
||
Ligne 8 :
| légende = Armes
| blasonnement = ''De [[gueules]] à neuf [[macle (héraldique)|macles]] d'or, posées 3, 3, 3.''
| devise = « A plus »<ref>« Roi ne puis, Duc ne daigne, Rohan suis ! » est une devise [[apocryphe (littérature et art)|apocryphe]]. Le [[château de Josselin]] atteste de la devise originale, au sens incertain, et que l'on retrouve gravée en divers endroits comme sur la façade</ref>{{,}}<ref>[https://www.ouest-france.fr/bretagne/ploermel-56800/la-decouverte-de-l-histoire-d-un-chateau-millenaire-5189547 «
| familles = [[Fichier:Blason fam fr Rohan (ancien).svg|15px]] Maison de Rohan
| branches = [[Fichier:Blason fam fr Rohan.svg|15px]] [[Maison de Rohan#Les Rohan avant Rohan|Rohan]]<br>[[Fichier:Blason fam fr Rohan-Guéménée.svg|15px]] [[Maison de Rohan#Branche de Rohan-Guéméné|Rohan-Guéméné]]<br>[[Fichier:Blason fam fr Rohan-Rochefort.svg|15px]] [[Maison de Rohan#Branche de Rohan-Rochefort|Rohan-Rochefort]]<br> [[Fichier:Blason fam fr Rohan-Soubise.svg|15px]] [[Maison de Rohan#Branche de Rohan-Soubise|Rohan-Soubise]]<br> [[Fichier:Blason fam fr Rohan-Gié.svg|15px]] [[Maison de Rohan#Branche de Rohan-Gié|Rohan-Gié]]<br>[[Fichier:Blason fam fr Rohan-Chabot2.svg|15px]] [[Maison de Rohan#Branche de Rohan-Chabot|Rohan-Chabot]] (branche en ligne féminine)<br>[[Fichier:Blason fam fr Rohan du Gué de l'Isle.svg|15px]] [[Maison de Rohan#Branche de Rohan-Gué-de-l'Isle|Rohan-Gué-de-l'Isle]]<br>[[Fichier:Blason fr Emmanuel de Rohan-Polduc.svg|15px]] [[Maison de Rohan#Branche de Rohan-Polduc|Rohan-Polduc]]<br>[[Fichier:Blason fam fr Rohan-Montauban.svg|15px]] [[Maison de Rohan#Branche de Rohan-Montauban|Rohan-Montauban]]
Ligne 87 :
Aux immenses fiefs des Rohan et des [[Famille de Rieux|Rieux]], qui coupent en écharpe la péninsule armoricaine en deux parties égales, les [[Duché de Bretagne|ducs bretons]] répliquent en verrouillant l'accès aux côtes<ref>Au nord, le château de Guingamp qui couvre Tréguier et Paimpol ; les châteaux de la vallée de [[Léguer]] ([[château de Tonquédec]], [[château de Coat-an-Noz]]) couvrent Lannion</ref> et en les bloquant à l'est par les forteresses de la [[Marche de Bretagne]], dont les places fortes sont essentiellement Rennes et Nantes<ref>{{ouvrage|auteur=Alain Guillerm|titre=Fortifications et marine en Occident|éditeur=L'Harmattan|date=1994|passage=92}}.</ref>. Les Rohan, impopulaires dans un environnement très bretonnant, sont neutralisée pour un temps du moins, et ne sortent de l'ombre qu'avec l'appui direct de l'armée française lors de la campagne de 1487 de la [[guerre de Bretagne]] qui est marquée par les divisions intestines des barons de Bretagne (Rohan, Rieux, Laval…) et leurs changements de camp incessants<ref>{{ouvrage|auteur=Nicolas Martin|titre=La France fortifiée: châteaux, villes et places fortes|éditeur=Nathan|date=1990|passage=70}}.</ref>. Durant l'hiver, Jean II est encerclé par les troupes ducales : ses places de La Chèze, Josselin, Rohan et Pontivy tombent l'une après l'autre en mars 1488. Le vicomte lorgne toujours la couronne ducale pour son fils mais échoue. En [[1491]], le mariage entre [[Anne de Bretagne]] et [[Charles VIII de France]] amorce le [[Union de la Bretagne à la France|rattachement du duché à la couronne de France]], union qui est signée en 1532.
Après [[René Ier de Rohan]], né en 1516 et décédé le 20 octobre 1552 à Metz, marié à [[Isabeau d'Albret]], viennent [[Françoise de Rohan]], Louis de Rohan, seigneur de Gié, [[Henri Ier de Rohan]] , Jean, et enfin [[René II de Rohan]]. Celui-ci épouse [[Catherine de Parthenay]] après la [[Saint-Barthélemy]]. Catherine apporte en dot les terres de Mouchamps et le titre de Soubise. On compte parmi leurs enfants, [[Anne de Rohan (poétesse)|Anne de Rohan]], [[Benjamin de Rohan, duc de Soubise]] et [[Henri II de Rohan]]. En avril 1603,
=== Les Rohan [[prince étranger|princes étrangers]] ===
Ligne 2 951 :
=== Devise ===
{{citation|''À plus''}} ([[cri de guerre]] qui peut signifier «
Une autre devise [[apocryphe (littérature et art)|apocryphe]], modelée sur celle des [[Maison de Coucy|seigneurs de Coucy]], est souvent attribuée aux Rohan : {{citation|''Duc je ne daigne, Roi je ne puis, Prince de Bretaigne, de Rohan je suis''}} (plus couramment : {{citation|''Roi ne puis, duc ne daigne, Rohan suis''}}<ref>Édouard Drumont, 1897, {{p.|392}}. ''Mon vieux Paris''. E. Flammarion (Paris), 2 vol. (XIX-384, XI-435 p.) : ill. ; in-18. Disponible sur [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34216893z]</ref>). Sur ce modèle, Roland Barthes se laissera aller à badiner<ref>''Le Plaisir du texte'', Paris, Seuil, 1973</ref> : {{citation|''Tout écrivain dira donc : “Fou ne puis, sain ne daigne, névrosé je suis.”''}}.
|