« Maison de Rohan » : différence entre les versions

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Jean de Parthenay (discuter | contributions)
m Je considère que ces suppressions de mon travail sont honteuses. Je rétablis ce qui était fait. Il n'est pas question de laisser enterrer l'article sous les louanges de la branche allemande.
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| légende = Armes
| blasonnement = ''De [[gueules]] à neuf [[macle (héraldique)|macles]] d'or, posées 3, 3, 3.''
| devise = « A plus »<ref>« Roi ne puis, Duc ne daigne, Rohan suis ! » est une devise [[apocryphe (littérature et art)|apocryphe]]. Le [[château de Josselin]] atteste de la devise originale, au sens incertain, et que l'on retrouve gravée en divers endroits comme sur la façade</ref>{{,}}<ref>[https://www.ouest-france.fr/bretagne/ploermel-56800/la-decouverte-de-l-histoire-d-un-chateau-millenaire-5189547 «  À la découverte de l'histoire d'un château millénaire  »], ''Ouest-France'', 14 août 2017, consulté le 26 février 2018</ref> ou au dessus de la cheminée du grand salon<ref>[http://www.chateaudejosselin.com/fr/visite-du-chateau Description de la cheminée du grand salon], site officiel du château de Josselin, consulté le 26 février 2018.</ref>
| familles = [[Fichier:Blason fam fr Rohan (ancien).svg|15px]] Maison de Rohan
| branches = [[Fichier:Blason fam fr Rohan.svg|15px]] [[Maison de Rohan#Les Rohan avant Rohan|Rohan]]<br>[[Fichier:Blason fam fr Rohan-Guéménée.svg|15px]] [[Maison de Rohan#Branche de Rohan-Guéméné|Rohan-Guéméné]]<br>[[Fichier:Blason fam fr Rohan-Rochefort.svg|15px]] [[Maison de Rohan#Branche de Rohan-Rochefort|Rohan-Rochefort]]<br> [[Fichier:Blason fam fr Rohan-Soubise.svg|15px]] [[Maison de Rohan#Branche de Rohan-Soubise|Rohan-Soubise]]<br> [[Fichier:Blason fam fr Rohan-Gié.svg|15px]] [[Maison de Rohan#Branche de Rohan-Gié|Rohan-Gié]]<br>[[Fichier:Blason fam fr Rohan-Chabot2.svg|15px]] [[Maison de Rohan#Branche de Rohan-Chabot|Rohan-Chabot]] (branche en ligne féminine)<br>[[Fichier:Blason fam fr Rohan du Gué de l'Isle.svg|15px]] [[Maison de Rohan#Branche de Rohan-Gué-de-l'Isle|Rohan-Gué-de-l'Isle]]<br>[[Fichier:Blason fr Emmanuel de Rohan-Polduc.svg|15px]] [[Maison de Rohan#Branche de Rohan-Polduc|Rohan-Polduc]]<br>[[Fichier:Blason fam fr Rohan-Montauban.svg|15px]] [[Maison de Rohan#Branche de Rohan-Montauban|Rohan-Montauban]]
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Aux immenses fiefs des Rohan et des [[Famille de Rieux|Rieux]], qui coupent en écharpe la péninsule armoricaine en deux parties égales, les [[Duché de Bretagne|ducs bretons]] répliquent en verrouillant l'accès aux côtes<ref>Au nord, le château de Guingamp qui couvre Tréguier et Paimpol ; les châteaux de la vallée de [[Léguer]] ([[château de Tonquédec]], [[château de Coat-an-Noz]]) couvrent Lannion</ref> et en les bloquant à l'est par les forteresses de la [[Marche de Bretagne]], dont les places fortes sont essentiellement Rennes et Nantes<ref>{{ouvrage|auteur=Alain Guillerm|titre=Fortifications et marine en Occident|éditeur=L'Harmattan|date=1994|passage=92}}.</ref>. Les Rohan, impopulaires dans un environnement très bretonnant, sont neutralisée pour un temps du moins, et ne sortent de l'ombre qu'avec l'appui direct de l'armée française lors de la campagne de 1487 de la [[guerre de Bretagne]] qui est marquée par les divisions intestines des barons de Bretagne (Rohan, Rieux, Laval…) et leurs changements de camp incessants<ref>{{ouvrage|auteur=Nicolas Martin|titre=La France fortifiée: châteaux, villes et places fortes|éditeur=Nathan|date=1990|passage=70}}.</ref>. Durant l'hiver, Jean II est encerclé par les troupes ducales : ses places de La Chèze, Josselin, Rohan et Pontivy tombent l'une après l'autre en mars 1488. Le vicomte lorgne toujours la couronne ducale pour son fils mais échoue. En [[1491]], le mariage entre [[Anne de Bretagne]] et [[Charles VIII de France]] amorce le [[Union de la Bretagne à la France|rattachement du duché à la couronne de France]], union qui est signée en 1532.
 
Après [[René Ier de Rohan]], né en 1516 et décédé le 20 octobre 1552 à Metz, marié à [[Isabeau d'Albret]], viennent [[Françoise de Rohan]], Louis de Rohan, seigneur de Gié, [[Henri Ier de Rohan]] , Jean, et enfin [[René II de Rohan]]. Celui-ci épouse [[Catherine de Parthenay]] après la [[Saint-Barthélemy]]. Catherine apporte en dot les terres de Mouchamps et le titre de Soubise. On compte parmi leurs enfants, [[Anne de Rohan (poétesse)|Anne de Rohan]], [[Benjamin de Rohan, duc de Soubise]] et [[Henri II de Rohan]]. En avril 1603, lale [[vicomté de Rohan]] est érigée au rang de [[Pairie de France (Ancien Régime)|duché-pairie]] par [[lettres patentes]] du roi [[Henri IV (roi de France)|Henri IV]]. [[Henri II de Rohan]] choisit [[Pontivy]] comme capitale de son fief. Chef du parti protestant sous la régence de [[Marie de Médicis]] et sous le règne de [[Louis XIII]], il[[Henri estII unde desRohan]] pluschoisit grands[[Pontivy]] capitainescomme capitale de son époquefief<ref>{{ouvrage|auteur=Jean-Loup Avril|titre=Mille Bretons: dictionnaire biographique|éditeur=Les Portes du Large|date=2002|passage=387}}.</ref>. Par le mariage de sa fille [[Marguerite de Rohan|Marguerite]] avec [[Henri de Chabot]] (1645), le duché de Rohan redevient catholique.
 
=== Les Rohan [[prince étranger|princes étrangers]] ===
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=== Devise ===
 
{{citation|''À plus''}} ([[cri de guerre]] qui peut signifier «  sans plus  », à savoir sans supérieur, rappelant la prétention des Rohan à être la deuxième famille de la noblesse bretonne après la famille ducale, ou « encore au-delà », ce qui serait une invitation au surpassement permanent de soi<ref>{{ouvrage|auteur=[[Éric Mension-Rigau]]|titre=Les Rohan. Histoire d'une grande famille|éditeur=Perrin|date=2017|passage=11|lire en ligne={{Google Livres|Q3Q9DgAAQBAJ}}}}.</ref>) est la devise personnelle d'[[Alain IX de Rohan]], souvent attribuée à l'ensemble de la maison. Elle est symbolisée par la lettre A surmontée d'une couronne comtale qui accompagne les [[macle (héraldique)|macles]] du [[Blason (héraldique)|blason]]<ref>{{ouvrage|auteur=Alain Boulaire|titre=Les Rohan|éditeur=France-Empire|date=2001|passage=346}}.</ref>.
 
Une autre devise [[apocryphe (littérature et art)|apocryphe]], modelée sur celle des [[Maison de Coucy|seigneurs de Coucy]], est souvent attribuée aux Rohan : {{citation|''Duc je ne daigne, Roi je ne puis, Prince de Bretaigne, de Rohan je suis''}} (plus couramment : {{citation|''Roi ne puis, duc ne daigne, Rohan suis''}}<ref>Édouard Drumont, 1897, {{p.|392}}. ''Mon vieux Paris''. E. Flammarion (Paris), 2 vol. (XIX-384, XI-435 p.) : ill. ; in-18. Disponible sur [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34216893z]</ref>). Sur ce modèle, Roland Barthes se laissera aller à badiner<ref>''Le Plaisir du texte'', Paris, Seuil, 1973</ref> : {{citation|''Tout écrivain dira donc : “Fou ne puis, sain ne daigne, névrosé je suis.”''}}.
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