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Dans des écrits ultérieurs, Vincent Geisser se défend de fétichiser la notion d’islamophobie et d’interdire toute critique de l’islam. Au contraire, il précise que « la fétichisation du terme islamophobie dans un sens victimaire et exclusif me parait tout aussi contre-productive, révélatrice de notre incapacité à penser les phénomènes racistes dans leur universalité, leur profondeur historique et dans une perspective comparative avec tous les formes et modes de discriminations qu’a connu et que connait la société française actuelle »<ref name="mizaine 2017-11-22">{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Vincent Geisser : « La fétichisation du terme islamophobie est contre-productive »|url=http://www.mizane.info/vincent-geisser-la-fetichisation-du-terme-islamophobie-est-contre-productive/|site=www.mizane.info|date=22 novembre 2017|consulté le=2018-01-07}}</ref>. Vincent Geisser réfute d'ailleurs la notion « d'islamophobie d'État », qu'il trouve exagérée et disproportionnée qui ne saurait être confondue avec l'antisémitisme d'État des années 1940 : « Or, aujourd’hui, même si nous pouvons relever des propos, des actes et des comportements islamophobes chez certains agents de l’État et des responsables politiques, voire des traces d’islamophobie dans certains textes réglementaires et législatifs, il serait totalement déplacé de parler d’islamophobie d’État. Pour être plus précis dans ma réponse, l’existence d’une islamophobie d’État supposerait :  1) Une idéologie islamophobe clairement assumée et revendiquée par les responsables de l’État ; 2) Une législation islamophobe votée par le parlement excluant les musulmans de certaines fonctions publiques et professions libérales ; 3) Un fichage des Français supposés de religion musulmane afin de les priver d’une partie de leurs droits de citoyens et d’accès à certains espaces publics ; 4) Une politique d’isolement, de déportation ou d’extermination visant les musulmans français en raison de leur appartenance religieuse ou communautaire. Au regard de ces critères, l’on comprend que l’on ne peut pas parler d’islamophobie d’État dans la France d’aujourd’hui. À la limite, nous pourrions employer les formules d’« islamophobie politique » ou d’ « islamophobie institutionnelle » pour décrire certains discours, comportements et dispositifs officiels aux relents islamophobes mais cela ne fait pas une islamophobie d’État »<ref name="mizaine 2017-11-22" />.
En 2018, il est invité à intervenir au rassemblement annuel des Musulmans de France (anciennement [[UOIF]]), branche française inspirée des [[frères musulmans]], selon la déclaration d'[[Amar Lasfar]], son directeur<ref>{{citation|Nous ne faisons pas partie des Frères musulmans. En revanche, nous nous inscrivons dans leur courant de pensée.}}, [https://www.la-croix.com/Religion/Islam/LUnion-organisations-islamiques-France-change-pour-redorer-image-2017-04-17-1200840107 ''La Croix''], article du 17 avril 2017</ref>, au parc des expositions de [[Le Bourget|Paris-Le Bourget]] (30 mars-2 avril). Sa conférence rémunérée est intitulée ''Musulmans, ennemis imaginaires ?''<ref>[https://www.ramf-uoif.fr/programme-de-la-rencontre/ Programme du RAMF 2018]</ref>.
 
==Médias==
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