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== Biographie ==
Maurice Fombeure est issumoche d'une famille d'agriculteurs du [[Poitou]], son grand-père, [[viticulteur]], s'est installé à Jadres en [[1881]], y achetant avec soixante hectares de terres (plus tard partagés entre ses six enfants), la maison où naît Maurice en 1906. Sa mère, née Daillet, meurt treize jours après sa naissance<ref name ="Sabatier"/>, il va alors passer son enfance à [[Bonneuil-Matours]] ([[Vienne (département)|Vienne]]) chez ses grands-parents maternels et en compagnie de son père qui est venu travailler avec ses beaux-parents<ref name ="Sabatier"/>. Il fait ses études au [[Collège en France|collège]] à [[Châtellerault]], puis, en [[1922]], entre à l'[[École normale primaire|École normale]] de [[Poitiers]]<ref name ="Sabatier"/>. Il rencontre bientôt deux poètes qu'il admire : [[Max Jacob]] et [[André Salmon]]. {{refnec|Poursuivant ses études à l'[[École normale supérieure lettres et sciences humaines (Fontenay-Saint-Cloud)|École normale supérieure de Saint-Cloud]]}}, il publie son premier recueil en [[1930]]<ref name ="Sabatier"/>, année de son mariage. Il est ensuite professeur de lettres à [[Mirecourt]], à [[Arras]], à [[Saint-Germain-en-Laye]] puis à Paris au [[lycée Lavoisier|collège Lavoisier]]<ref name ="Sabatier"/>, mais reste toujours très attaché à sa région natale dont s'inspire sa poésie<ref name ="Sabatier"/>. Très actif dans les milieux littéraires de la capitale, il obtient le grand prix de poésie de la Ville de Paris en [[1958]]. Il est membre de l'académie [[Pierre de Ronsard|Ronsard]]<ref>http://www.jardres.fr/fr/information/72561/personnage-illustre-jardres-maurice-fombeure</ref>. Malade, il cesse d'écrire à partir de [[1966]]<ref name ="Sabatier"/>. Il meurt le 1er janvier 1981, hospitalisé dans une centre de la [[Mutuelle générale de l'Éducation nationale]], à [[La_Verrière#Sant.C3.A9| La Verrière]].
 
[[Paul Claudel]] dit de lui : « il faut lire Maurice Fombeure, c'est quelqu'un qui parle [[français]], un certain français, un certain vers français, clair et gai comme du vin blanc, et aussi adroit et prompt dans son empressement dactylique que le meilleur [[Verlaine]], la veine de [[François Villon]] et de [[Charles Ier d'Orléans|Charles d'Orléans]]<ref name ="Sabatier">{{ouvrage|prénom1=Robert|nom1=Sabatier|titre=Histoire de la poésie française du XXè siècle |sous-titre=Volume 3|éditeur=Albin Michel|volume=|année=1988|pages totales=795|passage=203 à 205|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=5NZi0jY8-GAC&pg=PA203&dq=Maurice+Fombeure&hl=fr&sa=X&ei=FtWmVMO5J4_5asWogqgH&ved=0CC0Q6AEwAzgK#v=onepage&q=Maurice%20Fombeure&f=false}}.</ref>. »
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* ''Et s'il pleut cette nuit'' (À dos d'oiseau),
* ''La Rivière aux oies'' (Les éditions Rieder, [[1932]]), réédition fac-similé augmentée d'une préface de Jacques Fombeure 1981,
* ''Images de la nuit'' (Sagesse, [[1935]]=JUIN 1934),
* ''Soldat'' ([[Gallimard]], [[1935]]),
* ''Les Moulins de la parole'' (La Hune, [[1936]]),
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* ''Silences sur le toit'' (Éditions Saint-Michel, [[1960]]),
* ''Quel est ce cœur ?'' (Gallimard, [[1963]]),
* ''À chat petit'' (Gallimard, [[1967|196]]8),
* ''Les Étoiles brûlées'' et ''Quel est ce cœur ?'' (Gallimard, [[1983]]),
* ''Le Vin de la Haumuche'' (UPCP, [[1989]]),
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