« Palestiniens » : différence entre les versions

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L'identité nationale palestinienne s'est affirmée progressivement depuis le {{XXe siècle}}, et s'est essentiellement précisée au cours du [[conflit israélo-arabe]], à mesure que celui-ci se poursuivait sous la forme d'un [[conflit israélo-palestinien]]. Ils revendiquent la reconnaissance par Israël de l'[[Palestine (État)|État de Palestine]].

[[fichier:Historical region of Palestine (as defined by Palestinian Nationalism).png|thumb|right|Territoire initialement revendiqué par les mouvements nationalistes palestiniens.]][[Fichier:Coat_of_arms_of_Palestine.svg|vignette|upright=0.7|armoiries de l'autorité palestinienne]]

 

 

{{Citation|En Palestine, le mandat britannique subsiste en raison de difficultés presque insurmontables. On sait que la Grande-Bretagne s'est engagée à établir un « foyer national pour le peuple juif » (Déclaration Balfour de 1917). Depuis cette date l'immigration des Juifs en Palestine a été favorisée par les organisations « sionistes»<ref>J.B. Duroselle, « Septième partie — L'organisation du monde : Le problème palestinien », dans Général Brégeault et al. (dir.) Contre-Amiral P. Barjot, Maurice Baumont, J.B. Duroselle, Jean Galbert, Colonel Hautcœur, Frédéric Jenny, Henri le Masson, [[Camille Rougeron]], Le deuxième conflit mondial, t. II, Paris, Éditions G.P., octobre 1947, 615 p. (OCLC 742808288), {{p.|584-585}} Dépôt légal 1947-IV – n° imp. 471 - n° édit. 120. Imprimé le 31 octobre 1947 sur les presses des maîtres-imprimeurs Draeger Frères à Montrouge, pour les éditions G.P., 80 rue saint-Lazare, Paris</ref>.}} ''The Palestine Post'', fondé par [[Gershon Agron]], utilisaient le terme de « ''Palestine'' » dans ses écrits pour définir la région<ref>{{en}} {{Lien web |url=http://www.passia.org/palestine_facts/chronology/14001962.htm |titre=Palestine Facts 1400 – 1962}}</ref>{{,}}<ref>{{en}}[http://www.wzo.org.il/en/resources/view.asp?id=1053 Palestine Post Founded (Jerusalem Post Founded) - December 1, 1932]</ref>. Le [[3 janvier]] [[1919]], l’accord [[Accord Fayçal-Weizmann de 1919|Fayçal-Weizman]] est signé. [[Fayçal Ier (roi d'Irak)|Fayçal]] accepte la reconnaissance d’une présence juive en Palestine en contrepartie d’un soutien des sionistes à son projet d’un grand royaume arabe indépendant. Quelques mois plus tard, à la suite d'une conférence panarabe, il ne reconnait « plus aucun titre des juifs sur la Palestine »<ref>Bichara Khader, L’Europe et la Palestine : des croisades à nos jours, Paris, l’Harmattan, 2000.</ref>. Toutefois, les premiers projets d'instauration d'« État palestinien » furent rejetés par les Arabes de Palestine qui se considéraient majoritairement comme une sous-partie de la Syrie jusqu'en [[1920]]. Des conflits entre nationalistes palestiniens et différents groupes nationalistes [[panarabisme|panarabes]] se poursuivirent pendant le [[Palestine mandataire|mandat britannique sur la Palestine]]. Ces derniers perdirent progressivement de leur importance. En [[1937]], il n'y avait plus qu'un seul groupe qui exprimait le souhait de se fondre dans une super-entité arabe{{référence souhaitée}}. De [[Grande Révolte arabe de 1936-1939 en Palestine mandataire|1936 à 1939]], les Arabes de Palestine se révoltèrent pour mettre fin au mandat britannique et à l'immigration Juive. Les citadins abandonnèrent alors la [[tarbouche]], pour porter le [[keffieh]], une coiffe paysanne. Le keffieh devint ainsi, le symbole du nationalisme palestinien. Selon l’historien palestinien {{Lien|fr=Issam Nassar|lang=en|trad=Issam Nassar|texte=Issam Nassar}}, au début du {{s-|XX|e}}, il serait plus juste de parler des identités palestiniennes, reflétant plus les affiliations locales, régionales et religieuses qu’une seule identité nationale<ref>http://www.france-palestine.org/Le-debat-strategique-palestinien#08</ref>.