« Action française » : différence entre les versions

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Comme déjà discuté sur la PDD, le notion d’extrême droite n'existe pas en 1898 et n'apparaitra que dans les années 1950, ces modifications, tel quel, sont des anachronismes.
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[[Fichier:AF Philippe Daudet.jpg|vignette|290px|Une de ''L'Action française'' du 3 décembre 1923.]]
 
L{{'}}'''Action française''' (abrégée en '''AF''') est à la fois une école de pensée et un mouvement [[politique]] [[nationalisme|nationaliste]] et [[Royalisme|royaliste]] d'[[extrême droite en France|extrême droite]], qui s’est principalement développé dans la première moitié du {{s-|XX}} en [[France]].
 
L'Action française est fondée en [[1898]] par [[Henri Vaugeois]] et [[Maurice Pujo]] dans l'objectif d'effectuer une réforme intellectuelle du nationalisme. Originellement, structurée par un [[nationalisme]] [[République|républicain]] [[affaire Dreyfus|antidreyfusard]], elle devient rapidement [[Royalisme|royaliste]] sous l'influence de [[Charles Maurras]] et de sa doctrine du [[nationalisme intégral]]. C'est ainsi que l’AF, s’établit sur des positions [[contre-révolution]]naires, antirépublicaines et anti-[[Individualisme|individualistes]], sur fond de [[Auguste Comte|positivisme]]. À ses débuts, l'AF est connue pour sa dénonciation des « [[État dans l'État|États dans l'État]] », qui se manifestera notamment par la revendication d'un [[Antisémitisme d'État|antisémitisme politique]]. Après la [[Seconde Guerre mondiale]], sous l’impulsion de [[Pierre Boutang]], le mouvement abandonne progressivement son [[Antisémitisme d'État|antisémitisme « d'État »]]<ref>Mickaël Herzlikowicz-Bar Zvi, in ''Pierre Boutang'', [[Dossiers H]], 2002, {{p. |43}}.</ref>. Dès lors, il revendique une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée.
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