« Gênes » : différence entre les versions

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{{autre4|la ville nommée « Genova » en italien|les autres significations|Génova (homonymie)|Gênes (homonymie)}}
{{Voir paronymes|Gène}}
{{à sourcer|date=août 2016}}
 
{{Infobox Commune d'Italie
| nom = Gênes
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| maire = Marco Bucci
| mandat maire = 2017-2022
| population = 580548592995
| population agglomération = 750000580112<!-- Chiffre sans espace -->
| année_pop = 0930-11-2017<ref>{{it}} [http://statisticawww.comune.genovaistat.it/index.phppopolazione/demo/?id_grafcodice=5010025 Popolazione residente e bilancio demografico] sur le site de l'[[Comune di Genova|la commune de GênesISTAT]].</ref>
| gentilé = Génois, <br />''genovesi'' <small>en italien</small>
| Patrons = [[Jean le Baptiste|San Giovanni Battista]]
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| alt mini = 0
| alt maxi = 1182
| superficie = 243240.29
| code_cadastre = D969
| site_web = {{URL|http://www.comune.genova.it/}}
}}
'''Gênes''' ({{lang-it|''Genova''}}, en [[ligurien]] : ''Zena'') est une [[Liste des principales villes d'Italieitaliennes parde populationplus de 25 000 habitants|ville italienne]], située dans le [[Golfe de Gênes]] en face de la [[Mer de Ligurie]], capitale de la [[Ligurie]]. Il,il s'agit de l'un des principaux [[port]]s italiens et de la [[mer Méditerranée]]. Elle compte {{unité|formatnum:594904|habitants}} habitants et {{formatnum:800000}} au sein de son agglomération. Sa zone urbaine compte {{unité|1510000|habitants}}.
 
Gênes, avec [[Milan]] et [[Turin]], délimitait le « triangle industriel », zone la plus industrialisée d'[[Italie]]. En outre à Gênes se trouve la quatrième meilleure université du pays. La ville est un centre important pour les sciences, la technologie, la mode et le sport, considérée comme le berceau du football [[Genoa Cricket and Football Club|italien]]. Une partie importante du centre historique est sous la protection de l'[[UNESCO]].
Gênes est l'une des plus grandes villes de [[Mer Méditerranée|Méditerranée]] et la principale de la [[mer de Ligurie]].
 
Gênes est l'une des plus grandes villes de [[Méditerranée]] et la principale de la [[mer de Ligurie]].
 
== Géographie ==
=== Localisation ===
[[Fichier:Genoa,_Italy_by_Planet_Labs.jpg|300px|vignette|Gênes vue du ciel]]
Gênes est située en bordure du [[golfe de Gênes]], partie septentrionale de la [[mer de Ligurie]]. La ville correspond à l'inclinaison de l'arc de cercle formé à cet endroit par la côte. Au nord de la ville commencent les [[Apennins]], débouchant à proximité sur la [[plaine du Pô]]. Gênes offre une façade méditerranéenne au nord de l'[[Italie]], à {{unité|193|km}} de [[Nice]] au sud-ouest, à {{unité|155|km}} de [[Milan]] au nord, à {{unité|397|km}} de Rognac et à {{unité|518|km}} de [[Rome]] au sud-est.
=== Localisation et Territoire ===
Gênes est située sur le [[golfe de Gênes]], partie septentrionale de la [[mer de Ligurie]]. La ville est au centre de l'arc de cercle formé par la côte ligure. Gênes est composée de 9 arrondissements, 30 quartiers et 6 sestieres, ces derniers dans le centre historique médiéval<ref>www.comune.genova.it, I Municipi</ref>. La municipalité de Gênes s'étend pour 42 km le long de la côte. Au nord de la ville commencent les [[Apennins]], débouchant sur la [[plaine du Pô]]. Le mont le plus haut près de la ville est le {{Lien|langue=it|trad=Monte Reixa|fr=Monte Reixa}} et les deux vallées les plus importantes sont la [[Val Polcevera|val Polcevera]] et la [[Val Bisagno|val Bisagno]] . Gênes offre une façade méditerranéenne au nord de l'[[Italie]]. La ville est à {{unité|193|km}} de [[Nice]] au sud-ouest, à 170 km de [[Turin]] au nord-ouest, à {{unité|155|km}} de [[Milan]] au nord et à {{unité|518|km}} de [[Rome]] au sud-est.
{{Catégorie détaillée|Quartier de Gênes}}
 
=== Climat ===
Le climat y est entre [[Climat subtropical humide|subtropical humide]] ([[Classification de Köppen]]:Cfa) et [[Climat méditerranéen|méditerranéen]] (Classification de Köppen: Csa). Plus qu'ailleurs en [[mer Méditerranée]], le climat de Gênes est humide (plus de {{unité|1000|mm}} annuels), même si le nombre de jours de pluiepluies est limité. Par ailleurs, on observe une faible amplitude thermique entre le jour et la nuit et, dans une moindre mesure, dans l'année (hivers très doux avec gel exceptionnel, étés chauds mais non caniculaires). Les records absolus de température sont de {{unité|38.7|°C}} maximum le 07/08/2015 et de {{unité|-6.8|°C}} minimum. Les chutes de neige sont rares mais pas exceptionnelles (en moyenne 1-2 fois par an).
 
{{Climat
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== Histoire ==
{{Catégorie détaillée|Histoire de Gênes}}
=== Antiquité ===
[[Fichier:Zignago-statua_stele-museo_archeologia_ligure.jpg|150px|vignette|Stèle, 3000 - 2500 av. J.C., conservé au [[Musée d'archéologie ligure]].]]
[[Fichier:TavolaPolcevera.jpg|vignette|[[Table du Val Polcevera]], 117 av.J.C.,[[Musée d'archéologie ligure]].]]
[[Fichier:Regio IX Liguria.jpg|vignette|Carte représentant la [[Ligurie]] à l'époque romaine.]]
L'occupation humaine de la région de Gênes est précoce. Les plus anciennes traces de sédentarisation retrouvées dans la région de Gênes sont datées de l'époque [[néolithique]] au [[Ve millénaire av. J.-C.]]. Des vestiges d'habitations plus récentes datées de l'[[âge du bronze]] ont également été retrouvées à l'embouchure du Bisagno construit en [[pierre sèche|pierres sèches]].
 
L'occupation humaine de la région de Gênes est précoce. Les plus anciennes traces de sédentarisation retrouvées dans la région de Gênes sont datées de l'époque [[néolithique]] au [[Ve millénaire av. J.-C.]]. Des vestiges d'habitations plus récentes datées de l'[[âge du bronze]] ont également été retrouvées à l'embouchure du Bisagno construit en [[pierres sèches]].
La nécropole de la ville datant des {{-sp|VI|et|V|s}} atteste de l'occupation du lieu par les [[Étrusques]] et les [[Grèce antique|Grecs anciens]], mais le port d'origine [[Ligures|Ligure]] est plus ancien. L'ancienne ville ligure est connue des Grecs sous le nom de {{Langue|el|texte=Σταλìα|trans=Stalia}} et reste dans l'ombre de Vada Sabatia ([[Vado Ligure]]), près de [[Savone]]. Stalia fait alliance avec Rome par un ''foedus aequum'' (« traité entre égaux ») au cours de la [[deuxième guerre punique]] (de [[218 av. J.-C.]] à [[201 av. J.-C.]]). Les [[Civilisation carthaginoise|Carthaginois]] sous les ordres de [[Magon Barca|Magon]] avec les tribus ligures des Intemelii et des Ingauni détruisent Gênes en [[205 av. J.-C.]]. La ville est reconstruite par les Romains et reçoit des droits municipaux après la [[troisième guerre punique]] en [[146 av. J.-C.]] Le ''castrum'' original s'agrandit alors vers les quartiers actuels de Santa Maria di Castello et le promontoire San Lorenzo. Gênes bénéficie de l'instauration de la [[Pax Romana]], en [[148 av. J.-C.]] est réalisée la [[Via Postumia]] et en [[13 av. J.-C.]], la [[Via Julia Augusta]] qui est un tronçon de la [[Via Aurelia]]. Le port fait le commerce des peaux, du bois, du miel qui sont convoyés vers des villes comme [[Tortone|Tortona]] et [[Plaisance (Italie)|Plaisance]].
 
La nécropole de la ville datant des {{s mini-|VI}} et {{-s-|V|e}} atteste de l'occupation du lieu par les Étrusques et les Grecs, mais le port d'origine ligure est plus ancien. L'ancienne ville ligure est connue des Grecs sous le nom de Σταλìα (Stalia'')'' et reste dans l'ombre de Vada Sabatia ([[Vado Ligure]]), près de [[Savone]]. Stalia fait alliance avec Rome par un ''foedus aequum'' (« traité entre égaux ») au cours de la [[deuxième guerre punique]] (218-201 {{av JC}}). Les Carthaginois sous le commandement de [[Hannibal Barca|Hannibal]], [[Hasdrubal Barca|Hasdrubal]] et [[Magon Barca|Magon]], alliés aux tribus ligures des Intemelii et des Ingauni détruisent Gênes en 205 {{av JC}}. La ville est reconstruite par les Romains et reçoit des droits municipaux après la [[troisième guerre punique]] en 146 av. J.-C. Le ''castrum'' original s'agrandit alors vers les quartiers actuels de Santa Maria di Castello et le promontoire San Lorenzo. Gênes bénèficie de l'instauration de la [[Pax Romana]], en 148 av JC est réalisée la [[Via Postumia]] et en 13 av JC la [[Via Julia Augusta]] qui est un tronçon de la [[Via Aurelia]]. Le port fait le commerce des peaux, du bois, du miel qui sont convoyés vers des villes comme [[Tortone|Tortona]] et Piacenza. Le nom latin, ''oppidum Genua'', est mentionné par [[Pline l'Ancien]] (''Nat. Hist''. 3.48) comme faisant partie de la ''Regio IX Liguria''. [[Hésiode]] comprend les [[Ligures]] parmi les plus anciens peuples ensemble aux [[Ethiopiens]] et aux [[Scythes]]. Des [[Ligures]] en parlent aussi [[Eschyle]] et [[Hérodote]] mais c'est avec [[Diodore de Sicile]] et [[Strabon]] que est mis en évidance le rôle de Gênes comme un ''emporion'' c'est-à-dire une centre actif dans le commerce. La ville était surnommée ''Superba'', « l'orgueilleuse ». [[Pétrarque]] la voit comme « une ville royale, adossée à une colline alpestre, superbe grâce à ses hommes et à ses murs dont le seul aspect, la désigne comme la reine des mers ». Son nom latin est aussi celui de [[Genève]].
Le nom latin, ''oppidum Genua'', est mentionné par [[Pline l'Ancien]] (''Nat. Hist''. 3.48) comme faisant partie de la ''Regio IX Liguria''. [[Hésiode]]<ref>Strabon, Géographie Livre VII, cap. III, 7</ref> inclut les [[Ligures]] avec les populations les plus anciennes tels les [[Éthiopiens]] et les [[Scythes]]. Également dans les écrits d'[[Eschyle]] et d'[[Hérodote]], il y a plusieurs références aux [[Ligures]], mais c'est avec [[Diodore de Sicile]], [[Tite-Live]] et [[Strabon]]<ref>Strabon, Géographie, livre V, cap 1.</ref> qu'est mis en évidence le rôle de Gênes comme un ''emporion'', c'est-à-dire une centre actif dans le commerce, le plus important en Ligurie (voir aussi [[Histoire de la Ligurie]]).
 
Après la chute de l'Empire Romain d'Occident, Gênes est occupée par les [[Ostrogoths]] jusqu'à la reconquête de l'Italie par [[Justinien]] en 553. Quand les [[Lombards]] envahissent l'Italie en 568, l'évêque de Milan se réfugie à Gênes mais les Lombards du roi [[Rothari]] prennent Gênes et la Ligurie vers 643. En 774, le royaume lombard est annexé par l'[[Empire carolingien]]. Le premier comte carolingien de Gênes est Ademar, qui reçoit le titre de ''praefectus civitatis Genuensis''. Ademar meurt en Corse en combattant les Sarrasins. À cette époque, les remparts romains détruits par les Lombards sont reconstruits.
Le nom de Gênes, en latin ''Genua'', pour certains, résulte d'une ancienne racine indo-européenne, ''geneu''= ''genoux'', ou ''genu''= ''bouche'', en effet les deux villes, Gênes et [[Genève]] en Suisse qui se ressemblent morphologiquement, ont la même étymologie<ref>Giulia Petracco Sicardi, Genova</ref>. Mais le nom ''Genua'' pourrait avoir une origine étrusque : ''Kainua'', c'est-à-dire ''nouvelle ville''<ref>Piera Meli, Genaua Kainua Genua Ianua</ref>; une origine grecque : ''Xenos'' à désigner un lieu de rencontre pour les étrangers<ref>Storia della città di Genova dalle sue origini alla fine della Repubblica Marinara</ref>; une origine latine : ''Ianua'', c'est-à-dire ''Porte''. La légende dit que la ville est en fait nommée d'après le nom de [[Janus (mythologie)|Janus]], ancienne divinité étrusque<ref>Teofilo Ossian De Negri, Storia di Genova, chap.1, il nome, la leggenda di Giano</ref>. Dans la nef centrale de la cathédrale de San Lorenzo, il y a l'inscription suivante :
{{Citation bilingue bloc|lang=la|Janus, primus rex Italiae de progenie gigantum, qui fundavit Genuam tempore Abrahae.|Janus, le premier roi italien de la descendance des géants qui a fondé Gênes à l'époque d'Abraham.<ref>|Franco Bempi|La costellazione del Cigno e la storia dei liguri.</ref>}}
 
Durant les siècles suivants, Gênes est un centre de taille moyenne, construisant lentement sa flotte marchande. La ville est mise à sac et brûlée en 934 par des pirates d'Afrique de Nord et quasiment abandonnée pendant quelques années. Au {{s-|X|e}} la ville, située dans la Marche de Gênes, est sous l'autorité de la famille [[Obertenghi]] dont le premier est Obertus {{Ier}}. Gênes devient une des premières villes italiennes à avoir des droits civiques garantis par les seigneurs locaux.
Après la chute de l'Empire Romain d'Occident, Gênes est occupée par les [[Ostrogoths]] jusqu'à la reconquête de l'Italie par [[Justinien]], en [[553]]. Quand les [[Lombards]] envahissent l'Italie en [[568]], l'évêque de Milan se réfugie à Gênes mais les Lombards du roi [[Rothari]] prennent Gênes et la Ligurie vers [[643]]. En 774, le royaume lombard est annexé par l'[[Empire carolingien]]. Le premier comte carolingien de Gênes est Ademar, qui reçoit le titre de ''praefectus civitatis Genuensis''. Ademar meurt en Corse en combattant les Sarrasins. À cette époque, les remparts romains détruits par les Lombards sont reconstruits.
 
=== République de Gênes ===
Durant les siècles suivants, Gênes est un centre de taille moyenne, construisant lentement sa flotte marchande. À la fin du {{s-|X|e}}, les pirates [[Sarrasins]] attaquent plusieurs fois Gênes. En [[936]], les Sarrasins dirigés par ''Ya'qub ibn Ishaq al-Tamini'' profitent de l'absence de la flotte génoise, saccagent la ville et font de nombreux prisonniers. Les génois atteindront alors les pirates sur la côte nord de la Sardaigne, libèreront les prisonniers et anéantiront les pirates<ref>Aldo Padovano, Felice Volpe: La grande storia di Genova, volume I, {{p.|125-126}}</ref>{{,}}<ref>I pirati saraceni all'assalto di Genova, article sur <<Il Giornale>>, Genova, 18/04/2008</ref>. Au {{s-|X|e}} la ville, située dans la Marche de Gênes, est sous l'autorité de la famille [[Obertenghi]], dont le premier régent est Obertus {{Ier}}. Gênes devient une des premières villes italiennes à avoir des droits civiques garantis par les seigneurs locaux. D'ailleurs les trois quartiers de la cité, Castrum, Civitas et Burgus, s'ordonnent respectivement autour des églises Santa Maria di Castello, San Lorenzo et San Siro. L'église de San Lorenzo devient cathédrale au cours de l'année [[987]].
 
=== La république de Gênes ===
{{Article détaillé|République de Gênes}}
[[Fichier:Repubblica di Genova.png|vignette|Expansion de la [[républiqueRépublique de Gênes]] en [[Mer Méditerranée]] ainsi qu'en [[Mer Noire]].]]
Au Moyen Âge, Gênes est l’une des quatre [[république maritime]] italienne avec [[Venise]], [[Amalfi (Italie)|Amalfi]] et [[Pise]] dont elle devint la plus puissante pendant plusieurs siècles à la suite des Croisades. Elle connaît en particulier deux apogées : tout d'abord de 1284 à 1381, militairement et politiquement, puis de 1550 à 1630 environ, financièrement cette fois. On appelle cette dernière période « le siècle des Génois ».
 
Au Moyen Âge, Gênes est l’une des quatre [[République maritime|Républiques maritimes]] italiennes avec [[Venise]], [[Amalfi (Italie)|Amalfi]] et [[Pise]] dont elle devint la plus puissante pendant plusieurs siècles à la suite des Croisades. Elle connaît en particulier deux apogées, tout d'abord de 1284 à 1381, militairement et politiquement, puis de 1550 à 1630 environ, financièrement cette fois. On appelle cette dernière période « le siècle des Génois ».
La ville était surnommé ''Superba'', {{citation|l'orgueilleuse}}. [[Pétrarque]] la voit comme « une ville royale, adossée à une colline alpestre, superbe grâce à ses hommes et à ses murs dont le seul aspect, la désigne comme la reine des mers ».
 
La [[républiqueRépublique de Gênes]] comprend la [[Ligurie]] actuelle, la [[Corse]], et des colonies au [[Moyen-Orient]], en [[Grèce]], autour des bouches du [[Danube]], en [[Crimée]] et en [[Afrique du Nord]]. Du {{s-|XIII|e}} à la fin du {{s mini-|XV|e}}, la [[mer Noire]] est une mer génoise, [[Théodosie|Caffa]] en Crimée est la plus importante des colonies avec {{unité|80000}} habitants., Ilil faut ajouter que les Génois ont fondé des colonies loin sur le Danube. De plus, ils contrôlent les grandes routes terrestres dans le cas où la route des détroitsDétroits aurait été fermée. Elle succombe sous la pression des troupes de [[Napoléon Ier|Napoléon {{Ier}}]] et ne fut réinstituée qu'en [[1815]]. Le [[Congrès de Vienne]] accorde l'ancienne république « à perpétuité aux [[Royaume de Sardaigne|États de S.M. le roi de Sardaigne]] ».
 
==== Conquête et grandeur ====
À la fin du {{s-|X|e}}, Gênes et [[Pise]] entreprennent de chasser les maures de [[Corse]] et de [[Sardaigne]]. Pendant deux siècles, les deux cités se disputent avec acharnement les deux îles et de manière plus générale, le contrôle de la [[mer Tyrrhénienne]]. Dans un premier temps, Pise a l'avantage. Gênes et Pise, au gré des changements brusques de la politique romaine, se partagent les îles entre leurs différents évêchés. Durant le bas [[Moyen Âge]], aux {{s2-|XII|e|XIII|e}}, Gênes connaît une période de prospérité et de montée en puissance grâce à son grand commerce ([[soie]], [[épices]], [[or]], [[pierre précieuse|pierres précieuses]], [[alun]]). Les Génois sont fermement implantés dans le Nord de la Sardaigne, l'extrême Sud corse avec [[Bonifacio]], en [[Balagne]] avec [[Calvi]] qu'ils fondent au {{s-|XIII|e}} et dans le [[cap Corse]] avec [[Bastia]]. Ils possèdent en outre l'[[île de Capraia]] en face de Bastia. Les Pisans possèdent le reste des îles. La vie des institutions de la « Commune » est dominée par les rivalités entre ses quatre grandes familles, les [[Fieschi]], [[Grimaldi]], [[Famille Doria|Doria]] et [[Famille Spinola|Spinola]].
[[Fichier:Guglielmo_Embriaco-Gerusalemme_1099-Giovanni_Battista_Carlone.jpg|vignette|[[Guglielmo Embriaco]] et les [[Arbalétriers génois]] au [[siège de Jérusalem (1099)]] par le peintre [[Giovanni Battista Carlone]].]]
Les [[République maritime|républiques maritimes]] développent leurs activités commerciales jusqu'en Orient, où elle sont en rivalité les unes contre les autres. Le pape [[Benoît VIII]], puis le pape [[Victor III]] encouragent l'union des républiques maritimes contre les pirates. En [[1087]], a lieu la prise de la ville de [[Mahdia]]<ref>H.E.J. Cowdrey, "The Mahdia Compaign of 1087", english historical review (january 1977), pp 1-29</ref> en Tunisie par une coalition de Génois, Pisans, Amalfitans et Normands. Ainsi, Gênes et Pise, deux villes rivales sur le plan commercial s'allient pour combattre les pirates. Mais l'essor de la ville de Gênes commence avec la [[Première croisade]]. Le chroniqueur [[Caffaro di Rustico da Caschifellone]] écrit que l'amiral génois [[Guglielmo Embriaco]] à la tête de l'expédition en Terre Sainte en [[1099]] détruit ses galères pour construire avec le bois ainsi obtenu les [[tours de siège]] pour la prise de Jerusalem, [[Siège de Jérusalem (1099)|siège de Jérusalem]]<ref>Treccani: Guglielmo, detto Testadimaglio</ref>{{,}}<ref>Gabriella Airaldi:Blu come il mare - Guglilmo e la saga degli Embriaci - Fratelli Frilli editori, Genova, 2006</ref>. Après cette entreprise historique [[Guglielmo Embriaco]] et ses célèbres [[Arbalétriers génois]] participent à le [[Siège d'Ascalon (1099)|siège d'Ascalon]], à la prise de [[Byblos]] 1104, à la prise de [[Tripoli (ville du Liban)|Tripoli de Syrie]] 1109 et à la prise de [[Beyrouth]]. La lutte contre les pirates Sarrasins et la politique méditerranéenne des croisades sont souvent en conflit avec les intérêts économiques de Gênes et, à la suite des accords avantageux pour le commerce avec l'émir de [[Valence (Espagne)|Valence]], les génois n'hésitent pas à transporter régulièrement par mer les pèlerins musulmans d'Espagne et du Maghreb vers [[la Mecque]]<ref>David Abulafia - Il Grande Mare - chap. IV, III</ref>.
Pendant deux siècles, Gênes et Pise se disputent le contrôle de la [[mer Tyrrhénienne]], (voir [[Tour génoise]] et [[Pont génois]]). La rivalité entre Gênes et Pise s'inscrit aussi dans les conflits entre papauté et empire et donc parmi les [[guelfes et gibelins]], dans lesquels conflits Gênes a été souvent du côté du pape<ref>Treccani, Genova in "Federiciana"</ref>. Mais l'étincelle du conflit entre les ville de Gênes et de Pise sera l'administration des évechés corses que le pape [[Urbain II]] confie à Pise.<ref>Bolla Cum Universis, in Bollarum diplomatum et privilegiorum sanctorum Romanorum pontificium Taurinensis edito, Vol II pp 141-142</ref>. Malgré les déchirements internes de la politique génoise et les rivalités entre ses grandes familles: [[Famille Fieschi|Fieschi]], [[Famille Grimaldi|Grimaldi]], [[Famille Doria|Doria]] et [[Famille Spinola|Spinola]], la flotte génoise écrase celle de [[Pise]] dans la plus grande bataille navale du Moyen Âge, la [[bataille de la Meloria (1284)]].
[[Fichier:Litograph of the Battle of Meloria (1284) by Armanino.jpg|vignette|Victoire des génois à la [[bataille de la Meloria (1284)]], la plus grande bataille navale du Moyen Âge qui opposa la puissante [[république de Gênes]] à sa rivale la [[république de Pise]].]]
Le {{date|6|août|1284}}, près de l'îlot dit de la Meloria, se rencontrent les {{unité|88|[[galère (navire)|galères]]}} d'[[Oberto Doria]] et les {{unité|103|galères}} de Pise commandées par [[Ugolin della Gherardesca]] et Albertino Morosini. La victoire est totale pour Gênes. Pour Pise la défaite est catastrophique, non seulement elle déplore {{unité|5000|tués}}, {{unité|9000|prisonniers}} et {{unité|7|galères}} coulées, mais la cité perd à tout jamais son indépendance et sa puissance : son port, [[Porto Pisano]], est comblé et les chaînes le fermant sont longtemps exposées sur la façade de [[Église Santa Maria di Castello de Gênes|Santa Maria di Castello]]. Gênes récupère alors, outre le port de Livourne, les droits de Pise sur la Corse et sur la Sardaigne qui sont cependant très vite contestés par la papauté et le roi d'Aragon, investi roi de Corse et de Sardaigne. La Sardaigne est abandonnée en [[1320]] aux Aragonais, mais la Corse reste génoise malgré de longues luttes sur terre et sur mer entre la cité et l'Aragon. Dans les [[années 1350]], le doge de Gênes, Jean da Murta, reçoit la soumission du peuple de Corse. Désormais, Gênes, par l'intermédiaire d'offices financiers (la [[Maona]] jusqu'en 1453 puis la [[Office de Saint Georges|banque de Saint-George]] jusqu'en 1561), s'efforce de réduire la noblesse insulaire.
 
[[Fichier:Litograph of the Battle of Meloria (1284) by Armanino.jpg|vignette|Victoire des génois à la [[bataille de la Meloria (1284)]], la plus grande bataille navale du [[Moyen Âge]] qui opposa la puissante [[République de Gênes]] à sa rivale la [[République de Pise]].]]
Sa puissante flotte affronte également la [[république de Venise]] à plusieurs reprises (voir [[Bataille de Curzola]] 1298 - [[Guerre de Chioggia]] 1378 - 1381), sans qu'aucune des deux rivales puisse dominer l'autre. Depuis [[1270]], les deux cités renouvellent des trêves successives, tout en sachant l'affrontement inévitable. Les croisades apportent à Gênes une immense prospérité grâce au transport des troupes chrétiennes outre-mer. De cette activité est issu les nombreux [[Ordre militaire|ordres militaires]] encore aujourd'hui représentés dans la cité. La [[marine génoise]] prend une part considérable dans la prise de Saint-Jean d'Acre en [[1191]]. Le commerce génois s’avère florissant dans le sud des royaumes latins. En [[1259]], par le [[traité de Nymphaeon|traité de Nymphée]], les Génois obtiennent du ''[[Basileus]]'' [[Michel VIII Paléologue]] des avantages commerciaux considérables et le quartier de [[Galata]] à [[Constantinople]], de l'autre côté de la [[Corne d'Or]], (voir aussi [[Occupation génoise de Rhodes]]). Bien vite, le comptoir de Galata attire plus de navires que [[Constantinople]]. La [[mer Noire]] devient le domaine réservé des Génois. Ceux-ci s'assurent le contrôle des routes terrestres et du [[Danube]] (maitrise de l'estuaire du Danube et fondation de [[Giurgiu|San Giorgio]]) dans le cas où la route des [[détroit]]s serait inaccessible. Cette domination sans partage malgré les tentatives de [[Venise]] et de l'[[empire de Trébizonde]] s'achève en [[1481]] quand la population de [[Théodosie|Caffa]] ouvre la ville aux assiégeants ottomans.
Cependant, Gênes écrase la flotte de [[Pise]] lors de la plus grande bataille navale du Moyen Âge, la [[bataille de la Meloria (1284)]]. Le 6 août 1284, près de l'îlot dit de la Meloria, se rencontrent les 88 [[galère]]s d'[[Oberto Doria]] et les 103 galères de Pise commandées par le podestat vénitien, [[Alberto Morosini]]. La victoire est totale pour Gênes. Pour Pise la défaite est catastrophique, non seulement elle déplore {{formatnum:5000}} tués, {{formatnum:9000}} prisonniers et 7 galères coulées mais la cité perd à tout jamais son indépendance et sa puissance : son port, [[Porto Pisano]], est comblé et les chaînes le fermant sont longtemps exposées sur la façade de [[Église Santa Maria di Castello (Gênes)|Santa Maria di Castello]]. Gênes récupère alors, outre le port de Livourne, les droits de Pise sur la Corse et sur la Sardaigne qui seront cependant très vite contestés par la papauté et le roi d'Aragon, investi roi de Corse et de Sardaigne. La Sardaigne est abandonnée en 1320 aux Aragonais mais la Corse reste génoise malgré de longues luttes sur terre et sur mer entre la cité et l'Aragon. Dans les [[années 1350]], le doge de Gênes, Jean da Murta, reçoit la soumission du peuple de Corse. Désormais, Gênes, par l'intermédiaire d'offices financiers (la [[Maona]] jusqu'en 1453 puis la [[Office de Saint Georges|banque de Saint-George]] jusqu'en 1561), s'efforce de réduire la noblesse insulaire.
 
Sa puissante flotte affronte également la [[République de Venise]] à plusieurs reprises, sans qu'aucune des deux rivales puisse dominer l'autre. Depuis [[1270]], les deux cités renouvellent des trêves successives, tout en sachant l'affrontement inévitable. Les croisades apportent à Gênes une immense prospérité grâce au transport des troupes chrétiennes outre mer. De cette activité sont issus les nombreux [[Ordre militaire|ordres militaires]] encore aujourd'hui représentés dans la cité. Les [[marins génois]] prennent une part considérable dans la prise de Saint-Jean d'Acre en 1191. Le commerce génois s’avère florissant dans le Sud des royaumes latins. En 1259, par le [[traité de Nymphée]], les Génois obtiennent du ''[[Basileus]]'' [[Michel VIII]] Paléologue des avantages commerciaux considérables et le quartier de [[Galata]] à [[Constantinople]], de l'autre côté de la [[Corne d'Or]]. Bien vite, le comptoir de Galata attire plus de navires que [[Constantinople]] elle-même. La [[mer Noire]] devient le domaine réservé des Génois. Ceux-ci s'assurent le contrôle des routes terrestres et du [[Danube]] (maitrise de l'estuaire du Danube et fondation de [[Giurgiu|San Giorgio]]) dans le cas où la route des [[détroit]]s serait inaccessible. Cette domination sans partage malgré les tentatives de [[Venise]] et de l'[[empire de Trébizonde]] s'achève en 1481 quand la population de [[Théodosie|Caffa]] ouvre la ville aux assiégeants ottomans.
 
==== Gloire ====
[[Fichier:Genova 1481 (copy 1597).jpg|vignette|Gênes en [[1481]].]]
Au {{XIVe siècle}}, la république de Gênes a un véritable empire maritime en [[mer Méditerranée]] et en [[mer Noire]], incluant la [[Corse]], alors son grenier à blé, des îles grecques ([[Lesbos]], [[Chios]], [[Ikaria]] et [[Samos]]), des comptoirs en [[Anatolie]] ([[Galata]], [[Phocée]], [[Kuşadası|Scalanova]], [[Amasra|Amastris]] et [[Sinop (ville)|Sinope]]), en [[Crimée]] ([[Sébastopol|Cherson]], [[Balaklava|Cembalos]], [[Aloupka|Halopsis]], [[Yalta]], [[Soudak]], [[Théodosie|Caffa]] et [[Kertch]]), autour des bouches du [[Danube]] ([[Giurgiu|San Giorgio]], [[Galați|Caladda]], [[Kilia|Licostomo]], Eraclea aujourd'hui ruinée et [[Constanța]]), et ailleurs en mer Noire ([[Bilhorod-Dnistrovskyï|Montecastro]] en [[Principauté de Moldavie|Moldavie]], Matrida, Taman et Tana dans le khanat de la [[Horde d'or]] autour de la [[mer d'Azov]]). C'est une nef génoise qui rapporte involontairement de Crimée la [[peste noire]] en [[1348]]. Cet empire a pour principal concurrent celui de [[Venise]], dominant en [[mer Égée]], sur les marchés de [[Constantinople]] et de [[Trabzon|Trébizonde]], à [[Chypre (île)|Chypre]]. De leur côté, les Vénitiens veulent chasser les Génois de leurs possessions de [[Syrie]]. Gênes se rapproche de [[Byzance]] (traité de Nymphée) tandis que Venise se rapproche de [[Pise]]. Les deux cités s'affrontent par intermittence depuis la fin du {{s-|XIII|e}} et plus particulièrement depuis le printemps [[1294]] où les navires vénitiens attaquent les colonies génoises de [[Chypre (île)|Chypre]], puis le {{date-|7|octobre|1294}}, mettent les voiles vers la [[Cilicie]]. Ils rencontrent les Génois sur la côte [[arménie]]nne : la bataille est désastreuse pour [[Venise]] qui perd 25 navires, un nombre important de combattants dont son général Marco Basagio.
 
Au {{XIVe siècle}}, la République de Gênes a un véritable empire maritime en [[mer Méditerranée]] et en [[mer Noire]], incluant la [[Corse]], alors son grenier à blé, des îles grecques ([[Lesbos]], [[Chios]], [[Ikaria]] et [[Samos]]), des comptoirs en [[Anatolie]] ([[Galata]], [[Phocée]], [[Kusadasi|Scalanova]], [[Amasra|Amastris]] et [[Sinop (ville)|Sinope]]), en [[Crimée]] ([[Sebastopol|Cherson]], [[Balaklava|Cembalos]], [[Aloupka|Halopsis]], [[Yalta]], [[Soudak]], [[Théodosie|Caffa]] et [[Kertch]]), autour des bouches du [[Danube]] ([[Giurgiu|San Giorgio]], [[Galaţi|Caladda]], [[Kilia|Licostomo]], Eraclea aujourd'hui ruinée et [[Constanța]]), et ailleurs en mer Noire ([[Bilhorod-Dnistrovskyi|Montecastro]] en [[Principauté de Moldavie|Moldavie]], Matrida, Taman et Tana dans le khanat de la [[Horde d'or]] autour de la [[mer d'Azov]]). C'est une nef génoise qui rapporte involontairement de Crimée la [[peste noire]] en [[1348]]. Cet empire a pour principal concurrent celui de [[Venise]], dominant en [[mer Égée]], sur les marchés de [[Constantinople]] et de [[Trabzon|Trébizonde]], à [[île de Chypre|Chypre]] ; de leur côté, les Vénitiens veulent chasser les Génois de leurs possessions de [[Syrie]]. Gênes se rapproche de [[Byzance]] (traité de Nymphée) tandis que Venise se rapproche de [[Pise]]. Les deux cités s'affrontent par intermittence depuis la fin du {{s-|XIII|e}} et plus particulièrement depuis le printemps [[1294]] où les navires vénitiens attaquent les colonies génoises de [[île de Chypre|Chypre]] puis, le {{date|7|octobre|1294}}, mettent les voiles vers la [[Cilicie]]. Ils rencontrent les Génois sur la côte [[arménie]]nne : la bataille est désastreuse pour [[Venise]] qui perd 25 navires, un nombre important de combattants dont son général Marco Basagio.
Face à la défaite, la ville réagit en donnant ordre à tous ses armateurs d'entreprendre une guerre de course, tandis que la cité reconstruit une nouvelle flotte de 65 [[galère (navire)|galères]]. Gênes, qui a ainsi triomphé de Pise et de Venise, est alors à l'apogée de sa puissance militaire. Cependant si elle n'a rien à craindre de Pise, alors divisée en factions, Venise est parfaitement capable de s'opposer à nouveau à elle et, dès l'année suivante, les deux cités s'affrontent dans une série de coups de main jusqu'à ce que Gênes batte à nouveau Venise le {{Date|8 septembre 1298}} devant [[Curzola]], bataille remportée par [[Lamba Doria]], frère d'[[Oberto Doria]], vainqueur de [[Pise]] à la [[Meloria]]. Le nouveau type de galère génoise, dite ''{{Langue|it|texte=galee alla sensile}}'', est largement responsable de la victoire. Le bilan pour Venise est lourd : 18 navires coulés, 66 navires brûlés par les Génois qui ne peuvent les remorquer à Gênes, {{nombre|7400}} prisonniers dont Marco Polo (qui rédige ses récits de voyage dans les prisons génoises) et Andrea Dandolo, fils du doge [[Giovanni Dandolo|Giovanni]] qui préfère se tuer en se fracassant la tête à son banc plutôt que de figurer au défilé triomphal de Lamba. Une médiation du [[pape]] et de [[Charles II d'Anjou|Charles d'Anjou]] amène les deux cités à signer la paix de Milan en [[1299]], faisant planer sur Gênes toujours en proie aux luttes entre factions, l'ombre des souverains de Milan, les [[famille Visconti|Visconti]].
 
Face à la défaite, la ville réagit en donnant ordre à tous ses armateurs d'entreprendre une guerre de course, tandis que la cité reconstruit une nouvelle flotte de 65 [[galère (navire)|galères]]. Gênes, qui a ainsi triomphé de Pise et de Venise, est alors à l'apogée de sa puissance militaire. Cependant si elle n'a rien à craindre de Pise, alors divisée en factions, Venise est parfaitement capable de s'opposer à nouveau à elle et, dès l'année suivante, les deux cités s'affrontent dans une série de coups de main jusqu'à ce que Gênes batte à nouveau Venise le 8 septembre [[1298]] devant [[Curzola]], bataille remportée par [[Lamba Doria]], frère d'[[Oberto Doria]], vainqueur de [[Pise]] à la [[Meloria]]. Le nouveau type de galère génoise, dite « à la sensile », est largement responsable de la victoire. Le bilan pour Venise est lourd : 18 navires coulés, 66 navires brûlés par les Génois qui ne peuvent les remorquer à Gênes, {{nombre|7400}} prisonniers dont Marco Polo (qui rédige ses récits de voyage dans les prison génoises) et Andrea Dandolo, fils du doge [[Giovanni Dandolo|Giovanni]] qui préfère se tuer en se fracassant la tête à son banc plutôt que de figurer au défilé triomphal de Lamba. Une médiation du [[pape]] et de [[Charles II d'Anjou|Charles d'Anjou]] amène les deux cités à signer la paix de Milan en [[1299]], faisant planer sur Gênes toujours en proie aux luttes entre factions, l'ombre des souverains de Milan, les [[famille Visconti|Visconti]].
Une troisième guerre éclate, de [[1350]] à [[1355]], émaillée de victoires incertaines de part et d'autre, jusqu'à ce qu'elles signent une paix temporaire à Byzance, en [[1355]], puis qu'elles concluent des accords commerciaux en [[1361]]. De [[1372]] à [[1378]], une nouvelle période de tensions amène successivement une défaite vénitienne devant [[Pula|Pola]] en [[1374]], puis de Gênes près du cap d'Anzio en [[1378]]. L'année suivante voit Gênes s'imposer mais, en [[1379]], commence entre les deux villes, la [[guerre de Chioggia]] s'achevant par la défaite génoise en [[1380]]; Venise assurant sa souveraineté sur la Méditerranée orientale. La [[Traité de Turin (1381)|paix de Turin de 1381]] permet à Venise de rentrer à nouveau en possession de tous ses privilèges à [[Constantinople]] et même de se faire reconnaître le droit de commercer librement en [[mer Noire]]. Durant cette guerre, Venise ne doit son salut qu'à la mort du général génois, [[Pietro Doria]], tué lors de la bataille finale et au retour opportun de [[Vettor Pisani]] et de son escadre. Pour sauver leur patrie, les Vénitiens se saignent autant financièrement que physiquement, induisant de profondes et irréversibles modifications des institutions.
 
Une troisième guerre éclate, de [[1350]] à [[1355]], émaillée de victoires incertaines de part et d'autre, jusqu'à ce qu'elles signent une paix temporaire à Byzance, en [[1355]], puis qu'elles concluent des accords commerciaux en [[1361]]. De [[1372]] à [[1378]], une nouvelle période de tensions amène successivement une défaite vénitienne devant [[Pula|Pola]] en [[1374]], puis de Gênes près du cap d'Anzio en [[1378]]. L'année suivante voit Gênes s'imposer mais, en [[1379]], commence entre les deux villes, la [[guerre de Chioggia]] s'achevant par la défaite génoise en [[1380]], Venise assurant sa souveraineté sur la Méditerranée orientale. La [[Traité de Turin (1381)|paix de Turin de 1381]] permet à Venise de rentrer à nouveau en possession de tous ses privilèges à [[Constantinople]] et même de se faire reconnaître le droit de commercer librement en [[mer Noire]]. Durant cette guerre, Venise ne doit son salut qu'à la mort du général génois, [[Pietro Doria]], tué lors de la bataille finale et au retour opportun de [[Vettor Pisani]] et de son escadre. Pour sauver leur patrie les Vénitiens se saignent autant financièrement que physiquement, induisant de profondes et irréversibles modifications des institutions.
==== Essor et renaissance ====
[[Fichier:Genova-Palazzo_San_Giorgio-DSCF7709-edit.JPG|vignette|droite|[[Simone Boccanegra]]]]
[[Fichier:Landing of Columbus (2).jpg|vignette|droite|[[Christophe Colomb]], explorateur [[République de Gênes|génois]], découvrant l'[[Amérique]] et ouvrant la voie aux routes commerciales ainsi qu'aux conquêtes des [[conquistador]]s.]]
Alors que Gênes est au sommet de sa gloire, la concurrence émerge à [[Venise]], où une « [[Histoire des bourses de valeurs#Venise, première place pour l'échange de parts dans des navires|Bourse du Rialto]] » facilite l'échange des parts de navires, le développement d'une flotte commerciale et le quadruplement de la superficie de l'[[arsenal de Venise]] dans les trois premières décennies du {{s|XVI|e}}. Mais, tandis que Venise place comme suprême bien l'indépendance et l'union des citoyens, Gênes s'offre aux différentes puissances étrangères, [[Famille Visconti|Visconti]], France, puis Espagne, déchirée de l'intérieur par les luttes fratricides des différentes factions, [[patricien]]s contre [[plèbe|plébéiens]], [[guelfes]] contre [[gibelins]], [[Famille Adorno|Adorno]] contre [[Famille Fregoso|Fregoso]] ou [[Famille Fregoso|Campofregoso]].
 
==== Essor et renaissance ====
En [[1339]], [[Simone Boccanegra]] est acclamé premier [[doge de Gênes]]. Le doge, élu à vie, devait être plébéien et de la faction [[Guelfes et gibelins|gibeline]]. On appelle cette période le [[dogat populaire]]. Aucun doge ne peut rester durablement en place. Chaque coup d'État entraînant la perte de l'indépendance dans un mouvement irréversible de décomposition. En [[1390]], devant la perte de ses positions commerciales en [[Tunisie]] en faveur de Venise, Gênes organise une expédition militaire, voulant lui donner le caractère d'une nouvelle [[croisades|croisade]] au prétexte de venger la piraterie des [[Barbaresques]] contre les [[Christianisme|Chrétiens]]. Elle obtient l'assistance d'un corps de seigneurs franco-anglais, dont [[Louis II de Bourbon]] prend le commandement et fait le siège devant [[Mahdia]]. Par traité du {{Date|25 octobre 1396}}, Gênes se donne au royaume de France qui conserve sa souveraineté jusqu'en [[1409]].
[[Fichier:Landing of Columbus (2).jpg|vignette|[[Christophe Colomb]] explorateur [[République de Gênes|génois]] découvrant l'[[Amérique]] et ouvrant la voie aux routes commerciales ainsi qu'aux conquêtes des [[conquistadores]].]]
 
Alors que Gênes est au sommet de sa gloire, la concurrence émerge à [[Venise]], où une [[Histoire des bourses de valeurs#Venise, première place pour l'échange de parts dans des navires|"Bourse du Rialto"]] facilite l'échange des parts de navires, le développement d'une flotte commerciale, et le quadruplement de la superficie de l'[[Arsenal de Venise]] dans les trois premières décennies du {{s|XVI|e}}. Mais tandis que Venise plaçait comme suprême bien l'indépendance et l'union des citoyens, Gênes s'offrit aux différentes puissances étrangères, [[Famille Visconti|Visconti]], France, puis Espagne, déchirée de l'intérieur par les luttes fratricides des différentes factions, [[patriciens]] contre [[plébéiens]], [[guelfes]] contre [[gibelins]], [[Famille Adorno|Adorno]] contre [[Fregoso]] ou [[Campofregoso]].
L'[[Office de Saint Georges]] est fondé en [[1407]].
 
En 1339, [[Simon Boccanegra]] avait été acclamé premier [[doge de Gênes]]. Le doge, élu à vie, devait être plébéien et de la faction gibeline. On appelle cette période le [[dogat populaire]]. Aucun doge ne put rester durablement en place. Chaque coup d'État entrainant la perte de l'indépendance dans un mouvement irréversible de décomposition. En [[1390]], devant la perte de ses positions commerciales en [[Tunisie]] en faveur de Venise, Gênes organisa une expédition militaire voulant lui donner le caractère d'une nouvelle [[croisade]] au prétexte de venger la piraterie des [[Barbaresques]] contre les [[Christianisme|Chrétiens]]. Elle obtint l'assistance d'un corps de seigneurs franco-anglais, dont [[Louis II de Bourbon]] prit le commandement et qui mit le siège devant [[Mahdia]]. Par traité du 25 octobre 1396 Gênes se donne au royaume de France qui conserve sa souveraineté jusqu'en 1409.
[[Fichier:Andrea Doria.jpg|vignette|[[Andrea Doria]], grand [[amiral]] génois.]]
Le conflit avec Venise reprend sporadiquement et une nouvelle défaite génoise amène un nouveau traité en [[1404]]. Gênes n'est alors plus en mesure de s'imposer. Elle est à nouveau battue en [[1431]], mais le grand adversaire de la cité n'est plus Venise, au {{s-|XV|e}}, mais l'Aragon qui lui dispute la Sardaigne (perdue dès [[1320]]), la Corse, et plus largement, la domination de la Méditerranée occidentale. Mais le {{Date|5 août 1435}}, [[Alphonse V d'Aragon|Alphonse V]] est vaincu et fait prisonnier par les Génois à la [[Bataille de Ponza (1435)|bataille de Ponza]]. Il est capturé par le génois Biagio Assereto. Toutefois, la république reste étranglée entre de puissants rivaux. Et finalement, elle se résout à se déclarer sous la protection de la France. Le {{Date|11 mars 1458}}, la France nomme comme nouveau gouverneur [[Jean II de Lorraine|Jean d'Anjou]], duc de [[Calabre]]. Il a six successeurs, dont Antonio Ardorno (1513-1515) et Octavio Fregoso (1515-1522). Toutefois, Gênes se rebelle le {{Date-|12 mars 1461}}. À partir du {{Date|16 avril 1464}}, c'est le duc de Milan qui impose son protectorat sur la république jusqu'au {{Date-|7 juillet 1478}}. Par la suite, Milan parvient à nouveau à imposer son protectorat du {{Date-|13 septembre 1488}} au {{date-|26 octobre 1499}}. L'intervention en Italie de Louis XII permet à la France de rétablir sa tutelle du {{date-|26 octobre 1499}} jusqu'au {{date-|30 mai 1522}}. Une brève reconquête a lieu par les français en [[1527]].
 
[[Fichier:Andrea Doria.jpg|vignette|[[Andrea Doria]], Grand [[amiral]] génois.]]
Gênes est une ville particulière, marquée par les luttes intestines. C'est un port où règnent les riches familles d'armateurs, la ville grimpe vers le ciel pour voir arriver les navires : c'est avec ses palais à huit étages, la « New York » du [[Moyen Âge]]. Il n'y a pas de rues rectilignes à part la ''via Garibaldi'' (''Strada nuova''). À la place, Gênes regorge de palais, tours, véritables quartiers fortifiés des familles patriciennes avec leurs églises et leurs sanctuaires.
 
Le conflit avec Venise reprend sporadiquement et une nouvelle défaite génoise amena un nouveau traité en [[1404]]. Gênes n'est alors plus en mesure de s'imposer. Elle est à nouveau battue en [[1431]]. Mais le grand adversaire de la cité n'est plus Venise, au {{s-|XV|e}}, mais l'Aragon qui lui dispute la Sardaigne (perdue dès 1320) et la Corse, et plus largement, la domination de la Méditerranée occidentale. Mais le 5 août 1435, [[Alphonse V d'Aragon|Alphonse V]] est vaincu et fait prisonnier par les Génois à la [[bataille de Ponza (1435)|bataille de Ponza]]. Il est capturé par le génois [[Biagio Assereto]]. Toutefois, la république reste étranglée entre de puissants rivaux. Et finalement, elle se résout à se déclarer sous la protection de la France. La France nomme le 11 mars [[1458]] comme nouveau gouverneur [[Jean II de Lorraine|Jean d'Anjou]], duc de [[Calabre]] il a six successeurs, dont Antonio Ardorno (1513-1515) et Octavio Fregoso (1515-1522). Toutefois, Gênes se rebelle le 12 mars 1461. À partir du 16 avril 1464, c'est le duc de Milan qui impose son protectorat sur la république jusqu'au 7 juillet 1478. Par la suite, Milan parviendra à nouveau à imposer son protectorat du 13 septembre 1488 au 26 octobre 1499. L'intervention en Italie de Louis XII permet à la France de rétablir sa tutelle du 26 octobre 1499 jusqu'au [[30 mai]] [[1522]]. Une brève reconquête eut lieu par les français en [[1527]]. La ville reprend définitivement son indépendance en [[1528]] quand [[Andrea Doria]], oblige Adorno et Fregoso à changer de nom et transforme les institutions. Gênes est une ville particulière, marquée par les luttes intestines C'est un port où règnent les riches familles d'armateurs, la ville grimpe vers le ciel pour voir arriver les navires, c'est avec ses palais à huit étages, la « New York » du [[Moyen Âge]]. Il n'y a pas de rues rectilignes à part la ''via Garibaldi'' (''Strada nuova'') mais des palais, tours, véritables quartiers fortifiés des familles patriciennes avec leurs églises et sanctuaires.
La ville reprend définitivement son indépendance en [[1528]] quand [[Andrea Doria]] transforme les institutions, s'allie avec [[Charles Quint]] et chasse les français de la ville. En [[1528]], la Commune de Gênes disparaît et devient une [[République de Gênes|république sérénissime]]. En [[1547]] a lieu le [[complot des Fieschi]] qui s'achève tragiquement en provoquant la cruelle vengeance d'[[Andrea Doria]]. Andrea Doria devient aussi amiral de la flotte de Charles Quint. L'autre homme d'armes génois au service de la couronne d'[[Espagne]] sera [[Ambrogio Spinola]].
 
La population de la ville tombe à {{unité|formatnum:40000|âmes}} âmes en [[1528]]. Andrea Doria offre à sa cité l'indépendance. Il proclame la formation d'un unique corps civique et veille à supprimer les luttes de faction. Désormais, la [[république]] est [[aristocratique]]. Est noble ou [[patricien]] tout homme de {{unité|18| ans}} révolus dont la famille a exercé des charges politiques avant la révolte populaire de [[1506]]. {{unité|400| nobles}} sont tirés au sort et forment le [[Grandgrand et Petit Conseils de Gênes|Grand Conseil de Gênesconseil]], renouvelé par quart tous les ans. Le Petitpetit Conseilconseil ou [[Sénat de Gênes|Sénat]] de {{unité|100| membres}} est formé par tirage au sort au sein du Grandgrand Conseilconseil. La [[seigneurie]] est formée du [[doge]], de deux [[procurateur]]s et des gouverneurs, tous élus pour deux ans. Le pouvoir prend une forme collégiale. Organe très puissant de contrôle des institutions, le ''Sindicato[[syndicato]]'' est composé entre autres de deux [[censeur (Gênes)|censeurs]]s. Le doge est de rang royal, il lui est interdit de sortir de la cité pendant son mandat de {{unité|2| ans}} non renouvelable avant {{unité|10| années}}. Or on élit généralement des hommes fort âgés et seul [[Giacomo Maria Brignole]] sera élu deux fois, en [[1779]] et [[1795]] ; il sera le tout dernier doge de la républiqueRépublique.
 
En 1528, la [[Commune de Gênes]] disparaît et devient une [[République de Gênes|république sérénissime]] en 1596. En 1547, a lieu la Conjuration de [[Gian Luigi Fieschi]] qui s'achève tragiquement et provoque la cruelle vengeance d'[[Andrea Doria]]. Gênes perd l'île de [[Chios]], habitée par près de {{uniténombre|40000|Génois}} Génois en [[1566]],. [[Tabarka]] (Tunisie) en [[1744]] et, la [[Corse]] en [[1768]].
 
==== Splendeur et lutte ====
{{Article connexe|SystèmeRolli desde palais des RolliGênes}}
[[Fichier:Battle of Lepanto 1571.jpg|vignette|La [[bataille de LépanteLepante]] où la [[Sainte-Ligue (1571)]] affronte l'[[empire ottoman]] à la suite de la prise de [[Chypre (île)|Chypre]] par ce dernier. Cette grande victoire des latins permet de stopper l'avancée ottomane en [[Europe]].]]
[[Fichier:BraunAnderson, James (1813-1877) - Genova UBHD- L'Università.jpg|vignette|GênesL'Université en(crédit : photo de [[James Anderson (photographe)|James 1572Anderson]]).]]
[[Fichier:Braun Genova UBHD.jpg|vignette|Gênes en [[1572]].]]
À l’époque moderne donc, les anciennes institutions font place, en [[1528]], à une [[oligarchie|république oligarchique]] ou [[aristocratique]], puisque tous les nobles gouvernent la république, composée de {{unité|28|''[[Albergo (famille)|alberghi]]''}}, factions qui rassemblent les grandes familles de la noblesse génoise en près de {{unité|800|[[patricien]]s}}, telles que les [[famille Doria|Doria]], [[famille Grimaldi|Grimaldi]], [[Famille Fieschi|Fieschi]], [[Famille Spinola|Spinola]], [[Famille Sauli|Sauli]], [[Famille Imperiale|Imperiale]], [[Famille Brignole|Brignole Sale]], Lomellino, [[Famille Durazzo|Durazzo]], [[Famille Giustiniani|Giustiniani]], [[Cattaneo (famille)|Cattaneo]], [[Balbi (famille genoise)|Balbi]] (voir [[Familles patriciennes de Gênes]]). Elles élisent tous les deux ans un [[Doge de Gênes|doge de la république]] assisté d'un censeur et de deux consuls. Les Génois sont les principaux banquiers de la couronne d'Espagne, jusqu'à la banqueroute de [[Philippe II (roi d'Espagne)|Philippe II]]. Les [[Traités du Cateau-Cambrésis]] en 1559, marquent la fin des [[guerres d'Italie]] et la fin du conflit entre la France d'un côté, l'Espagne et le [[Saint-Empire romain germanique]] de l'autre. À la suite de ces traités, Gênes avec Venise et [[Lucques]] seront les villes de la péninsule italienne à conserver les institutions républicaines héritées par la période des communes.
 
À l’époque moderne donc, les anciennes institutions font place, en [[1528]], à une [[oligarchie|république oligarchique]] ou [[aristocratique]] puisque tous les nobles gouvernent la République, composée de 28 ''[[Albergo (famille)|alberghi]]'', factions qui rassemblent les grandes familles de la noblesse génoise en près de {{nombre|800}} [[patriciens]], telles que les [[famille Doria|Doria]], [[famille Grimaldi|Grimaldi]], [[Famille Fieschi|Fieschi]], [[Famille Spinola|Spinola]], [[Famille Sauli|Sauli]], [[Imperiale (famille)|Imperiale]], [[Famille Brignole|Brignole Sale]], [[Famille Lomellino|Lomellino]], [[Balbi]], [[Famille Durazzo (Gênes)|Durazzo]], [[Famille Giustiniani|Giustiniani]], [[Cattaneo]]. Elles élisent tous les deux ans un [[Doge de Gênes|doge de la République]] assisté d'un censeur et de deux consuls. Les Génois sont les principaux banquiers de la Couronne d'Espagne, jusqu'à la banqueroute de [[Philippe II d'Espagne|Philippe II]]. Le siècle qui s'étend de [[1550]] à [[1650]] est parfois nommé « le siècle des Génois ».
Le siècle qui s'étend de [[1550]] à [[1650]] est nommé « Le siècle des Génois », pour leur rôle de banquiers de l'empire Espagnol. Dans cette période, Gênes est une des capitales de la finance internationale, [[Francisco de Quevedo y Villegas]] écrit {{citation|l'or naît aux Indes, meurt en Espagne et est enseveli à Gênes}}<ref>Dictionnaire du Moyen Âge, histoire et société</ref>.
 
En 1575 et 1576 se déroule la [[guerre civile génoise]]. Au début de la république, la succession de « nouveaux nobles » (tels les [[Sauli]], [[Famille Brignole|Brignole Sale]]) et d'« anciens nobles » (tel les Doria, Grimaldi, Spinola, [[Centurione]]) fut respectée mais les « anciens nobles » accaparèrent rapidement le pouvoir. Les « nouveaux nobles » s'enrichirent considérablement en faisant commerce du coton et de la soie tandis que les « anciens nobles » s'adonnaient à la banque. Après cette crise, anciens et nouveaux nobles se virent égaux et les ''alberghi'' disparurent. À cette époque, Gênes est une cité splendide qui mérite à nouveau son surnom de « la Superbe », c'est-à-dire l'Orgueilleuse. La ''Strada nuova'', seule rue droite de la ville dont [[Germaine de Staël|madame de Staël]] disait « la rue des rois et la reine des rues », abrite les plus somptueux palais ([[Palazzo Rosso]] des [[Famille Brignole|Brignole-Sale]], [[Palazzo Bianco]] des Grimaldi). Rubens puis Van Dick font les portraits de son riche patriciat. [[Rubens]] y séjourna pendant les quatre années qu'il passa en Italie de 1604 à 1608. Il réalisa le ''[[Portrait de Brigida Spinola Doria]]'', conservé à la [[National Gallery of Art|National Gallery]] de [[Washington (district de Columbia)|Washington]], et le ''[[:Fichier:Peter Paul Rubens - Portrait of Maria Serra Pallavicino - WGA20353.jpg|Portrait de Maria Serra Pallavicino]]''. [[Antoine van Dyck]] qui partit fin 1621 pour six ans en [[Italie]] où il séjourna surtout à Gênes. Il y commença sa carrière de portraitiste à succès et décora les palais somptueux des nobles génois, de tableaux religieux. Dans ses portraits, il mettait toujours en valeur la position sociale importante de ses modèles dans un style de portrait de plain-pied, s'inspirant du [[Titien]] et de [[Rubens]].
Le {{date-|25 mai 1571}} la [[république de Gênes]] devient membre de la [[Sainte-Ligue (1571)|Sainte-Ligue]] qui affrontera la flotte turque dans la [[bataille de Lépante]], le {{date|7 octobre 1571}}.
 
La guerre civile génoise se déroule entre [[1575]] et [[1576]]. Au début de la république, la succession de « nouveaux nobles » [[Famille Sauli|Sauli]], [[Famille Brignole|Brignole Sale]]) et d'« anciens nobles » (tel les Doria, Grimaldi, Spinola, Centurione) est respectée, mais les « anciens nobles » accaparent rapidement le pouvoir. Les « nouveaux nobles » s'enrichissent considérablement en faisant commerce du coton et de la soie, tandis que les « anciens nobles » s'adonnent à la banque. Après cette crise, anciens et nouveaux nobles se voient égaux et les ''alberghi'' disparaissent. À cette époque, Gênes est une cité splendide qui mérite à nouveau son surnom de « la Superbe », c'est-à-dire l'Orgueilleuse. La ''Strada nuova'', seule rue droite de la ville, dont [[Germaine de Staël|madame de Staël]] disait « la rue des rois et la reine des rues », abrite les plus somptueux palais ([[Palazzo Rosso]] des [[Famille Brignole|Brignole-Sale]], [[Palazzo Bianco]] des Grimaldi). [[Pierre Paul Rubens|Rubens]], puis [[Antoine van Dyck|van Dyck]] font les portraits de son riche patriciat. [[Pierre Paul Rubens|Rubens]] y séjourne pendant les quatre années qu'il passe en Italie de 1604 à 1608. Il réalise le ''[[Portrait de Brigida Spinola Doria]]'', conservé à la [[National Gallery of Art|National Gallery]] de [[Washington (district de Columbia)|Washington]], et le ''[[:Fichier:Peter Paul Rubens - Portrait of Maria Serra Pallavicino - WGA20353.jpg|Portrait de Maria Serra Pallavicino]]''. [[Antoine van Dyck]] qui part fin [[1621]] pour six ans en [[Italie]] où il séjourne surtout à Gênes. Il y commence sa carrière de portraitiste à succès et décore les palais somptueux des nobles génois, de tableaux religieux. Dans ses portraits, il met toujours en valeur la position sociale importante de ses modèles dans un style de portrait « en pied » (voire en plan italien, jusqu'au milieu du mollet), s'inspirant du [[Titien]] et de [[Pierre Paul Rubens|Rubens]].
 
[[Fichier:Marchesa Brigida Spinola-Doria.jpg|vignette|''La Marquise Spinola-Doria'' (1606, Rubens). National Gallery, Washington.]]
 
La population croît rapidement, ({{unité|formatnum:140000|habitants}} habitants en [[1630]]), ce qui nécessite la construction de la plus impressionnante muraille d'Italie : le nouveau mur, s'étirant sur {{unité|12|km}} et protégeant la cité de tous côtés. Il estfut édifié entre [[1626]] et [[1639]]. En [[1637]], le doge [[Gian Francesco I Brignole Sale]] offre la souveraineté de ses étatsÉtats à la [[Vierge-Marie]]. Au {{XVIIe siècle}}, la république soutient deux guerres victorieuses contre la Savoie. Le riche plébéien Vacheron, avec l'aide de la Savoie, tentetenta en [[1628]] d'assassiner tous les patriciens afin de permettre une invasion victorieuse de Gênes par la Savoie. Mais il estfut découvert et exécuté avec ses complices. Néanmoins, cela ne découragea pas le duc de Savoie et en 1672, Raffaele Della Torre tentetenta de faire sauter la salle du Conseil à l'aide d'une machine infernale. Au cours de sa fuite, il estfut assassiné d'un coup de poignard à Venise<ref>http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_1123-9891_1996_num_108_1_4435?_Prescripts_Search_tabs1=standard&</ref>.
 
[[Fichier:1739 - Giovanni Francesco II Brignole-Sale (Gènes).jpg|vignette|[[Gian Francesco II Brignole Sale]], doge de Gênes de 1746 à 1748 par Hyacinthe Rigaud en 1739.]]
[[Fichier:Genova-1810ca-acquatinta-Garneray.jpg|vignette|''Vue de Gênes'', [[aquatinte]] d'[[Ambroise Louis Garneray]] v. [[1810]].]]
 
En [[1684]], le [[doge de Gênes]] ([[Francesco Maria Imperiale Lercari]]) commet l'erreur de défier [[Louis XIV de France|Louis XIV]] en fournissant des [[galère (navire)|galères]] à l'[[Espagne]], ennemie de la France. Au même moment, il traite avec désinvolture l'ambassadeur français François Pidou, chevalier de Saint-Olon. Sur ordre du roi, le marquis de Seignelay, intendant de la marine, accompagné du lieutenant général des armées navales [[Abraham Duquesne]], organise en {{date-|mai [[1684}}]] une expédition punitive. La ville subit un violent [[Bombardement de Gênes (1684)|bombardement]]. Le doge doitdut venir s'humilier à Versailles en {{date-|mai [[1685}}]]. Le doge se rendrendit à la présentation au roiRoi, en plein mois d'août, avec un vêtement de velours, une action publicitaire adroite qui déterminedétermina le début d'une période de grande exportation de [[velours de Gênes]] versà la France. Pendant la visite, le roi, montrant au doge le nouveau palais royal de Versailles, lui demandedemanda quelle était la chose qui l'avait le plus étonné pendant sa visite. Le doge répondrépondit d'une formule [[wikt:lapidaire#Adjectif|lapidaire]], caractéristique du sarcasme génois : « Mi chi », c'est-à-dire « Moi ici ». Le gouvernementGouvernement génois se limite désormais à assurer la sécurité et à prélever l'impôt, tandis que la haute classe dirigeante s'adonne au grand commerce et à la finance. Le blé acheté en grande quantité et à bas prix au royaume de Naples suffit à approvisionner la cité qui, ainsi, ne pense pas à mettre en valeur la Corse où elle construit tout de mêmemêmes routes, forts et ponts. La maîtrisemaitrise de la Corse est nécessaire à la survie de Gênes, car toute nation possédant l'île estserait en mesure d'exercer le blocus de la métropole.
 
Durant le {{s-|XVIII}}, la [[républiqueRépublique]] aeut à mener plusieurs guerres violentes guerres contre le duchéDuché de Savoie. Lors de la [[guerre de Succession d'Autriche]], les armées génoises, tout juste réorganisées et portées à {{nombre|10000|hommes}} hommes par le général en chef [[Gian Francesco II Brignole Sale]], souffrent des défaites de la France. Gênes est dès lors occupée.
En [[1747]], Gênes se révolte contre l'occupant autrichien, révolte déclenchéemenée par [[Giovan Battista Perasso]], un enfant nommé «   Ballila ». La ville finit par chasser les Autrichiens.
 
En [[1768]], Gênes cède à titre « provisoire » sa séculaire souveraineté sur l'île de Corse en [[1768]]. En [[1795]], [[Giacomo Maria Brignole]] est élu, pour la seconde fois (après 1779), dernier doge de Gênes. La républiqueRépublique continuecontinua d'exister moralement malgré l'occupation française et au Congrès de Vienne en [[1814]]-[[1815]], [[Famille Brignole|Antoine Brignole Sale]] défend vigoureusement mais sans succès l'indépendance de la Ligurie,; mais sans succès. Ilil est le dernier ministre de l'antique républiqueRépublique et il poursuitpoursuivra une brillante carrière commencée au côté de Napoléon, comme ministre et maire de Gênes. Par la Constitution dorienne de [[1528]], le choix du doge devait être équiprobable entre les membres du grand conseil, mais, vers la fin de la républiqueRépublique et l'augmentation du nombre de patriciens pauvres, certains suffrages se monnayaient, parfois même à vil prix.
 
==== Principales familles aristocratiques ====
{{Article détaillé|Doge de Gênes|FamillesListe de familles patriciennes de Gênes}}
Sur les {{unité|79|doges}} que compta la république, un certain nombre de familles sont représentées plusieurs fois au dogat :
* {{unité|11|doges}} : [[famille Grimaldi|Grimaldi]] - [[famille Spinola|Spinola]]
* {{unité|8|doges}} : [[Famille Durazzo|Durazzo]] - [[Famille Adorno|Adorno]]
* {{unité|7|doges}} : De Franchi - [[famille Giustiniani|Giustiniani]] - Lomellini
* {{unité|6|doges}} : Centurione - [[famille Doria|Doria]]
* {{unité|5|doges}} : Cattaneo - Gentile
* {{unité|5|mandats}} biennaux, {{unité|4|doges}} : [[Famille Brignole|Brignole]] (Giacomo Maria fut l'unique doge élu deux fois et fut l’ultime doge)
* {{unité|4|doges}} : De Mari - [[Famille Imperiale|Imperiale]] - Invrea - Negrone
* {{unité|3|doges}} : [[Famille Pallavicino|Pallavicini]] - [[Sauli]]
* {{unité|2|doges}} : {{Lien|langue=it|trad=Balbi (famiglia genovese)|fr=Balbi (famille genoise)|texte=Balbi}} - Cambiaso - Chiavari - Della Torre - [[Famille Lercari|Lercari]] - Pinello - Veneroso - Viale
* {{unité|1|doge}} : Assereto - Ayroli - Canevaro - Chiavica Cibo - Cicala Zoaglio - Clavarezza - Da Passano - De Ferrari - De Fornari - De Marini - Della Rovere - Di Negro - Ferreti - Franzoni - Frugoni - Garbarino - Giudice Calvi - Odone - Promontorio - Saluzzo - Senarega - Vacca (ou Vaccari) - Vivaldi
 
Sur les 79 doges que compta la République, un certain nombre de familles sont représentées plusieurs fois au dogat :
À Gênes, où ne s'affirma pas une seigneurie et où l'union tardive de l'oligarchie préférait taire les guerres fratricides du passé, il n'y eut pas d'historiographie officielle qui aurait projeté dans le passé les gloires de la noblesse génoise. Ainsi, par cet aspect, véritable ''omerta'' du passé, des gloires comme des violences, l'histoire de la superbe république semble moins glorieuse que celle de Venise, sa sérénissime sœur rivale. Mais cela n'est qu'apparence trompeuse.
* 11 doges : [[famille Grimaldi|Grimaldi]] - [[famille Spinola|Spinola]]
* 8 doges : [[famille Durazzo (Gênes)|Durazzo]] - [[Famille Adorno|Adorno]]
* 7 doges : De Franchi - [[famille Giustiniani|Giustiniani]] - Lomellini
* 6 doges : Centurione - [[famille Doria|Doria]]
* 5 doges : Cattaneo - Gentile
* 5 mandats biennaux, 4 doges : [[Famille Brignole|Brignole]] (Giacomo Maria fut l'unique doge élu deux fois et fut l’ultime doge)
* 4 doges : De Mari - [[Imperiale (famille)|Imperiale]] - Invrea - Negrone
* 3 doges : [[Pallavicini]] - [[Sauli]]
* 2 doges : {{Lien|fr=Balbi (famille genoise)|lang=it|trad=Balbi (famiglia genovese)|texte=Balbi}} - Cambiaso - Chiavari - Della Torre - [[Famille Lercari|Lercari]] - Pinello - Veneroso - Viale
* 1 doge : Assereto - Ayroli - Canevaro - Chiavica Cibo - Cicala Zoaglio - Clavarezza - Da Passano - De Ferrari - De Fornari - De Marini - Della Rovere - Di Negro - Ferreti - Franzoni - Frugoni - Garbarino - Giudice Calvi - Odone - Promontorio - Saluzzo - Senarega - Vacca (ou Vaccari) - Vivaldi
 
À Gênes, où ne s'affirma pas une seigneurie et où l'union tardive de l'oligarchie préférait taire les guerres fratricides du passé, il n'y eut pas d'historiographie officielle qui aurait projeté dans le passé les gloires de la noblesse génoise. Ainsi, par cet aspect, véritable ''omerta'' du passé, des gloires comme des violences, l'histoire de la Superbe République semble moins glorieuse que celle de Venise, sa Sérénissime sœur rivale. Mais cela n'est qu'apparence trompeuse.
=== République ligurienne, royaume de Sardaigne et royaume d'Italie ===
[[Fichier:Giuseppe_Garibaldi_(1866).jpg|vignette|Gênes a été un carrefour important dans les vicissitudes de [[Giuseppe Garibaldi]].]]
[[Fichier:Monumento_ai_Mille_08.JPG|vignette|droite|[[Quarto dei mille]], monument en mémoire de l'[[Expédition des Mille]].]]
En 1797, les armées de la république française avancent en Italie et un comité jacobin proclame une [[république ligurienne]] à Gênes, renversant ainsi l'ancienne république au profit d'une « [[république sœur]] ». Les aristocrates génois, dont le dernier doge [[Giacomo Maria Brignole]], continuent la lutte en se disséminant dans l'Italie du Nord. Les Génois, attachés à leur république aristocratique, acceptent d'abord mal cet nouvel état calqué sur le modèle français. En novembre 1799, il y a une révolte de la Ville de Gênes, en même temps aristocratic et populaire, sous le commandement du noble contrerévolutionnaire Pasqual Adorno<ref>Journal de Bruxelles 142: [[:File:Journal de Bruxelles nr 142 1800 (412, 413).png|page 413]] et [[:File:Journal de Bruxelles nr 142 1800 (414).png|page 414]]</ref>. En 1805, la république est annexée à l'Empire français et [[Napoléon Ier]] ordonne par décret impérial la disparition définitive de l'[[Office de Saint Georges]]<ref>Giuseppe Felloni, Amministrazione ed etica nella Casa di San Giorgio (1407-1805)</ref>{{,}}<ref>Enciclopedia Treccani. San Giorgio, banco di</ref>. Après la chute de Napoléon et avec le [[Congrès de Vienne]] en 1815, le territoire de l'ancienne république de Gênes ne retrouve pas son indépendance et est annexé au [[Royaume de Sardaigne]] ([[Piémont]]). Gênes devient le port du royaume et un des ports les plus importants au monde, grâce aussi aux œuvres de modernisation finançassiez par le philanthrope génois [[Raffaele De Ferrari]]. Au milieu du {{s-|XIX}} a été fondé la [[Bourse des valeurs de Gênes]] et en 1853, [[Giovanni Ansaldo]] fonde la société industrielle [[Ansaldo]]
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Noack%2C_Alfred_%281833-1895%29_-_n._0761_-_Genova_-_Il_porto.jpg|[[Alfred Noack]], port de Gênes
Noack,_Alfred_(1833-1895)_-_Genova_-_Piazza_Caricamento_-_1880s.jpg|[[Alfred Noack]], {{Lien|langue=it|trad=Piazza Caricamento|fr=Piazza Caricamento}}
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Gênes joue un rôle clé dans le [[Risorgimento]] grâce ou travail de [[Giuseppe Mazzini]], [[Nino Bixio]], [[Goffredo Mameli]]. De Gênes ([[Quarto dei mille]]) a commencé la [[Expédition des Mille]], dirigée par [[Giuseppe Garibaldi]]. En 1861, Gênes, avec tout le Royaume de Sardaigne, sont intégrés dans le nouveau [[Royaume d'Italie (1861-1946)|Royaume d'Italie]]. Après l'unification de l'Italie, Gênes bénéficie de nouvelles infrastructures, son port aménagé et modernisé devient l'un des premiers au monde, naissent les liaisons maritimes avec [[New York]], [[Rio de Janeiro]], l'[[Égypte]] et [[Bombay]] et en 1880 [[Raffaele Rubattino]] fonde la [[Société de navigation génoise Rubattino]].
 
=== République ligurienne, Royaume de Sardaigne et Royaume d'Italie ===
En 1892, à Gênes par [[Filippo Turati]], [[Andrea Costa]] et [[Anna Kuliscioff]] a été créé le [[Parti socialiste italien]], la ville est devenue un important centre industriel et le port d'embarquement pour de nombreux émigrés italiens qui cherchent de la chance en Amérique. Les immigrants génois en [[Argentine]] créent le quartier de [[Buenos Aires]] appelé [[La Boca]] et en 1905 toujours grâce aux immigrants génois sera fondé le [[Club Atlético Boca Juniors]].
[[Fichier:Chebec genois de 14 canons en 1826.jpg|vignette|[[Chebec]] genois. Le Chebec avec ses [[Voile latine|voiles latines]] est un navire typiquement méditerranéen aux origines mêlées, italiennes et arabes.]]
En 1797, les armées de la République française avancent en Italie et un comité jacobin proclame une [[République ligurienne]] à Gênes, renversant ainsi l'ancienne république au profit d'une « [[république sœur]] ». Les aristocrates génois, dont le dernier doge [[Giacomo Maria Brignole]], continuent la lutte en se disséminant dans l'Italie du Nord. Les Génois, attachés à leur république aristocratique, acceptent d'abord mal cet nouvel état calqué sur le modèle français. En novembre 1799, il y a une révolte de la Ville de Gênes, sous le commandement du noble Pasqual Adorno<ref>Journal de Bruxelles 142: [[:File:Journal de Bruxelles nr 142 1800 (412, 413).png|page 413]] et [[:File:Journal de Bruxelles nr 142 1800 (414).png|page 414]]</ref>. L'année suivante, Gênes se donne un doge pour cinq ans en la personne d'un membre de la famille Durazzo. En 1802, il obtient un mandat à vie, comme le mandat de l'Empereur français. En 1805, la république est annexée à l'Empire français. En 1814, le territoire de l'ancienne République de Gênes ne retrouve pas son indépendance et est annexé au [[Royaume de Sardaigne]] ([[Piémont]]). Antoine-François-Hector Vulliet de la Saunière, marquis de [[Yenne]], est à sa mort, survenue en 1830, Gouverneur général de Gênes<ref>Jean Létanche, ''Les vieux châteaux, maisons fortes et ruines féodales du canton d'Yenne en Savoie'', Le livre d'Histoire-Lorisse, 1907 ({{ISBN|978-2-84373-813-5}}) {{p.|89}}.</ref>. En 1853, [[Giovanni Ansaldo]] e [[Raffaele Rubattino]] fondèrent la société industrielle [[Ansaldo]]. Gênes joue un rôle clé pour le [[Risorgimento]] grâce ou travail de [[Giuseppe Mazzini]], [[Nino Bixio]], [[Goffredo Mameli]]. De Gênes ([[Quarto dei mille]]) a commencé la [[Expédition des Mille]], dirigée par [[Giuseppe Garibaldi]].
 
En 1861, Gênes, avec tout le Royaume de Sardaigne, sont intégrés dans le nouveau [[Royaume d'Italie (1861-1946)|Royaume d'Italie]].
En 1905 naît à Gênes la société sidérurgique [[Ilva]].
 
En 1892, à Gênes par [[Filippo Turati]], [[Andrea Costa]] et [[Anna Kuliscioff]] a été créé le [[Parti socialiste italien]], la ville est devenue un important centre industriel et le port d'embarquement pour de nombreux émigrés italiens qui cherchent de la chance en Amerique. Les immigrants génois en [[Argentine]] créent le quartier de [[Buenos Aires]] appelé [[La Boca]] et en 1905 toujour grâce aux immigrants génois sera fondé le [[Club Atlético Boca Juniors]].
=== {{s2-|XX|XXI}} ===
[[Fichier:Esposizione_Coloniale_1914.jpg|vignette|Exposition Internationale, 1914.]]
[[Fichier:Unexploded_shell_in_the_cathedral_in_Genoa_(Italy).jpg|vignette|[[Bombardement de Gênes (1941)]], obus non-explosé dans la [[Cathédrale San Lorenzo de Gênes|Cathédrale San Lorenzo]]]]
[[Fichier:Logo_Expo_%2792_Genova.png|vignette|[[Exposition spécialisée de 1992]]]]
[[Fichier:Genova-G8_2001-Via_Tolemaide.jpg|vignette|[[Émeutes anti-G8 de Gênes de 2001]]]]
 
Le {{s|XX}} pour la ville de Gênes commence par l'''Exposition Internationale de 1914''.
Sous le [[Histoire de l'Italie fasciste|fascisme]], la Grande Gênes est constituée et de nombreuses œuvres urbaines sont réalisées. En 1931, les chantiers navals de [[Sestri Ponente]] lanceront le transatlantique [[Rex (paquebot)|Rex]].
 
Dans la [[Ville métropolitaine de Gênes]] à [[Rapallo]] ont lieu deux importants traités, le [[Traité de Rapallo (1920)|Traité de 1920]] et le [[Traité de Rapallo (1922)|Traité de 1922]] impliquant d'importantes décisions politiques européennes suivant la [[Première Guerre mondiale]]. Les [[Accords de Gênes]] de 1922, en revanche, concernant le système monétaire international.
 
Au cours de la [[Seconde Guerre mondiale]], la ville est bombardée en 1940 par la [[Marine nationale française]] dans l'[[Opération Vado]] et en 1941 par la [[Royal Navy]] avec l'[[Bombardement de Gênes (1941)|Opération Grog]] durant laquelle un obus tombe dans la cathédrale San Lorenzo sans exploser. Il est maintenant visible pour le public dans le collatéral droit de la cathédrale. La ville fut libérée par les [[Partisan (guérilla)|partisans]], quelques jours avant l'arrivée des Alliés. Sur le deux fronts différents de la guerre il faut rappeler le plongeur naval et amiral [[Luigi Durand de la Penne]] et le partisan {{Lien|langue=it|trad=Aldo Gastaldi|fr=Aldo Gastaldi}}.
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Emblem_Ansaldo.JPG|[[Ansaldo]] 1853.
Paolo_Monti_-_Serie_fotografica_-_BEIC_6364109.jpg|[[Paolo Monti]], après-guerre, lavoirs de Santa Brigida
Monumento_ai_Mille_08.JPG|Monument en mémoire de l'[[Expédition des Mille]].
Paolo_Monti_-_Serie_fotografica_-_BEIC_6364104.jpg|[[Paolo Monti]], après-guerre, {{Lien|langue=it|trad=Caruggi|fr=caruggi}}
Sestri_Ponente_-_Launch_of_Giulio_Cesare.jpg|Chantiers navals de [[Sestri Ponente]].
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Après de la guerre, la ville de Gênes devient un sommet du ''triangle industriel'' avec [[Turin]] et [[Milan]]. Aux chantiers navals de [[Sestri Ponente]] se réalise le transatlantique [[Andrea Doria (paquebot)|Andrea Doria]] et naît la zone d'exposition appelé ''Fiera di Genova'' qui accueillera des événements comme le Salon Nautique et [[Euroflora]]. Entre les personnalités génoises plus influentes du {{s-|XX}} de l'après-guerre, nous rappelons: [[Umberto Terracini]], [[Palmiro Togliatti]], {{Lien|langue=it|trad=Angelo Costa|Angelo Costa}}, le démocrate-chrétien [[Paolo Emilio Taviani]] et le cardinal [[Giuseppe Siri]]. Dans ces ans parallèlement au développement industriel, grandissent les tensions sociales et le groupe terroriste nommé [[Brigades rouges]] commettra à Gênes de nombreux actes criminels comme les meurtres du {{Lien|langue=it|trad=Francesco Coco (magistrato)|fr=procureur géneral Francesco Coco}}, du {{Lien|langue=it|trad=Omicidio di Antonio Esposito|fr=fonctionnaire de l'anti-terrorisme Antonio Esposito}} et du syndacaliste {{Lien|langue=it|trad=Guido Rossa|fr=Guido Rossa}}.
 
=== {{s2-|XX|XXI}} ===
En juin 1960, le décision du gouvernement [[Fernando Tambroni]] d'autoriser le congrès national du [[Mouvement social italien]] à Gênes, provoque dans la ville et dans le pays des {{Lien|langue=it|trad=Fatti di Genova del 30 giugno 1960|fr=violents affrontements}}.
[[Fichier:Esposizione_Coloniale_1914.jpg|vignette|Exposition Internationale.]]
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Togliatti_comizio.jpg|[[Palmiro Togliatti]] dans une rassemblement politique
Guido_rossa.jpg|{{Lien|langue=it|trad=Guido Rossa|fr=Guido Rossa}}, l'ouvrier tué par les [[Brigades rouges]]
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Le {{s|XX}} pour la ville de Gênes commence par l'Exposition Internationale de 1914.
Le 9 avril 1970, le cargo {{Lien|langue=it|trad=Naufragio della London Valour|fr=London Valour}} fait naufrage devant le port de Gênes.
Sous le [[Histoire de l'Italie fasciste|fascisme]], la Grande Gênes est constituée. Pandant le fascisme de nombreuses œuvres urbaines ont été réalisées et en 1931, le chantiers navals de [[Sestri Ponente]] lanceront le transatlantique [[Rex (paquebot)|Rex]]. Au cours de la [[Seconde Guerre mondiale]], la flotte britannique bombarde Gênes et un obus tombe dans la cathédrale San Lorenzo sans exploser. Il est maintenant visible pour le public dans le collatéral droit de la cathédrale. La ville fut libérée par les [[Partisan (guérilla)|partisans]], quelques jours avant l'arrivée des Alliés.
 
Après la guerre, la vile de Gênes devient un sommet du ''triangle industriel'' avec [[Turin]] et [[Milan]]. Aux chantiers navals de [[Sestri Ponente]] se réalise le transatlantique [[Andrea Doria (paquebot)|Andrea Doria]] et est née la zone d'exposition appelé ''Fiera di Genova'' qui accueillera des événements comme le Salon Nautique et [[Euroflora]].
L'activiste grec [[Kóstas Georgákis]], en signe de protestation contre le [[Dictature des colonels]], s'immole par le feu en place Matteotti à Gênes, le 19 septembre 1970.
 
En juillet 2001, le [[27e sommet du G8|{{27e}} sommet du G8]] se tient dans la ville ; il est éclipsé par des manifestations violentes, avec la mort d'un manifestant, [[Carlo Giuliani]], tué à la suite de confrontations avec la police italienne. En 2007, 15 fonctionnaires, parmi lesquels figuraient des policiers, agents pénitentiaires et deux médecins, ont été reconnus coupables par un tribunal italien d'avoir maltraité des manifestants. Un juge a prononcé des peines de prison allant de cinq mois à cinq ans<ref>[http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/7506609.stm] BBC News ''Italy officials convicted over G8''</ref>.
Avec l'[[Exposition spécialisée de 1992]] la ville de Gênes commence sa reconversion de ville industrielle à la ville touristique.
 
En 2004, l'Union européenne a désigné Gênes comme capitale européenne de la culture, avec la ville française de [[Lille]].
En juillet 2001, le [[Sommet du G8 de 2001|{{27e}} sommet du G8]] se tient dans la ville ; il est éclipsé par des manifestations violentes, avec la mort d'un manifestant, [[Carlo Giuliani]], tué à la suite de confrontations avec la police italienne. En 2007, 15 fonctionnaires, parmi lesquels figuraient des policiers, agents pénitentiaires et deux médecins, ont été reconnus coupables par un tribunal italien d'avoir maltraité des manifestants. Un juge a prononcé des peines de prison allant de cinq mois à cinq ans<ref>[http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/7506609.stm] BBC News ''Italy officials convicted over G8''</ref>.
 
En 2004, l'Union européenne a désigné Gênes comme capitale européenne de la culture, avec la ville française de [[Lille]]. En 2006 l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|Unesco]] déclare le [[Système des palais des Rolli]], patrimoine mondial de l'humanité.
 
Le 4 octobre 2009, par [[Beppe Grillo]] est fondé à Gênes le [[Mouvement 5 étoiles]]
 
Le 7 mai 2013, la {{Lien|langue=it|trad=Tragedia della torre dei piloti di Genova|fr=tour des pilotes du port de Gênes}} s'effondre à la suite de l'impact avec le navire nommé, {{Lien|langue=it|trad=Jolly Nero|fr=Joker Noir}}.
 
À la suite du [[Naufrage du Costa Concordia]] passé le 13 janvier de 2012, le port de Gênes est désigné pour le démantèlement de l'épave. En 2014 le [[Costa Concordia]] construit dans les chantiers navals génois de [[Sestri Ponente]] est rapporté à Gênes, grâce à une opération de haute ingénierie.
 
== Culture ==
=== Navigateurs, marchands, militaires, aventuriers ===
[[Fichier:Genova-Palazzo_San_Giorgio-DSCF7708.JPG|vignette|droite|[[Guglielmo Embriaco]]]]
[[Fichier:Inspiracion_de_Cristobal_Colon_by_Jose_Maria_Obregon,_1856.jpg|vignette|droite|[[Christophe Colomb]] par le peintre [[José María Velasco Gómez]]]]
[[Fichier:Angelo_Bronzino_-_Portrait_of_Andrea_Doria_as_Neptune_-_WGA3261.jpg|vignette|droite|{{Lien|langue=it|trad=Ritratto di Andrea Doria nelle vesti di Nettuno|fr=Ritratto di Andrea Doria nelle vesti di Nettuno}} par le [[Bronzino]]]]
[[Fichier:Genova-statua_a_Nino_Bixio-IMG_2816.JPG|vignette|droite|[[Nino Bixio]]]]
[[Fichier:Durand_de_la_Penne_palombaro.jpg|vignette|droite|[[Luigi Durand de la Penne]] avec le scaphandre de plongeur]]
La conformation de la ville de Gênes comprimé entre monts inacessibles et la mer, donc difficile pour l'agriculture, semble que il ait marqué le destinée de ses habitants et donc ce de devenir navigateurs et marchants. Entre les plus célèbres navigateurs et marchants génois de l'âge moyen nous rappelons: [[Guglielmo Embriaco]] qu'il fut décisif dans la prise de [[Jerusalem]] pendant la [[première croisade]], [[Benedetto Zaccaria]] qu'il fut au service de [[Philippe le Bel]], [[Lamba Doria|Lamba]] et [[Oberto Doria]], le premier vainqueur contre les Vénitiens dans la [[Bataille de Curzola]] et le second contre les Pisan à la [[Bataille de la Meloria (1284)|Bataille de la Meloria]],
[[Lancelot Maloisel]] considéré comme le découvreur des [[Îles Canaries]], les frères [[Vandino et Ugolino Vivaldi]] mystérieusement disparu le long des côtes de l'Afrique de l'Ouest, mais encore [[Manuel Pessanha]] au service du roi [[Denis Ier]], [[Antonio Malfante]] célèbre pour avoir été le preimer Européen à accomplir la traversée trans-sahariens et enfin les pirates [[Guglielmo Grasso]], [[Enrico Pescatore]] et [[Andrea Morisco]].
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Canarias_NASA2.jpg|[[Îles Canaries]]
Nao_Victoria.jpg|{{Lien|langue=it|trad=Caracca|fr=Caracca}}, bateau génois typique
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Entre le 1456 et le 1460 [[António Noli]], financés par [[Henri le Navigateur]] découvre les îles du [[Cap-Vert]] et explore le fleuve [[Gambie (fleuve)|Gambie]]. Mais le navigateur génois plus célèbre a été certainement [[Christophe Colomb]], qu'en 1492 grâce à l'appui de la reine de [[Castille]], [[Isabelle la Catholique]] et du roi [[Ferdinand le Catholique|Ferdinand]], joint à l'île de [[San Salvador (Bahamas)|San Salvador]]. Cet événement est défini comme la découverte de l'Amerique et le début de l'était moderne.
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Castello_d%27Albertis-DSCF5494.JPG|"Colomb jeune home" par le sculpteur {{Lien|langue=it|trad=Giulio Monteverde|fr=Giulio Monteverde}} dans le [[Château d'Albertis]]
Viajes_de_colon_it.svg|Les voyages de Colomb
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L'amiral [[Andrea Doria]] par contre, au-delà des batailles légendaires contre [[Khayr ad-Din Barberousse]], célèbre celle de [[Bataille de Préveza|Préveza]] en 1538, fut l'architecte de la renaissance de la ville grâce à l'alliance avec [[Charles Quint]]. Au service de l'Espagne ce fut aussi le général [[Ambrogio Spinola]], célèbre pour la [[Prise de Bréda]]. Différente c'est l'histoire de {{Lien|langue=it|trad=Vincenzo Cicala|fr=Vincenzo Cicala}} et de son fils {{Lien|langue=it|trad=Scipione Cicala|fr=Scipione Cicala}}, les deux capturés pendant la [[Bataille de Djerba]] en 1560, par la marine ottomane. Vincenzo fut relâché mais son fils deviendra amiral de la flotte ottomane avec le nom de ''Ciğalazade Yusuf Sinan Pasha''. Cet episode est chanté par le ménestrel génois [[Fabrizio De André]] dans la chanson ''Sinàn Capudàn Pascià''.
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Vel%C3%A1zquez_-_de_Breda_o_Las_Lanzas_(Museo_del_Prado,_1634-35).jpg|[[Ambrogio Spinola]] à la [[Prise de Bréda]] par [[Diego Vélasquez]]
Cicala.jpg|{{Lien|langue=it|trad=Scipione Cicala|fr=Ciğalazade Yusuf Sinan Pasha}}
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En ce qui concerne le XVIIIe siècle, nous rappelons le corsaire [[Giuseppe Bavastro]] et l'égyptologue [[Giovanni Battista Caviglia]]. Au XIXe siècle en revanche ils détachent les personnalités de [[Nino Bixio]] et [[Enrico Alberto D'Albertis]], le premier protagoniste du [[Risorgimento]] il mourra dans l'île du [[Sumatra]], le second navigateur et ethnologue il fera construire à Gênes le [[Château d'Albertis]], où recueillir les pièces de ses voyages.
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GiuseppeBavastro.jpg|Le Corsaire [[Giuseppe Bavastro]]
Stanza_Navigatore.jpg|[[Château d'Albertis]], salle du navigateur
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Héros furent dans la [[Première Guerre mondiale|première guerre mondiale]] l'aviateur [[Giulio Gavotti]], un des pionniers de l'aéronautique itelienne et dans la [[Seconde Guerre mondiale|seconde]] l'amiral [[Luigi Durand de la Penne]], actif dans la [[Xe Flottiglia MAS]]. Aux entreprises de ce dernier s'inspirent deux films des années cinquante et soixante: [[Panique à Gibraltar]] et [[Alerte sur le Vaillant]]. De l'autre côté du front le partisan {{Lien|langue=it|trad=Aldo Gastaldi|fr=Aldo Gastaldi}} combattait sur les monts situé au-dessus Gênes pour l'espulsion des Allemands. Gastaldi fervent catholique fut le leader de la {{Lien|langue=it|trad=Divisione Garibaldi "Cichero"|fr=Divisione Cichero}}.
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Giulio_Gavotti.jpg|L'aviateur [[Giulio Gavotti]]
Maiale_at_gosport.jpg|Une tropille humaine italienne utilisé en le [[Raid de la rade d'Alexandrie]]
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Dramatique c'est l'histoire de la garde privé [[Fabrizio Quattrocchi]], ravi et tué à l'[[Iraq]] dans l'avril de 2004, qu'avant de mourir dit à son bourreau de les enlever le capuchon, avec ces mots: ''Je peux l'enlever? Je vais vous montrer comment meurt un italien''
 
=== Science, recherche et sciences appliques ===
[[Fichier:De_motu_naturali_gravium_solidorum_et_liquidorum.jpg|vignette|droite|l'œuvre de [[Jean-Baptiste Baliani]]]]
[[Fichier:Luigi_Luca_Cavalli-Sforza_-_Capo_di_Ponte_(Foto_Luca_Giarelli).jpg|vignette|droite|le généticien [[Luigi Luca Cavalli-Sforza]]]]
[[Fichier:RiccardoGiacconi.jpg|vignette|droite|[[Riccardo Giacconi]], [[prix Nobel de physique]] en 2002]]
[[Fichier:Malerba.jpg|vignette|droite|l'astronaute [[Franco Malerba]]]]
La culture scientifique génoise se développe, comme il est naturel pour une ville de navigateurs et d'explorateurs, dans le domaine de la cartographie, donc on se souvient: [[Giovanni da Carignano]], connu pour avoir réalisé un [[portulan]] très important dans l'histoire de la cartographie, [[Pietro Vesconte]] qui produisit plusieurs portulans et atlas, [[Vesconte Maggiolo]] et Nicolo Caveri, qui atteint le soi-disant [[Planisphère de Caverio]].
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Cartographer_Pietro_Vesconte_(1318).jpg|[[Pietro Vesconte]], autoportrait
Maggiolo_-_Portolankarte_-_1541_Black_Sea.PNG|Mer Noire, portulan de [[Vesconte Maggiolo]]
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Contemporain de [[Galilée (savant)|Galilée]] le mathématicien génois, [[Jean-Baptiste Baliani]] publia en1638 le traité ''De motu naturali gravium solidorum et liquidorum''. Il semble que le traité de Baliani ait anticipé les conclusions du traité galileian ''Due nuove scienze'', a donc surgi une controverse avec le même Galilée qui a été accusé de plagiat par le scientifique genois. Baliani a été aussi un maître de l'astronome ligure [[Giovanni Domenico Cassini]] qui a étudié à Gênes au collège des Jésuites<ref>Enzo Grillo, Dizionario Biografico degli Italiani, vol.v 1963</ref>. Dans le même collège que Cassini, il a également étudié [[Giovanni Girolamo Saccheri]]<ref>Trecani, Sacheri, Giovanni Girolamo</ref>. Enfin, nous devons nous souvenir du mathématicien et astronome génois, disciple de Galilée, [[Vincenzo Reinieri]].
 
Depuis le début du XIX siècle, d'éminents savants dans le domaine de la géologie et des sciences naturelles sont nés et se sont formés à Gênes. Les recherches et les objets trouvés par [[Lorenzo Pareto]], [[Arturo Issel]] et [[Raffaello Gestro]], sont collectés et classifiés dans le [[Museo civico di storia naturale de Gênes]], créé par le savant [[Giacomo Doria]]. Autour du marquis Doria gravitaient aussi les cousins, explorateurs et naturalistes, [[Luigi Maria D'Albertis]] et [[Enrico Alberto D'Albertis]], ce dernier a réuni sa collection dans le château néo-gothique nommé [[château d'Albertis]], qu'il fit construire à partir de 1886.
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Picturesque_New_Guinea_Plate_L_(b)_-_Fly_River_Explorers_-_Signor_Luigi_Maria_D%27Albertis.jpg|[[Luigi Maria D'Albertis]]
Museo_civico_di_storia_naturale_di_Genova_(facciata).jpg|[[Museo civico di storia naturale de Gênes]]
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En 1846 eut lieu à Gênes la {{Lien|langue=it|trad=VIII Riunione degli scienziati italiani|fr=VIII Réunion des scientifiques italiens}}
 
Mais la ville de Gênes a une âme liée à la technologie et aux sciences appliquées. Génois fut l'ingénieur [[Raphaël Pareto]], père du célèbre économiste et sociologue [[Vilfredo Pareto]]. En 1853, l'ingénieur [[Giovanni Ansaldo]] crée l'entreprise [[Ansaldo]], célèbre surtout dans le cadre de la construction navale. Les chantiers navals Ansaldo ont produit certains des navires les plus célèbres dans le monde tels que le ''[[Rex (paquebot)|Rex]]'' et l'''[[Andrea Doria (paquebot)|Andrea Doria]]''. En 1884, [[Rinaldo Piaggio]] fonde l'entreprise [[Piaggio]] et ses deux fils Armando et Enrico lanceront juste apreès la Seconde Guerre mondiale le fameux [[scooter]] appelé [[Vespa]], mais encore il a été fondé à Gênes l'entreprise sidérurgique [[ILVA]].
{{Catégorie détaillée|Navire construit à Gênes}}
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Paolo_Monti_-_Servizio_fotografico_-_BEIC_6364102.jpg|Chantiers navals génois
Andrea_Doria_USCG_1.jpg|[[Andrea Doria (paquebot)|Andrea Doria]]
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Le mathématicien génois [[Giovanni Vacca]] était un proche collaborateur de [[Giuseppe Peano]] et l'un des rédacteurs du [[Formulaire de mathématiques]]. Dans le domaine de la physique cependant a été distingué [[Riccardo Giacconi]] qui a reçu le [[prix Nobel de physique]] en 2002. Dans la même école que Giacconi, le {{Lien|langue=it|trad=Liceo classico Cristoforo Colombo|fr=Liceo classico Cristoforo Colombo}}, il a étudié un autre prix Nobel, le chimiste [[Giulio Natta]]. Considérable a été la contribution à la génétique du chercheur [[Luigi Luca Cavalli-Sforza]]. On se souvient aussi de l'informaticien [[Tomaso Poggio]], du physiologiste [[Pierdomenico Perata]] et de l'astronaute [[Franco Malerba]].
 
Chaque année se tient à Gênes le {{Lien|langue=it|trad=Festival della scienza|fr=Festival de la Science}}. Importants centres de recherche scientifique sont : l'{{Lien|langue=it|trad=Istituto italiano di tecnologia|fr=Institut italien de technologie}}, le parc scientifique et technologique nommé {{Lien|langue=it|trad=Erzelli|fr=Erzelli}}, l'{{Lien|langue=it|trad=Istituto idrografico della Marina|fr=Institut hydrographique de la Marine}}, l'{{Lien|langue=it|trad=Istituto Giannina Gaslini|fr=Institut Giannina Gaslini}}, l'{{Lien|langue=it|trad=Ospedale San Martino|fr=Hôpital San Martino}}
 
Entre les entreprise les plus considérable d'un point de vue de la haute technologie, nous rappelons [[Piaggio Aero]], [[Ansaldo Energia]] et [[Ansaldo STS]].
 
=== Lettres ===
[[Fichier:Legenda_aurea.jpg|vignette|Illustration d'une édition de 1480 de l'œuvre ''[[La Légende dorée]]'' de [[Jacques de Voragine]], écrite en 1261-1266.]]
[[Fichier:Marco_Polo_traveling.JPG|vignette|droite|[[Devisement du monde]] débarquement dans un port chinois]]
[[Fichier:Foto_di_Giuseppe_Mazzini_dal_Fondo_Comandini,_Biblioteca_Malatestiana.jpg|vignette|[[Giuseppe Mazzini]].]]
[[Fichier:Eugenio_Montale.jpg|vignette|droite|[[Eugenio Montale]], Prix Nobel de littérature (1975)]]
[[Fichier:Come_un%27allegoria.jpg|vignette|droite|La première recueil de poèmes de [[Giorgio Caproni]]]]
 
La tradition poétique et littéraire génoise depuis ses origines se mêlent avec la musique, nous rappelons les troubadours médiévaux génois comme [[Perceval Doria]], {{Lien|langue=it|trad=Lanfranco Cigala|fr=Lanfranco Cigala}}, {{Lien|langue=it|trad=Luchetto Gattilusio|fr=Luchetto Gattilusio}}<ref>Storia della cultura ligure, Dino Puncuh</ref>{{,}}<ref>I trovatori d'Italia, Giulio Bertoni</ref>, les librettistes [[Felice Romani]] et [[Giovanni Ruffini]] mais aussi [[Goffredo Mameli]] et [[Michele Novaro]] qu'ils ont écrite l'hymne national italien. Dans la deuxième moitié du {{s-|XX|e}} il naît à Gênes celle qui sera définie l'école des chanteurs génois, quelques-uns de leurs textes selon de nombreux critiques ont qualités littéraires, comme ceux de [[Fabrizio De André]]<ref>Il Novecento etterario italiano, Francesco De Nicola</ref>{{,}}<ref>Storia della lingua italiana e della musica:italiano e musica nel melodramma e nella canzone, Elisa Tonani</ref>.
 
En époque médiévale elle est précieuse le témoignage de [[Caffaro di Rustico da Caschifellone]] qui fut présent à la [[première croisade]] à la suite du condottière génois [[Guglielmo Embriaco]] en reportant les exploits dans les ''Annales''<ref>Gli Annali di Caffaro, Fratelli Frilli ed, 2002</ref>{{,}}<ref>Le repubbliche del mare, Ferruccio Cappi</ref>{{,}}<ref>Dell'Istoria di Genova, Mons Uberto Foglietta</ref>. Ils sont écrits à Gênes, deux des œuvres médiévales les plus significatives : [[la Légende dorée]] par l'[[Archidiocèse de Gênes|archevêque de Gênes]], [[Jacques de Voragine]] et le [[Devisement du monde]] écrit dans les prisons génoises par [[Rustichello de Pise]] sous la dictée de [[Marco Polo]]<ref>Il Milione di Marco Polo, testo di lingua del secolo decimoterzo, Gio.Batt.Baldelli Boni</ref>{{,}}<ref>Marco Polo:vita e leggenda, Marina Münkler</ref>{{,}}<ref>Marco Polo's Le Devisement du Monde, Simon Gaunt</ref>.
 
[[Agostino Giustiniani]], célèbre pour l'invention de la ''Bible Polyglotte'', appelée ''Psalterium Hebraeum, Graecum, Arabicum et Chaldaicum '' a également écrit des traités de géographie tels que : la ''Description de la Corse'' ou la ''Description de la Ligurie''. L'écrivan [[Uberto Foglietta]] en revanche nous a laissé plusieurs traités historiques.
 
À la fin du {{s-|XVI|e}}, la vie littéraire de la ville était animée par [[Gabriello Chiabrera]] et {{Lien|langue=it|trad=Ansaldo Cebà|fr=Ansaldo Cebà}} et plus tard il sera par [[Giovanni Vincenzo Imperiale]] et par le Marquis [[Anton Giulio Brignole Sale]]. Le genre le plus commun devient le roman, on se souvient de {{Lien|langue=it|trad=Giovanni Ambrogio Marini|fr=Giovanni Ambrogio Marini}} et de {{Lien|langue=it|trad=Francesco Fulvio Frugoni|fr=Francesco Fulvio Frugoni}}, ce dernier sous l'influence de la littérature espagnole<ref>Genova e il Barocco:studi su Angelo Grillo, Ansaldo Cebà e Anton Giulio Brignole Sale, Marco Corradini</ref>{{,}}<ref>Lancio ed eclisi di una capitale barocca:Genova 1630-1660, Elisabetta Graziosi</ref>{{,}}<ref>Instabilità e metamorfosi dei generi nella letteratura barocca:atti del convegno di studi, Genova, Auditorium di Palazzo Rosso 5-6-7 ottobre 2006</ref>.
 
Figure centrale du {{s-|XIX}} fut sans doute [[Giuseppe Mazzini]], journaliste, philosophe et activiste. Politiques comme [[Woodrow Wilson]] et [[David Lloyd George]], leader comme [[Mohandas Karamchand Gandhi|Gandhi]], [[Golda Meir]], [[David Ben Gourion]], [[Jawaharlal Nehru|Nerhu]] ou [[Sun Yat-sen]], ont reconnu en Mazzini un maître et le texte ''Des devoirs de l'homme'' comme un point de référence éthique et politique<ref>http://www.filosofico.net/Mazzini/ a cura di Diego Fusaro</ref>. Si en Mazzini les instances temporelles et spirituelles sont harmonisées<ref>Bruno Gatta, Mazzini una vita per un sogno</ref>, les mêmes instances résultent par contre en conflit dans l'œuvre et dans la vie du prêtre et philosophe [[Cristoforo Bonavino]] qu'il passe de l'église à la franc-maçonnerie, pour puis revenir à l'église. Bonavino semble incarner le tempérament de la ville, combattu entre motivations laïques et religieuses<ref>Dino Cofrancesco, ed. Alinari. Omaggio a Genova, page 10</ref>. Ils ont enseigné à l'[[Université de Gênes]] quelques philosophes voisins au courant de pensée appelée ''Spiritualisme'' comme [[Giuseppe Rensi]] ou [[Michele Federico Sciacca]]. Par contre, initialement sur la même longueur d'onde de la courant philosophique du ''Spiritualisme'', [[Ernest Bozzano]] réalisera aprés études de [[parapsychologie]]. Un intellectuel près de Bozzano est sûrement le psychanalyste et ésotériste {{Lien|langue=it|trad=Emilio Servadio|fr=Emilio Servadio}}.
 
Depuis la fin du {{s-|XVIII}}, Gênes est devenue une étape du [[Grand Tour]]<ref>L'Italia nello specchio del Grand Tour, di Cesare De Seta</ref>. Beaucoup d'hommes de lettres du monde entier passent par Gênes ou y séjournent. [[Lord Byron]] et [[Mary Shelley]] vivent dans le quartier génois d'[[Albaro]], ainsi que [[Charles Dickens]]<ref>Viaggio nelle Genova di Mary Shelley. Il Secolo XIX, Genova, 4/5/2017</ref>{{,}}<ref>Dickens e la sua tribù un anno a Genova. La Repubblica.it 8/4/200</ref>. [[Joseph Conrad]] déroule à Gênes son dernier roman intitulé ''Suspense'', qui reste inachevé et sera publié en 1925<ref>Conrad, il mare e Genova tra gli ultimi grandi velieri. La Repubblica.it 5/16/2014</ref>. Ils font escale à Gênes [[Arthur Rimbaud]] et [[Mark Twain]], [[Anton Tchekhov]] célèbre la ville dans sa comédie en quatre actes intitulée ''[[La Mouette (pièce de théâtre)|La Mouette]]''<ref>1867:La prima crociera e il reportage di Mark Twain "Che belle le genovesi". La Repubblica.it 15/08/2017</ref>{{,}}<ref>Il Mondo di Anton Cechov nella Genova del "Gabbiano". La Repubblica.it, 19/11/2005</ref>. [[Friedrich Nietzsche]] a été un habitué de la ville de Gênes, où il a composé quelques parties de ses œuvres plus célèbres comme [[Le Gai Savoir]] ou [[Ainsi parlait Zarathoustra]]<ref>Così parlò Nietzsche della <<sua>> Genova. Alberto Rosselli, Il Giornale.it (cronache) 22/07/2006</ref>{{,}}<ref>Nietzsche, la Liguria e Genova. I luoghi come archetipi. Alessandra Rizzi</ref>. [[Paul Valéry]] qui avait aussi des origines génoises, eut dans cette ville une crise existentielle qui l'a conduit à reformuler les termes de sa poésie, dans la biographie du poète cet épisode est rappelé comme la {{citation|Nuit de Gênes}}<ref>Paul Valery, visita guidata al palazzo della "Nuit de Gênes". Il Secolo XIX, Genova, 18 marzo 2017</ref>. Séjournent à Gênes écrivains comme [[Ezra Pound]], [[F. Scott Fitzgerald]] ou [[Ernest Hemingway]]<ref>Genova vista da illustri viaggiatori. Wikibooks</ref>{{,}}<ref>Genova dei viaggiatori e dei poeti: lo spleen di una città. Di Maurizio Fantoni Minnella, editori riuniti 2003</ref>{{,}}<ref>Genova: sguardi di viaggiatori. Claudio Camponogara e Maria Elisabetta Dulbecco, editore Unicopoli, 2005</ref>.
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Portrait_of_Friedrich_Nietzsche.jpg|[[Friedrich Nietzsche]]
Paul_Valéry.jpg|[[Paul Valéry]]
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En 1892 est publié de {{Lien|langue=it|trad=Gaspare Invrea|fr=Gaspare Invrea}} le roman de style réaliste qui se déroule à Gênes, intitulé {{Lien|langue=it|trad=La bocca del lupo|fr=La bouche du lup}}.
 
[[Eugenio Montale]] naît à Gênes en 1896, sera un des poètes principaux du '900 italien, en 1975, il reçoit le [[prix Nobel de littérature]]. Eugenio Montale a deux grands précurseurs qui sont : [[Camillo Sbarbaro]] et le poète dialectal {{Lien|langue=it|trad=Edoardo Firpo|fr=Edoardo Firpo}}<ref>Linea ligure:Sbarbaro, Montale, Caproni. Paolo Zoboli</ref>{{,}}<ref>La Letteratura ligure: il Novecento, volume 2. Giorgio Bertone</ref>. Une poésie plus symboliste est par contre celle de [[Ceccardo Roccatagliata Ceccardi]] et du poète toscano-émilien [[Dino Campana]], ce dernier dans son œuvre principale les ''Canti Orfici'' publiée en 1914, il s'inspire presque totalement au chef-lieu de Ligurie<ref>Ceccardo Roccatagliata Ceccardi. Rita Baldassarri</ref>{{,}}<ref>Dino Campana, per Genova. Percorso poetico. Essere un puro artista. Alberto Nocerino</ref>. Un autre poète né à [[Livourne]] mais grandi a Gênes, [[Giorgio Caproni]], fera souvent référence à Gênes dans ses poésies entre lesquelles rappelons la poésie intitulé "Litanìa"<ref>Tra Livorno e Genova, il poeta delle due città: omaggio a Giorgio Caproni. Patrizia Garofalo, Cinzia Demi</ref>{{,}}<ref>La poesia di Caproni. Vittorio Coletti. La Repubblia.it, 29/01/2012</ref>
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Dino_Campana.jpg|[[Dino Campana]]
Camillo_Sbarbaro.jpg|[[Camillo Sbarbaro]]
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Né à Gênes, c'est l'écrivain {{Lien|langue=it|trad=Piero Jahier|fr=Piero Jahier}} mais plus lié au milieu culturel de la ville ils ont été l'écrivain {{Lien|langue=it|trad=Pierangelo Baratono|fr=Pierangelo Baratono}}<ref>Genova, tra le righe: la città nelle pagine di narratori italiani fra '800 e '900. Federica Merlanti</ref> et le critique littéraire [[Carlo Bo]]. Il faut rappeler aussi les journalistes [[Fernanda Pivano]] et [[Federico Rampini]], les écrivains [[Ernesto Franco]] et [[Maurizio Maggiani]] qui a dédié beaucoup de ses travaux à la ville de Gênes et le poète [[Edoardo Sanguineti]]. Le roman écrit par [[Antonio Tabucchi]] intitulé ''Le Fil de l'horizon'' se passe à Gênes. Pour le genre [[Roman noir]] s'est imposé dans les dernières années, l'écrivain {{Lien|langue=it|trad=Bruno Morchio|fr=Bruno Morchio}}, créateur du personnage appelé ''Bacci Pagano'', détective privé.
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Firpo.jpg|Le poète en langue génoise {{Lien|langue=it|trad=Edoardo Firpo|fr=Edoardo Firpo}}
Edoardo_Sanguineti.JPG|[[Edoardo Sanguineti]]
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En ce qui concerne l'étude de la mythologie et des religions, nous rappelons l'archéologue [[Luigi Bernabò Brea]] et le philosophe et archéologue [[Furio Jesi]]. Ils sont nés à Gênes la sinologue [[Monica Esposito]] et le bibliste [[Mauro Pesce]].
 
Chaque année au mois de juin, la ville accueille le {{Lien|langue=it|trad=Festival internazionale di poesia di Genova|fr=Festival internazionale di poesia di Genova}}
 
=== Musique ===
[[Fichier:Bartolomeo_giuseppe_guarneri,_violino_cannone,_appartenuto_a_niccol%C3%B2_paganini,_cremona_1743.JPG|100px|vignette|[[Guarnerius « Il Cannone »]].]]
[[Fichier:Nicolo_Paganini.jpg|vignette|[[Niccolò Paganini]].]]
[[Fichier:Carlo_Felice_Esterno.jpg|vignette|[[Théâtre Carlo-Felice]]]]
[[Fichier:Orchestra_conservatorio.jpg|vignette|Orchestre du {{Lien|langue=it|trad=Conservatorio Niccolò Paganini|fr=Conservatorio Niccolò Paganini}}]]
[[Fichier:Genoese_mandola.jpg|vignette|droite|Mandoline génoise]]
[[Fichier:Via_del_campo.jpg|vignette|droite|{{Lien|langue=it|trad=Via del Campo|fr=Via del Campo}}, en bas à droite il y a le bas-relif qui rappelle [[Fabrizio De André]].]]
 
Dans le moyen-âge se forme à Gênes une importante école de troubadours parmi lesquels rappelons [[Perceval Doria]], {{Lien|langue=it|trad=Lanfranco Cigala|fr=Lanfranco Cigala}}, {{Lien|langue=it|trad=Bonifaci Calvo|fr=Bonifaci Calvo}}. Musicien et compositeur au sens propre fut [[Antonius Janue]] qui a été un des premiers compositeurs italiens de musique polyphonique et il a aussi laissé des manuscritts rares<ref>R. Gazzotto, ''La musica a Genova nella vita pubblica e privata dal XIII AL XVIII secolo'', Genova, 1951</ref>. Entre la deuxième moitié de 1500 et la première moitié de 1600, dans les siècles de la renaissance économique et culturelle de la ville, ils détachent dans le cadre musical, le compositeur, éditeur de musique et luthiste [[Simone Molinaro]] et le compositeur, violiniste et organiste [[Michelangelo Rossi]]. Le premier est célèbre pour ses compositions pour [[luth]] et pour avoir publié les madrigaux de [[Carlo Gesualdo]], le second, élève de [[Girolamo Frescobaldi]], il est connu pour sa musique d'orgue dense de chromatisme hardis<ref>The Madrigals of Michelangelo Rossi. The University of Chicago Press</ref>{{,}}<ref>Maria Rosa Moretti. Musica & Costume a Genova: tra cinquecento e seicento</ref>. Mais il faut rappeler aussi le maître de chapelle [[Giovanni Battista Pinello di Ghirardi]].
 
Tragique c'est l'histoire du compositeur baroque [[Alessandro Stradella]] qu'en 1678 s'établit à Gênes et ici, en place Banchi, près de la [[Loggia dei Mercanti (Gênes)|Loggia dei Mercanti]], il est assassiné avec des coups de poignard, en 1682<ref>Andrea Garavaglia. Alessandro Stradella. L'epos 2006</ref>.
 
Le métier de [[Luthier]] à Gênes coule ses racines en 1600, quand de nombreux constructeurs arrivèrent du [[Tyrol]]. Entre les luthiers plus célèbres nous rappelons : {{Lien|langue=it|trad=Nicolò Bianchi|fr=Nicolò Bianchi}}, {{Lien|langue=it|trad=Eugenio Praga|fr=Eugenio Praga}}, {{Lien|langue=it|trad=Giuseppe Rocca (liutaio)|fr=Giuseppe Rocca}} et {{Lien|langue=it|trad=Paolo De Barbieri|fr=Paolo De Barbieri}}<ref>http://www.giordanoviolins.com / Liuteria Genovese</ref>{{,}}<ref>Per la musica: organari, liutai nell'artigianato in Liguria. Giancarlo Bertagna</ref>. La tradition des grands violonistes génois commence avec [[Giovanni Antonio Guido]] et il a son apogée avec [[Niccolò Paganini]] considéré un compositeur exceptionnel et le plus grand violoniste de tous les temps pour les innovations qui a apporté à la technique du violon ([[Liste des œuvres de Niccolò Paganini]]). Violoniste estimable fut l'élève de Paganini, [[Camillo Sivori]] et encore nous rappelons le violoniste [[Haim Fabrizio Cipriani]], né à Gênes en 1971.
 
Compositeur particulièrement prolifique fut [[Cesare Pugni]] qui a écrit plus de 300 ballets et en 1851 est nommé compositeur officiel des ballets du [[Théâtre Mariinsky]]. En 1882, Cesare Pugni avec son concitoyen chorégraphe [[Gaetano Saracco]] mettent en scène le ballet ''[[La Esmeralda]]''.
 
En 1828 est inauguré le [[théâtre Carlo-Felice]], dans la ville séjournent célèbres musiciens et compositeurs: de [[Richard Wagner]]<ref>Sulla rotta di Wagner: una crociera che vale l'oro del Reno. La Stampa mare, 24/04/2013</ref> à [[Giuseppe Verdi]]<ref>Casa Verdi. La Repubblica.it, 1/03/2013, di Roberto Iovino</ref> de [[Giacomo Puccini]] à [[Pietro Mascagni]], ce aussi parce qu'à Gênes il y a baucoup de bons librettistes comme [[Felice Romani]] ou [[Giovanni Ruffini]]. Verdi s'inspire de l'histoire de la ville avec l'œuvre ''[[Simon Boccanegra (opéra)|Simon Boccanegra]]'' et ce sont les Génois [[Michele Novaro]] et [[Goffredo Mameli]] qui composent l'hymne national italien en 1846.
 
Entre les directeurs d'orchestre nous rappelons: [[Domenico Monleone]] qui écrivit aussi une version de la [[Cavalleria rusticana]], [[Alberto Erede]] un chef d'orchestre particulièrement associé à l'opéra, [[Marco Guidarini]] et [[Fabio Luisi]] actuellement chef d'orchestre principal du [[Metropolitan Opera]]. Nombreuses ont été les chanteuses d'opéra d'origine génoise comme : [[Luigia Abbadia]], [[Margherita Carosio]], [[Daniela Dessì]], [[Edda Dell'Orso]] et chanteurs comme : [[Giuseppe Taddei]] ou [[Giovanni Battista Parodi]].
 
En 1899 naît à Gênes le compopsiteur {{Lien|langue=it|trad=Luigi Cortese|fr=Luigi Cortese}}, élève d'[[Alfredo Casella]].
 
En ce qui concerne la musique pour film, il faut rappeler [[Angelo Francesco Lavagnino]] et {{Lien|langue=it|trad=Pivio e Aldo De Scalzi|fr=Pivio e Aldo De Scalzi}}.
 
La musique génoise traditionnelle et populaire, comme dans le reste de la [[Ligurie]], il a conservé un ancien chant polyphonique, nommé {{Lien|langue=it|trad=Trallalero|fr=Trallalero}}, parent du [[Cantu a tenore]] de [[Sardaigne]] et peut-être des chants de la [[Géorgie (pays)|Géorgie]]<ref>http://www.appennino4p.it/trallalero</ref>{{,}}<ref>Paolo Mercurio, Genova polivocale: il Trallalero dei Raccögieiti di Via Luccoli in "BF Magazine", n.152, maggio 2014</ref>. Un groupe de Trallallero est formé par cinq voix: un Ténor, un Contralto qu'il chante en fausset, un Baryton, une Guitare, voix avec fonction rythmique et une Basse.
 
Les beaucoup de liens entre Gênes et l'[[Argentine]] ou l'[[Uruguay]], expliquent l'origine génoise de beaucoup de musiciens de ces terres, comme {{Lien|langue=es|trad=Juan de Dios Filiberto|fr=Juan de Dios Filiberto}}<ref>R.it 4 ottobre 2014. Il tango parla zeneise</ref>{{,}}<ref>GenovaQuotidiana 5 novembre 2017. "Xena Tango" la magia del tango sulle rotte da Genova alla Boca di Buenos Aires</ref>. La chanson {{Lien|langue=it|trad=Ma se ghe penso|fr=Ma se ghe penso}}, écrite par {{Lien|langue=it|trad=Mario Cappello|fr=Mario Cappello}}, est un symbole de la ville qui décrit les sentiments de nostalgie d'un génois émigré en [[Argentine]]. {{Lien|langue=it|trad=Pasquale Taraffo|fr=Pasquale Taraffo}} fut un vertueux guitariste, surnommé le ''Paganini de la guitare'' qui s'est exhibé en différentes parties du monde, spécialisé en le jouer d'une guitare-harpe aux 14 cordes qui aujourd'hui est conservé au Conservatoire de musique de Gênes. Mais il faut rappeler aussi le groupe musical nommé {{Lien|langue=it|trad=I Trilli|fr=I Trilli}}, bons interprètes de la chanson traditionnelle génoise.
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Genova_-_Mario-Cappello.jpg|{{Lien|langue=it|trad=Mario Cappello}}
Natalino_Otto_and_Flo_Sandon's_1959.jpg|[[Natalino Otto]]
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Gênes, précisément à cause de sa vocation internationale, a été la première ville italienne de dédouanement du [[Swing (musique)|Swing]], nous rappelons [[Natalino Otto]] et {{Lien|langue=it|trad=Pippo Barzizza|fr=Pippo Barzizza}}<ref>Avvenire.it 10 luglio 2016 di Andrea Pedrinelli. Natalino Otto, pioniere dello swuing</ref>{{,}}<ref>Treccani. Barzizza, Pippo</ref>{{,}}<ref>La Repubblica.it, 05/04/1994. E' Morto Pippo Barzizza. Di Ernesto Assante</ref>, mais aussi le pianiste {{Lien|langue=it|trad=Dado Moroni|fr=Dado Moroni}}. Le batteur [[Bobby Durham]] s'est établi à Gênes en 1993 et il y est mort ici en 2008<ref>Il Giornale, 21/06/2013. L'isola del jazz e il batterista dei presidenti</ref>. À Gênes, il y a un {{Lien|langue=it|trad=Museo del jazz di Genova|fr=Musée du Jazz}}.
 
Dans la deuxième moitié du {{s-|XX}}, il naît à Gênes celle qui sera définie comme l'école des chanteurs génois, {{Lien|langue=it|trad=Scuola genovese|fr=Scuola genovese}} qui comprend auteurs comme: [[Umberto Bindi]], [[Luigi Tenco]], [[Bruno Lauzi]], [[Gino Paoli]], [[Fabrizio De André]], [[Ivano Fossati]] mais aussi [[Angelo Branduardi]], un chanteur grandi à Gênes et diplômé au {{Lien|langue=it|trad=Conservatorio Niccolò Paganini|fr=Conservatoire Niccolò Paganini}}<ref>Repubblica.it Genova 18 febbraio 2015. il tour di Branduardi parte da Genova</ref>{{,}}<ref>Mentelocalegenova, venerdì 20 febbraio 2015. Branduardi:<<La mia infanzia nel centro storico di Genova. di Andrea Carozzi</ref>. Il ne faut pas oublier des paroliers et compositeurs qui influencèrent la susdite tendance musicale, comme : [[Giorgio Calabrese]], [[Gian Piero Reverberi]], {{Lien|langue=it|trad=Oscar Prudente|fr=Oscar Prudente}}, {{Lien|langue=it|trad=Riccardo Mannerini|fr=Riccardo Mannerini}} et {{Lien|langue=it|trad=Vittorio Centanaro|fr=Vittorio Centanaro}}. En {{Lien|langue=it|trad=Via del Campo|fr=Via del Campo}}, il y a le musée {{Lien|langue=it|trad=Via del Campo 29 rosso|fr=29 rosso}} qui recueille les mémoires des artistes indiqué plus haut. '''Via del Campo''' surtout est célébre pour avoir été chantée par [[Fabrizio De André]] dans la chanson qui s'intitule juste ''Via del Campo'' et pour la chanson interprétée par [[Amália Rodrigues]] intitulée ''La casa in Via del Campo''. La chanson [[La città vecchia]] décrit le centre historique génois mais la ville a été chantée aussi par [[Paolo Conte]] dans la chanson {{Lien|langue=it|trad=Genova per noi (brano musicale)|fr=Genova per noi}} et par [[Francesco Guccini]] dans la chanson qui parle des [[Émeutes anti-G8 de Gênes de 2001|faits du G8]], intitulée {{Lien|langue=it|trad=Piazza Alimonda|fr=Piazza Alimonda}}. À Gênes est né aussi le chanteur français [[Nino Ferrer]].
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Luigi_Tenco_1967.jpg|[[Luigi Tenco]]
Fabrizio_De_André_and_Riccardo_Mannerini.jpg|[[Fabrizio De André]] et {{Lien|langue=it|trad=Riccardo Mannerini|fr=Riccardo Mannerini}}
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Pendant cette période, nous assistons dans la ville à la formation de groupes de style [[rock progressif italien]] comme : [[New Trolls]] ou [[Picchio dal Pozzo]]. À la {{Lien|langue=it|trad=Fiera di Genova|fr=Fiera di Genova}}, dans le {{Lien|langue=it|trad=Palasport di Genova|fr=Pala-sport}} ont eu lieu les concerts des plus célèbres personnalité et groupes rocks ou pops: [[The Beatles|Beatles]]<ref>R.it, di Mattia Brighenti, 9 giugno 2014. Beatles, quel concerto indimenticabile, per chi non c'era ecco il film</ref>, [[Deep Purple]]<ref>Il Secolo XIX, 13 luglio 2016. Deep Purple, emozioni per 5mila a Genova</ref>,[[Frank Zappa]], [[Frank Sinatra]], [[Peter Gabriel]], [[Eric Clapton]].
 
En 1984 est publié l'album de [[Fabrizio De André]] intitulé ''[[Crêuza de mä]]'' avec les textes en langue génoise.
 
À Gênes a lieu le [[Concours international de violon Niccolò-Paganini]].
 
===Théâtre et Cinéma===
[[Fichier:Rosanna_Schiaffino_65.jpg|vignette|[[Rosanna Schiaffino]]]]
[[Fichier:Cinzia_Monreale.jpg|vignette|{{Lien|langue=it|trad=Cinzia Monreale|fr=Cinzia Monreale}}]]
 
{{Catégorie détaillée|Film se déroulant à Gênes}}
En ce qui concerne les expériences théâtrales génoises nous rappelons: la {{Lien|langue=it|trad=Compagnia goliardica Mario Baistrocchi|fr=Compagnia goliardica Mario Baistrocchi}}, le dramaturge {{Lien|langue=it|trad=Niccolò Bacigalupo|fr=Niccolò Bacigalupo}}, le metteur en scène théâtral {{Lien|langue=it|trad=Aldo Trionfo|fr=Aldo Trionfo}}, l'acteur {{Lien|langue=it|trad=Gilberto Govi|fr=Gilberto Govi}} et les actrices [[Lyda Borelli]], [[Lina Volonghi]] et [[Elisabetta Pozzi]] successivement prêtées au cinéma et à la télévision. La {{Lien|langue=it|trad=La borsa di Arlecchino|fr=La borsa di Arlecchino}} fut par contre une expérience de théâtre expérimental, brève mais significative, (1957-1960).
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Nunes_Vais,_Mario_(1856-1932),_Lyda_Borelli.jpg|[[Lyda Borelli]]
Gilberto_Govi_1948.jpg|{{Lien|langue=it|trad=Gilberto Govi|fr=Gilberto Govi}}
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La ville de Gênes a donné les anniversaires à nombreuses personnages du cinéma comme les actrices [[Giuditta Rissone]], [[Rosanna Schiaffino]], [[Delia Boccardo]], [[Eleonora Rossi Drago]], [[Marcella Michelangeli]], {{Lien|langue=it|trad=Cinzia Monreale|fr=Cinzia Monreale}}, [[Carla Signoris]] et l'actrice pornographique [[Moana Pozzi]], les réalisateurs [[Pietro Germi]], [[Duccio Tessari]], [[Giuliano Montaldo]] et [[Fausto Paravidino]], les acteurs [[Bartolomeo Pagano]], [[Vittorio Sanipoli]], [[Claudio Gora]], [[Vittorio Gassman]], [[Alberto Lupo]], [[Paolo Villaggio]] et [[George Eastman (acteur)|George Eastman]].
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Riso_Amaro_1949_vittorio_gassman.JPG|[[Vittorio Gassman]]
Paolo_Villaggio.jpg|[[Paolo Villaggio]]
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Entre les [[Showgirl|showgirls]] de la télévision italienne nées à Gênes nous rappelons [[Carmen Russo]], [[Sabrina Salerno]] et [[Angela Cavagna]]
 
=== Arts graphiques ===
==== Peinture ====
{{Catégorie détaillée|Peintre de l'école génoise}}
[[Fichier:Barnaba_da_modena,_madonna_della_misericordia,_1375_(genova,_s.m._dei_servi)_01.jpg|vignette|droite|Madonna della Misericordia di [[Barnaba da Modena]], {{Lien|langue=it|trad=Chiesa di Santa Maria dei Servi (Genova)|fr=Église de Santa Maria dei Servi}}]]
[[Fichier:Giulio_romano,_Lapidazione_di_S._Stefano.jpg|vignette|droite|[[Jules Romain]], Lapidazione di Santo Stefano, {{Lien|langue=it|trad=Chiesa di Santo Stefano (Genova)|fr=Église de Santo Stefano}}]]
[[Fichier:Circoncisione_di_Gesù_-_Rubens.jpg|vignette|droite|[[Pierre Paul Rubens]], {{Lien|langue=it|trad=Circoncisione (Rubens)|fr=Circoncisione}}, [[Église du Gesù de Gênes|Église du Gesù]]]]
[[Fichier:Anthonis _van_Dyck_030.jpg|vignette|droite|[[Antoine van Dyck]], {{Lien|langue=it|trad=Ritratto equestre di Anton Giulio Brignole-Sale|fr=Ritratto di Anton Giulio Brignole-Sale}}]]
En ce qui concerne la peinture, en époque médiévale les influences stylistiques ils arrivent à Gênes de la [[Toscane]] mais surtout de l'[[Italie du Nord]], à travers l'{{Lien|langue=it|trad=Oltregiogo|fr=Oltregiogo}}, la région montagneuse qu'il sépare la ville de la [[Plaine du Pô]]. En effet, pendant cette période, les peintres le plus influents dans le cadre génois furent l'émilien [[Barnaba da Modena]] et [[Taddeo di Bartolo]]. Le premier important peintre génois, [[Nicolò da Voltri]], fut influencé par l'œuvre des deux maîtres susdits. Au {{s-|XV}} toujours de l'Italie du nord, joignent à Gênes peintres comme {{Lien|langue=it|trad=Donato de' Bardi|fr=Donato de' Bardi}}, [[Vincenzo Foppa]], [[Carlo Braccesco]] ou [[Giovanni Mazone]]. Dans les premiers ans du {{s-|XVI}} le Niçois [[Ludovico Brea]], [[Lorenzo Fasolo]] et [[Giovanni Barbagelata]] décoreront les chapelles intérieures de la [[Cathédrale San Lorenzo de Gênes|Cathédrale de San Lorenzo]].
 
Par les voies de communication entre Gênes et l'Europe du Nord, avec les matières premières et aux produits alimentaires ou textiles, ils passent artistes et œuvres d'art aussi<ref>La Repubblica.it 22/06/2002, di Raffaella Fontanarossa, Genova e le Fiandre l'esempio di Bruges</ref>. [[Famille Giustiniani|Michele Giustiniani]] commissionne à [[Jan Van Eyck]] un retable qui aujourd'hui se trouve à [[Dresde]], le [[Triptyque de Dresde]] et en 1451 {{Lien|langue=it|trad=Giusto d'Alemagna|fr=Giusto d'Alemagna}} peint à fresco le cloître de l'[[Église Santa Maria di Castello de Gênes|Église de Santa Maria di Castello]]. En ce qui concerne les œuvres de la fin du {{s-|XV}}, dans le [[Palazzo Spinola di Pellicceria]] est gardé l'{{Lien|langue=it|trad=Ecce Homo (Antonello da Messina Genova)|fr=Ecce Homo (Gênes)}} de [[Antonello de Messine]] et dans le [[Palazzo Bianco]], de [[Hans Memling]] le ''Christ à la couronne d'épines''. Toujours à [[Palazzo Bianco]] se trouve le [[Polyptyque de la Cervara]] de [[Gérard David]] et une Annonciation de [[Jan Provoost]]. [[Palazzo Rosso]] accueille le {{Lien|langue=it|trad=Ritratto di giovane veneziano|fr=Ritratto di giovane veneziano}} de [[Albrecht Dürer]] et l'[[Église San Donato de Gênes|église San Donato]] l'''Adoration des Mages'' de [[Joos van Cleve]].
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Giusto_di_ravensburg,_annunciazione,_1451,_01.jpg|{{Lien|langue=it|trad=Giusto d'Alemagna}}, (1451), fresco dans l'[[Église Santa Maria di Castello de Gênes]]
Antonello_da_Messina_003.jpg|[[Antonello de Messine]], Ecce Homo, (1474). [[Palazzo Spinola di Pellicceria]]
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À la [[Villa del Principe]] par contre affluent artistes italiens comme [[Perin del Vaga]] ou [[Domenico Beccafumi]], entre qui se formera le peintre génois [[Luca Cambiaso]]. Œuvres du XVIe siècle qui peuvent être admirées à Gênes ils ont, entre autres, la {{Lien|langue=it|trad=Lapidazione di santo Stefano (Giulio Romano)|fr=Lapidation de Saint Stéphane}} de [[Jules Romain]] ou la ''Crucifixion'' de [[Paolo Veronese]]. En 1605, [[Le Caravage]], en fuite de [[Rome]], se réfugie à Gênes hôte de [[Giovanni Andrea Doria]], qui lui propose de peindre à fresco une loge de la [[Villa del Principe]], mais l'artiste repart en laissant cependant une ébauche de l'[[Ecce homo (Le Caravage)|Ecce Homo]], puis terminée par un autre peintre d'école caravagesque<ref>Il Secolo XIX, 24/03/2010, Un principe per Caravaggio</ref>.
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Luca_Cambiaso_-_Madonna _of_the_Candle_-_Google_Art_Project.jpg|[[Luca Cambiaso]], Madonna della candela, (1570), [[Palazzo Bianco]]
Michelangelo_Merisi_da_Caravaggio_-_Ecce_Homo_-_WGA04162.jpg|[[Le Caravage]], Ecce Homo, (1605), [[Palazzo Bianco]]
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Nombreux furent les peintres qui travaillèrent à Gênes comme [[Simon Vouet]] et de qui dans cette ville ils peuvent admirer les œuvres comme [[Guido Reni]], [[Luca Giordano]], [[Mattia Preti]], [[Le Guerchin]], [[Francisco de Zurbarán]], [[José de Ribera]] ou [[Bartolomé Esteban Murillo]]. Mais encore une fois, furent les peintres flamands à influencer le milieu artistique génois. Des personnalités comme [[Cornelis de Wael]], [[Lucas de Wael]] et [[Jan Roos]], s'établirent à Gênes et ils ouvrirent ici leur école de peinture, (voir aussi {{Lien|langue=it|trad=Pittura fiamminga a Genova|fr=Pittura fiamminga a Genova}}). Il faut grâce à cette communauté de compatriotes résidant à Gênes qu'ils arrivèrent en ville les meilleurs représentants de l'art flamand comme [[Pierre Paul Rubens]] et [[Antoine van Dyck]]. L'[[École génoise de peinture]] qui naît dans ces ans, coule ses racines dans ce milieu international. De cette école, nous rappelons : [[Bernardo Strozzi]], [[Giovanni Benedetto Castiglione]], le [[Baciccio]] et [[Alessandro Magnasco]].
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Bernardo_Strozzi_-_The_Cook_-_Google_Art_Project.jpg|[[Bernardo Strozzi]], La cuisinière, (1624), [[Palazzo Rosso]]
Alessandro_Magnasco_-_Garden_Party_in_Albaro_-_Google_Art_Project.jpg|[[Alessandro Magnasco]], Trattenimento in un giardino di Albaro, (1740), [[Palazzo Bianco]]
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Dans le XIXe siècle, singulier c'est l'histoire de [[Edoardo Chiossone]], graveur et peintre, conseiller étranger au [[Japon]]. Sa colletion d'art japonais est conservée au {{Lien|langue=it|trad=Museo d'arte orientale Edoardo Chiossone|fr=Musée d'art oriental Edoardo Chiossone}}, un des musées d'art oriental les plus importants d'Europe. Toujours au XIXe siècle, il faut rappeler le peintre {{Lien|langue=it|trad=Ernesto Rayper|fr=Ernesto Rayper}}, fondateur de la {{Lien|langue=it|trad=Scuola grigia|fr=Scuola grigia}} et à la fin du même siècle, l'expérience du soi-disant ''Gruppo di Albaro'' gravitant autour les peintres [[Plinio Nomellini]] et [[Rubaldo Merello]].
 
En ce qui concerne le XXe siècle, nous rappelons les peintres [[Eugenio Carmi]], [[Enrico Accatino]], [[Emilio Scanavino]] et le critique et théoricien de l'art [[Germano Celant]].
 
==== Illustration et Bande Dessinée ====
[[Fichier:Genova-DSCF7930.JPG|vignette|droite|Musée [[Emanuele Luzzati]]]]
Les précurseurs de la tradition génoise de la bande dessinée ont été l'illustrateur [[Enrico Castello]] et le scénographe, décorateur et illustrateur [[Emanuele Luzzati]]. Le premier auteur [[Walt Disney Pictures|Disney]] italien a été le génois [[Giovan Battista Carpi]] mais il faut rappeler [[Gallieno Ferri]], [[Renzo Calegari]], le scénariste [[Giancarlo Berardi]] et [[Alessandro Barbucci]].
 
Dans les années 1950, naît la {{Lien|langue=it|trad=Scuola di Rapallo|fr=Scuola di Rapallo}}, fondée par [[Luciano Bottaro]] et [[Carlo Chendi]]. Toujours à [[Rapallo]] se déroule annuellement, la première semaine du mois d'octobre, la {{Lien|langue=it|trad=Mostra internazionale dei cartoonists|fr=Mostra internazionale dei cartoonists}}.
 
==== Photographie ====
Entre les précurseurs de la [[photographie]] en domaine génois, nous rappelons l'Italien d'origine allemande [[Alfred Noack]]. Dans le milieu génois, ils se sont aussi formés [[Gianni Berengo Gardin]], [[Alberto Terrile]] et [[Vanessa Beecroft]].
 
=== Arts plastiques ===
==== Sculpture ====
[[Fichier:Paolo_Monti_-_Servizio_fotografico_-_BEIC_6362001.jpg|vignette|[[Giovanni Pisano]], {{Lien|langue=it|trad=Monumento sepolcrale di Margherita di Brabante|fr=Monumento sepolcrale di Margherita di Brabante}}]]
[[Fichier:Angelo_nocchiero_staglieno_04.jpg|vignette|{{Lien|langue=it|trad=Giovanni Scanzi|fr=Giovanni Scanzi}}, ''Angelo nocchiero'' [[Cimetière monumental de Staglieno]]]]
[[Fichier:Genova-Cimitero_di_Staglieno-Angelo_di_Monteverde-DSCF9032.JPG|vignette|droite|[[Ange de Monteverde]]]]
Dans la deuxième moitié du {{s-|XII|e}}, sont attestés à Gênes des groupes de constructeurs provenant du Nord de l'Italie, unis dans la corporation dicte des {{Lien|langue=it|trad=Magistri Antelami|fr=Magistri Antelami}}. Ces constructeurs venaient de la vallée d'Intelvi près de [[Côme]] et leur fondateur fut [[Benedetto Antelami]]. La corporation des Magistri Antelami peut être considérée une filiation de la corporation dicte des [[Maestri comacini]]<ref>La Repubblica.it 31/03/1990, di Stefania Pasti. Antelami, lo scalpello del signore</ref>{{,}}<ref>L'introduzione dell'opera quadrata a Genova. Di Aurora Cagnana</ref>.
 
En 1311 meurt à Gênes [[Marguerite de Brabant (1276-1311)|Marguerite de Brabant]], époux d'[[Henri VII de Luxembourg]]. Le célèbre sculpteur [[Giovanni Pisano]] réalise sur commission de l'Empereur, le monument funèbre en mémoire de la Reine défunte. Aujourd'hui, le précieux monument est conservé au {{Lien|langue=it|trad=Museo di Sant'Agostino di Genova|fr=musée Sant'Agostino de Gênes}}.
 
Héritières des ''Magistri Antelami'' furent les familles de sculpteurs comme les [[Gagini]] ou les ''D'Aria'' de lequel rappelons [[Michele D'Aria]]. Mais aux XVe et XVIe siècles furent actifs à Gênes artistes comme {{Lien|langue=it|trad=Matteo Civitali|fr=Matteo Civitali}}, [[Antonio della Porta]] ou [[Andrea Sansovino]].
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Via_chiossone_1,_pace_gagini_(attr.),_portale_con_trionfo_dei_doria_02.JPG|{{Lien|langue=it|trad=Pace Gagini}}, ''Triomphe des Doria'', Via Chiossone, 1
Cappella_di_San_Giovanni_-_statue_di_sinistra.JPG|{{Lien|langue=it|trad=Cappella di San Giovanni Battista (Genova)|fr=Chapelle San Giovanni Battista}}
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Grâce à les rapports avec l'art romain et à l'œuvre du sculpteur marseillais, actif à Gênes, [[Pierre Puget]], naissent les œuvres et l'école du sculpteur génois [[Filippo Parodi]]. À l'école de Filippo se formeront [[Angelo de Rossi]] et le fils de Filippo, {{Lien|langue=it|trad=Domenico Parodi|fr=Domenico Parodi}}. Les deux autres importantes écoles de sculpture génoise furent celle de {{Lien|langue=it|trad=Anton Maria Maragliano|fr=Anton Maria Maragliano}}, spécialisée dans la sculpture en bois mais active aussi dans la réalisation de crèches (voir [[Crèche génoise]]) et celle de [[Francesco Maria Schiaffino]], à qui se forme le sculpteur [[Francesco Queirolo]], célèbre pour la représentation de l'automne de la [[Fontaine de Trevi]] et pour l'œuvre dicte ''Il Disinganno'' à l'intérieur de la [[Chapelle Sansevero]] à [[Naples]].
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Filippo_parodi,_san_giovanni_battista,_1667.JPG|[[Filippo Parodi]], ''San Giovanni Battista'', [[Basilique Santa Maria Assunta de Gênes]]
Moneglia-chiesa_san_giorgio-statua_san_giorgio.JPG|École de {{Lien|langue=it|trad=Anton Maria Maragliano}}, église de San Giorgio, [[Moneglia]]
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À [[Palazzo Doria-Tursi]] est conservé l'œuvre la {{Lien|langue=it|trad=Maddalena penitente (Canova)|fr=Maddalena penitente}} réalisée par [[Antonio Canova]] dans les années 1793-1796.
 
Dans la première moitié du XIXe siècle, la réalisation du [[Cimetière monumental de Staglieno]] et après, la création de ses monuments funèbres, donneront vie à une particulier école de sculpture, ({{Lien|langue=it|trad=Scultura genovese|fr=Scultura genovese}}), auquel parteciperont artistes comme: [[Santo Varni]], [[Eugenio Baroni]], [[Leonardo Bistolfi]] ou [[Giulio Monteverde]], célèbre pour l'œuvre [[Ange de Monteverde]].
 
En ce qui concerne le XXe siècle nous rappelons {{Lien|langue=it|trad=Antonio Giuseppe Santagata|fr=Antonio Giuseppe Santagata}}, [[Lorenzo Garaventa]] et [[Francesco Messina]], artiste né en province de [[Catane]] mais grandi à Gênes, ville où il a vécu jusqu'à l'âge de 32 ans.
 
====Architecture====
Gênes dans ses lignes essentielles, présente un centre historique médiéval entouré par les [[Strade Nuove]], des rues élégantes de la renaissance tardive et aussi bâtiments du {{s-|XIX}} enchâssés dans les monts sur la vieille ville. L'architecture de Gênes est le résultat de trois périodes: le [[Moyen Age|médiéval]] lié au pouvoir militaire et commercial, la [[Renaissance|Renaissance tardive]] liée au pouvoir bancaire et la période du {{sp-|XIX| au|XX}}, liée à la puissance industrielle.
 
La ''vieille ville'' il est un des centres historiques médiévaux le plus articulé de l'Europe avec son dédale de ruelles appelées {{Lien|langue=it|trad=Caruggi di Genova|fr=caruggi}}. Les bâtiments son très hauts pour l'époque médiévale et le plus importants ils ont les façades aux bandes de pierre blanche et noire. Les fermetures d'avant-toit sont réalises souvent avec la technique dicte [[Génoise (architecture)|génoise]] et les toits, uniques en Italie , ils sont faits de lames d'[[ardoise]]. Dans la ''vieille ville'' ils se rencontrent plusieurs édicule votive et nombreux portails gravés.
<gallery mode="packed-hover" caption="Édifices du Moyen-Âge" heights="150">
Porta_soprana3-Modifica-Modifica-Modifica-Modifica.jpg|<center>[[Porta Soprana]], {{s-|IX| et|XII}}</center>
Vicolo_del_Fieno_Genova_01.jpg|<center> ruelles de la vieille ville nommés {{Lien|langue=it|trad=Caruggi di Genova|fr=caruggi}}</center>
Palazzo_Nicola_Grimaldi,_Genoa.jpg|<center>{{Lien|langue=it|trad=Palazzo Nicola Grimaldi|fr=Palazzo Nicola Grimaldi}}, {{s-|XIV}}</center>
Chiesa_Esterno.jpg|<center>{{Lien|langue=it|trad=Chiesa di Sant'Agostino (Genoa)|Église de Sant'Agostino}}, {{s-|XIII}}</center>
Torre_degli_Embriaci_svettante.JPG|<center>{{Lien|langue=it|trad=Torre Embriaci|fr=Torre Embriaci}}, {{s-|XIII}}</center>
Commenda_di_San_Giovanni_di_Pr%C3%A9_%281%29.jpg|<center>{{Lien|langue=it|trad=Commenda di San Giovanni di Pré|fr=Église de San Giovanni di Pré}}, {{s-|XII}}, [[Ordre de Saint-Jean de Jérusalem]]</center>
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La [[Villa del Principe]], voulue par [[Andrea Doria]] révolutionne l'architeture Génoise: de bâtiments qu'ils se développent en sens vertical à un bâtiment qu'il s'étend en sans horizontal, avec un jardin ouvert et portiques et terrasses amples. La ''Villa del Principe'' marque le début de l'architecture de la Renaissance à Genes. Le style de l'architecture génoise du [[Maniérisme]] est codifié par l'architecte [[Galeazzo Alessi]]. Entre les œuvres les plus importantes de Galeazzo Alessi à Gênes nous rappelons: {{Lien|langue=it|trad=Villa Giustiniani-Cabiaso|fr=Villa Giustiniani-Cambiaso}}, {{Lien|langue=it|trad=Villa delle Peschiere|fr=Villa delle Peschiere}} et la [[Basilique Santa Maria Assunta de Gênes|Basilique Santa Maria Assunta]]. Mais Galeazzo Alessi fut le concepteur aussi de la [[Via Garibaldi (Gênes)|Strada Nuova]], puis réalisée par son élève {{Lien|langue=it|trad=Bernardino Cantone|fr=Bernardino Cantone}} avec [[Giovanni Battista Castello (il Bergamasco)|Giovanni Battista Castello]] et [[Domenico Ponsello]]. D'epoque baroque est par contre la réalisation de [[Via Balbi]] dont le principal auteur fut l'architecte {{Lien|langue=it|trad=Bartolomeo Bianco|fr=Bartolomeo Bianco}}, voir aussi {{Lien|langue=it|trad=Barocco genovese|fr=Barocco Genovese}}.
<gallery mode="packed-hover" caption="Édifices de la Renaissance tardive au Baroque" heights="150">
0396_-_Genova_-_Giardino_Palazzo_Doria_Pamphili_-_Foto_Giovanni_Dall%27Orto,_23-Sett-2007.jpg|<center>[[Villa del Principe]]</center>
Villagiustinianicambiaso.jpg|<center>{{Lien|langue=it|trad=Villa Giustiniani-Cabiaso|fr=Villa Giustiniani-Cambiaso}}</center>
Chiesa_di_Carignano_-_panoramio.jpg|<center>[[Basilique Santa Maria Assunta de Gênes|Basilique Santa Maria Assunta]]</center>
Palazzo_Durazzo_Pallavicini_(Genoa).jpg|<center>[[Via Balbi]], [[Palais Durazzo-Pallavicini]]</center>
</gallery>
[[Carlo Barabino]] est l'architecte principal du néoclassicisme génois. Barabino fut l'auteur du [[Théâtre Carlo Felice]], du façade de la {{Lien|langue=it|trad=Basilica di San Siro|fr=Basilique de San Siro}} et de l'étage urbanistique qui conçoit le développement de la ville pour as extérieurs horizontaux et rectilignes à la ville médiévale. Quelques projets du Barabino furent réalisés par son élève {{Lien|langue=it|trad=Giovanni Battista Resasco|fr=Giovanni Battista Resasco}} comme la façade de la [[Basilique Santissima Annunziata del Vastato]] et le [[Cimetière monumental de Staglieno]]. Le façade de la [[Basilique Santa Maria delle Vigne]] est réalisé par contre sur projet de {{Lien|langue=it|trad=Ippolito Cremona|fr=Ippolito Cremona}}.
<gallery mode="packed-hover" caption="Édifices néoclassiques" heights="150">
Genova_-_Basilica_di_San_Siro_-_panoramio.jpg|<center>{{Lien|langue=it|trad=Basilica di San Siro|fr=Basilique de San Siro}}</center>
Ingresso_carlo_felice_statua_garibaldi.jpg|<center>[[Pronaos]] du [[Théâtre Carlo Felice]]</center>
Santissima_Annunziata_del_Vastato_(Genoa)_12.JPG|<center>[[Basilique Santissima Annunziata del Vastato]]</center>
Cimitero_di_Staglieno_(92).JPG|<center>[[Cimetière monumental de Staglieno]]</center>
</gallery>
Entre les siècles {{sp-|XIX| et |XX}}, importants bâtiments selon les styles architecturaux alors en vogue, ils sont réalisés à Gênes. [[Style néo-gothique|Châteaux néogothiques]] comme le [[Château d'Albertis]], projeté par l'architecte {{Lien|langue=it|trad=Alfredo d'Andrade|fr=Alfredo d'Andrade}} ou le {{Lien|langue=it|trad=Castello Mackenzie|fr=Château Mackenzie }} et le {{Lien|langue=it|trad=Castello Bruzzo|fr=Château Bruzzo}} projetés par [[Gino Coppedè]]. En ce qui concerne le style [[Art nouveau|Liberty]] exemples considérables ils sont: la {{Lien|langue=it|trad=Stazione marittima di Genova|fr=Gare maritime}}, le {{Lien|langue=it|trad=Grand Hotel Miramare|fr=Grand Hotel Miramare}}, l'{{Lien|langue=it|trad=Hotel Brisol Palae|fr=Hotel Bristol Palace}}, les édifices de {{Lien|langue=it|trad=Via XX Settembre (Genova)|fr=rue XX Settembre}} et ceux de [[Piazza De Ferrari]]<ref>www.ilgiornale.it, 17/02/2013, Quella bellezza liberty di Genova</ref>. L'{{Lien|langue=it|trad=Chiesa del Sacro Cuore e San Giacomo di Carignano|fr=Église du Sacré Coeur}}, oeuvre de [[Luigi Rovelli]] est par contre en [[Éclectisme (architecture)|style éclectique]].
<gallery mode="packed-hover" caption="Édifices néogothiques, liberty, en style écletique" heights="150">
Genova-Panorama_dal_Castello_d%27Albertis-DSCF5509.JPG|<center>[[Château d'Albertis]]</center>
Palazzo_della_Borsa_-_Piazza_De_Ferrari_-_Genova.jpg|<center>Palais de la [[Bourse des valeurs de Gênes]]</center>
Hotel_Bristol_Palace,_Genoa,_Italy_photographed_in_2016_258A8242.jpg|<center>escaliers à l'{{Lien|langue=it|trad=Hotel Bristol Palace|fr=Hotel Bristol Palace}}</center>
Genova_-_Via_XX_settembre.JPG|<center>{{Lien|langue=it|trad=Via XX Settembre (Genova)|fr=Rue XX Settembre}}</center>
Facade_-_Church_of_Sacro_Cuore_e_San_Giacomo_-_Genoa_2014_%282%29.jpg|<center>{{Lien|langue=it|trad=Chiesa del Sacro Cuore e San Giacomo di Carignano|fr=Église du Sacré Coeur}}</center>
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Pendant la période de vingt ans fasciste, 1922 -1943, l'architecture italienne est innervée par plus styles: le [[Rationalisme (architecture)|Rationalisme Européen]] de lequel se forme le [[Gruppo 7]], l'[[Architecture futuriste]] et le [[Architecture totalitaire|Monumentalismo]]. À Gênes ils se trouvent importants exemples de ce dernier courant architectural, grâce à l'oeuvre de [[Marcello Piacentini]], architecte prince du Monumentalismo<ref>www.cittaconuistatrice.it, 18 settembre 2015, Genova e la <<City>> fascista</ref>. Bâtiments de la période de vingt ans fasciste sont répandus en toute la ville mais les oeuvres les plus significatives ils sont: la [[Place de la Victoire (Gênes)|Place de la Victoire]] avec au centre l'[[Arc de la Victoire (Gênes)|Arc de la Victoire]], la {{Lien|langue=it|trad=Piazza Dante (Genova)|fr=Piazza Dante de Gênes }} avec la [[Terrazza Martini Tower|Torre Piacentini]] que jusqu'à le 1952 a été le gratte-ciel le plus haut de l'Europe, jusqu'à la construction du [[Immeuble d'habitation de la berge Kotelnitcheskaïa|Kotelnitcheskaïa]] de [[Moscou]]<ref>www.priocanale.it, Torre Piacentini e Terrazza Mascagni</ref> .
<gallery mode="packed-hover" caption="Édifices rationalistes et monumentaux" heights="150">
"_Arco_della_Vittoria_".jpg|<center>[[Arc de la Victoire (Gênes)|Arc de la Victoire]]</center>
Genova_Lagaccio_-_S._Marcellino_3.jpg|<center>Quartier de {{Lien|langue=it|trad=San Teodoro (Genova)|fr=San Teodoro de Gênes}}, église de San Marcellino</center>
Genova-Liceo-Ginnasio_Andrea_D%27Oria-DSCF7031.JPG|<center>{{Lien|langue=it|trad=Liceo ginnasio Andrea D'Oria|fr=Lycée Classique D'Oria}}</center>
Genova_grattacieli_di_piazza_Dante.jpg|<center>{{Lien|langue=it|trad=Piazza Dante (Genova)|fr=Piazza Dante de Gênes}} dans les années 30</center>
Genova_Porto_Antico.jpg|<center>Les gratte-ciel de {{Lien|langue=it|trad=Piazza Dante (Genova)|fr=Piazza Dante de Gênes}} vus par le port</center>
</gallery>
Après la second guerre mondiale la ville vit encore une période d'expansion industrielle, en attirant donc nouveaux habitants. Nouveaux conepts de logement furent réalisées par les architectes {{Lien|langue=it|trad=Luigi Carlo Daneri|fr=Luigi Carlo Daneri}} et {{Lien|langue=it|trad=Eugenio Fuselli|fr=Eugenio Fuselli}} avec le quartier puis appelé le {{Lien|langue=it|trad=Biscione (Genova)|fr=Biscione di Quezzi}}. Entre les architectes qui ont travaillé à Gênes dans l'après-guerre nous rappelons: [[Ludovico Quaroni]], {{Lien|langue=it|trad=Mario Labò|fr=Mario Labò}}, [[Franco Albini]], [[Ignazio Gardella]], [[Aldo Rossi]], {{Lien|langue=it|trad=Piero Gambacciani}}<ref>Genova, guida di architettura moderna, G.Cristoforetti, H.Ghiara, S.Torre, Alinea Editrice</ref>.L'architecte génois [[Renzo Piano]], [[Prix Pritzker]] en 1998, révolutionne le {{Lien|langue=it|trad=Porto antico di Genova|fr=Porto Antico}}, à l'occasion des manifestations de la [[Exposition spécialisée de 1992]]. Également il faut rappeler les architectes génois [[Renzo Mongiardino]] et [[Giancarlo De Carlo]].
<gallery mode="packed-hover" caption="Édifices de l'après-guerre et postmodernes " heights="150">
Paolo_Monti_-_Servizio_fotografico_%28Genova%2C_1964%29_-_BEIC_6338575.jpg|[[Franco Albini]], nouveaux bureaux communaux
Biscione_Daneri_genova.jpg|En haut le {{Lien|langue=it|trad=Biscione (Genova)|fr=Biscione di Quezzi}}
Genova-Castello_D%27Albertis-veduta_sul_Matitone_e_la_strada_sopraelevata.jpg|[[Il Matitone]]
107-114-IMG_1702.JPG|En haut à droite {{Lien|langue=it|trad=Corte Lambruschini|fr=Corte Lambruschini}}
Metallic_structure_from_Genoa_-_panoramio.jpg|[[Renzo Piano]], le {{Lien|langue=it|trad=Bigo (Genova)|fr=Bigo}}
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=== Art textile et artisanat ===
[[Fichier:Passione_di_Cristo_(tela_jeans).jpg|vignette|droite|[[Teramo Piaggio]], Déposition, toile de jean, 1538]]
[[Fichier:Genova-AP-1010562.jpg|vignette|droite|{{Lien|langue=it|trad=Risseu|fr=Risseu}}, jardin de [[Palais royal de Gênes]]]]
Les [[velours de Gênes]], surtout ceux de couleur noire produits a [[Zoagli]] sont renommés à partir de le [[Moyen-Âge]]. Le [[Jean (tissu)|jean]], toile de coton et de lin utilisée pour produire les [[Jeans]] est d'origine génoise <ref>[http://www.jeansdenim.fr/histoire-du-jeans/y-1/ Le guide Jeans & Denim].</ref>. Ce tissu généralement de couleur bleue est utilisé dès le {{s-|XV}}, par la [[marine génoise]] aussi bien pour les voiles des navires que pour les habits de ses marins. Plus rarement, ce tissu était employé comme support pour des œuvres picturales dont certaines sont conservées au {{Lien|langue=it|trad=Museo diocesano (Genova)|fr=Musée diocésain de Gênes}}. Une série de ces toiles à été attribuée par convention à un [[Maîtres anonymes italiens|maître anonyme]] actif en [[Lombardie]] à la fin du {{s|XVII|e}}, ''[[Maestro della tela jeans|Maestro della tela di Genova]]'' (''Maître de la toile de Gênes'')<ref>Ce nom de maître anonyme a été attribué par [[Gerlinde Gruber]], [[historien d'art|historienne de l’art]] conservateur au [[Kunsthistorisches Museum de Vienne]].</ref>.
<gallery>
Manifattura_genovese,_abito_da_festa_in_tela_di_genova_(jeans),_1850-1900_ca..JPG|Habillement féminin traditionnel génois en toile de jean, fin du {{s-|XIX}}
Tournai,_arazzo_con_maturit%C3%A0_di_alessandro_magno,_1460_ca,_probab._fatti_fare_da_pasquier_grenet_per_filippo_il_buono,_43.JPG|Détail des {{Lien|langue=it|trad=Arazzi di Alessandro Magno|fr=Tapisseries d'Alexandre le Grand}}
</gallery>
Les {{Lien|langue=it|trad=Arazzi di Alessandro Magno|fr=tapisseries d'Alexandre le Grand}}, ils sont de manufacture flamand de la deuxième moitié du {{s-|XV}} et conservées dans la [[Villa del Principe]]. Le terme [[Macramé]], mot de dérivation arabe, est entré faire partie de la langue ligure. À [[Rapallo]], près de Gênes se trouve un {{Lien|langue=it|trad=Museo del merletto (Rapallo)|fr=musée de la dentelle}} et à [[Campo Ligure]] le {{Lien|langue=it|trad=Museo civico della filigrana|fr=musée du filigrane}}. Les [[Crèche génoise|crèches génoises]] comme celle gardée dans le {{Lien|langue=it|trad=Santuario della Madonnetta|fr=Santuario della Madonnetta}} vantent une tradition ancienne. Les ''{{lang|it|Laggioni}}'', du mot arabe:''zulaigid'', sont des carreaux de terre cuite, vitré et polychrome, rappelant les [[azulejos]] portugais et espagnols qui décorent les intérieurs des anciens immeubles génois. Le {{Lien|langue=it|trad=Risseu|fr=risseu}} est une [[ mosaïque]] cailloutée, typique des parvis des églises et des jardins des villas génoise et de toute la Ligurie.
 
=== Monuments et patrimoine ===
Dans les trois quartiers principaux du centre historique, médiéval, Renaissance et du port :
 
* Leurs ruelles, ''i vicoli'', celles du [[sottoripa|S''ottoripa'']] descendant vers le port.
[[Fichier:Genova-panorama_dal_belvedere_Castelletto4.jpg|vignette|Vue du belvédère Castelletto]]
* Le ''Porto Antico'' (Vieux Port) avec le plus grand [[aquarium de Gênes|aquarium]] d’Italie et d'Europe et le ''[[Galata - Museo del mare]]'' dédié au monde maritime.
[[Fichier:Genova_Belvedere_Castelletto.jpg|vignette|Belvédère Castelletto]]
* La ''[[La Lanterna (Gênes)|Lanterna]]'', un des phares les plus anciens encore en fonction, haut de {{unité|117|mètres}}, il domine la ville et la mer depuis le {{s-|XVI|e}}.
[[Fichier:Genova_at_Night!_(5738180277).jpg|vignette|{{Lien|langue=it|trad=Porto antico di Genova|fr=Porto antico}}]]
[[Fichier:26092015-DSC_3542.JPG|vignette|[[Via Garibaldi (Gênes)|Via Garibaldi]].]]
[[Fichier:Palazzo_rosso_00.JPG|vignette|[[Palazzo Rosso]].]]
[[Fichier:Genova_Forte_Diamante.jpg|vignette|{{Lien|langue=it|trad=Forte Diamante|fr=Forte Diamante}}, un des nombreuses fortifications qui entourent la ville]]
[[Fichier:Cattedrale_di_San_Lorenzo_Genoa.jpg|vignette|[[Cathédrale San Lorenzo de Gênes|Dôme San Lorenzo]].]]
[[Fichier:San_Matteo_-_Genoa_2014.jpg|vignette|{{Lien|langue=it|trad=Chiesa di San Matteo (Genova)|fr=Église San Matteo}}]]
[[Fichier:Genova-Boccadasse-DSCF1229.JPG|vignette|{{Lien|langue=it|trad=Boccadasse|fr=Boccadasse}}]]
[[Fichier:Abbazia_di_San_Fruttuoso_di_Camogli-DSCF0662.JPG|vignette|[[Abbaye San Fruttuoso de Capodimonte]].]]
* Le belvédère {{Lien|langue=it|trad=Castelletto (Genova)|fr=Castelletto (Gênes)|texte=Castelletto}}
* Les [[Strade Nuove]] : et donc [[Via Garibaldi (Gênes)|via Garibaldi]] et [[via Balbi]]
* La ''[[Piazza De Ferrari]]''
* La {{Lien|langue=it|trad=Piazza Corvetto|fr=Place Corvetto}}
* La {{Lien|langue=it|trad=Galleria Mazzini|fr=Galleria Mazzini}} et {{Lien|langue=it|trad=Via Roma (Genova)|fr=Via Roma (Gênes)}}
* La {{Lien|langue=it|trad=Via XX Settembre (Genova)|fr=Rue XX Settembre de Gênes}}
* Les ruelles du centre historique appelées ''i vicoli'' ou {{Lien|langue=it|trad=Caruggi di Genova|fr=Caruggi}}
* [[Sottoripa]]
* Le ''Porto Antico'' (Vieux Port) avec l'[[aquarium de Gênes]] et le ''[[Galata - Museo del mare]]'' dédié au monde maritime.
* La ''[[Lanterna de Gênes|Lanterna]]'', un des phares les plus anciens encore en fonction, haut de {{unité|117|mètres}}, il domine la ville et la mer depuis le {{s-|XVI|e}}.
* Le [[cimetière monumental de Staglieno]]
* La ''[[Loggia dei Mercanti (Gênes)|Loggia dei Mercanti]]'' (Loge des Banquiers, l'ancienne Bourse).
* la ''[[portaPorta Soprana]]'', ancienne porte d'entrée de la ville.
* '''Les palais''' (dont ceux de la célèbre rue Garibaldi, l'ancienne [[Strada Nuova (Gênes)|Strada Nuova]]) :
* La [[Place de la Victoire (Gênes)|place de la Victoire]]
** Le ''[[Palazzo Reale (Gênes)|Palazzo Reale]]''
* Le [[Château d'Albertis]]
* Le petit hameau de pêcheurs englobé par la ville, nommé {{Lien|langue=it|trad=Boccadasse|fr=Boccadasse}}
* La {{Lien|langue=it|trad=Passeggiata Anita Garibaldi|fr=promenade Anita Garibaldi}}
* La promenade {{Lien|langue=it|trad=Corso Italia (Genova)|fr=Corso Italia (Gênes)|texte=Corso Italia}}
* Les ruelles qui descendent de la montagne au centre-ville ou à la mer, appelées {{Lien|langue=it|trad=Crêuza|fr=Crêuze}}
* '''Les palais''' :<br>{{article détaillé|Liste des palais de la ville de Gênes|Système des palais des Rolli|Palazzo Doria}}
** Le ''[[Palais royal de Gênes|Palazzo Reale]]''
** Le ''[[Palazzo San Giorgio (Gênes)|Palazzo San Giorgio]]'' (palais Saint-Georges, siège de la [[Office de Saint Georges|banque]] fondée en 1407)
** Le ''[[Palazzo Ducale (Gênes)|Palazzo Ducale]]'' (palais des Doges)
** Le ''[[Villa del Principe|Palazzo di Andrea DoriaBianco]]'' ou ''Palazzo del Principe''
** Le ''[[Palazzo Rosso]]''
** Le livre écrit par [[Pierre Paul Rubens]] intitulé : [[Palazzi di Genova]]
** Le ''[[Palazzo Doria-Tursi]]''
* ''' Les Forts''' :
** Le ''[[Palazzo Podestà (Gênes)|Palazzo Podestà]]''
** {{Lien|langue=it|trad=Forti di Genova|fr=Forts de Gênes}}, le système de forteresse de Gênes est l'un de plus grands du monde<ref>Repubblica.it, 15 novembre 2017, di Michela Bompiani. I forti di Genova patrimonio Unesco</ref>
** Le [[Fort''Palazzo dedella Castellaccio]]Meridiana''
** Le ''[[Villa del Principe|Palazzo Doria del Principe]] ''
** Le livre écrit par [[Pierre Paul Rubens]] intitulé: [[Palazzi di Genova]]
** [[Système des palais des Rolli]]
** [[Liste des palais de la ville de Gênes]]
* ''' Les édifices religieux''' :
** Le ''[[CathédraleDôme San Lorenzo de (Gênes)|Duomo di San Lorenzo]]'' (cathédrale Saint-Laurent) où était conservé le [[Sacro Catino]]
** L'[[Église du Gesù (Gênes)|église de ''Gesù e dei Santi Ambrogio et Andrea'']] (''Circoncision'' de [[Rubens]], retable du maître-autel)
** La {{Lien|langue=it|trad=Sinagoga di Genova|fr=Synagogue de Gênes}}, voir aussi l'[[Histoire des Juifs à Gênes]]
** L'[[:IT:Commenda di San Giovanni di Pré|église de San Giovanni di Prè]]
** L' [[église du Gesù de Gênes|église du Gesù]] (''Circoncision'' de [[Pierre Paul Rubens|Rubens]], retable pour le maître-autel, en [[1605]])
** L' {{Lien|langue=it|trad=Chiesa di[[Église San MatteoDonato (GenovaGênes)|fr=église San Matteo}}Donato]]
** L'[[Église {{Lien|langue=it|trad=CommendaSanta Maria di San Giovanni diCastello Pré(Gênes)|fr=église SanSanta GiovanniMaria di Prè}}Castello]]
** L' {{Lien|langue=it|trad=Chiesa dei Santi Vittore e Carlo|fr=église Sainti Vittore e Carlo}}
** L' {{Lien|langue=it|trad=Chiesa dei Santi Gerolamo e Francesco Saverio|fr=église désaffectée, Santi Gerolamo e Francesco Saverio}}
** La [[Basilique Santissima Annunziata del Vastato]]
** La [[Basilique Santa Maria Immacolata (Gênes)|Basilique Santa Maria Immacolata]]
** L' {{Lien|langue=it|trad=Chiesa di San Luca (Genova)|fr=église San Luca}}
** La [[Basilique Santa Maria Assunta (Gênes)|Basilique Santa Maria Assunta]]
** L' {{Lien|langue=it|trad=Chiesa di San Filippo Neri (Genova)|fr=église San Filippo Neri (Gênes)}}
** L' [[Église San Pancrazio de Gênes|église San Pancrazio]]
** La {{Lien|langue=it|trad=Basilica di San Siro|fr=basilique de San Siro}}
** L' {{Lien|langue=it|trad=Chiesa di San Pietro in Banchi|fr=église San Pietro in Banchi}}
** La [[Basilique Santa Maria delle Vigne]]
** La [[Église San Pancrazio (Gênes)|église San Pancrazio]]
** L' {{Lien|langue=it|trad=Chiesa di Santa Maria Maddalena (Genova)|fr=église Santa Maria Maddalena (Gênes)}}
** L'La {{Lien|langue=it|trad=ChiesaBasilica delledi ScuoleSan PieSiro (Genova)|lang=it|fr=égliseBasilique delleSan Siro de Gênes(|texte=Basilique ScuoleSan PieSiro}}
* '''Les musées''' d'art de la ''[[Strada Nuova]]'' (maintenant ''Via Garibaldi)'' : [[Musei di Strada Nuova]]
** L' [[Église San Donato de Gênes|église San Donato]]
* La [[:IT:Galleria nazionale di palazzo Spinola|Galleria nazionale di palazzo Spinola]]
** L' {{Lien|langue=it|trad=Chiesa di Sant'Agostino (Genova)|fr=église désaffectée, Sant'Agostino (Gênes)}}
* Le [[:IT:Mueso di Sant'Agostino diGenova|Museo di Sant'Agostino]]
** L' {{Lien|langue=it|trad=Chiesa di San Giorgio (Genova)|fr=église San Giorgio (Gênes)}}
* Le [[Jardin botanique Clelia Durazzo Grimaldi]]
** L' {{Lien|langue=it|trad=Chiesa di San Torpete|fr=église San Torpete}}
En périphérie :
** L' [[Église Santa Maria di Castello de Gênes|église Santa Maria di Castello]]
* Le [[Cimetière monumental de Staglieno]]
** L' {{Lien|langue=it|trad=Chiesa di Santa Maria in Passione|fr=église désaffectée, Santa Maria in Passione}}
** L' {{Lien|langue=it|trad=Chiesa dei Santi Cosma e Damiano (Genova)|fr=église Santi Cosma e Damiano (Gênes)}}
** L' [[Oratoire San Giacomo della Marina]]
** L' {{Lien|langue=it|trad=Chiesa di Santo Stefano (Genova)|fr=église Santo Stefano (Gênes)}}
** L' {{Lien|langue=it|trad=Chiesa della Consolazione (Genova)|fr=église della Consolazione}}
** L' {{Lien|langue=it|trad=Chiesa di Nostra Signora del Rimedio|fr=église de Nostra Signora del Rimedio}}
** L' {{Lien|langue=it|trad=Chiesa di Nostra Signora Assunta e Santa Zita|fr=église Santa Maria Assunta e Santa Zita}}
** La [[Basilique Santa Maria Immacolata de Gênes]]
** L' {{Lien|langue=it|trad=Chiesa di Sant'Anna (Genova)|fr=église Sant'Anna (Gênes)}}
** La [[Basilique Santa Maria Assunta de Gênes|Basilique Santa Maria Assunta]]
** L' {{Lien|langue=it|trad=Chiesa del Sacro Cuore e San Giacomo di Carignano|fr=église du Sacro Cuore e San Giacomo}}
** L' {{Lien|langue=it|trad=Chiesa di Sant'Antonio in Boccadasse|fr=église Sant'Antonio in Boccadasse}}
** L' {{Lien|langue=it|trad=Chiesa di San Teodoro (Genova)|fr=église San Teodoro (Gênes)}}
** L' {{Lien|langue=it|trad=Chiesa di San Siro di Struppa|fr=église San Siro di Struppa}}, dans la [[Val Bisagno]]
** L' {{Lien|langue=it|trad=Chiesa di Nostra Signora dell'Aiuto|fr=église Nostra Signora dell'Aiuto}}, dans la [[Val Polcevera]]
** Le {{Lien|langue=it|trad=Santuario di Nostra Signora dell'Acquasanta|fr=Sanctuaire Nostra Signora dell'Acquasanta (Gênes)}}
** Le {{Lien|langue=it|trad=Santuario di Nostra Signora della Guardia|fr=Sanctuaire Nostra Signora della Guardia (Gênes)}}
** Le {{Lien|langue=it|trad=Santuario di San Francesco da Paola (Genova)|fr=Sanctuaire San Francesco da Paola (Gênes)}}
** Le {{Lien|langue=it|trad=Santuario di Nostra Signora di Loreto (Genova)|fr=Sanctuaire Nostra Signora di Loreto (Gênes)}}
** Le {{Lien|langue=it|trad=Santuario della Madonnetta|fr=Sanctuaire della Madonnetta}}
** Le {{Lien|langue=it|trad=Santuario della Madonna del Monte (Genova)|fr=Sanctuaire Madonna del Monte (Gênes)}}
* '''Les villas et les parcs''':
** {{Lien|langue=it|trad=Parchi di Nervi|fr=Parchi di Nervi}}
** {{Lien|langue=it|trad=Ville di Genova|fr=Ville di Genova}}
* '''Les musées''' :
** Les [[Musei di Strada Nuova]]
** Le [[Palais royal de Gênes]]
** Le [[Palazzo Ducale (Gênes)]]
** Le [[Palazzo Spinola di Pellicceria|Galerie nationale palazzo Spinola]]
** Le {{Lien|langue=it|trad=Museo di Sant'Agostino di Genova|fr=Museo di Sant'Agostino}}
** Le {{Lien|langue=it|trad=Museo del tesoro della cattedrale di San Lorenzo|fr=Musée du trésor de la cathédrale San Lorenzo}}
** Le {{Lien|langue=it|trad=Museo diocesano (Genova)|fr=Musée diocésain de Gênes}}
** L' [[Accademia ligustica di belle arti]]
** Le {{Lien|langue=it|trad=Museo d'Arte Contemporanea Villa Croce|fr=Musée d'Art Contemporain Villa Croce}}
** Le {{Lien|langue=it|trad=Museo Giannettino Luxoro|fr=Musée Giannettino Luxoro}}
** La {{Lien|langue=it|trad=Raccolte Frugone|fr=Collection Frugone}}
** La {{Lien|langue=it|trad=Wolfsoniana|fr=Collection Wolfson}}
** Le [[Galata - Museo del mare]]
** Le {{Lien|langue=it|trad=Museo d'arte orientale Edoardo Chiossone|fr=Musée d'art oriental}}
** Le {{Lien|langue=it|trad=Museo del Risorgimento e istituto mazziniano|fr=Museo del Risorgimento e istituto mazziniano}}
** La [[Lanterna de Gênes]]
** Le [[Museo civico di storia naturale de Gênes]]
** Le [[Musée d'archéologie ligure]]
** Le [[Jardin botanique Clelia Durazzo Grimaldi]]
* '''Les Environs (d'ouest en est)
** [[Arenzano]]
** {{Lien|langue=it|trad=Parco naturale regionale del Beigua|fr=Parco naturale del Beigua}}
** {{Lien|langue=it|trad=Parco naturale delle Capanne di Marcarolo|fr=Parco naturale delle Capanne di Marcarolo}}
** {{Lien|langue=it|trad=Parco naturale regionale dell'Antola|fr=Parco naturale dell'Antola}}
** [[Bogliasco]]
** [[Pieve Ligure]]
** [[Sori (Italie)|Sori]]
** [[Camogli]]
** [[Abbaye San Fruttuoso de Capodimonte]]
** [[Portofino]]
** [[Santa Margherita Ligure]]
** [[Rapallo]]
** [[Sanctuaire Nostra Signora di Montallegro]]
** [[Zoagli]]
** [[Chiavari]]
** {{Lien|langue=it|trad=Basilica dei Fieschi|fr=Basilique des Fieschi}}
** [[Sestri Levante]]
 
=== Cuisine ===
{{Article détaillé|Basilico Genovese|Acciughe sotto sale del Mar Ligure}}
<gallery>
{{...}}
BasilkumPesto.jpg|Le fameux [[Pesto]]
PastaWithPesto.JPG|[[Linguine]] au Pesto
Trofie_Vongole_e_Zucchine_-_IMG_6097_(4671280684).jpg|{{Lien|langue=it|trad=Trofiette|Trofie}}
Fried_cauliflower_with_agliata.jpg|{{Lien|langue=it|trad=Agliata|Sauce à l'ail}}
Pansotti_alle_noci_02.JPG|{{Lien|langue=it|trad=Pansoti}} à la {{Lien|langue=it|trad=Salsa di noci}}
Focaccia_con_le_cipolle.jpg|{{Lien|langue=it|trad=Focaccia con le cipolle|fr=Focaccia con le cipolle}}.
 
</gallery>
 
La cuisine génoise est le résultat de la position géographique de la ville, étroite entre les monts et la mer et son histoire faite d'échanges avec le [[Proche-Orient|proche-orient]], nous rappelons la {{Lien|langue=it|trad=Prescinsêua|fr=prescinsêua}}, fromage du goût acidulé à moitié entre le [[yaourt]] et la [[ricotta]] et utilisé pour la préparation des gâteaux salés<ref>http://www.gastronomiamediterranea.com</ref>. Mais les deux matières premières les plus célèbres de la cuisine génoise sont le [[basilico Genovese]] et l'[[Riviera Ligure (huile)|huile d'olive ligure]]. Les guerres et les longs voyages par mer des Génois ont contribué à faire naître des produits culinaires rapides à user, faciles à conserver et qu'ils synthétisent un repas complet fait de glucides, protéines et fibres végétales comme la {{Lien|langue=it|trad=Torta pasqualina|fr=torta pasqualina}} avec des bettes ou avec des artichauts, la [[farinata]] connue également sous le nom de Socca en Ligurie du Ponent, la {{Lien|langue=it|trad=Farinata di zucca|fr=farinata de citrouille}} la [[panisse]], la {{Lien|langue=it|trad=Focaccia genovese|fr=focaccia genovese}}, la {{Lien|langue=it|trad=Focaccia con il formaggio|fr=focaccia con il formaggio}} ou la {{Lien|langue=it|trad=Focaccia con le cipolle|fr=focaccia con le cipolle}}. Originaire de la côte d'ouest mais diffuse aussi à Gênes c'est la pizza nommée {{Lien|langue=it|trad=Piscialandrea|fr=piscialandrea}}. Une des inventions plus connues de cette tradition culinaire est sûrement la sauce nommé [[Pesto]], utilisée pour assaisonner chaque type de pâte, mais très habituels aussi dans la pizza blanche. En ce qui concerne les sauces, il faut rappeler l'{{Lien|langue=it|trad=agliata|fr=agliata}} très semblable à l'[[aïoli]]<ref>Aggiadda, Vegia Zena. Cucina</ref>, le pesto de féveroles nommé {{Lien|langue=it|trad=Marò (cucina)|fr=marò}}, la {{Lien|langue=it|trad=Salsa di noci|fr=salsa di noci}} ou la {{Lien|langue=it|trad=Pasta d'acciughe|fr=pasta d'acciughe}}. Nous rappelons de nombreux types de pâtes : [[Bavette (pâtes)|trenette]], {{Lien|langue=it|trad=trofie|fr=trofie}}, {{Lien|langue=it|trad=corzetti|fr=corzetti}}, {{Lien|langue=it|trad=pansoti|fr=pansoti}}, [[linguine]]<ref>Paolo Lingua, La cucina dei genovesi (e-book tarza)</ref>. Typiques sont les soupes, comme le {{Lien|langue=it|trad=preboggion|fr=preboggion}} avec des herbes sauvages ou le {{Lien|langue=it|trad=minestrone alla genovese|fr=minestrone alla genovese}} avec le [[Pesto]], soupes de poisson comme la {{Lien|langue=it|trad=buridda|fr=buridda}}, le [[Cioppino|ciuppin]] ou le {{Lien|langue=it|trad=bagnun|fr=bagnun}}. Les échanges florissants avec les ports de la mer du nord, sont à l'origine de la présence considérable de la merluche dans la tradition culinaire génoise, nous rappelons la recette nommé {{Lien|langue=it|trad=brandacujun|fr=brandacujun}}, très similaire à la [[brandade de morue]]. Il y a beaucoup de recettes à base d'anchois et sardines comme les {{Lien|langue=it|trad=Acciughe ripiene|fr=Acciughe ripiene|texte=anchois ou sardines farcies}} ou les [[acciughe sotto sale del Mar Ligure|anchois salés]], mais ils font partie de la tradition génoise aussi les [[Poutine (Nice)|gianchetti]] et la [[mojama]]. Recettes typiques de la cuisine génoise sont: le poulpe avec des pomme de terre et les {{Lien|langue=it|trad=Seppie in zimino|fr=Seppie in zimino}} c'est-à-dire, seiche cuites avec des bettes et épinards, mais les recettes plus élaborées et spectaculaires de la cuisine génois sont le {{Lien|langue=it|trad=Cappon Magro|fr=Cappon Magro}}<ref>Gran Libro de Cocina de Alain Ducasse</ref>{{,}}<ref name="Ratto">Giovanni Ratto, La cuciniera genovese</ref> et la {{Lien|langue=it|trad=cima alla genovese|fr=Cima alla genovese}}<ref name="Ratto" />, le premier à base de poisson et la seconde à base de viande. La viande est présent dans les [[farcis]], dans les {{Lien|langue=it|trad=Polpettone di melanzane|boulettes d'aubergines}}, dans les [[roulade (cuisine)|roulades]] nommés ''Tomaxelle''. Très diffuse sont les [[tripes]] mais il faut se rappeler aussi du {{Lien|langue=it|trad=Salame genovese di Sant'Olcese|salame di Sant'Olcese}} et de la {{Lien|langue=it|trad=Testa in cassetta|testa in cassetta}}. Ancienne tradition génoise qui remonte au medioevo et aux échanges avec les populations de l'Asie est la [[Steak tartare|tartare génoise]]. En ce qui concerne les gâteaux, nous rappelons la [[Génoise (cuisine)|génoise]], le {{Lien|langue=it|trad=Cubeletto|cubeletto}}, le [[pandolce]] ou les [[canestrelli]]. Le vin plus répandu est le [[vermentino]] nommé {{Lien|langue=it|trad=Pigato}}<ref>Alessandro Molinari Pradelli, La cucina ligure</ref>{{,}}<ref>Juri Merlini. Il Vino, passione scienza e arte. e-book</ref>.
 
== Personnalités ==
{{Catégorie détaillée|Personnalité liée à Gênes}}
<gallery >
Christopher_Columbus.PNG|[[ChristopheCristoforo ColombColombo]]
Niccolo_Paganini01.jpg|[[Niccolò Paganini]]
Giuseppe_Mazzini.jpg|[[Giuseppe Mazzini]]
Eugenio_Montale.jpg|[[Eugenio Montale]]
RiccardoGiacconi.jpg|[[Riccardo Giacconi]]
Piano,_Renzo.png|[[Renzo Piano]]
Faber-Autografo1975Fabrizio_De_André_1977.jpg|[[Fabrizio De André]]
</gallery>
{{colonnes|taille=30|
* le saint [[Romule de Gênes]] {{s-|V}}
* le marchand et chef militaire [[Guglielmo Embriaco]] (1040 - ?)
* le chroniqueur [[Caffaro di Rustico da Caschifellone]] (1050 - 1164)
* le pape [[Innocent IV]] (1180-1254)
Ligne 707 ⟶ 267 :
* le corsaire et admiral [[Enrico Pescatore]] {{s-|XIII}}
* le pape [[Adrien V]] (1205-1276)
* le chroniquer et archevêque de Gênes [[Jacques de Voragine]] (1228-1298) auteur de ''[[La Légende dorée]]''
* le navigateur [[Benedetto Zaccaria]] (1248-1307)
* le navigateur [[Lancelot Maloisel]] ( -1385)
* l'architecte [[Leon Battista Alberti|Leone Battista Alberti]] ([[1404]] - [[1472]])
* le pape [[Innocent VIII]] (1432-1492)
* sainte [[Catherine de Gênes]] ou Caterina Fieschi Adorno, (1447-1510), mystique
* le navigateur [[Jean Cabot]] (1450 - 1498)
* le navigateur et explorateur [[Cristoforo Colombo]] ([[Christophe Colomb]]) (Gênes, [[1451]] - [[1506]])
* le condotier et admiral [[Andrea Doria]] (1466-1560)ê
* la femme noble, célèbre par sa beauté [[Simonetta Vespucci]], (1453-1476)
* le condotier et admiral [[Andrea Doria]] (1466-1560)
* le condotier et général [[Ambrogio Spinola]] (1569 - 1630)
* le religieux [[Fabiano Chiavari]] ([[1489]] - [[1569]])
* le compositeur, luthiste et éditeur de musique [[Simone Molinaro]] (1565-1615)
* le compositeur et organiste [[Michelangelo Rossi]], (1602-1656)
* le mathematicien [[Jean-Baptiste Baliani]] (1582-1666)
* le peintre [[Nicolò da Voltri]], (actif a Gênes de 1394 à 1417)
* les peintres de l'[[Écoleécole génoise de peinture|École Génoise]]:
** [[Luca Cambiaso]] 1527 - 1585
** [[Bernardo Strozzi]] 1581 - 1622
Ligne 753 ⟶ 310 :
* l'acteur de cinéma [[Bartolomeo Pagano]] (Gênes, [[1878]] - Gênes [[1947]])
* L'écrivain et poète [[Camillo Sbarbaro]] (1888 - 1967)
* l'écrivain [[Eugenio Montale]] ([[1896]]-[[1981]]), [[prixPrix Nobel de littérature]] en 1975
* l'homme politique [[Palmiro Togliatti]] (1893-1914)
* le cardinal [[Giuseppe Siri]] (1906-1989)
* le compositeur [[Angelo Francesco Lavagnino]] (1909-1987)
* le chanteur [[Natalino Otto]] (1912-1969)
* l'écrivain et poète [[Giorgio Caproni]] (1912-1990)
* l'archéologue [[Luigi Bernabò Brea]] ([[1910]] - [[1999]])
* l'homme politique [[Paolo Emilio Taviani]] (1912-2001)
Ligne 775 ⟶ 331 :
* le réalisateur et scénariste [[Giuliano Montaldo]] (1930)
* le poete et écrivain [[Edoardo Sanguineti]] (1930-2010)
* le physicien [[Riccardo Giacconi]] ([[1931]]), [[prixPrix Nobel de physique]] en 2002
* l'acteur et écrivain [[Paolo Villaggio]] (1932)
* le chanteur [[Umberto Bindi]] (1932-2002)
Ligne 797 ⟶ 353 :
* l'actrice pornographique [[Moana Pozzi]] (1961-1994)
* La garde privée [[Fabrizio Quattrocchi]], (1968 - 2004)
* la chanteuse [[Sabrina Salerno]] (1968)
* l'homme de théâtre [[Fausto Paravidino]] (1976)
* le ténor [[Francesco Meli]] (1980)
Ligne 821 ⟶ 376 :
=== Hameaux ===
==== Grande Gênes ====
L'ensemble ''Grande Genova (Grande Gênes)'' - c'est-à-dire la ville qui s'étend d'un bout à l'autre du [[Golfe de Gênes|golfe]] qui porte le nom de Gênes, depuis les falaises de [[Nervi]] jusqu'à la plage de galets de [[Voltri]] - remonte à l'époque du [[fascisme]] ([[1926]]), quand furent agglomérés au chef-lieu plus de vingt communes, jusque- là autonomes, qui sont aujourd'hui des quartiers (''delegazioni'') mais qui sont depuis toujours dans le cadre du centre-ville : les vallées adjacentes et les deux ''[[Riviera (géographie)|rivieras]]''.
 
Par extension, on utilise parfois le terme pour l'ensemble de l'agglomération autour de la commune de Gênes, avec les myriades de petites municipalités qui s'étendent sur flancs des collines et les hauteurs des environs (comme le [[mont Figogna]], où se trouve le [[sanctuaire Nostra Signora della Guardia (Ceranesi)|sanctuaire Nostra Signora della Guardia]]) ou encore les lieux touristiques divers, falaise ou plages de sable au-delà de [[Vesima]], à l'ouest, ou de [[Bogliasco]], à l'est. En fait, le réseau d'autobus et la ligne ferroviaire qui les desservent marquent le mieux l'unité de ces divers quartiers de l'actuelle « grande Gênes ».
 
==== Anciennes communes ====
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=== Communes limitrophes ===
[[Arenzano]], [[Bargagli]], [[Bogliasco]], [[Bosio (Italie)|Bosio]] ([[Province d'Alexandrie (Italie)|AL]]), [[Campomorone]], [[Ceranesi]], [[Davagna]], [[Masone]], [[Mele]], [[Mignanego]], [[Montoggio]], [[Sant'Olcese]], [[Sassello]] ([[Province de Savone|SV]]), [[Serra Riccò]], [[Sori (Italie)|Sori]], [[Tiglieto]], [[Urbe]] ([[Province de Savone|SV]])
 
=== Évolution démographique ===
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== Sports ==
{{Catégorie détaillée|Événement sportif à Gênes}}
La ville possède deux clubs de football professionnel le [[Genoa Cricket and Football Club]] et le [[Unione Calcio Sampdoria]].
 
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== Voies de communication et transports ==
=== Transports urbains ===
[[Fichier:Genua_AufzugFilobus_Genova_XXsett.jpgJPG|vignettethumb|droite|Ascensore[[Trolleybus Castellettode LevanteGênes]]]]
Depuis 1990, Gênes est équipée d’une ligne de [[métro de Gênes|Métro]] gérée par la compagnie Transdev. Le réseau comporte aussi 3 navebus (Pegli-Centro, Genes-Camogli, Genes-Portofino), 1 ligne métropolitain de chemin de fer qui relie Gênes aux villages de l'intérieur:[[Ferrovia Genova Casella]], 1une ligne de [[trolleybus]], 2deux [[funiculaire]]s: {{Lien|langue=it|trad=Funicolare Zecca-Righi|fr=Funiculaire Zecca-Righi}}, {{Lien|langue=it|trad=Funicolare Sant'Anna|fr=Funiculaire Sant'Anna}}, 1une ligne à [[chemin de fer à crémaillère|crémaillère]]: {{Lien|langue=it|trad=Ferrovia Principe-Granarolo|fr=Crémaillère Principe-Granarolo}}, plusieurs lignes d'[[autobus]], et douzedix [[ascenseur]]s urbains parmi lesquels nous souvenons: [[Ascenseur du château d'Albertis]] et l'Ascensore Castelletto Levante. (voir aussi {{Lien|langue=it|trad=Impianti di risalita di Genova|fr=Remontées mécaniques de Gênes}})
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In_Salita_P2060619.jpg|Crémaillère Principe-Granarolo
Genova_filobus_Nunziata.jpg|Trolleybus de Gênes
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=== Le port ===
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La ville de Gênes comporte 23 stations de trains réparties le long de la côte :
{{colonnes|taille=30|
* {{Lien|languelang=it|fr=Stazione di Genova Acquasanta}}
* {{Lien|languelang=it|fr=Stazione di Genova Bolzaneto}}
* {{Lien|languelang=it|fr=Stazione di Genova Borzoli}}
* [[Gare de Gênes-Brignole]]
* {{Lien|languelang=it|fr=Stazione di Genova Cornigliano}}
* {{Lien|languelang=it|fr=Stazione di Genova Costa}}
* {{Lien|languelang=it|fr=Stazione di Genova Granara}}
* {{Lien|languelang=it|fr=Stazione di Genova Nervi}}
* {{Lien|languelang=it|fr=Stazione di Genova Pegli}}
* {{Lien|languelang=it|fr=Stazione di Genova Piazza Manin}}
* [[Gare de Gênes-Piazza-Principe]]
* {{Lien|languelang=it|fr=Stazione di Genova Pontedecimo}}
* {{Lien|languelang=it|fr=Stazione di Genova Pra}}
* {{Lien|languelang=it|fr=Stazione di Genova Quarto dei Mille}}
* {{Lien|languelang=it|fr=Stazione di Genova Quinto al Mare}}
* {{Lien|languelang=it|fr=Stazione di Genova Rivarolo}}
* {{Lien|languelang=it|fr=Stazione di Genova Sampierdarena}}
* {{Lien|languelang=it|fr=Stazione di Genova San Biagio}}
* {{Lien|languelang=it|fr=Stazione di Genova Sestri Ponente}}
* {{Lien|languelang=it|fr=Stazione di Genova Sturla}}
* {{Lien|languelang=it|fr=Stazione di Genova Vesima}}
* {{Lien|languelang=it|fr=Stazione di Genova Via di Francia}}
* {{Lien|languelang=it|fr=Stazione di Genova Voltri}}
}}
 
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* {{jumelage|Constanța|Roumanie}}
* {{jumelage|Turin|Italie}}
* {{jumelage|Deva (RoumanieHunedoara)|Roumanie}}
* {{jumelage|Sienne|Italie}}
* {{jumelage|Odessa|Ukraine}}
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* {{jumelage|Saint-Domingue (ville)|ville=Saint-Domingue|République dominicaine}}
* {{jumelage|Tursi|Italie}}
* {{jumelage|Pointe-Noire (République du Congo)|ville=Pointe Noire|République du Congo}}
* {{jumelage|Kaolack|Senegal}}
* {{jumelage|Lattaquié|Syrie}}
* {{jumelage|Galata|Turquie}}
* {{jumelage|Hébron|Palestine}}
* {{jumelage|El Mina (Liban)|ville=El-Mina|Liban}}
* {{jumelage|Pizzo|Italie}}
* {{jumelage|Polokwane|Afrique du Sud}}
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}}
=== Bibliographie culturelle ===
* {{it}}Federico Alizeri, ''Guida artistica di Genova'', Gênes, 1846-1847.
 
=== Articles connexes ===
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{{Portail|Gênes|mer Méditerranée}}
 
[[Catégorie:Gênes| 00]]
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