« Querelle du Filioque » : différence entre les versions

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Theodoxa (discuter | contributions)
Ce n'est qu'une opinion personnelle d'un contributeur à Wikipedia qu'il y ait une contradiction entre le texte de saint Maxime.et la théologie adoptée, tandis que l'affirmation concernant saint Léon s'appuie sur la source citéee
Non. Il n'y a aucun texte de St Léon le Grand référencé, à moins que le Denzinger dont je dispose soit faux ? Pour Saint Maxime, la contradiction est claire. Saint Maxime dit que le Fils n'est pas cause. Le Concile de Florence appelle le Fils cause. C'est un fait, pas une opinion. Annulation de la modification de Theodoxa (d)
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Déjà avant cela, la coutume de chanter le Credo dans la messe, avec le ''Filioque'', se répand en Espagne et en Gaule. Un concile tenu en Angleterre en 680 sous la présidence d'un grec, [[Théodore de Cantorbéry]], déclare que le Saint-Esprit procède du Père et du Fils<ref name=DC>[http://www.usccb.org/beliefs-and-teachings/ecumenical-and-interreligious/ecumenical/orthodox/filioque-question-qui-divise-eglise-francaise.cfm Commission théologique orthodoxe-catholique d’Amérique du Nord, Déclaration commune ''Le Filioque : Une question qui divise l'Église ?'']</ref>.
 
L'inclusion du ''Filioque'' dans la version latine du Credo de 381 suit la tradition des [[pères de l'Église]] [[Église latine|latine]], qui parlaient d'une procession (du verbe latin ''procedere'') du Saint-Esprit du Père et du Fils<ref name=DC/>. Au milieu du {{s|VII}} [[Maxime le Confesseur]] cite "les emplois concordants des Pères latins" (συμφώνους χρήσεις τῶν Ῥωμαίων Πατέρων) à cet égard<ref>[https://books.google.fr/books?id=NsPUAAAAMAAJ&printsec=frontcover&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false Migne, ''Patrologia Graeca'', 90, col. 136]</ref>{{,}}<ref>[https://books.google.fr/books?id=hwyBYHXJl7AC&pg=PA100&dq=Piret+mirent+emplois&hl=en&sa=X&redir_esc=y#v=onepage&q=Piret%20mirent%20emplois&f=false Pierre Piret, ''Le Christ et la Trinité : selon Maxime le Confesseur''], Beauchesne 1983 {{ISBN|978-2-70101069-4}}, {{p.|100}}</ref>{{,}}<ref>[https://books.google.fr/books?id=ymY-FBD-WTQC&pg=PA98&lpg=PA98&dq=%22t%C3%A9moignages+concordants+des+p%C3%A8res+latins%22&source=bl&ots=GKMsSmPAnn&sig=tU3Ru3Vg9tdNUKDJBLbmTz8nlAY&hl=en&sa=X&ved=0ahUKEwi17MnioP_KAhVDGg4KHcF_D6wQ6AEIHjAA#v=onepage&q=%22t%C3%A9moignages%20concordants%20des%20p%C3%A8res%20latins%22&f=false Serge Boulgakov, ''Le Paraclet''], L'Age de l'homme 1996 {{ISBN|978-2-82510718-8}}, {{p.|98}}</ref>{{,}}, et affirme que « sur la procession, ils [les Romains] ont amené les témoignages des latins, en plus, bien sûr, de saint Cyrille, dans l'étude sacrée qu'il fit sur l'évangile de saint Jean. A partir de ceux-ci, ils ont montré qu'eux-mêmes ne font pas du Fils la Cause de l'Esprit - ils savent, en effet, que le Père est la Cause unique du Fils et de l'Esprit, de l'un par génération, de l'autre par procession (ε͗κπόρευσιν) ; mais qu'ils ont voulu manifester le fait pour [pour l'Esprit] de sortir (προΐέναι) par Lui [le Fils] et établir ainsi la connexion et la non-différence de l'essence »<ref group="n">Au concile de Florence (1439), les Latins acceptèrent la proposition des Grecs de l'utiliser comme base d'accord. Mais toute la question était de déterminer la signification des termes employés.</ref>. Une affirmation de Saint Maxime le Confesseur clairement opposée à la théologie qui sera adoptée lors du Concile de Florence qui proclame le Fils comme étant la cause du Saint-Esprit.<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Acte du saint et œcuménique concile de Florence pour la réunion des Églises/Texte entier - Wikisource|url=https://fr.wikisource.org/wiki/Acte_du_saint_et_%C5%93cum%C3%A9nique_concile_de_Florence_pour_la_r%C3%A9union_des_%C3%89glises/Texte_entier|site=fr.wikisource.org|consulté le=2018-08-18}}</ref> La mise en doute par Vasilios Karayannis en 1988 de l'authenticité de l'écrit en question (V. Karayiannis, Maxime le confesseur. Essence et énergies de Dieu, Paris, 1988, p.88-90) n'a pas été acceptée : on le cite sans hésitation dans les déclarations convenues entre catholiques et orthodoxes comme celle de la Commission théologique orthodoxe catholique d'Amérique du Nord en 2003 ([https://christus.fr/le-filioque-une-question-qui-divise-l-eglise/ Le Filioque : une question qui divise l'Église ?]). En outre, le pape [[Léon Ier (pape)|Léon le Grand]] avait professé la doctrine en [[447]], avant même la réception par l'Église romaine du [[symbole de Nicée|symbole de Constantinople]] au [[concile de Chalcédoine|concile œcuménique de Chalcédoine]] ([[451]])<ref>[http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P18.HTM Catéchisme de l'Église Catholique, 247]</ref>.
 
Un autre facteur était la grande autorité qu'on attribuait en occident à d'autres Credos, en particulier le [[Symbole des apôtres]] et le [[Symbole d'Athanase|Symbole dit "d'Athanase"]], et ce dernier confesse que le Saint-Esprit vient du Père et du Fils <ref name=DC/>.