« Histoire de l'électricité » : différence entre les versions

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C'est toujours une démarche autant pragmatique que scientifique de [[progrès]], où le hasard a sa part cette fois en termes de pari sur la statistique (définie depuis le {{s-|XVII}}). La science est appliquée mais « Sans garantie d'un gouvernement » en mention explicite en Europe mais de façon implicite ailleurs.
La nature de ce qu'on appelle la « force » constatée aux siècles précédents sur les voiles des bateaux qui se déplacent et des moulins qui ne se déplacent pas mais tirent de l'énergie pour est devenue habituelle pour les hommes: on trouve le navire ou bien l'édifice avec une « sorte d'aile d'oiseau », les ailes ousur les bâtiments puis les ailettes des hélices, des turbines. Ce n'est plus un problème philosophique cette façon de voir les choses, ce n'est plus une reprise d'[[Icare]] dans le mythe fondateur de philosophie qui est de se déplacer hors de son espace et de ses limites en dépensant sa propre énergie, cela; vadès sele début du siècle poursuivreon avecimagine les voyages sur la Lune<!-- Méliès continue les aventures du Baron de Munchausen-->. Ce qu'est la puissance et l'énergie prend une place considérable dans les acquis d'à peu près toutes les sciences.
LComme forme d'énergie, l'électricité devient {{Note|groupe=L7|nom=L7p41}}« nécessaire <u>''et''</u> indispensable ». La conscience a été présente dans les esprits industrieux de la période des années 1930, pendant le développement de l'électricité industrielle, de ce que globalement {{Gref|G=2|a=« l'électricité en tant que telle ne se stocke pas »{{Sfn|La Souchère|2011|p=137}}|FG=2}} ; elle avait été essentiellement électrochimique{{Note|groupe=L38|nom=L38}} dans la phase économique initiale du {{s-|XIX}} et avait montré la limite du système.
Dès le début de ces sociétés « [[Modernité|modernes]] » du « métal - béton - plastique - électricité » où la science prend son sens « moderne », quel que soit le système de gouvernement et d'enseignement des pays développés, on se munit d'objets « modernes » : la télévision après le téléphone etc.{{Note|groupe=L7|nom=L7p26-32}}. L'électricité fait alors partie des ressources disponibles de l'habitat humain dans tous les pays du monde{{Note|groupe=note|nom=n8}} avec l'univers de la « fée électricité »{{Sfn|Bodanis|2006}}{{,}}{{Sfn|Beltran|1991}}{{,}}{{Sfn|Beltran|Carré|1991}}, mais surtout de manière plus ou moins affirmée en dehors des pays de conception de la science électrique. Son application industrielle produit un effet de masse. Sa disponibilité présente un intérêt général et en fait un service considéré comme d'importance dans les pays les plus avancés techniquement, importance de sa distribution allant jusqu'au [[service public]], dans les pays à économie capitaliste.
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La [[cyberculture]] émerge dans l'[[Espace (notion)|espace]] dans les années 1990 avec pour condition d'existence l'électricité. Cette électricité est fournie en partie alors par des « centrales [[Atome|atomiques]] » devenues « centrales [[nucléaire]]s »{{Note|groupe=note|nom=n18}}. Elle émerge aussi dans la « protestation écologique » de la nuisance avérée ou possible à formulation à partir de théorie scientifique ([[Histoire de l'écologie]]), qui est devenue une protestation de masse très [[Nimby|installée]].
 
Dans l'environnement de vie stabilisé dans les années de croissance économique en occident postérieure à l'[[bilan de la Seconde Guerre mondiale|état des choses après la Seconde Guerre mondiale]], la surprise ce n'est plus son l'existence de l'électricité mais sa disparition en tant que ressource "normale" comme l'air ou l'eau{{Note|groupe=L7|nom=L7p44-105}}.
 
L'électricité est à la fois une marchandise produite suivant un modèle économique et une "habitude prise".
 
Ainsi en Europe dans les pays de l'Est européen changeant de modèle économique, à cause de la nécessité de sa disponibilité, le vol de la marchandise (le "repiquage sauvage" sur le réseau sans avoir d'abonnement) est une pratique en fait tolérée temporairement par crainte d'un effondrement total de l'activité du pays. Cette pratique est en contraste avec les "coupures générales intolérables" dues à la surexploitation de réseaux par des pays développés historiquement suivant le modèle capitalistique, mais ceci a toujours été une banalité de l'électricité par exemple dans des pays Africains et des pays Asiatiques. L'électricité n'est pas « un service général » réparti « dans le monde entier » malgré la « [[mondialisation#XXe.C2.A0siècle|mondialisation]] ».
 
Le {{S-|XX}} est devenu le siècle où on établit la politique agricole dans l'économie néo-classique générale de l'offre et la demande des objets dans les pays occidentaux. Et particulièrement en Europe l'agriculture intensive et agriculture hors-sol et hors climat et hors cycle diurne {{Gref|G=4|a=aboutit à une recherche de façon institutionnelle sur les effets de l'électricité et de la lumière électrique sur le monde du vivant dès le début du {{S-|XX}}{{Note|groupe=extrait|nom=L4p28}}|FG=4}} (cf.[[zootechnie]]). Ce "progrès industriel" banalise l'utilisation de la lumière électrique hors de l'environnement urbain aussi bien pour l'alimentation humaine directe qu'en objets alimentaires transformés pour le bétail. Et sur la jonction du {{S-|XX}} au {{S-|XXI}} l'électricité est utilisée tout aussi bien pour les autres usages des plantes faits par les hommes urbains.
 
Le {{S-|XX}} est devenu le siècle où on a établi la politique de la santé pour la population avec des instruments et certaines médicalisations curatives : un usage de l'électricité fait à la place de la chimie pharmaceutique ou du geste médical invasif débuté au {{S-|XIX}} pour l'électricité sur l'homme. L'électricité fait partie des processus admis du monde agricole pour la reproduction du bétail. Mais les gestes utilisant directement l'électricité sur le corps humain sont très déconsidérés dans la jonction du {{S-|XX}} au {{S-|XXI}} cela dansau lemoment mêmede tempsl'apparition où lesdes prothèses internes de corps robotisées apparaissentreliées au système nerveux.
 
Dans tous les cas de modèle d'industrie, le « courant électrique » est une base sur laquelle vient se greffer les autres "progrès". Ceux pour le {{s-|XX}} de la connaissance scientifique, dont le côté dogmatique{{Note|groupe=L5|nom=L5p250-251}} reste fort. Cela va jusqu'à une certaine connaissance qualitative des cultures entre elles par le flux d'informations des images [[télévision|télévisuelles]] sonores transitées avec l'électricité ; elles sont en continuation des œuvres des premiers photographes de la fin du {{s-|XIX}} et cinéastes du début du siècle qui passent du journalisme à la connaissance du monde « proche » et « lointain ».
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===Évolutions sociétales et constats philosophiques===
 
Dans leur ensemble, les sociétés contemporaines importantes économiquement (indépendamment du [[régime politique]] et du [[système politique]]) ont au départ adopté le [[protocole de Kyoto]] et le principe d'évaluation de l'énergie ; l'usage de l'électricité, qui est nécessaire pour la vie en société, fait historiquement désormais partie de la problématique environnementale planétaire. Cette façon de voir a débuté au {{s-|XX}}, et elle prend en compte la totalité de la planète, incidents nucléaires des centrales de production d'électricité compris.
 
Cependant le stockage des combustibles nucléaires des pays producteurs d'électricité {{incise|après un retraitement, pour des raisons de technologie utilisée, délocalisé dans les faits}}, en plus du recyclage des matériaux et sources ponctuelles (transformateurs, accumulateurs et piles, appareils) à échelle mondiale montrent le problème du modèle économique et politique. Il s'agissait auà départl'origine de la mise en commun dde l'accessibilité à un produit qui ne serait qu'un vecteurdes vecteurs énergétiqueénergétiques, l'électricité. Celle-ci présente une disparité due à de multiples facteurs historiques{{Note|groupe=L23|nom=L23p183}} et méthodiques sur les espaces administrés qui la rend par l'implantation des sources d'énergie et la forme donnée à cette énergie au plan de la réalité semblable aux autres énergies primaires (hydrocarbure et charbon). Malgré la disparité de ses présentations sur le plan physique, elle avait été jugée pouvoir être devenue un produit strictement générique et à partir de là elle fut jugée de plus dans le monde politique être sans usure d'acheminement (comme peut l'être une monnaie). Cependant on constate dans la même période que ce vecteur d'énergie n'est pas en partage réel de risques écologiques globaux ou locaux pour ses scories industrielles directes ou dérivées.
 
Par ailleurs dans le monde des sciences, depuis le [[Big Bang]] conçu au {{s-|XX}} posant philosophiquement la nature de l'espace-temps {{Gref|a=et incidemment celle du hasard{{sfn|Guillemant|2010}}}}, l'électricité, par l'[[électron]] théorisé interposé, fait partie de la question plus scientifique que philosophique du [[Temps (physique)|Temps]] au {{s-|XXI}}.
 
;banalisation totale du produit commercial électricité
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|année=2006
|lire en ligne=http://s.bourdreux.free.fr/cabinet_Sigaud/physique/physique.htm}}
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*{{Harvsp|Guillemant|2010}} : {{Ouvrage|auteur1=Guillemant|prénom1=Philippe|titre=La route du temps|éditeur= Le Temps Présent|année=2010}}
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==Extraits==