« John A. Macdonald » : différence entre les versions

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Non sourcé + la St Jean-Baptiste est une organisation très politisée (autant que les orangistes) + Macdonald était raciste vis-à-vis des non-blancs mais sa position avec les francophones était ambiguë, puisqu'il était ami et allié avec le francophone catholique George-Etienne Cartier
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'''John Alexander Macdonald''' ({{date|11|janvier|1815}} - {{date|6|juin|1891}}) est un juriste et [[homme d'État]] [[Canada|canadien]]. Il est le {{1er}} [[Premier ministre du Canada]] de 1867 à 1873, puis de 1878 à 1891. Il est considéré comme l'un des [[Pères de la Confédération|Pères fondateurs du Canada]] et comme le père de la Nation canadienne. Figure dominante de la [[Politique au Canada|politique canadienne]], sa carrière s'est étendue sur près d'un demi-siècle. Il est resté Premier ministre pendant 19 ans, une durée dépassée seulement par [[William Lyon Mackenzie King]].
 
Macdonald est né au [[Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande|Royaume-Uni]] avant d'émigrer avec sa famille à l'âge de 5 ans à [[Kingston (Ontario)|Kingston]] dans la [[Amérique du Nord britannique|colonie britannique]] du [[Haut-Canada]] (actuel sud de l'[[Ontario]]). Il apprend le métier d'[[avocat (métier)|avocat]] avec un juriste local et se met à son compte, et ce, avant même de devenir membre du [[Barreau du Haut-Canada|Barreau]]. Il participe à de nombreuses affaires judiciaires et devient rapidement un personnage influent de Kingston, ce qui lui permet d'obtenir un siège au parlement en 1844. Il sert dans la législature de la [[Province du Canada|colonie du Canada-Uni]] et, en 1857, il devient [[Liste des premiers ministres du Canada-Uni|premier ministre]] dans le système politique instable de la colonie. En 1864, devant l'instabilité gouvernementale, il propose avec son rival politique [[George Brown]] un accord afin d'unir les partis dans une « Grande Coalition » avec pour objectif de réformer le système politique et de créer une fédération indépendante des colonies nord-américaines. Il est un des principaux leaders des débats et des conférences qui ont abouti dans l'[[Loi constitutionnelle de 1867|Acte de l'Amérique du Nord britannique]] entrée en vigueur le {{1er}} juillet 1867.
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En 1886, une autre querelle éclata avec les États-Unis sur la question des droits de pêche. Les navires américains exploitait les provisions du traité qui leur permettait de débarquer au Canada pour se ravitailler en eau et en bois pour se livrer à de la pêche clandestine le long du rivage. Plusieurs navires furent arraisonnés et retenus dans les ports canadiens à la colère des Américains qui demandait leur retour. Macdonald chercha à faire passer une loi pour annuler certaines clauses du traité à la consternation des Britanniques qui étaient responsables de la politique étrangère du Canada. Le gouvernement britannique ordonna au gouverneur général [[Henry Petty-FitzMaurice|Lord Lansdowne]] de réserver la [[sanction royale]] pour la loi, ce qui suspendait son application sans l'annuler<ref name="fish">{{harvsp|Creighton|1955|p=454-456}}</ref>. Après de nombreuses discussions, le gouvernement britannique autorisa la sanction royale à la fin de l'année 1886 et indiqua qu'il enverrait un navire de guerre pour protéger les pêcheries si aucun accord n'était trouvé avec les Américains<ref name="fish"/>.
 
=== Pendaison de Louis Riel ===
Le procès de Louis Riel était composé de 6 jurés tous protestants anglais et écossais, comme l'avait ordonné John A. Macdonald. Le seul qui comprenait et parlait français ne put se présenter en cours pour les cinq jours de procès. John A. Macdonald refusa toutes les demandes d'un nouveau procès. Le 16 novembre 1885, Louis Riel , le chef des métis, fut exécuté par pendaison; une pendaison ordonnée par John A. Macdonald pour trahison.
 
« Il sera pendu, même si tous les chiens du Québec aboient en sa faveur »
 
-John A. Macdonald
 
Par la suite, il conduit une répression implacable contre les Métis de l’Ouest. Il impulse une politique de colonisation très sélective de l’Ouest canadien, en y distribuant à des anglo-protestants des terres et des subventions, et en exclu les Québécois<ref>{{Article|langue=fr-CA|auteur1=|titre=L’affrontement Louis Riel - John A. Macdonald|périodique=Société Saint-Jean-Baptiste|date=7 décembre 2013|issn=|lire en ligne=https://ssjb.com/laffrontement-louis-riel-john-a-macdonald-en-1000-mots/|consulté le=2018-09-19|pages=}}</ref>.
 
=== Cinquième et sixième mandats, 1887-1891 ===
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Le sénateur [[Parti conservateur du Canada|conservateur]] [[Hugh Segal]] considère que le véritable monument de Macdonald est le Canada lui-même : « Sans Macdonald, nous serions une nation qui commencerait quelque-part à la frontière entre le Manitoba et l'Ontario et s'étendrait sur tout l'est. Terre-Neuve serait comme l'Alaska et je pense que cela serait la même chose pour le Manitoba, la Saskatchewan, l'Alberta et la Colombie-Britannique. Nous achèterions notre pétrole aux États-Unis. Cela diminuerait notre qualité de vie et le nombre de métiers et notre rôle dans le monde serait substantiellement réduit<ref name="leg"/> ». Les biographes de Macdonald notent sa contribution à l'établissement du Canada comme une nation. Swainson suggère que le désir de Macdonald pour un Canada libre et tolérant devint partie intégrante de son fonctionnement : « Il ne créa pas seulement le Canada mais il contribua incommensurablement à son caractère<ref>{{harvsp|Swainson|1989|p=10}}</ref> ». Gwyn déclara de Macdonald,
{{Citation bloc|Ses réussites sont époustouflantes : La Confédération avant tout mais presque aussi important, voire plus, l'extension du pays à travers le continent grâce à un chemin de fer qui était, objectivement, une folie économique et fiscale... D'un autre côté, il était responsable du scandale du Pacifique, de l'exécution de Louis Riel et de l'[[impôt par tête|impôt]] sur les ouvriers chinois. Il n'est donc pas facile à évaluer. Sa vie privée était assez stérile. Pourtant peu d'autres leaders canadiens, [[Pierre Elliott Trudeau]], [[John Diefenbaker]] pour un temps, [[Wilfrid Laurier]], ont eu la même capacité à inspirer l'admiration<ref>{{harvsp|Gwyn|2007|p=3}}</ref>}}.
 
Parmi les Canadiens francophones, l'image de John A. Macdonald est beaucoup moins dithyrambique. Ainsi pour le professeur de Droit public Guillaume Rousseau, le politicien canadien du XIXe siècle serait également notable pour son « racisme anti-francophone »<ref name="Rousseau">[http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/10/24/31001-20161024ARTFIG00191-pour-en-finir-avec-le-faux-progressisme-du-premier-ministre-canadien-justin-trudeau.php Pour en finir avec le faux progressisme du Premier ministre canadien Justin Trudeau], Guillaume Rousseau, lefigaro.fr, 27 octobre 2016</ref>.
 
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{{Autres projets|commons=Category:John A. Macdonald
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* {{Lien web |langue=en |url=http://www.cityofkingston.ca/residents/culture/heritage/macdonald/index.asp |titre=Sir John A. Macdonald: Father of Confederation |site=City of Kingston |consulté le=5 février 2012 |archiveurl=https://web.archive.org/web/20101226155020/http://www.cityofkingston.ca/residents/culture/heritage/macdonald/index.asp |archivedate=26 décembre 2010 |brisé le= }}
* {{Lien web |langue=en |url=http://archives.cbc.ca/politics/prime_ministers/topics/1456/ |titre=Sir John A. Macdonald: Architect of Modern Canada |site=CBC Digital Archives }}
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