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Meret Oppenheim naît à Berlin d’un père allemand et d’une mère suisse, Eva Wenger, sœur de la peintre et cantatrice [[Ruth Wenger]] une des épouses de [[Hermann Hesse]]. Meret Oppenheim a une sœur, Kristin, née en 1915, ainsi qu'un frère, Burkhard, né en 1919. Elle quitte l'école à dix-sept ans pour apprendre la peinture. Elle fait des détournements d'objets.
 
En 1932, elle se rend à Paris et fréquente irrégulièrement l'[[Académie de la Grande Chaumière]]. En 1933, [[Alberto Giacometti]] et [[Jean Arp]] l'invitent à exposer au Salon des indépendants avec les [[surréalisme|surréalistes]]. Elle fait la connaissance d'[[André Breton]] et se lie d'amitié avec [[Max Ernst]] et [[Man Ray]]. Ce dernier la photographie à plusieurs reprises<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Meret Oppenheim nue allongée|périodique=[[Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou]]|date=1932|issn=|lire en ligne=http://www.centrepompidou.fr/cpv/ressource.action?param.id=FR_R-34d787ed647f1f2f06b15c372822fe4&param.idSource=FR_O-f1994420a65dc801b5c746884671c22|consulté le=2017-05-02|pages=}}</ref>, YANNICK LE MOUTON en particulier pour la suite ''Érotique voilée''<ref>Patrick Bade, ''Man Ray'', Parkstone International, 2011, p. 54</ref>.
 
En 1936, elle réalise, pour l'exposition surréaliste, l'objet ''[[Le Déjeuner en fourrure]]'' : une tasse, sa soucoupe et une petite cuillère recouvertes de fourrure. [[Alfred Barr]], directeur du Museum of Modern Art ([[MOMA]]) de New York achète l'objet qui devient un des emblèmes du [[surréalisme]]. Cette même année, sa première exposition individuelle est organisée à Bâle. À cette occasion, Max Ernst lui écrit un texte pour les cartons d'invitation. En 1937, Meret Oppenheim retourne à Bâle.
 
e plaît pas à tous ses habitants. Son fonds d'archives se trouve aux [[Archives littéraires suisses]] à [[Berne]].
En 1938, elle voyage en Italie avec la peintre [[Leonor Fini]] et l'écrivain [[André Pieyre de Mandiargues]]. De retour à Paris en 1939, elle participe à une exposition de meubles fantastiques.
 
En 1945, elle rencontre Wolfgang La Roche. Ils se marient quatre ans plus tard à Berne où ils s'installent. En 1950 Meret Oppenheim revient à Paris, seule.
En 1954, elle se remet à travailler après dix-huit ans d’inactivité artistique. Deux ans plus tard, elle dessine les costumes et les masques pour la pièce de [[Pablo Picasso|Picasso]] ''Le Désir attrapé par la queue'' mise en scène par [[Daniel Spoerri]] et représentée à Berne.
 
En 1959, à l'occasion de la Fête de printemps à Berne, Meret Oppenheim présente ''Le Festin'' : un buffet dressé sur le corps d'une femme nue au visage doré. [[André Breton|Breton]] lui demande de refaire cette installation pour l'Exposition internationale du surréalisme à la galerie [[Daniel Cordier|Cordier]] au mois de décembre<ref>Colvile, {{opcit}}, p. 218</ref>.
 
En 1967, une première rétrospective est organisée à Stockholm. Au cours des années 1974 et 1975, c'est une rétrospective itinérante qui parcourt la Suisse.
 
En 1981, elle publie ''Sansibar'', un recueil de poèmes, aux éditions Fanal, à Bâle.
 
En 1984, Meret Oppenheim collabore au quatrième numéro de la revue d'art ''Trou'' avec son travail d'étude sur la fontaine de la {{lien|Waisenhausplatz|trad=Waisenhausplatz (Bern)|lang=de}} à Berne. Pour le tirage des cent premiers exemplaires de ce numéro, elle crée la fameuse estampe représentant sa propre main. Dans le même volume de ''Trou'', on trouve des créations de {{lien|Rolf Iseli|lang=de}}, {{lien|Max Kohler|lang=de}}, {{lien|Beat Brechbühl|lang=de}} et Daniel Schmid. Cette même année, des rétrospectives sont organisées à Berne, Paris et Francfort. Elle publie également le recueil de poèmes ''Husch, husch, der schönste Vokal entleert sich''.
 
En 1985, elle commence une sculpture commandée par l'École polytechnique de Paris, sculpture que rien ne signale dans la cour, [[rue de la Montagne-Sainte-Geneviève]]<ref>[[Philippe Dagen]], « Meret Oppenheim, en toute liberté », ''Le Monde'', 23-24 février 2014, p. 12</ref>. Elle meurt d'une crise cardiaque à Bâle, alors qu’une controverse est suscitée par la fontaine que la ville de Berne lui a commandée et qui ne plaît pas à tous ses habitants. Son fonds d'archives se trouve aux [[Archives littéraires suisses]] à [[Berne]].
 
== Œuvres ==
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