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L'adoption par la [[France]] des Constitutions de [[1946]] et de [[1958]] permit aux populations locales de participer à la gestion du pays. Ainsi des assemblées locales furent créées. Ce fut dans un premier temps l'Assemblée Représentative du Cameroun (ARCAM) en [[1946]], qui devient en [[1952]] l'Assemblée Territoriale du Cameroun (ATCAM) ; ensuite, en [[1956]], la [[France]] accorda l'autonomie interne au Cameroun Français et l'assemblée devient Assemblée Législative du Cameroun (ALCAM).
 
Par ailleurs, des élus camerounais furent envoyés en France représenter leur pays à l'[[Assemblée nationale française]], à l'Assemblée de l'[[Union française]] et au conseil économique. C'est aussi le début des syndicats indigènescamerounais.
 
Soulevée dès l’entre-deux-guerres, la question de l'indépendance est à nouveau posée par l’[[Union des populations du Cameroun|UPC]], constituée le 10 avril [[1948]] à Douala. Élu secrétaire général de l’UPC en novembre 1948, [[Ruben Um Nyobè]] devient la figure emblématique du mouvement<ref>Kamerun! Une guerre cachée aux origines de la Françafrique (1948-1971) - Éditions La Découverte, p. 79</ref>. Bien que les autorités coloniales qualifient publiquement l’UPC de "communiste", la police française est bien obligée de constater – dans ses rapports secrets – que Um Nyobè est un homme d'exception. Il "tranche, et de beaucoup, sur la faune politique camerounaise", note-t-elle<ref>http://www.kamerun-lesite.com/104/la-naissance-de-l%E2%80%99upc-1947-1948/#more-104</ref>.
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