« SOS Papa » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Nos enfants (discuter | contributions)
complément, mise à jour et correction suite au rapport de l'OMS qui reconnait la souffrance "mortifère" qu'est celle qu'un parent qui est coupé de ses enfants. Suppression et correction de contrevérités qui visent à stigmatiser les pères.
Insane Stamina (discuter | contributions)
revert évident : article réécrit de manière totalement partisane, sans sources, minoration systématique des critiques, non-respect de WP:NPOV, prises de positions antiféministes notamment nombreuses : "L'association Osez le féminisme ! tente d’exploiter la fallacieuse assertion que seuls un petit nombre de pères essayent de demander la garde ait" ou encore "Bien que ne bénéficiant d’aucune subvention publique contrairement aux associations féministes", etc.
Balise : Annulation
Ligne 32 :
}}
 
'''SOS PAPAPapa''' est une [[Organisation non gouvernementale|ONG]] [[France|française]] qui entend promouvoir l'importance et le maintien '''des liens affectifs concrets des enfants envers leurs deux parents''', en cas de divorce ou de séparation parentale<ref>[http://www.sospapa.net/presentation/le-mot-du-president/ Site officiel SP]</ref>.
L’association entend ainsi permettre à l’enfant de '''maintenir aussi des liens affectifs réciproques avec les deux familles de ses parents : grand-mères, grand-pères, tantes, oncles, cousines, cousins...'''
 
== L'association ==
'''SOS PAPA'''Papa s'est voulue membre de l'[[Union nationale des associations familiales|UNAF]] ([[Union nationale des associations familiales]]) pour tenter de bénéficier d'un agrément de principe depuis le 24 novembre 2005. Cet agrément deviendrait définitif si l'association qui se veut nationale était soutenue dans 20 départements<ref>[httpsCommuniqué de presse n° 1.24.11.05 de l'UNAF - http://www.unaf.fr/article.php3?id_article=3658]2823</ref>.
Bien que ne bénéficiant d’aucune subvention publique contrairement aux associations féministes '''SOS PAPA''' dispose de plus de 20 Délégations Régionales couvrant 90% des départements. Elle fonctionne uniquement grâce aux cotisations des adhérents, et au dévouement de nombreux pères de leur entourage, dont beaucoup de femmes (mères, sœurs, compagnes, etc), aidés d’avocats, de psychologues qui viennent conseiller bénévolement. Des mères, occasionnellement coupées de leurs enfants, viennent aussi se faire aider chez '''SOS PAPA'''.
 
[[Évelyne Sullerot]], co-fondatrice de « Maternité heureuse », devenue en 1960 le [[Mouvement français pour le planning familial]], membre du [[Conseil économique et social (France)|Conseil économique et social]], membre de l'[[Institut de France]], Commandeur de la [[Légion d'honneur]], était devenue la marraine de l'association en 2007. Elle succédait à [[Anny Duperey]] qui avait accepté cette mission de 1994 à 2006.
 
Le{{pertinence fondateurdétail|Un des fondateurs de '''SOS PAPA'''Papa, Michel Thizon, a été nommé en juillet 2007, dans le cadre du Ministère du travail, des relations sociales et de la solidarité, au grade de Chevalier dans l’[[Légion d'honneur|ordre national de la Légion d'honneur]] pour ses services rendus en tant qu'administrateur d’une caisse d’allocations familiales ; 44 ans d’activités professionnelles, sociales et de services militaires<ref>{{Lien web|langue=|titre=Journal Officiel du Samedi 14 juillet 2007|url=http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/legion_honneur2007.pdf|site=http://www.lefigaro.fr/|date=14 juillet 2007|consulté le=25 juin 2018}}</ref>.}}
 
En 2012, à la date d'une promotion de cet article sur Wikipédia par l'association, la présidence de l'association était assurée par M. Fabrice Mejias.
Depuis juin 2013 Jean Latizeau, X72, est président de l’association '''SOS PAPA'''. Précédemment, les présidents ayant exercé plusieurs années furent Michel Thizon, Jean-Louis Touchot, Alain Cazenave , Fabrice Méjias.
 
Le terme « '''SOS PAPA'''Papa » exprimeest censé exprimer ce que les enfants ressentent lorsque le père dont ils sont privés leur manque. De nombreux enfants réaliseraient qu'ils sont désormais '''privés de l'amour d'une de leurs principales figures d'attachement''' (en particulier leur père) dans le cadre d'uneun séparation parentaledivorce. '''« La coupure de ce lien paternel peut être vécue comme la rupture d'un lien affectif.».'''
 
Le terme « '''SOS PAPA''' » exprime également '''la grande souffrance psychologique et réelle détresse dans lesquelles sont jetés les parents''' (majoritairement des pères) qui sont privés contre leur gré, de pouvoir vivre avec leurs propres enfants. Détresse et souffrance reconnue par l'[[Organisation Mondiale de la Santé]] dans son premier rapport publié en 2014 «'''Prévention du suicide - Etat d’urgence mondial'''» <ref>[http://www.who.int/mental_health/suicide-prevention/world_report_2014/fr/]</ref>, dont toute la société (entourage familial, amical, professionnel, associatif, sociétal/élus locaux) est témoin au quotidien.
 
== Thèses ==
=== Pères exclus de l'éducation des enfants ===
 
Selon l'association, 1,3 million de pères sontseraient exclus de l'éducation de leurs enfants par décision de justice ; également, 2,8 millions d'enfants sont élevés sans leurs pères <ref name="liberation">{{Lien web|url=http://www.liberation.fr/societe/2013/02/18/les-droits-des-peres-sont-ils-bafoues-par-la-justice-francaise_882633|titre="Les droits des pères sont-ils bafoués par la justice française ?"|auteur=Mahor Chiche|date=18 février 2013|site=Libération.fr}} </ref>.
'''
Le rapport de l'Assemblée Nationale''' « Au nom de la mission d'information sur la famille et les droits des enfants » ''' de 2006 rédigé par M. [[Patrick Bloche]] et Mme [[Valérie Pécresse]], affirme que "parmi les enfants de parents séparés qui vivent avec leur mère, soit 85 % de l’ensemble de ces enfants, 42 % voient leur père plus d’une fois par mois, 19 % moins d’une fois par mois et '''34 % ne le voient jamais'''"<ref>"Rapport Assemblée Nationale N° 2832 25 janvier 2006 p. 212 AU NOM DE LA MISSION D’INFORMATION SUR LA FAMILLE ET LES DROITS DES ENFANTS Patrick BLOCHE, Valérie PECRESSE" [http://www.assemblee-nationale.fr/12/pdf/rap-info/i2832.pdf]</ref>.
 
Le rapport de l'Assemblée Nationale''' « Au nom de la mission d'information sur la famille et les droits des enfants » ''' de 2006 rédigé par M. [[Patrick Bloche]] et Mme [[Valérie Pécresse]], affirme que "parmi les enfants de parents séparés qui vivent avec leur mère, soit 85 % de l’ensemble de ces enfants, 42 % voient leur père plus d’une fois par mois, 19 % moins d’une fois par mois et '''34 % ne le voient jamais'''"<ref>"Rapport Assemblée Nationale N° 2832 25 janvier 2006 p. 212 AU NOM DE LA MISSION D’INFORMATION SUR LA FAMILLE ET LES DROITS DES ENFANTS Patrick BLOCHE, Valérie PECRESSE" [http://www.assemblee-nationale.fr/12/pdf/rap-info/i2832.pdf]</ref>.
Selon l'association '''SOS PAPA''', les droits des pères à élever équitablement leurs enfants, et surtout le droit des enfants à être éduqués par leurs deux parents, ne sont souvent pas pris en compte par la justice lors d'une séparation ou d'un divorce.
 
Selon l'association '''SOS PAPA'''Papa, les droits des pères à élever équitablement leurs enfants, et surtout le droit des enfants à être éduqués par leurs deux parents, ne sont souvent pas pris en compte par la justice lors d'une séparation ou d'un divorce.
La '''{{citation|répudiation}} des pères''' poserait de nombreux problèmes concernant l'équilibre et le devenir des enfants. Les enfants sans repères masculins d'éducation se retrouveraient désemparés à l'âge de l'adolescence et dans leur vie de jeunes adultes : les jeunes deviendraient dépressifs ou refuseraient toute forme d'autorité en provenance de la société. La construction de l'identité sexuelle des jeunes filles fondée sur l'interdit de l'inceste engendrerait un profond manque de confiance en soi chez celles-ci.
 
La '''{{citation|répudiation}} des pères''' poserait de nombreux problèmes concernant l'équilibre et le devenir des enfants. Les enfants sans repères masculins d'éducation se retrouveraient désemparés à l'âge de l'adolescence et dans leur vie de jeunes adultes : les jeunes deviendraient dépressifs ou refuseraient toute forme d'autorité en provenance de la société. La construction de l'identité sexuelle des jeunes filles fondée sur l'interdit de l'inceste engendrerait un profond manque de confiance en soi chez celles-ci.
En France en 2009, {{nombre|10499|personnes}} se sont suicidées, '''75 % étaient des hommes, 34 % se sont suicidés à la suite d'un divorce''', soit un total de {{nombre|2677|hommes}} <ref> Le site [http://www.infosuicide.org/pointdevue/statistique/index.htm Infosuicide]</ref>. La violence psychologique constituée par l'exclusion du père de son rôle père vis-à-vis de ses enfants {{refnec|est très souvent la cause}} de ces très nombreux suicides. L’[[Organisation Mondiale de la Santé]] dans son premier rapport publié en 2014 « Prévention du suicide - Etat d’urgence mondial », indique page 37 que les litiges pour la garde des enfants peuvent susciter des souffrances et un stress psychologique propre au suicide du parent coupé de ses enfants. Page 31, l'[[Organisation Mondiale de la Santé]] précise que la stigmatisation, la couverture médiatique inappropriée, le sentiment d’isolement, le manque de soutien, la discrimination, sont autant de facteurs aggravants le possible passage à l’acte.
 
En France en 2009, {{nombre|10499|personnes}} se sont suicidées, '''75 % étaient des hommes, 34 % se sont suicidés à la suite d'un divorce''', soit un total de {{nombre|2677|hommes}} <ref> Le site [http://www.infosuicide.org/pointdevue/statistique/index.htm Infosuicide]</ref>. La violence psychologique constituée par l'exclusion du père de son rôle père vis-à-vis de ses enfants {{refnec|est très souvent la cause}} de ces très nombreux suicides. L’[[Organisation Mondiale de la Santé]] dans son premier rapport publié en 2014 « Prévention du suicide - Etat d’urgence mondial », indique page 37 que les litiges pour la garde des enfants peuvent susciter des souffrances et un stress psychologique propre au suicide du parent coupé de ses enfants. Page 31, l'[[Organisation Mondiale de la Santé]] précise que la stigmatisation, la couverture médiatique inappropriée, le sentiment d’isolement, le manque de soutien, la discrimination, sont autant de facteurs aggravants le possible passage à l’acte.
 
Dans un article du ''[[Le Figaro|Figaro]]'' en date du 18 février 2013, un juge aux affaires familiales de la région parisienne affirme que dans 80 % des cas, c'est la mère qui a la garde de l'enfant, 1 % des pères en a la garde exclusive et 12 % sont des gardes alternées, en 2010<ref name="lefigarofr">{{Lien web|url=http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/02/18/01016-20130218ARTFIG00511-la-mediation-familiale-une-aberration-selon-sos-papa.php|titre=« La médiation familiale une aberration selon SOS Papa »|auteur=Delphine de Mallevoüe|date=18 février 2013|site=Le Figaro.fr}}</ref>.
Encore plus significatif : l’'''étude statistique du Ministère de la Justice DACS-PEJC de fin 2013''', établit sur des milliers de dossiers qu’une résidence alternée est toujours accordée, même pour des enfants très jeunes, si la mère est d’accord, mais refusée par les JAF dans plus de 75% des cas quand la mère s’y oppose (décisions JAF seulement, donc avant que les Cour d’appel n’aient l’occasion de rogner un peu plus les 25 % de non-rejet).
 
L'ensemble des chiffres mis en avant par l'association estne aussireflète largementcependant confirmépas parla les chiffres sur les familles monoparentalesréalité. En 2013 le nombre total des enfants vivant dans une famille monoparentale est de 2,6 millions<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=En France, combien d’enfants vivent dans une famille monoparentale ? - Foire aux questions - Les mémos de la démo - Ined - Institut national d’études démographiques|url=https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/memos-demo/faq/france-famille-monoparentale/|site=www.ined.fr|consulté le=2018-03-16}}</ref>. Ces familles monoparentales comprennent des typologies différentes telles que la monoparentalité choisie ('''tout particulièrement refus par les mères d’une résidence alternée souhaitée par le père''') ou subie (veuvage, séparation, abandon). Pour ce qui est des familles monoparentales issues de la séparation, elles ontpeuvent dansavoir l’immensepour majoritéchef desde casfamille desle mèrespère commeou chefla de famillemère. Nous sommes donc procheloin des 2,8 millions enfants "élevés sans leur père" avancés par SOS Papa. Une étude du Ministère de la justice publiée en 2013 constate que 80% des parents choisissent ensemble le lieu de résidence de leurs enfants, 10% des situations sont conflictuelles et 10% (dont 8% des pères) ne se prononcent pas sur la résidence de l'enfant). C'est ainsi que les parents choisissent majoritairement ensembles la résidence chez la mère à 71%, avec des droits de visite et hébergement classiques ou élargis accordés aux pères<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=La résidence des enfants de parents séparés|périodique=justice.gouv.fr|lire en ligne=http://www.justice.gouv.fr/publications-10047/rapports-thematiques-10049/la-residence-des-enfants-de-parents-separes-26368.html|consulté le=2018-03-16}}</ref>. Cette même étude révèle que 93,4 % des [http://www.justice.gouv.fr/publication/rap-coparentalite-20140701.pdf décisions des juges aux affaires familiales] sont rendues conformément à la demande des pères. Le Ministère de la Justice estime que si 18,8% des pères font la demande de résidence alternée, ils l’obtiennent à 17,3%, l'SOSintérêt PAPA'supérieur de l'enfant étant cité comme motif pour ne pas accorder la résidence alternée de l'enfant aux 1,il5% ydes apères unequi vingtainela demandent, mais ne l'obtiennent d’annéespas.
 
Par ailleurs, les chiffres de l'association SOS Papa ne prennent pas en compte le fait que l'autorité parentale est largement partagée entre les parents - toute décision se faisant avec l'accord des deux parents. Une enquête de l'[Institut National d'Etudes Démographiques] deINED 2015 pointe d'ailleurs le fait que le risquefacteur queprincipal lesde "l'exclusion" des pères séparés de la vie de leurs enfants est la situation marital des pères eux mêmes. 14% ne voient pluspas leurleurs pèreenfants au(pour boutdivers deraisons quelquesnon-identifiés) annéeslorsqu'ils estvivent diviséseuls. parCe pluschiffre degrimpe 20à 24% des pères séparés lorsqu'uneils résidencese alternéesont ade éténouveau miseremis en placecouple, deavec façonl'arrivé d'un nouvel enfant. précoce<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Quand la séparation des parents s’accompagne d’une rupture du lien entre le père et l’enfant|url=https://www.ined.fr/fr/publications/population-et-societes/separation-parents-rupture-lien-pere-enfant/|site=Ined - Institut national d’études démographiques|consulté le=2018-03-16}}</ref>.
L'étude du Ministère de la justice publiée en 2013 fait mine d’établir que 80% des parents choisissent ensemble le lieu de résidence de leurs enfants, 10% des situations sont conflictuelles et 10% (dont 8% des pères) ne se prononcent pas sur la résidence de l'enfant)<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=La résidence des enfants de parents séparés|périodique=justice.gouv.fr|lire en ligne=http://www.justice.gouv.fr/publications-10047/rapports-thematiques-10049/la-residence-des-enfants-de-parents-separes-26368.html|consulté le=2018-03-16}}</ref>.
 
Les commentaires qualitatifs du Ministère, à l’occasion de cette étude, ont néanmoins poussé la dialectique jusqu'à écrire que «93,4 % des pères sont satisfaits »[http://www.justice.gouv.fr/publication/rap-coparentalite-20140701.pdf décisions des juges aux affaires familiales] , alors que les mêmes chiffres reviennent à observer que sur l’ensemble des résidences alternées validées par les JAF , moins de 5% ont pu se passer du consentement de la mère. '''Parmi les motifs de rejet par les JAF, esquissés par cette étude, la grande majorité est une tautologie («les parents ne sont pas d’accord/il y a conflit») et aucun n’ évoque une éventuelle violence des pères.''' Il est bien évident que cette dissymétrie massive pousse beaucoup de pères n’ayant pas les moyens de se lancer dans des procédures longues, coûteuses, aléatoires, à renoncer dès le départ, comme le leur suggèrent d’ailleurs nombres d’avocats au titre de leur devoir de conseil.
 
'''Ces chiffres de l’étude 2013 de la Chancellerie démontrent que l'autorité parentale, a priori conjointe de plein droit selon l’article 371-1 du code civil, est rabaissé au rang de concept purement théorique.'''
 
Par ailleurs, les chiffres de l'association SOS Papa ne prennent pas en compte le fait que l'autorité parentale est largement partagée entre les parents - toute décision se faisant avec l'accord des deux parents. Une enquête de l'[Institut National d'Etudes Démographiques] de 2015 pointe d'ailleurs le fait que le risque que les enfants ne voient plus leur père au bout de quelques années est divisé par plus de 20 lorsqu'une résidence alternée a été mise en place de façon précoce<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Quand la séparation des parents s’accompagne d’une rupture du lien entre le père et l’enfant|url=https://www.ined.fr/fr/publications/population-et-societes/separation-parents-rupture-lien-pere-enfant/|site=Ined - Institut national d’études démographiques|consulté le=2018-03-16}}</ref>.
 
=== Maltraitance maternelle sur l'enfant ignorée ===
 
Lorsque des pères tentent de dénoncer des faits de [[maltraitance sur mineur]] de mères sur des enfants, ces faits seraient autant ignorés de la police que de la justice. Selon un rapport émanant d'associations de protection de l'enfance, la mère participerait aux mauvais traitementstraitement de l' enfant dans 52,3 % des cas de maltraitance, le père dans 29,6 % des cas, la différence de 18,1 % restante, provenant de l'entourage (grands-parents, oncles et tantes, voisins, ou amis de la famille). La sur-représentation de la mère s'expliquerait par le fait qu'elle passe plus de temps avec l'enfant<ref>Chiffres 119 SOS ENFANCE MALTRAITEE [http://www.allo119.gouv.fr/sites/default/files/upload/content/activite/RA_2006.pdf rapport 2006] p.41. Ce rapport intermédiaire souligne que la mère « passe beaucoup plus de temps en interaction avec l'enfant et est, pour un nombre non négligeable, seule à en assumer l’éducation. Ce qui expliquerait aussi que les auteurs de cet article soient majoritairement de sexe féminin »</ref>. L'association SOS Papa déplore de trop nombreux cas de violences volontaires faites aux enfants par leurs mères, violences non prises en compte par les autorités. La [[violence féminine]] serait niée ou ignorée tant par le citoyen que par les autorités publiques. Après ou au cours d'une séparation, on verrait des mères mais aussi des pères devenir violents avec leurs enfants. Bien souvent il s'agirait du Syndrome de Médée qui consiste à martyriser les enfants pour atteindre et affaiblir l'ancien conjoint<ref>Syndrome de Médée [http://rms.medhyg.ch/numero-236-page-340.htm]</ref>.
 
Le constat de l’enquête de l’unité 750 de l’Inserm, enquête dirigée par Anne Tursz pendant une période de 5 ans (Les oubliés,2010), est également accablant : le chiffre moyen annuel des homicides de nourrissons de moins de 1 an est d’au moins 250 versus 17 déclarés selon les statistiques de mortalité. Ce qui conduit, par extrapolation, à supposer qu’environ deux enfants succombent chaque jour du fait de mauvais traitements au sein de leur famille en France.
 
 
=== Hommes victimes de violences conjugales ===
{{article détaillé|Violence conjugale}}
 
'''
Lorsque les hommes sont victimes de violences conjugales''', '''physiques'''physique et/ou '''psychologiques'''psychologique, ils ont de très grandes difficultés à faire reconnaître leur statut de victime de violences conjugales<ref name="lepointfr">{{Lien web|url=http://www.lepoint.fr/societe/le-tabou-des-violences-conjugales-a-l-encontre-des-hommes-19-11-2012-1531013_23.php|titre=« Le '''"tabou"''' des violences conjugales à l'encontre des hommes »|date=19 novembre 2012|site=Le Point.fr}}</ref>. En France, {{nombre|136000}} hommes se sont déclarés victimes de violence conjugale entre 2008 et 2010<ref>[http://www.inhesj.fr/sites/default/files/reperes_18_cr-1.pdf « Repères » {{numéro|18}} d'octobre 2012 de l'[[ONDRP]]. </ref>. Une des difficultés à laquelle les hommes sont confrontés réside dans la '''confusion entre les notions de force et de violence''', ce n'est pas parce qu'un homme est plus fort qu'une femme, qu'il est pour autant plus violent qu'elle ; la masse musculaire et la violence sont deux faits indépendants. D'une manière générale, les hommes seraient également victimes de sexismes et de '''discriminations'''<ref name="lehuffingtonpost">{{Lien web|url=https://www.huffingtonpost.fr/2013/02/18/sexisme-hommes-victimes-de-discriminations_n_2709518.html|titre=Inégalités hommes femmes: les hommes aussi victimes de sexisme?|auteur=Stanislas Kraland|date=18 février 2013|site=Le Huffington Post}}</ref>.
 
== Revendications ==
Le droit à la [[coparentalité (concept juridique)|coparentalité]] réelle, à savoir l'exercice équitable du père et de la mère à éduquer leurs enfants après une séparation ou un divorce constitue la principale revendication de l'association SOS Papa.
 
'''L'association revendique le droit à l'égalité effective en matière de justice familiale et de justice pour enfant, afin que le droit du père soit pris en considération avec la même valeur par les magistrats, procureurs, services de police, gendarmerie, pédiatres, médecins et travailleurs sociaux.'''
 
Elle revendique également le droit des enfants séparés à la suite d'un divorce ou une séparation d'être élevé autant par le père et par la mère suivant le principe de la [[résidence alternée]]<ref>Proposition de loi 3834 [http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion3834.asp]</ref>.
 
Face à une '''féminisation majoritaire des magistrats''' en France<ref name="lefigarofr1">{{Lien web|url=http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/07/19/01016-20130719ARTFIG00355-o-sont-passes-les-hommes.php|titre="Où sont passés les hommes?"|auteur=Sophie Roquelle|date=19 juillet 2013|site=Le Figaro.fr}}</ref>, l'association SOS Papa réclameprône une loiplus garantissantgrande équité pour les undécisions principede d’égalitéjustice parentalefamiliale<ref name="lobs">{{Lien web|url=http://www.rue89.com/2012/12/18/justice-des-femmes-justice-des-hommes-quelles-differences-237916|titre=Taubira veut plus de mecs chez les juges : c’est quoi le problème ?|auteur=Mathieu Deslandes|date=18 décembre 2012|site=L'Obs}} </ref>.
L’association SOS PAPA tient à rappeler que l’article 8 de la [convention européenne des droits de l’Homme] consacre le respect « de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance » et que son article 9 prohibe toute discrimination quant aux droits couverts par ladite convention.L’association SOS PAPA tient à rappeler que l’article 16 de la [Convention relative aux droits de l'enfant] (Adoptée et ouverte à la signature, ratification et adhésion par l'Assemblée générale dans sa résolution 44/25 du 20 novembre 1989) précise que nul enfant ne fera l'objet d'immixtions arbitraires ou illégales dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes illégales à son honneur et à sa réputation.
 
La juriste Hélène Gaumont-Prat, dénonce « '''la diabolisation de la résidence alternée, en France, par des psychanalystes''' »<Ref name="Gaumont-Prat">Hélène GAUMONT-PRAT, Professeur à l'Université Paris VIII - Directeur du Laboratoire Droit de la Santé (EA 1581) - Etude 15 dans Droit de la famille n° 7 de Juillet 2012 : "La résidence alternée à l’épreuve du droit comparé(France-Belgique)"</ref>. Dans le même but, la psychologue et chercheuse Joan B. Kelly en précise les effets dans une de ses études {{citation étrangère|langue=en|maternal preference was reinforced by untested psychoanalytic theory that focused on the exclusive importance of the mother}}<Ref name="JoanBKelly001">Joan B. Kelly - [http://users.wfu.edu/nielsen/kelly%20review%202007.pdf Children’s Living Arrangements Following Separation and Divorce: Insights From Empirical and Clinical Research]</Ref>.
Face à une '''féminisation majoritaire des magistrats''' en France<ref name="lefigarofr1">{{Lien web|url=http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/07/19/01016-20130719ARTFIG00355-o-sont-passes-les-hommes.php|titre="Où sont passés les hommes?"|auteur=Sophie Roquelle|date=19 juillet 2013|site=Le Figaro.fr}}</ref>, l'association SOS Papa réclame une loi garantissant un principe d’égalité parentale<ref name="lobs">{{Lien web|url=http://www.rue89.com/2012/12/18/justice-des-femmes-justice-des-hommes-quelles-differences-237916|titre=Taubira veut plus de mecs chez les juges : c’est quoi le problème ?|auteur=Mathieu Deslandes|date=18 décembre 2012|site=L'Obs}} </ref>.
 
La juriste Hélène Gaumont-Prat, dénonce « '''la diabolisation de la résidence alternée, en France, par des psychanalystes''' »<Ref name="Gaumont-Prat">Hélène GAUMONT-PRAT, Professeur à l'Université Paris VIII - Directeur du Laboratoire Droit de la Santé (EA 1581) - Etude 15 dans Droit de la famille n° 7 de Juillet 2012 : "La résidence alternée à l’épreuve du droit comparé(France-Belgique)"</ref>. Dans le même but, la psychologue et chercheuse Joan B. Kelly en précise les effets dans une de ses études {{citation étrangère|langue=en|maternal preference was reinforced by untested psychoanalytic theory that focused on the exclusive importance of the mother}}<Ref name="JoanBKelly001">Joan B. Kelly - [http://users.wfu.edu/nielsen/kelly%20review%202007.pdf Children’s Living Arrangements Following Separation and Divorce: Insights From Empirical and Clinical Research]</Ref>.
 
== Critiques ==
{{Article connexe|Résidence alternée#Les opposants à la résidence alternée}}
UnCertains de ses anciens membres aont été condamnécondamnés par la justice pour des faits d'enlèvement d'enfants et de tentative de meurtre. C'est le cas de Fabrice Devaux (qui était intervenu en 2007 sur un plateau télévisé), condamné à six ans de prison ferme en 2009 pour tentative de meurtre sur son ex-compagne<ref>[[Six ans ferme pour avoir projeté la mort de son ex-compagne]], 2 avril 2009, Le Point. </ref>., Certainesil associationsétait féministesalors cherchentmilitant àet démultipliersuppléant cedélégué typede d’amalgameSOS enPapa prétendantdans àles tortBouches-du-Rhône<ref>[[Des quepères Sergeprêts Charnayà tout]], la26 Gruefévrier Jaune2009, deLe NantesPoint.</ref>. »),Serge seraitCharnay, également membre de SOS Papa, oua mêmeété encondamné citantpour la tuerietroisième defois<ref>[[Serge]] l’Charnay, Ecole"le Polytechniquepère" de Montréalla engrue 1989! C'est comme si l'on assimilait les organismes (PSnantaise, Lescondamné Vert,Ligueà desquatre Droitsmois de L'Homme)prison auxquelsferme. il11 avaitmars participé2014, àRTL l'auteur de la tuerie de Nanterre de 2002 !infos.
</ref> pour enlèvement d'enfant. Il avait notamment été soutenu par l'association lors de ses revendications de garde d'enfant dans une grue en 2013<ref>[[SOS Papa, qui sont-ils ?]] Le JDD, 20 février 2013.
</ref>
 
L'association est critiquée pour ses prises de position sur [[syndrome d'aliénation parentale|l'aliénation parentale]], '''pourtant reconnue par les psychologues non-psychanalysant…et par la Cour de Cassation''' — un de ses arguments visant à défendre la position de la résidence alternée — qui serait une {{citation|invention}}<ref>[https://www.lemonde.fr/idees/article/2013/02/18/l-escalade-des-peres-a-nantes-cache-une-proposition-de-loi_1834399_3232.html L'escalade des pères à Nantes cache une proposition de loi], tribune de [[Patric Jean]], ''Le Monde'', 18 février 2013</ref>.
 
L'association [[Osez le féminisme !]] tente d’exploiter la fallacieuse assertion que seuls un petit nombre de pères essayent de demander la garde aitfait valoir que seuls 20 % des pères demandent à obtenir la garde (résidence principale) de leur(s) enfant(s)<ref name="HuffPost" />, ce qui expliquerait le déséquilibre observé dans son attribution. Pourtant, une étude statistique du ministère de la justice précise que parmi les cas de désaccord, la résidence alternée n'est accordée que dans un quart des cas, et le plus souvent chez la mère dans les trois quarts des autres décisions<ref name="etudeStat">[http://www.justice.gouv.fr/budget-et-statistiques-10054/etudes-statistiques-10058/la-residence-en-alternance-des-enfants-de-parents-separes-11833.html « La résidence en alternance des enfants de parents séparés »], ''Études et Statistiques Justice n° 23'', {{1er}} janvier 2003</ref>. Selon cette étude le refus de la résidence alternée concerne seulement 1,5% de tous les pères qui se séparent, et le motif avancé est l'intérêt supérieur de l'enfant.
 
L'association de défense des droits des mères SOS les mamans affirme, contrairement à '''SOS Papa''', que les femmes ne s'éloignent pas volontairement du domicile paternel, que la justice protège mal la mère et les enfants des violences, que la [[résidence alternée]] se développe y compris sans l'accord de la mère et que ce mode de garde ne serait pas adapté aux jeunes enfants<ref>[http://www.lepoint.fr/societe/sos-les-mamans-monte-au-creneau-17-02-2013-1628409_23.php « SOS les mamans monte au créneau »], ''Le Point'', 17 février 2013.</ref>.
 
CertainesL'association associationsSOS sePapa qualifiantest de féministes considèrent '''SOS PAPA'''considérée comme [[Masculinisme|masculiniste]] et [[Antiféminisme|antiféministe]] alorspar quecertains '''SOScourants PAPA'''se demandequalifiant l'égalitéde parentale !féminisme. L'association [[Osez le féminisme !]] notamment juge '''SOS PAPA'''Papa {{citation|réactionnaire, lesbophobe et antiféministe}}<ref name="HuffPost">[https://www.huffingtonpost.fr/2013/02/18/qui-se-cache-derriere-association-sos-papa_n_2711668.html?ncid=edlinkusaolp00000003 « SOS PAPAPapa, une association masculiniste qui milite contre le droit des femmes ? »], ''Le Huffington Post'', 18 février 2013.</ref>. L'association '''SOS PAPA'''Papa se revendique cependant du féminisme dans la mesure où elle prône l'équité parentale et le partage des tâches éducatives des enfants<ref> "Madame Evelyne Sullerot Marraine de l'association SOS PAPA" [http://www.terrafemina.com/vie-privee/famille/articles/22708-sos-papa-une-association-feministe-qui-veut-legalite-entre-papas-et-mamans-.html SOS Papa, "une association féministe qui veut l'égalité entre papas et mamans"], interview de Fabrice Mejias, [[Terrafemina]], 18 février 2013 </ref>.
 
DeLes plus,politistes pourAnne ceVerjus duoet Marie Vogel pointent que la [[résidencerevendication alternée]] nd'estégalité pas,dans enl'éducation dépitdes enfants de sesSOS avantagesPapa supposésse pourlimite à l'enfant,après-divorce présentéeet commeà unla impératifsphère privée mais: commel'association ne milite {{citation| uneni affairepour la reconnaissance de choixla personnelpaternité etactive d’opportunité}}dans pourle lescadre pères.de C’estl’entreprise, méconnaîtreni quepour '''SOSsa PAPA'''promotion adans soutenul’espace lapublic démarcheou dudans Collectifl’éducation des Femmesenfants}}. enDe faveur deplus, la [[résidence Résidencealternée]] Alternéen'est qui réclamepas, outreen quedépit celle-cide neses puisseavantages êtresupposés refuséepour sansl'enfant, motifprésentée grave àcomme un père,impératif qu’une mèremais puissecomme l’imposer{{citation| une auaffaire pèrede choix personnel et d’opportunité}} pour les pères. Selon la revue ''[[Sciences humaines (revue)|Sciences humaines]]'', '''SOS PAPA'''Papa réclamerait un droit à l'enfant pour les pères quand les féministes le conditionneraient à l’investissement du père dans l'éducation des enfants avant la séparation<ref>[http://www.scienceshumaines.com/des-papas-leses_fr_30644.html « Des papas lésés ? »], [[Sciences Humaines (revue)]], 14 mai 2013 </ref>.
La « '''pureté''' » des positions des associations féministes précitées, et d’autres, s’apprécie à l’aulne d’un communiqué de presse lancé le 16 septembre 2013 déclarant que « le masculinisme …est souvent représenté par des associations dites de pères qui instrumentalisent la question de la parentalité. Une grande partie des masculinistes défend ou minimise des questions comme le viol, la violence conjugale, l’inceste ». Ceci a été cosigné par : SOS les mamans, L’enfant d’ abord, Abandon de famille tolérance zéro, FNSF (Fédération Nationale Solidarité Femmes). Cette dernière a en novembre 2017 émis un communiqué de presse édifiant.''' Il y est déploré en substance qu’une extension de la Résidence Alternée diminuerait de facto le nombre de familles dites monoparentales, et que de ce fait des femmes toucheraient moins d’argent'''.<ref> [http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2017/11/02/projet-de-loi-sur-la-garde-alternee-la-federation-nationale-solidarite-femmes-rappelle-son-opposition] </ref>.
 
Un duo d'universitaires Anne Verjus et Marie Vogel tente de critiquer la revendication d'égalité dans l'éducation des enfants de SOS Papa en disant qu'elle se limite à l'après-divorce et à la sphère privée : l'association ne milite {{citation|ni pour la reconnaissance de la paternité active dans le cadre de l’entreprise, ni pour sa promotion dans l’espace public ou dans l’éducation des enfants}}. '''C’est comme si l’on reprochait à des associations centrées sur le cancer du sein, de ne pas s’occuper symétriquement du cancer de la prostate !'''
 
De plus, pour ce duo la [[résidence alternée]] n'est pas, en dépit de ses avantages supposés pour l'enfant, présentée comme un impératif mais comme {{citation| une affaire de choix personnel et d’opportunité}} pour les pères. C’est méconnaître que '''SOS PAPA''' a soutenu la démarche du Collectif des Femmes en faveur de la Résidence Alternée qui réclame, outre que celle-ci ne puisse être refusée sans motif grave à un père, qu’une mère puisse l’imposer au père. Selon la revue ''[[Sciences humaines (revue)|Sciences humaines]]'', '''SOS PAPA''' réclamerait un droit à l'enfant pour les pères quand les féministes le conditionneraient à l’investissement du père dans l'éducation des enfants avant la séparation<ref>[http://www.scienceshumaines.com/des-papas-leses_fr_30644.html « Des papas lésés ? »], [[Sciences Humaines (revue)]], 14 mai 2013 </ref>.
 
Ces prises de positions '''misandres,''' généreusement relayées par une certaine presse, ne reflètent pas du tout l’opinion d’une forte majorité de femmes '''puisqu'une dizaines de sondages posant séparément une question du style « pensez-vous que les pères sont défavorisés a recueilli la réponse OUI à 85%.'''
 
Un certain nombre de psychanalystes s'opposent à la [[résidence alternée]], solution de garde prônée par l'association.
 
== Travaux parlementaires ==
'''SOS PAPA'''Papa participe régulièrement à des réunions et tables rondes sur les thèmes de la [[coparentalité]], de la famille et de la résidence alternée. Elle soumet des propositions de lois aux parlementaires, s'exprime au Sénat<ref>Journée d'audition du 23 mai 2007 sur la résidence alternée, Sénat, Salle Clemenceau</ref> et auprès des ministres <ref>Entretien du 19 septembre 2007 avec Xavier Bertrand, Ministre du Travail, de la Solidarité et des Relations Sociales, chargé de la Famille.</ref>.
 
En mai 2009, '''SOS PAPA''' a soutenu la proposition de loi n°3834 déposée par les députés [[Richard Mallié]] et [[Jean-Pierre Decool]] visant à soutenir la résidence alternée <ref>PROPOSITION DE LOI n° 3834 visant à préserver l’autorité partagée et à privilégier la résidence alternée pour l’enfant en cas de séparation des parents [http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/propositions/pion3834.pdf]</ref>.
 
L'association '''SOS PAPA''' soutient le projet de loi n° 309 visant à préserver l’autorité partagée et à privilégier la résidence alternée pour l’enfant en cas de séparation des parents <ref>PROPOSITION DE LOI n°309 visant à préserver l’autorité partagée et à privilégier la résidence alternée pour l’enfant en cas de séparation des parents [http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/propositions/pion0309.pdf]</ref>.
 
En mai 2009, '''SOS PAPA'''Papa a soutenu la proposition de loi n°3834 déposée par les députés [[Richard Mallié]] et [[Jean-Pierre Decool]] visant à soutenir la résidence alternée <ref>PROPOSITION DE LOI n° 3834 visant à préserver l’autorité partagée et à privilégier la résidence alternée pour l’enfant en cas de séparation des parents [http://www.assemblee-nationale.fr/13/pdf/propositions/pion3834.pdf]</ref>.
L'association '''SOS PAPA''' a dénoncé les propositions de '''loi APIE''' (juin 2014- Majorité PS) et '''n° 307 de novembre 2017''' (MODEM), rédigées en des termes similaires, tendant à faire croire à une véritable égalité parentale alors qu’il ne s’agissait que d’une « double domiciliation », purement administrative, des enfants.
 
L'association '''SOS PAPA'''Papa soutient le projet de loi n° 309 visant à préserver l’autorité partagée et à privilégier la résidence alternée pour l’enfant en cas de séparation des parents <ref>PROPOSITION DE LOI n°309 visant à préserver l’autorité partagée et à privilégier la résidence alternée pour l’enfant en cas de séparation des parents [http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/propositions/pion0309.pdf]</ref>.
visant à préserver l’autorité partagée et à privilégier la résidence alternée pour l’enfant en cas de séparation des parents [http://www.assemblee-nationale.fr/14/pdf/propositions/pion0309.pdf]</ref>.
 
== Présence dans les médias ==
L'association fait parler d'elle dans les journaux et dans des émissions télévisées, à travers les témoignages de ses adhérents<ref>[http://video.google.fr/videoplay?docid=1922854834997987435 Fabrice D.], invité sur le plateau de [[Jean-Luc Delarue]], ''[[Ça se discute]]'' sur [[France 2]] le {{date|5|septembre|2007}}</ref>, de ses porte-paroles<ref>[[Anny Duperey]], invitée de l'émission ''Thé ou Café'' sur [[France 2]] le {{date|16|septembre|2007}}</ref> mais aussi lors d'affaires médiatisées<ref>[http://lci.tf1.fr/france/societe/2007-07/faire-enfant-dans-dos-est-illegal-4889365.html Faire un enfant dans le dos est-il illégal], TF1 LCI</ref>.
 
L'association '''SOS PAPA'''Papa est également présente dans les médias pour dénoncer les violences conjugales faites aux hommes. Cette présence se fait à travers des articles de presse<ref>[[VSD (magazine)|VSD]] le {{date|6|décembre|2012}} [http://www.vsd.fr/contenu-editorial/l-actualite/les-indiscrets/2141-ces-hommes-battus]</ref>{{,}}<ref>[[Le Point]] le {{date|19|novembre|2012}} [http://www.lepoint.fr/societe/le-tabou-des-violences-conjugales-a-l-encontre-des-hommes-19-11-2012-1531013_23.php]</ref>{{,}}<ref>[[20 minutes]] le {{date|19|novembre|2012}} [https://www.20minutes.fr/societe/1045812-violences-conjugales-hommes-egalement-victimes]</ref>{{,}}<ref>[[Le Figaro]] le {{date|19|novembre|2012}} [http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/11/19/01016-20121119ARTFIG00562-il-est-rare-qu-un-homme-battu-depose-plainte.php]</ref>{{,}}<ref>Le Journal des femmes le {{date|19|novembre|2012}} [http://www.journaldesfemmes.com/societe/magazine/hommes-battus-le-tabou-perdure-1112.shtml]</ref>{{,}}<ref>[http://www.cabinetsavocats.com/articles/details/7453/hommes-battus-tabou-national.html]</ref>
et également sur des radios<ref>[[France Inter]] le {{date|6|décembre|2012}} [https://www.franceinter.fr/emission-service-public-un-tabou-les-hommes-battus]</ref>{{,}}<ref>[[Radio France internationale|RFI]] le {{date|7|décembre|2012}} [http://www.rfi.fr/emission/20121207-hommes-battus-violences-conjugales]</ref>.
 
En février 2013, SOS Papa apporte son soutien à deux pères (membres de l'association « SVP Papa » et l'autre membre également de SOS Papa) montés en haut de grues à Nantes pour réclamer la garde de leurs enfants<ref>[http://www.leparisien.fr/nantes-44000/sos-papa-soutient-les-deux-peres-retranches-en-haut-d-une-grue-a-nantes-16-02-2013-2573321.php SOS Papa soutient les deux pères retranchés en haut d'une grue à Nantes], 16 février 2013, ''[[Le Parisien]]''</ref>.
 
== Notes et références ==
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/SOS_Papa ».