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== Biographie ==
Paul Souriau (ne pas confondre avec Paul-Adolphe Souriau<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Françoise Bédoussac|titre=Paul-Adolphe Souriau, l'innovation à cœur.|passage=59|lieu=Boulogne BIllancourt|éditeur=Mémoire Vive|date=Novembre 2012|pages totales=1|lire en ligne=https://s3.static-clubeo.com/uploads/acbbhandball/Medias/Paul%20Souriau%20histoire__0.pdf|consulté le=18 mai 2023}}</ref>, entrepreneur) effectua ses études à l'[[École normale supérieure (France)]], puis soutint une thèse titrée ''« Théorie de l'invention »'' en [[1881]]. Dans cette thèse, il soutient que les inventions ne sont pas le résultat d'un processus scientifique rigoureux mais qu'elles se présentent plutôt comme conséquences inévitables [[Déterminisme|déterministes]] de l'environnement de l'inventeur. Cette théorie fut contestée très tôt après sa publication dans l'édition 1882 de la ''« Revue Internationale de l'Enseignement» ''<ref>Société de l'enseignement supérieur (1882) [https://books.google.ca/books?id=TdfNAAAAMAAJ&dq=th%C3%A9orie%20de%20l'invention%20souriau&hl=fr&pg=PR8#v=onepage&q=th%C3%A9orie%20de%20l'invention%20souriau&f=false Revue internationale de l'enseignement, Volume 3], G. Masson, éd.</ref>. C'est aussi en 1882 que sa femme donna naissance à [[Étienne Souriau]], qui deviendra lui aussi philosophe spécialisé en [[esthétique]]. Simultanément à sa thèse [[Français|française]], il écrit aussi une thèse [[Latin|latine]] titrée ''« De motus perceptione »''. Cette thèse [[Latin|latine]] visait à déterminer l'importance de la vision pour la perception des mouvements. Le titre initial de la thèse était ''De visione motus'' <ref>Guyard MM. S., Havet L., Monod G., Paris G. (1882) [https://books.google.ca/books?id=8fbUAAAAMAAJ&dq=th%C3%A9orie%20de%20l'invention&hl=fr&pg=PA135#v=onepage&q=souriau&f=false Revue critique d'histoire et de littérature, Volume 1], Ernest Leroux, éd.</ref>. La thèse était un précurseur à ses futurs travaux sur la perception du mouvement.
 
Il devint professeur à la [[Université de Lille|Faculté des lettres de Lille]] peu de temps après sa fondation en [[1887]]. En [[1889]], il publie ses réflexions sur l'esthétique du mouvement<ref>Paul Souriau (1889) [https://books.google.fr/books?id=j7YRAAAAYAAJ&printsec=frontcover&source=gbs_v2_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false L'esthétique du mouvement], Félix Alcan, éd.</ref>. Le livre décrit deux niveaux d'[[esthétique]] du mouvement: la beauté mécanique (l'adaptation du mouvement à remplir son but) et l'expression du mouvement (la signification que le mouvement communique à un observateur extérieur). Ce faisant, Paul Souriau distingue le mouvement de la perception du mouvement, des concepts qui deviendront plus tard le sujet de la [[cognition motrice]] et de la [[psychophysique]].
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Pendant sa carrière et particulièrement au début du {{s-|XX|e}}, Paul Souriau publie ses réflexions sur l'[[esthétique]] des arts. Pendant cette période, il est professeur à l'[[Université de Lorraine|Université de Nancy]]<ref>Paul Souriau (1901) [https://archive.org/stream/limaginationdel00sourgoog#page/n12/mode/1up L'imagination de l'artiste], Librairie Hachette et Cie, ed.</ref>{{,}}<ref>Paul Souriau (1904) [https://archive.org/stream/labeautrationne01sourgoog#page/n10/mode/1up La beauté rationnelle], Félix Alcan, ed.</ref>{{,}}<ref>Paul Souriau (1906) [https://archive.org/stream/larverieesthtiq01sourgoog#page/n9/mode/1up La rêverie esthétique: essai sur la psychologie du poète], Félix Alcan, ed.</ref>{{,}}<ref>Paul Souriau (1909) [https://archive.org/stream/lasuggestiondans00souruoft#page/n9/mode/2up La suggestion dans l'art], Félix Alcan, ed.</ref>. Pendant la majeure partie de sa vie, [[Félix Alcan]] est son éditeur principal.
 
ÉcritureOutre des essais, Souriau est l'auteur d’une douzaine de contes pour enfants publiés en recueils (''Les aventures de Mistigri'' ; ''La plumePlume noire''). Nombreuxet de nombreux articles danspour des périodiques comme la ''[[Revue de Paris]]'', L’Année''[[L'Année psychologique]]'', ou encore la ''[[Revue philosophique de la France et de l'étranger|Revue philosophique]]''.
== Publications ==
 
== Ouvrages publiés ==
* ''Théorie de l’invention'' (1882) ;
* ''L’Esthétique du mouvement'', Paris, [[Félix Alcan]], coll. «[[Bibliothèque de philosophie contemporaine]]» (1889) ;
* ''La suggestionSuggestion dans l’art'', Paris, [[Félix Alcan]], coll. «[[Bibliothèque de philosophie contemporaine]]» (1893) ;
* ''L’imaginationL’Imagination de l’artiste'' (1901) ;
* ''La beautéBeauté rationnelle'' (1904) ;
* ''La rêverieRêverie esthétique. Essai sur la psychologie du poète'' (1906) ;
* ''Les conditions du bonheur'' (1908) ;
* ''TraitéL’Esthétique de la beauté fonctionnellelumière'' (19101913) ;
* ''L’esthétiqueL’Entraînement deau la lumièrecourage'' (19131926) ; .
* ''L’entraînement au courage'' (1926).
Écriture d’une douzaine de contes pour enfants (Les aventures de Mistigri ; La plume noire). Nombreux articles dans Revue de Paris, L’Année psychologique, Revue philosophique.
 
== Notes et références ==
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== Liens externes ==
* {{autoritéliens}}
* [http://openlibrary.org/a/OL162490A/Paul_Souriau La bibliographie de Paul Souriau], OpenLibrary.
 
{{Portail|philosophie|Nord-Pas-de-Calais|Nancy|École de Nancy}}
 
{{DEFAULTSORT:Souriau, Paul}}
[[Catégorie:Élève de l'École normale supérieure]]
[[Catégorie:Philosophe français du XXe siècle]]
[[Catégorie:Chevalier de la Légion d'honneur décoré en 1919]]
[[Catégorie:Naissance en octobre 1852]]
[[Catégorie:Naissance à Douai]]
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