« Maîtresse Françoise » : différence entre les versions

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Dans ses écrits, Maîtresse Françoise aborde la compréhension du [[masochisme]] selon une approche [[psychanalyse|psychanalytique]] et [[philosophie|philosophique]]<ref group=H name=Larue_p.130>{{harvsp|Larue|2002|p=130|id=Larue}} <br>{{citation|Elle fait allusion aux « grands films de sévices » de son enfance pour expliquer l’attrait sexuel de certaines scènes : « cow-boys, sexes d’étalons, tortures de pirates, viols d’Apaches, femme attachée au mât d’un navire pour recevoir le fouet.}}</ref> qui dessine les contours d'une « érotisation de la barbarie ». Dans la même veine, l'extrait d'une interview de [[Jean Streff]] par [[Maîtresse Cindy]] précise que {{citation|comme aime à dire Françoise, [...], célèbre domina parisienne : ''[...] en érotisant la barbarie, les fétichistes et sadomasochistes castrent les vrais bourreaux de leurs armes''<ref name="Jean_Streff">{{ouvrage|format électronique=pdf|lire en ligne=http://www.maitresse-cindy.com/maitresse-cindy-micro-cindy/maitresse%20dominatrice%20prix%20sade%20streff.pdf|titre=Maîtresse Cindy interviewe tous azimuts des pratiquants sadomasochistes et des non-pratiquants|auteur=[[Maîtresse Cindy]] et [[Jean Streff]]|date=4 février 2006}}</ref>.}}
 
En 1994, le journaliste et écrivain [[Jean-Pierre Dufreigne]] commente la parution du livre en ces termes : {{citation|Gourmande de cuisine épicée, Annick Foucault, la sado-maso (''[[#Foucault|Françoise Maîtresse]]'', [[éditions Gallimard|Gallimard]]), qui se confesse et catalogue ses amants (« Ciré noir », « Mozart », « Strip Poker », « Rocky », « Testa rossa ») selon leurs désirs les plus intimes ou leurs spécialités — elle a déclaré qu'ils avaient été ravis de se rencontrer couchés sur le papier<ref name="Dufreigne">{{Article|titre=Les mille-feuilles des filles d'Eros|auteur=[[Jean-Pierre Dufreigne]]|date=18 août 1994|périodique=[[L'Express]]|url texte=https://www.lexpress.fr/informations/les-mille-feuilles-des-filles-d-eros_599175.html}}</ref>.}}
 
Dans un article de ''[[La Libre Belgique]]'' paru en mars 2001 et relayant les propos de l'intéressée originellement issus d'une édition de ''[[L'Evénement du jeudi]]'' du 19 mai 1994, le journaliste Jacques Frank écrit que si {{citation|c'est une femme qui écrivit la retentissante ''[[Histoire d'O]]''}}, {{citation|c'en est une autre, Françoise Foucault, auteur d'une ''[[#Foucault|Françoise maîtresse]]'', qui explique}} que, selon elle, {{citation|l'être humain a besoin de se laisser aller à une certaine faiblesse}}, s'achevant dès lors sur un constat émis par la protagoniste précisant ce qui suit : {{citation|Si cette faiblesse est théâtralisée, si elle est jouée, où est le problème ? Ils ressortent renforcés, troquent leurs chaînes pour un costume trois-pièces, et rentrent chez eux apaisés, fortifiés<ref name="Frank">{{Article|titre=Sados et masos|auteur=Jacques Frank|date=13 mars 2001|périodique=[[La Libre Belgique]]|url texte=http://www.lalibre.be/debats/opinions/sados-et-masos-51b87141e4b0de6db9a58cf0}}</ref>.}}