« Sourire kabyle » : différence entre les versions
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Parfois, les parties génitales de la personne assassinée étaient coupées, et introduites dans la plaie ainsi élargie<ref>[https://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2008-4-page-1069.htm ''Destins de la fracture algérienne dans la mémoire française'', Denys Ribas, 2008]</ref>.
Des [[Harki|Harkis]] en furent victimes<ref>[http://www.scribomasquedor.com/medias/files/extrait-de-moi-hassan-harki-1.pdf ''Moi, Hassan, harki, enrôlé, déraciné'', Éditions du Masque d’Or, mars 2013]</ref>.
Selon [[Groupe islamique armé|Jacques Duquesne]], journaliste à ''[[La Croix]]'' à Alger à la fin des années 1950 :
{{citation_bloc|On parlait dans l'armée du « sourire kabyle » : égorgement de pieds-noirs ou d'Algériens supposés favorables à la France dont on avait tranché le cou et fourré le sexe dans la plaie<ref>[http://www.aidh.org/faits_documents/algerie/express1.html Témoignage par Jacques Duquesne].</ref>.}}
Parfois, notamment lors de l'[[embuscade de Palestro]] en 1956, cette pratique a été appliquée sur des cadavres, s'y ajoutant l'éviscération<ref>[http://www.unjournaldumonde.org/2008/08/29/toussaint-sanglante-le-debut-de-la-guerre-dalgerie/ Toussaint sanglante : début de la guerre d’Algérie]</ref>.
Cette pratique a également été appliquée par le [[Groupe islamique armé]] (GIA) durant la [[Guerre civile algérienne]] dans les [[années 1990]]<ref>[https://books.google.co.uk/books?id=XgifU5QF6aIC&lpg=PT99&ots=czMCjikkk4&dq=%22Sourire%20kabyle%22%20-brac%20-album%20harkis&hl=fr&pg=PT99#v=onepage&q=%22Sourire%20kabyle%22%20-brac%20-album%20harkis&f=false ''La blessure - La tragédie des harkis'', Daniel Costelle, Isabelle Clarke, 2010]</ref>.
Une pratique proche qui consiste à « élargir » la bouche de la victime, et non sa gorge est connue dans le monde anglophone comme le ''[[Glasgow smile]]''.
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