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« Société nationale de sauvetage en mer » : différence entre les versions

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{{Infobox Association
| couleur boîte = 000080ea4708
| association_nom = Les Sauveteurs en = Société nationaleMer {{Nobr|de sauvetage en- merSNSM}}
| association_logo = Logo-SNSM.svg
| association_type = [[Association loi de 1901]]
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La '''sociétéSociété nationale de sauvetage en mer''' ('''SNSM''') est une [[Association loi de 1901|association]] [[France|française]], [[Reconnaissance d'utilité publique en France|reconnue d'utilité publique]]. Elle a pour vocation de secourir bénévolement et gratuitement les vies humaines en danger, [[Sécurité en mer|en mer et sur les plages]].
 
En 20162017, elle a effectué lesplus deuxde tiers50 % des interventions des secours en mer au large des côtes françaises effectuées par navire (donc hors moyens aériens ou par nageur depuis une plage), secourant {{nombre|77006578|personnes}} en {{nombre|52003577|interventions}} (on déplore entre {{unité|350|et=400|morts}} par an en mer en France). 2620 % de ces interventions se déroulent de nuit et la durée moyenne des interventions est de {{heure|1|4850|durée=oui}}.
 
Les bateaux de secours de la SNSM sont répartis sur {{nombre|218|stations de sauvetage}} sur tout le long du littoral métropolitain et d'outre-mer et agissent sous l'autorité et à la demande des [[Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage|centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage]] (CROSS) qui en France sont les centres de coordination de secours en mer et, qui dépendent de la [[Affaires_maritimes|direction des Affaires maritimes du ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie]]. La SNSM participe donc à des [[mission de service public|missions de service public]] dans son domaine de compétence.
 
Le financement de la SNSM (acquisition, entretien des vedettes de secours et formation des équipages) est très majoritairement assuré par la générosité du public (dons, legs) et de partenaires privés (mécénat). En 20122017, 7680 % de ses ressources annuelles étaient d’origine privée et 2420 % provenaient de financements publics (État et collectivités territoriales).
 
== Histoire ==
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[[Fichier:Patron François Morin Ouessant.jpg|thumb|Le ''[[Patron François Morin]]'', utilisé à [[Ouessant]] de 1960 à 1995]]
 
La nécessité d’assurer la sauvegarde de la vie humaine le long des côtes du littoral français et outre-mer est apparue depuis très longtemps. En France, les premières initiatives, s'inspirant du modèle britannique de la {{Lien|Royal Humane Society}} et de la [[Royal National Lifeboat Institution]], sont principalement redevables de l'essor touristique dont s'accompagne la naissance du « spectacle de rivage ». La première société de sauvetage est instituée à [[Boulogne-sur-Mer]], sous la dénomination « Société Humainehumaine des Naufragesnaufragés », par un aristocratique comité à majorité britannique. Puis sont créées les sociétés humaines de [[Dunkerque]], [[Calais]], [[Rouen]] et [[Bayonne]] en 1834, de [[Dieppe (Seine-Maritime)|Dieppe]] en 1839, et enfin [[Montreuil (Pas-de-Calais)|Montreuil-sur-mer]] en 1841. La finalité de ces sociétés philanthropiques associe la surveillance des plages à l'assistance des navires en péril<ref>{{ouvrage|auteur=Frédéric Caille|titre=La figure du sauveteur. Naissance du citoyen secoureur en France, 1780-1914|éditeur=Presses universitaires de Rennes|date=2015|passage=93}}.</ref>. Alors que les grandes nations maritimes européennes se dotent d'un service d'État voué à cette mission dès le début du {{XIXe siècle}} ([[Norvège]] et [[Royaume-Uni]] en 1825, [[Belgique]] en 1838), un début de centralisation n'apparaît en France qu'en 1865, le 12 février, lorsque est fondée la [[Société centrale de sauvetage des naufragés]] (SCSN) sous la présidence de l'[[Charles Rigault de Genouilly|Amiral de Genouilly]].
 
À la suite de la [[Seconde Guerre mondiale]], tout est à reconstruire, la plupart des abris et des moyens nautiques de la SCSN et des [[Hospitaliers sauveteurs bretons]] (HSB). Les deux sociétés aux buts similaires ne peuvent plus répondre aux besoins de l'ensemble du littoral du territoire français notamment à cause des métiers de la mer qui se développent et des loisirs nautiques.
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La SNSM est née en [[1967]] de la fusion de la Société centrale de sauvetage des naufragés (SCSN) et des Hospitaliers sauveteurs bretons (HSB), union initiée par l'amiral [[Maurice Amman]], ancien [[préfet maritime]] de la {{2e|région}} à [[Brest]], qui deviendra le {{date|15|octobre|1967}} le président de la nouvelle société<ref name="histoire">{{Harvsp|Bellec|2008|p=82|id=sauvtr}}</ref>. Le pavillon de la SNSM est né de la fusion entre ceux de la SCSN et des HSB.
 
La SNSM est reconnue d'utilité publique le 30 avril 1970 et est une association régie de la loi 1901 et assure sa mission en Métropole et en Outre-Mer. Sa vocation : secourir bénévolement et gratuitement les vies humaines en danger en mer et sur les plages<ref>[http://www.snsm.org/page/histoire-de-la-snsm L'histoire de la SNSM]</ref>.
 
En [[1991]], les Sauveteurs en Mer ont obtenu le Prix Cristal de la transparence financière et depuis [[1997]], ils sont membres du [[Comité_de_la_Charte|Comité de Charte de déontologie]] (label Don en Confiance).
 
Le président actuel de la SNSM est Xavier de la Gorce, ancien [[Secrétariat général de la mer|Secrétaire général de la Mer]] ; il a été élu pour six ans le 26 septembre 2013<ref>[http://www.snsm.org/page/le-conseil-dadministration Le Conseil d'Administration de la SNSM]</ref>.
 
En 2016, la SNSM est en grande difficultés financières, principalement dû au renouvellement de sa flotte. L'EtatÉtat cherche une solution pour compléter le budget, notamment via une possible contribution aux ''usagers de la mer''<ref>{{Lien web|url=http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/les-pistes-pour-sauvegarder-la-societe-nationale-de-sauvetage-en-mer-1003034.html|titre=Sauvetage en mer: des pistes pour éviter le naufrage de la SNSM|auteur=A.R.|date=8 juillet 2016}}</ref>. Il faut renouveler l'adhésion au SNSM, c'est le constat d'au moins un bénévole guadeloupéen en 2018<ref name=fa>[http://www.guadeloupe.franceantilles.fr/actualite/faits-divers/les-sauveteurs-en-mer-de-plus-en-plus-a-la-manoeuvre-469570.php france-antilles.fr: "Les sauveteurs en mer de plus en plus à la manoeuvre"], Jeudi 08 février 2018</ref>:
{{Cquote|Il faut des gens qui embarquent - donc connaissent la mer, aiment sortir, ont leur permis plaisance - et d'autres qui s'occupent de la logistique (mécano, etc.) et de la partie administrative (secrétaire, trésorier, etc.).}}
 
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[[Fichier:SNS 093 - La Portsallaise.jpg|thumb|Hélitreuillage par un hélicoptère de la [[Marine nationale (France)|Marine nationale]] sur le canot tous temps, ''[[La Portsallaise (SNS 093)]]'' de la SNSM]]
 
La SNSM a trois typesmissions d'activités,principales : le sauvetage audes largevies humaines en mer et sur les plages, la formation des nageurs sauveteurs saisonniers et la prévention des risques nautiques.
 
=== Le sauvetage en mer et sur le littoral ===
=== Sauvetage au large par les sauveteurs embarqués bénévoles ===
En [[20082017]], environ {{nombre|45008000|[[Bénévolat|bénévoles]]}}, dont {{nombre|35003350|sauveteurs}} embarqués}}<ref name="Sauvtr103">{{Harvsp|Bellec|2008|p=103|id=sauvtr}}</ref> sont prêts à intervenir, toute l'année et à toute heure, appareillant en moins de {{heure||1518|durée=oui}}, répartis dans {{nombre|232218|stations}} littorales métropolitaines et outre-mer (dont {{nombre|186|stations}} de sauvetage permanentes et {{nombre|35|stations}} saisonnières)réparties ;sur iltout s'agitle souventlittoral de marins professionnels (essentiellement de la marine d'état, de la [[marin (profession)#Marin de commerce|marine marchande]]métropolitain et de la [[marin (profession)#Marin pêcheur|pêche]]), souvent à la retraite ou en préretraite mais, de plus en plus également, de [[marin (profession)#Marin à la plaisance|plaisanciers]]. Environ 600 responsables de stations s'ajoutent à l'organisation<ref name="Sauvtr103"/>outre-mer.
 
Les opérations sont déclenchées et gérées par les [[centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage|CROSS]] qui sont contactés en cas de problème, via le [[Canal 16]]<ref>Recommandation de l'[[Union internationale des télécommunications]], référence aux dispositions du règlement des radiocommunications RR5.111 ; RR5.226 ; RR30.11 ; RR54.2 ; AP15, Tableau 15-2 ; AP18 </ref> de la [[Radio maritime#La VHF marine|VHF marine]] ou le 196 sur un téléphone portable. Environ 2520 % des interventions se déroulent de nuit contre 7580 % de jour.
 
Quant au sauvetage sur les plages, il est assuré par les 3 083 nageurs sauveteurs de la SNSM, formés dans l'un des 32 centres de formation et d'intervention de la SNSM. Les nageurs sauveteurs sont bénévoles à l'année mais sont rémunérés par les mairies l'été pour la surveillance des plages avec 256 postes de secours SNSM, jusqu'à la bande des 300 m. Pendant leur formation, les futurs nageurs sauveteurs sont amenés à valider 6 diplômes et certificats obligatoires :
77 % de ces interventions concernent la plaisance, 12 % les professionnels de la mer (pêcheurs) et 11 % des loisirs nautiques. Dans le cas de la plaisance à moteur, le sinistre le plus fréquent est l'avarie moteur ; à l'inverse de la plaisance à voile où l'évènement le plus fréquent est l'échouement. Après vient l'avarie moteur.
 
* Le PSE 1 (premiers secours en équipe de niveau 1),
Dans le cas des professionnels, l'avarie moteur vient en premier (35 %), puis les hélices engagées (souvent lors de la remontée des chaluts ; 24 % des cas). Dans seulement 9 % des cas, il s'agit d'EVASAN (Évacuations Sanitaires).
* Le PSE 2 (premiers secours en équipe de niveau 2),
* Le BNSSA (brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique),
* Le permis côtier,
* Le CRR (certificat restreint de radiotéléphoniste),
* Le SSA (certificat de surveillance et de sauvetage aquatique) littoral mention pilotage.
 
Afin de compléter leur formation de base, ils peuvent également suivre des stages complémentaires leur permettant de s'exercer sur le terrain ou des stages de qualification pour diversifier leurs savoir-faire (pilotage de jet-ski, spécialisation plages dangereuses…).
Ces interventions sur navires de pêche sont généralement les plus longues à compter de {{heure|2|40|durée=oui}} en moyenne.
 
==== L'exception marseillaise ====
[[Fichier:SNS-152 mg 6538.jpg|thumb|''[[La Bonne Mère de Marseille (SNS 152)]]'' amarrée dans le Vieux port de Marseille]]
 
Dans la cité phocéenne, la vedette de {{1re|classe}} V1 NG ''[[La Bonne Mère de Marseille (SNS 152)]]'' est armée par des militaires du [[bataillon de marins-pompiers de Marseille]] et non par des bénévoles comme toutes les autres stations françaises et d'outre-mer. Compte tenu de la superficie de la ville, il était impossible de faire rallier un équipage de sauveteurs bénévoles pour appareiller dans le délai de {{heure||15|durée=oui}} (objectif correspondant au délai moyen constaté pour l'ensemble de la SNSM). Une convention a donc été signée entre la municipalité de [[Marseille]] et la SNSM en 1978 qui confiait l'armement de sa vedette à un équipage de marins pompiers. La vedette est amarrée au port de plaisance de [[La Pointe Rouge]] où se trouve le centre de secours d'où l'équipage prend son service 24h/24. Elle peut ainsi appareiller en {{heure||5|durée=oui}}, de jour comme de nuit, {{nombre|365|jours}} par an, et ce, par tous les temps.
{{clr}}
 
=== FormationLa formation des des nageursSauveteurs sauveteursen saisonniersMer ===
La SNSM recrutait traditionnellement ses sauveteurs embarqués dans les secteurs professionnels liés à la mer : marine marchande, marine nationale et pêche. Aujourd'hui, la population des gens de mer s'amenuise et la SNSM recrute de plus en plus de sauveteurs dans les milieux de la plaisance, des pratiques sportives en mer ou de la plongée.
[[Fichier:Baignade surveillée SNSM Belle-Île-en-Mer.JPG|thumb|left|Baignade surveillée par la SNSM]]
 
De la même façon, les opérations de sauvetage ont évolué et requièrent le développement de nouvelles compétences. Les canots de sauvetage sont de plus en plus rapides, emportent des systèmes électroniques de navigation et de communication ; les sauveteurs bénévoles de la SNSM ne doivent plus uniquement être marins mais devenir des professionnels du sauvetage et intégrer de nouvelles compétences. Ils doivent être secouristes, plongeurs, pouvoir piloter des embarcations rapides, savoir maintenir les moyens de sauvetage en condition opérationnelle, s’intégrer dans les systèmes de recherche sous la direction des CROSS,…acquérir des compétences en recherche et recueil des naufragés… Les bénévoles de la SNSM doivent s’adapter pour passer d’une époque de transmission orale des savoirs faire organisée au sein des équipages à une organisation moderne de la formation au travers de processus clairs qui permettent de garantir aux autorités d’emploi les capacités opérationnelles de nos unités de sauvetage et les qualifications des sauveteurs qui composent nos équipages.
Disposant de trente-deux centres de formation et d'intervention pour les nageurs-sauveteurs, la SNSM réalise chaque été des actions de prévention et de surveillance du littoral. Elles forment chaque année près de {{nombre|450|nouveaux}} sauveteurs.
 
Les Sauveteurs en Mer ont pris en compte ces évolutions et se sont dotés en 2009 d’une Direction nationale de la formation qui leur a permis d’élaborer les référentiels de qualifications indispensables à la formation de ce nouveau public de sauveteurs. En 2011, un Pôle national de formation (PNF) a été inauguré à Saint Nazaire. Le PNF dispense l’ensemble des formations permettant de garantir l’efficacité des opérations de sauvetage et la sécurité des sauveteurs. Les stages pour les sauveteurs embarqués concernent la formation à la navigation, à la sécurité, au secourisme, à la coordination d’opérations, à la plongée, au pilotage des semi-rigides…ainsi que toutes les formations de formateurs permettant l’encadrement de ces stages. Le PNF dispose de matériels et d’équipements adaptés à l’ensemble des pratiques du sauvetage et notamment d’un simulateur qui permet d’entraîner les sauveteurs à répondre à des situations proches de la réalité, mettant en jeu l’ensemble des acteurs impliqués dans les opérations.
L’action des nageurs-sauveteurs va du réconfort aux personnes choquées à la réanimation cardio-ventilatoire d’accidentés dont les fonctions vitales sont gravement altérées. Ces jeunes sont affectés par la SNSM sur plus d’un tiers des plages surveillées et rémunérés par les communes.
 
Les stages pour les nageurs sauveteurs, chargés de la surveillance et de la sécurité des plages, concernent la qualification des sauveteurs à l’exercice de leur mission sur des plages dangereuses soumises aux vagues et aux courants, au pilotage de jets, à la navigation côtière et à la sécurité, ainsi que la formation des moniteurs et instructeurs de secourisme. Ils sont formés dans les 32 centres de formation et d'intervention de la SNSM, répartis sur tout le territoire.
La surveillance de plages s'effectue de mai à septembre. Ainsi, {{nombre|1500|nageur-sauveteurs}}<ref name="Sauvtr103"/> sur les plages rémunérés assurent la surveillance des plages et de la bande littorale des {{unité|300|mètres}}. Ils sont titulaires du [[Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique]] (BNSSA), permis bateau (option côtière), PSE 1 et 2, Certificat restreint de radiotéléphoniste (CRR) et ont tous effectué des stages spécifiques (stage mer); ainsi que la formation (SSA littoral) qui est obligatoire depuis 2015.
 
Chaque centre de formation participe localement à différents dispositifs de secours ([[Poste de secours#Dans le cas général|DPS]]) lors de manifestations nautiques et compétitions sportives.
{{clr}}
 
=== Intensifier la prévention auprès du grand public ===
=== Prévention des risques nautiques ===
Les nouvelles pratiques en mer induisent de nouveaux risques pour les usagers. De nombreuses pratiques sportives se démocratisent sans s’accompagner d’un nécessaire travail de pédagogie. C’est pourquoi nos priorités s’axent également sur l’intensification de la prévention auprès du grand public.
La SNSM organise aussi, chaque année, des manifestations sur la sécurité en mer<ref>[http://www.merensecurite.org/ Sécurité en mer]</ref> dans le but d'informer sur son fonctionnement mais aussi de professionnaliser ses interventions par la mise en commun des expériences de chaque « usager des mers ».
 
Chaque année, les Sauveteurs en Mer effectuent des visites de courtoisie auprès des plaisanciers qui en font la demande. Les visites portent principalement sur le matériel de sécurité et son utilisation et sont gratuites. Elles sont effectuées par des bénévoles de l'association. Ils sont équipés de tablettes avec une application développée par Axa Yauchting Solutions.
Elle profite également d'événements aquatiques variés pour avertir des risques que l'on encoure en pratiquant des sports nautiques et propose des conduites à tenir à chaque sortie en mer. Des démonstrations sont alors organisées, par l'association, pour sensibiliser le public présent.
 
La prévention auprès des familles passe, quant à elle, par le site internet Graines de Sauveteurs (www.grainesdesauveteurs.com), développé grâce au soutien de la MAIF.
 
== Administration et finances ==
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Cette association loi de 1901 a été reconnue d’utilité publique par un décret du 30 avril 1970 et assume une mission de [[service public]] en France métropolitaine et dans les départements d’Outre-Mer.
 
Elle est dirigée par un président (actuellement [[Xavier de la Gorce]]) ainsi qu'un conseil d'administration comprenant {{nombre|31|membres}}, dont {{nombre|2427|membres}} élus et {{nombre|7|membres}} désignés par les ministères intéressés<ref>{{pdf}}[http://snsm.waaps.fr/UserFiles/statuts_generaux.pdf Cf. statuts de l'association]</ref>.
 
Son financement est assuré pour à 2420 % par des subventions publiques (État et collectivités locales, notamment les régions et les départements) et est complété par des dons privés (membres de l'association, dons, partenariats)<ref>[http://www.snsm.net/lit_page.php?page=10&id=35&NP=1 Page ''Rigueur et transparence'' du site officiel]</ref>.
 
Pour promouvoir son action auprès du public et lui permettre de faire appel au don en confiance, l’association adhère au [[Comité de la Charte]] du Don en Confiance.
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== Moyens nautiques ==
La SNSM est le premier [[armateur]] en France. Sa flotte est étenduecomposée de près de 600 pour pouvoir accomplir ses missions de service de la vie humaine. Elle gère l'acquisition, l'entretien des bateaux ainsi que de tous les équipements techniques. En 2010, {{unité|5393000|euros}} ont été investis.
 
Aujourd'hui, la SNSM dispose de 40 canots tous temps (CTT), 36 vedettes de {{1re|classe}} (V1), 72 vedettes de {{2e|classe}} (V2), 4 vedettes de {{3e|classe}} (V3)légères, 400 pneumatiques dont 60, semi -rigides et des jets-ski.
 
En 2018, ont été livrés une V1 nouvelle génération (V1 NG) pour Bandol et Nouméa.
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Aujourd’hui, la taille des bateaux de la [[SNSM]] est telle qu'elle ne permet plus de les remiser dans des abris devenus trop petits et la plupart restent à flot. Toutefois, des exceptions existent en raison de stations particulièrement exposées au mauvais temps. Ainsi, des abris ont été agrandis comme à [[La Hague (région naturelle)|Goury-la-Hague]], pour le canot tous temps ''[[Mona-Rigolet (SNS 067)]]''. En parallèle, la taille des bateaux a pu être modifiée, ce qui est le cas pour le canot tous temps l'''[[Île d'Ouessant (SNS 081)]]'' d'[[Île_d'Ouessant|Ouessant]], légèrement plus court ({{unité|14.80|m}} au lieu de {{unité|15.50|m}}), bien qu'il fasse partie de la série des [[SNSM#Canots_tous_temps|canot tous temps]] de {{unité|15.50|m}}, série commencée en 1997, par ce même prototype.
 
=== Canots tous temps (CTT) ===
[[Fichier:Belle-Ile canot de sauvetage.jpg|thumb|Canot tous temps ''Belle Isle'' de la ville du [[Le Palais|Palais]], de [[Belle-Île-en-Mer]]]]
 
Ces bateaux de {{unité|15.50|à=17.60|mètres}} ({{unité|18.8017,8|mètres}} pour le nouveau «canot tous temps nouvelle génération, le CTT NG ») sont insubmersibles, autoredressables et ont deux moteurs de {{nombre|450400|chevaux}}. Ils(deux sontde armés410 parchevaux unpour équipagele deCTT {{nombre|8|sauveteurs}}<ref name="Tt">{{Harvsp|Bellec|2008|p=92|id=sauvtr}}</ref>NG). Leur coût atteint le million d'euros.
 
Le plus ancien CTT était celui de la station SNSM de l'[[Île de Sein]], le ''[[Ville de Paris (SNS 060)|Ville de Paris]]'', en service entre 1980 et 2016. Son remplaçant est le nouveau « CTT NG », canot tous temps de nouvelle génération ''[[SNS 001 Yves et François Olivaux|SNS 001 Yves & François Olivaux]]'' ; ces canots sont insubmersibles et autoredressables. Le canot le plus récent à avoir été livré est le ''[[SNS 003 Amiral Leenhardt]]'' de la station de Sète. Sa capacité de remorquage est de {{unité|4|tonnes}}.
 
Les canots tous temps sont reconnaissables à leur coque verte (couleur héritée de la [[Société centrale de sauvetage des naufragés|SCSN]]) et à leur immatriculation '''SNS 0nn'''. Comme leur nom l'indique, ils sont capables d'affronter les conditions de mer les plus dures et interviennent dans la bande côtière des {{nombre|20|[[mille marin|mille]]s}}<ref name="Tt">{{Harvsp|Bellec|2008|p=92|id=sauvtr}}</ref>, voire plus sur demande expresse du [[centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage|CROSS]] (jusqu'à {{nombre|40|milles}}<ref name="Tt"/>{{,}}<ref>Couvrant une zone allant de la Pointe de l'Espiguette à Gruissan, et intervenant jusqu'à {{nombre|40|milles}} au large, la SNSM sétoise se porte au secours de tous les navires en difficulté, qu'ils soient professionnels ou de plaisance..</ref>).
 
=== Vedettes de {{1re|classe}} (V1) ===
[[Fichier:92 - De Brest à Lorient en passant parAudierne et Loctudy P1050878.jpg|thumb|''Margodig'', la vedette de {{1re|classe}} de [[Loctudy]]]]
 
Ces bateaux de {{unité|13.3014|à=14.60|mètres}} sont insubmersibles, et autoredressables pour les «nouvelles génération, les V1 NG<ref>Les vedettes de {{1re}} classe dites « nouvelle génération » apparaissent en 2001 avec la mise à l'eau de la SNS 140 ''Margodig''.</ref> ». Ils sont équipés de {{nombre|2|moteurs}} de {{nombre|500|chevaux}} et atteignent les {{nombre|22|nœuds}}, {{nombre|25|nœuds}} pour les « V1 NG ». Une exception existe, aux stations d'Antibes et de Marseille : l'ORC 160 qui a les mêmes superstructures que l'ORC 140, mais qui mesure {{unité|16|mètres}} ; ces vedettes sont brevetées tous temps. Les futurs remplaçants des canots tous temps (les « CTT NG ») en sont également dérivés puisque ce seront des ORC 178.R. Deux versions existent : une version à hydrojets et une version à hélices. La plus ancienne se trouve à [[Trégunc|Trévignon]], l'''[[Ar Beg (SNS 127)]]'' en service depuis 1992 tandis que la plus récente ''[[Nautile (SNS 163)]]'' de [[Nouméa]] sera mise en service courant 2018<ref>{{Article|langue=fr|titre=Nouméa : La nouvelle vedette SNSM embarque au Havre|périodique=Mer et Marine|date=2018-06-14|lire en ligne=https://www.meretmarine.com/fr/content/noumea-la-nouvelle-vedette-snsm-embarque-au-havre|consulté le=2018-07-10}}</ref>.
 
Leur capacité de remorquage est de {{unité|4|tonnes}}<ref name="mag" />.
Ces vedettes peuvent être utilisées jusqu'à force 9, soit quarante-cinq nœuds de vent ; elles peuvent donc sortir pratiquement par tous les temps<ref>{{Harvsp|Bellec|2008|p=99|id=sauvtr}}</ref>. Leur coût de construction est d'environ {{euro|750000800000}}.
* Équipage : {{nombre|6|sauveteurs}}.
* Zone d’intervention : bande des {{nombre|20|[[mille marin|mille]]s}}.
* Coque bleue (couleur historique des HSB)
* Immatriculation : '''SNS 1nn'''.
{{clr}}
 
Les V1 possèdent une coque bleue (la couleur historique des HSB) et interviennent dans la bande des 20 milles. Leur immatriculation est SNS 1nn.
=== Vedettes de {{2ème|classe}} ===
[[Fichier:SNS 277.jpg|alt=|vignette|Vedette de {{2e|classe}} du [[Golfe du Morbihan]]]]
Ces bateaux de {{Unité|9|à=12|mètres}}, insubmersibles (avec une forte capacité d'autoredressabilité pour les « V2 NG ») sont propulsés par hydrojets<ref>Nouvelle génération qui débute en 1999 avec la SNS 280 ''Contre-Amiral Noël''.</ref> ou hélices, par deux moteurs allant de {{Unité|200}} à {{unité|420|cv}} et atteignent les {{nombre|25|nœuds}}<ref>{{Harvsp|Bellec|2008|p=100|id=sauvtr}}</ref>. La plus ancienne vedette en service est le ''[[Capitaine de Vaisseau Mortenol (SNS 220)]]'' de [[Port-Saint-Louis-du-Rhône]] de 1986. La plus récente est celle du Golfe du Morbihan, la [[Président Charles Pilorget (SNS 277)]] mise en service en juin 2018<ref>{{Article|langue=Français|auteur1=OuestFrance|titre=Golfe du Morbihan : la nouvelle vedette SNSM opérationnelle|périodique=Ouest france|date=19 juin 2018|issn=|lire en ligne=https://www.ouest-france.fr/bretagne/vannes-56000/golfe-du-morbihan-la-nouvelle-vedette-snsm-operationnelle-5833638|pages=}}</ref>.
 
Leur capacité de remorquage est de {{unité|1.5|tonne}}<ref name="mag" />. Elles peuvent être utilisées jusqu’à force 7, soit trente-cinq nœuds de vent. Leur coût est de {{euro|210000}} pour la série des {{unité|9|m}} (cette série est destinée à remplacer les vedettes de {{3e|classe}}), {{euro|320000}} pour la série des {{unité|10.50|m}} et enfin {{euro|530000}} pour les « V2 NG » de {{unité|12|m}}.
* Équipage : {{nombre|4|sauveteurs}}.
* Zone d'intervention : côtier et semi-côtier.
* Coque bleue
* Immatriculation : '''SNS 2nn'''.
{{clr}}
 
=== Vedettes de {{3e2ème|classe}} (V2) ===
[[Fichier:SNS 277.jpg|alt=|vignette|Vedette de {{2e|classe}} du [[Golfe du Morbihan]]]]
Ces embarcations de {{unité|8|mètres}} sont souvent adaptées de bateaux de plaisance de série<ref>Comme les vedettes ''Antares'' {{unité|8.00|m}} et {{unité|8.60|m}} (Chantiers [[Bénéteau]]).</ref>, et servent en cas de temps calme ou pour la formation. Elles peuvent également servir d'appui en tant que second moyen d'intervention aux canots tous temps ce qui est le cas pour les stations SNSM d'[[Audierne]] (la ''[[Jeanne Pierre (SNS 330)]]'') et de [[Calais]] (la ''[[Côte d'Opale (SNS 325)]]'').
Ces bateaux de {{Unité|9|à=10,5|mètres}} (11,90 pour les V2 nouvelle génération) insubmersibles (avec une forte capacité d'autoredressabilité pour les V2 NG) sont propulsés par hydrojets<ref>Nouvelle génération qui débute en 1999 avec la SNS 280 ''Contre-Amiral Noël''.</ref> ou hélices, par deux moteurs allant de {{Unité|200}} à {{unité|250|chevaux}} (410 cv pour les V NG) et peuvzent attendre entre 24 et {{nombre|28|nœuds}}<ref>{{Harvsp|Bellec|2008|p=100|id=sauvtr}}</ref>. La plus ancienne vedette en service est le ''[[Capitaine de Vaisseau Mortenol (SNS 220)]]'' de [[Port-Saint-Louis-du-Rhône]] de 1986. La plus récente est celle du Golfe du Morbihan, la [[Président Charles Pilorget (SNS 277)]] mise en service en juin 2018<ref>{{Article|langue=Français|auteur1=OuestFrance|titre=Golfe du Morbihan : la nouvelle vedette SNSM opérationnelle|périodique=Ouest france|date=19 juin 2018|issn=|lire en ligne=https://www.ouest-france.fr/bretagne/vannes-56000/golfe-du-morbihan-la-nouvelle-vedette-snsm-operationnelle-5833638|pages=}}</ref>.
 
Leur capacité de remorquage est de {{unité|1.5|tonne}}<ref name="mag" />. Elles peuvent être utilisées jusqu’à force 7, soit trente-cinq nœuds de vent. Leur coût est de {{euro|210000}} pour la série des {{unité|9|m}} (cette série est destinée à remplacer les vedettes de {{3e|classe}}), {{euro|320000}} pour la série des {{unité|10.50|m}} et enfin {{euro|590000}} pour les V2 NG de {{unité|11,9|m}}.
Elles sont progressivement retirées du service et sont remplacées par la série des {{unité|9|mètres}} des vedettes de {{2e|classe}}.
 
* Équipage : {{nombre|3|sauveteurs}}.
Les V2 possèdent également une coque bleue et interviennent dans la zone côtière et semi-côtière. Leur immatriculation est SNS 2nn.
* Zone d'intervention : côtier.
* Coque bleue
* Immatriculation : '''SNS 3nn'''.
 
=== Vedettes légères ===
[[Fichier:SNS 458 (1).JPG|thumb|Vedette légère de l'[[Île de Ré]]]]
 
On trouve dans cette catégorie diverses embarcations « rigides » de sauvetage de {{unité|9|m}} adaptées aux contraintes particulières de leur zone d'intervention. Elles peuvent également servir d'appui en tant que second moyen d'intervention aux canots tous temps ce qui est le cas pour les stations SNSM de [[Saint-Malo]] (V4, La ''[[Denise Anne (SNS 441)]]''), de L'[[Aber-Wrac'h]] (V4, L'''[[André Treguer (SNS 447)]]''), etc. Les vedettes de type [[catamaran]] ont une conception qui leur permettent de sortir jusqu’à force 8, soit quarante nœuds de vent. Elles atteignent les {{nombre|25|nœuds}}, voireet {{nombre|40|nœuds}}leur pourcoût certainesest d'entre elles. Leur coût est deenviron {{euro|100000120000}} et plus.
* Équipage : {{unité|3|ou=4|sauveteurs}}.
* Zone d'intervention : côtier et semi-côtier : {{unité|5|à=10|[[mille marin|mille]]s}} des côtes (dépend de la catégorie de navigation affectée par les affaires maritimes).
* Coque bleue
* Immatriculation : '''SNS 4nn'''.
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=== Vedettes d'instruction ===
Ce sont souvent des modèles de plaisance adaptés, souvent de type Antarès, ne dépassant pas les {{unité|8|mètres}} de longueur. Elles servent le plus souvent lors d'exercices hebdomadaires des sauveteurs. On peut ainsi les utiliser comme [[centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage|CROSS]] déportés pour coordonner les actions de secours ; par exemple lors d'un exercice inter-stations. Elles sont également utilisées pour la formation des futurs sauveteurs.
 
Leur coque est également bleue. Les vedettes légères interviennent dans la zone côtière et semi-côtière, de 5 à 10 milles des côtes. Leur immatriculation est SNS 4nn.
=== Canots pneumatiques ===
[[File:SNSM L'Herbaudière (île de Noirmoutier).jpg|thumb|Bateau pneumatique de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) au port de L'Herbaudière sur l'[[île de Noirmoutier]].]]
Les canots pneumatiques sont des moyens secondaires des stations permanentes ou des embarcations utilisées par les sauveteurs saisonniers, de {{unité|4|à=8|mètres}} de longueur, pour des interventions à proximité immédiate du littoral où les canots et vedettes ne peuvent approcher à cause de leur tirant d'eau. Les plus récents sont autoredressants, ont deux moteurs de {{nombre|115|chevaux}} et atteignent les {{unité|25|à=38|nœuds}}. Parallèlement, la SNSM est en train de se doter de petits semi-rigides [[Inflatable Rescue Boat|IRB]].
 
*[[Fichier:Irb snsm.jpg|vignette|IRB des sauveteurs saisonniers.]]Équipage : de {{unité|2|à=4|sauveteurs}} pour le sauvetage côtier.
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=== Marine jet (jets-ski) ===
Les embarcations type marine-jet plus communément appelé jet-ski sont des moyens utilisés principalement par les sauveteurs saisonniers, pour des interventions rapides et à proximité immédiate du littoral.
Elles peuvent être équipées d'une planche sur l'arrière (une civière coquille) pour y installer plus facilement la victime et la transporter à terre.
 
*[[Fichier:Jet SNSM.jpg|vignette|Marine Jet de la SNSM]]Équipage : de {{unité|1|à=2|personnes}} pour le sauvetage côtier.
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=== EnginsBateaux amphibie ===
[[Fichier:Sns 664.jpg|vignette|SNS 664 de la station des Frégates]]
La SNSM s'est dotée en 2018 pour la première fois d'un bateau amphibie. Celui-ci est déployé dans la baie du Mont -Saint -Michel.
 
== Notes et références ==
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=== Liens externes ===
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{{Palette|Sociétés de secours en mer}}
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