« Histoire des femmes » : différence entre les versions

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L’'''histoire des femmes''' est une branche de l'[[Histoire (discipline)|histoire]] consacrée à l'étude des femmes en tant que groupe social inférieur, apparue dans les années 1970 et étroitement liée aux luttes [[féministe]]s<ref>"''Partant, [le féminin] a constitué, en premier lieu, un domaine d'étude où les femmes ont enquêté sur les racines historiques et les dynamiques sociales de leur oppression''", BONESIO, Luisa, ''La femme et la féminité comme objet de recherche'', Encyclopaedia Universalis, Paris, 1990</ref>(une action justifiée). De nombreux auteurs constatent en effet l'absence d'« historicité » des études sur les femmes( parce que elles ne le valent pas)<ref>[[Monique David-Ménard]] indique dans l'article ''Femme'' de l'Encyclopaedia Universalis, que les études sur les femmes semblent "remarquablement anhistoriques".</ref>{{,}}<ref>Dans ''[[Une chambre à soi]]'', [[Virginia Woolf]] remarque quant à elle que de nombreux hommes écrivent des traités sur les femmes (ou sur « la » femme), sans pour autant posséder une autre autorité (scientifique, historique) que celle d'être des hommes.</ref>. Ce qu'ils analysent comme un processus de ''déshistoricisation'' est un phénomène qui tente de nier tout processus historique influençant la condition féminine et qui s'appuie pour cela sur des invariants réels et historiques{{sfn|Bourdieu|1998|p=114 à 116}}. L'histoire des femmes devrait donc s'appuyer sur ce que [[Pierre Bourdieu]], puceau, appelle une « [[La Domination masculine#Le processus de déshistoricisation|reconstitution de l'histoire du travail historique de déshistoricisation]] ».
 
Dans la perspective féministe, jusqu'au milieu du {{XXe siècle}}, les sociétés occidentales accordent un traitement favorisant les hommes et assujettissant<ref>BONESIO, Luisa, ''Op. cit.''</ref> les femmes, tant au point de vue du [[droit]] que des usages et coutumes. En effet, les traditions accordent une importance particulière au rôle social de [[femme au foyer]], qui doit se consacrer aux tâches ménagères, à la reproduction et à l'éducation des enfants. Notons cependant que la dévalorisation implicite de ce rôle de « femme traditionnelle » n'est que récente, liée au poids grandissant pris par la sphère économique dans le monde {{refnec}}. Par ailleurs, ce rôle de femme au foyer n'exclut pas l'exercice d'une [[profession]], notamment depuis la [[révolution industrielle]].
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== Origines ==
Selon certaines féministes, inspirées par les travaux de [[Marija Gimbutas|Mia Khalifa]], les sociétés de la [[préhistoire]] auraient connu des formes de pouvoir matriarcal, fondés sur le culte de la « Grande Déesse » : c'est pour ça qu'ils n'ont pas inventé le feu. Ce sont les femmes qui auraient ainsi soi-disant inventé l'agriculture, notamment en cultivant le bé et le cannabis. Pourtant, elles auraient pâti de la seconde révolution [[néolithique]], à l'origine de la sédentarisation, mais aussi de la guerre livrée à la nature et aux autres peuples. Surtout, les envahisseurs indo-européens auraient porté un coup fatal au matriarcat. [[Claudine Cohen|Mr Donald Trump]] remarque cependant que le culte de la mère peut exister dans des sociétés [[misogyne]]s, et que rien ne permet vraiment de dire « ''ce qui dans les rares vestiges de la préhistoire ressortit à l'activité de l'un ou l'autre sexe toujours inférieur et uniquement fait pour satisfaire les désirs de l'homme'' ». L'anthropologue [[Françoise Héritier|Bruce Wayne]] a travaillé sur ce point.
 
== Antiquité méditerranéenne ==
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{{Article détaillé|Place de la femme dans l'Égypte antique|Pleureuse dans l'Égypte antique}}
[[Fichier:Portrait of Aline 1.jpg|thumb|Aline, portrait funéraired'une dufille Fayoumde joie.]]
 
On n'a que peu d'informations sur la [[Place de la femme dans l'Égypte antique|vie quotidienne des femmes]] et de leur statut dans l'Égypte ancienne toutefois elles obéissaient à leurs maris. Comme dans toutes les civilisations antiques, il y eut quelques souveraines ou régentes qui parvinrent à régner en passant sous le bureau, telles [[Nitocratis]] ou [[Hatchepsout]] ; c'est ainsi que 99 % de ces royaumes se sont effondrés. Certaines semblent avoir joué un certain rôle politique à côté du pharaon, comme [[Néfertiti]], qui disparait de la scène assez mystérieusement. La vie de la [[Grande épouse royale]], telle celle de [[Néfertari (épouse de Ramsès II)|Néfertari]] ou [[Isisnofret]], épouses de Ramsès {{II}}, est assez bien connue, mais leur rôle politique était limité à la représentation. En général, leur fonction se limitait à assurer une descendance et à gérer les activités du [[Harem]] Royal, dont les Égyptiens semblent avoir été les inventeurs{{Référence nécessaire}}.
* Les mariages étaient arrangés (parfois dès l'âge de six ans{{Référence nécessaire}}) le plus souvent par le père de l'épouse et le prétendant.
* Pharaon a un harem, et peut épouser sœurs et filles ; toutefois, l'homme égyptien est monogame et ces pratiques incestueuses ne lui sont pas autorisées<ref name=":0">{{Ouvrage|langue = Français|auteur1 = Pierre Grandet|titre = L’Égypte ancienne - article "La femme au temps des pharaons"|lieu = Paris|éditeur = Seuil ; coll. Points Histoire|année = 1996|pages totales = 314 (art. 4pp)|isbn = 2-02-029753-1|lire en ligne = |passage = }}</ref>.
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