« Gilles de Robien » : différence entre les versions

=== Ministre de l'Équipement, des Transports, du Logement, du Tourisme et de la Mer ===

De {{date||mai|2002}} à {{date||mai|2005}}, il est ministre de l'Équipement, des Transports, du Logement, du Tourisme et de la Mer dans les gouvernements [[gouvernement Jean-Pierre Raffarin (1)|Raffarin 1]], [[gouvernement Jean-Pierre Raffarin (2)|2]] et [[gouvernement Jean-Pierre Raffarin (3)|3]], dont il est le seul membre issu de l'[[Union pour la démocratie française|UDF]] à ne pas avoir rejoint la nouvelle [[Union pour un mouvement populaire]] (UMP).

 

En 2001, la construction d'un « troisième aéroport parisien » est envisagée {{incise|à environ {{unité|120|km}} au nord de la capitale, au centre du plateau du « [[Santerre]] »}} près de [[Chaulnes]], canton de l'Est du département où est déjà implantée la [[Gare de TGV Haute-Picardie|gare « Haute-Picardie »]] de la [[LGV Nord|ligne TGV Paris → Lille / Bruxelles / Londres]]. Fortement contesté par les riverains et par Gilles de Robien<ref group ="Note">Selon certains médias (cf. par exemple [https://www.ladepeche.fr/article/2003/03/06/124521-chaulnes-l-interet-n-etait-pas-demontre.html un article de ''La Dépêche du Midi'' du {{nobr|6 mars 2003}}]) et ouvrages (cf. par exemple ''Territoires en mouvement: le cas de la Picardie'', de Frédéric Seitz, aux Éditions L'Harmattan, 2008 - 223 pages, pp. 97-103, [https://books.google.fr/books?id=vOBgHcsUZikC&pg=PA100&lpg=PA100&dq=troisi%C3%A8me+a%C3%A9roport+parisien+santerre&source=bl&ots=HCZcC8-4Fd&sig=ZQD9PCv6JiRYTsaAqCOCncGLHSA&hl=fr&sa=X&ei=boy6UprmCc3I0AXEwYD4DA&ved=0CEYQ6AEwBg#v=onepage&q=troisi%C3%A8me%20a%C3%A9roport%20parisien%20santerre&f=false également consultable en ligne sur books.google.fr], outre la destruction de surfaces agricoles particulièrement fertiles, ce projet aurait induit un trafic routier supplémentaire sur l'[[Autoroute A1 (France)|autoroute du Nord]], déjà considérée comme l'une des plus fréquentées de France, ainsi que la nécessité probable de construire une autre voie ferrée à grande vitesse, parallèle à celle existant déjà. Également, les pistes à construire sur ou près de l'emplacement de nombreuses tombes de guerre, dont [[Commonwealth War Graves#Arrondissement de Montdidier|celles du Commonwealth]] bénéficiant d'une concession perpétuelle, auraient nécessité d'obtenir l'accord des États {{incise|Royaume-Uni, Australie, Nouvelle-Zélande, Canada, …}} qui avaient participé aux combats de la [[Première Guerre mondiale]], notamment de la très meurtrière [[Bataille de la Somme]].</ref>, ce projet est finalement abandonné en 2002, au profit d'un accroissement des capacités de l'[[aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle]]. Pour le journal ''Le Parisien'', la présence du maire d'Amiens au ministère des Transports ne serait pas étrangère à cet abandon, du moins à la rapidité de la prise de décision<ref>[http://www.leparisien.fr/oise/avec-robien-ministre-le-3-e-aeroport-s-envole-08-05-2002-2003049407.php « Avec Robien ministre, le 3ème aéroport s'envole »], ''Le Parisien'', 8 mai 2002.</ref>.