« Angélique Gérard » : différence entre les versions

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Angélique Gérard a également lancé le canal de contact « Face To Free »<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Face to Free un nouveau service SAV Freebox Mobile en direct webcam|url=https://www.busyspider.fr/Actu/news_150206-free-assistance-face-to-free-nouveau-service-pour-tous-dialogue-en-direct-via-webcam-sav-freebox-freemobile.php|site=www.busyspider.fr|consulté le=2018-07-18}}</ref> en 2015.
 
Personnage contrasté, elle est considérée par ''Le Figaro Magazine'' comme l'un des leaders économiques français de demain. tandis que d'autres titres de presse citent son égo, les manquements au droit du travail et la répression antisyndicale.
 
== Biographie ==
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{{refnec|Diplômée de l'[[Institut européen d'administration des affaires]] (INSEAD) et formée en tant que dirigeante à l'école des Hautes Études Commerciales (HEC), Angélique Gérard a rejoint le Groupe [[Iliad]] début 2000, après quatre années passées chez [[France Télécom]], l'opérateur historique. À l'origine de la création des [[Centre d'appel|centres de contact]] Centrapel et Total Call, et ayant géré l'intégration des ressources de l'opérateur Alice sur le périmètre ''relation abonnés'' après son rachat en 2008 (création des sociétés Equaline et Certicall) et la naissance des sociétés Mobipel et Qualipel à l'occasion du lancement de [[Free Mobile]], elle a encadré la croissance de leurs effectifs, mis en place et assuré le développement du service aux abonnés ainsi que le déploiement des équipes de techniciens terrain dès 2004.}}
 
En 2012, alors que le groupe de [[Xavier Niel]] débute son activité en téléphonie mobile après le rachat du groupe [[Alice (société)|Alice]], Angélique Berge est directrice de la relation client d'Iliad, dont dépendent les anciens centres d'appel d'Alice<ref name="LeMonde_20120516">{{Lien web |langue=fr |auteur=Sarah Belouezzane, Cécile Ducourtieux, Cédric Pietralunga |titre=Free Flux tendus |url=https://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2012/05/16/free-flux-tendus_1702201_3208.html |date=16 mai 2012 |site=[[Le Monde]] |consulté le=25 novembre 2016}}.</ref>. Le journal ''[[Le Monde]]'', ''[[Rue89]]'' et des sections syndicales dont la section télécoms de l'[[Union syndicale Solidaires]], de la [[Confédération générale du travail]] et de la [[Confédération générale du travail - Force ouvrière]] dénoncent des abus signalés à [[Colombes]] (le centre Mobipel) et à [[Casablanca]], parmi lesquels un {{citation|management expéditif}} et des {{citation|licenciements publics}}<ref name="LeMonde_20120516" />. Angélique Berge déclare dans une publication interne titrée {{citation|Elle se tait la rumeur, elle se tait}} : {{citation|Free Mobile revient étrangement dans les titres médisants que l'on retrouve dans la presse : il s'agit bien d'une critique indirecte et déguisée.}}<ref name="LeMonde_20120516" />.
 
En 2013mai Angélique2016 Berge, responsable des centres d'appel de '[[Free (entreprise)|FreePolitis]],'' estréalise citéeune dansenquête sur le contexte d'un conflit provoqué par des {{citation|humiliationssystème Free}}, etdans deslaquelle manquementsAngélique présumésBerge au [[droit du travail en France|droit du travail]] ayant conduit àoccupe une saisie de l'[[inspection du travail]] et à une action d'une sectionplace syndicalecentrale<ref name="LeJDD_20130303Politis_20160518">{{Lien web |langue=fr |auteur=MatthieuErwan PechbertyManac'h, Sweeny Nadia |titre="Freeture"Enquête danssur lesle centressystème d'appelsFree |url=http://www.lejddpolitis.fr/Economiearticles/Entreprises2016/Actualite05/Freetureenquete-danssur-lesle-centressysteme-dfree-appels-59451434743/ |date=318 marsmai 20132016 |site=lejddpolitis.fr |consulté le=25 novembre 2016}}.</ref>. Angélique Berge déclare à ce propos : {{citation|Nous sommes fiers de nos conditions de travail. Nous avons mis en place un nouveau système de primesAccès motivantpayant}}</ref name="LeJDD_20130303" />.
 
En mai 2016 ''[[Politis]]'' réalise une enquête sur le {{citation|système Free}}, dans laquelle Angélique Berge occupe une place centrale<ref name="Politis_20160518">{{Lien web |langue=fr |auteur=Erwan Manac'h, Sweeny Nadia |titre=Enquête sur le système Free |url=http://www.politis.fr/articles/2016/05/enquete-sur-le-systeme-free-34743/ |date=18 mai 2016 |site=politis.fr |consulté le=25 novembre 2016}}. {{Accès payant}}</ref>. Cette dernière y est décrite par ses salariés comme une {{citation|femme à l’ego surdimensionné, intelligente, mais dans une quête permanente et éperdue de reconnaissance}} et se distingue par une politique managériale autoritaire basée, entre autres, sur la [[antisyndicalisme|répression anti-syndicale]], dans des centres d'appel de petite taille, mis en concurrence entre eux et où règne une {{citation|ambiance délétère}}<ref name="Politis_20160518" />. En 2017, elle est mise en cause par un reportage de ''[[Cash Investigation]]'', dans lequel ses méthodes de management sont critiquées ; est notamment pointé du doigt un mail envoyé à son collègue [[Maxime Lombardini]], où elle écrit : « Nous liquiderons les 50 détracteurs », en parlant de 50 grévistes<ref>[https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/video-cash-investigation-comment-free-a-liquide-les-grevistes-de-l-un-de-ses-centres-d-appels-au-maroc_2391394.html « VIDEO. "Cash Investigation" : comment Free a brisé la grève dans l'un de ses centres d'appels au Maroc »], francetvinfo.fr, 27 septembre 2017.</ref>.
 
== Distinctions ==
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