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Annulation de la modification de Porcelaine de paris (d) Attention de ne pas confondre la société CLAUSS avec la maison LOCRE. Ce sont deux sociétés différentes. Ou bien prouvez la filiation juridique entre les deux. La société CLAUSS qui est devenue PORCELAINE DE PARIS a été fondée en 1829 et n'a pas de lien avec la maison fondée par JB Locré. Dispo pour discuter. Merci, cordialement
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{{Infobox Société}}
'''Porcelaine de Paris''' est une société française de manufacture de porcelaine, fondée par [[Jean-BaptisteMarx Locré]]Clauss en 17731829<ref àname=":1">{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Michel Paris. Spécialisée dans laBloit|titre=Trois créationsiècles de pièces en [[porcelaine]] (objets décoratifs, vaisselle et artsPorcelaine de laParis|passage=|lieu=|éditeur=Hervas|date=1988|pages table,totales=136|isbn=2 horlogerie,903118 accessoires40 deX|lire salleen deligne=}}</ref>. bain, bijouterie) et la décoration de céramiques sanitaires, elle fait partie des grandes manufactures françaises de la porcelaine.
 
Jean-Marx Clauss a voulu s'inspirer des grandes Manufactures parisiennes de Porcelaines du XVIIIème siècle comme la Manufacture de Clignancourt, la Manufacture du faubourg St Denis ou, la plus réputée, la Maison Locré et sa Manufacture de la Courtille, rue de la Fontaine-au-Roi à Paris.
Les pièces sont réalisées dans le respect des traditions ancestrales et de de la matière première, le kaolin, par les maîtres artisans de Porcelaine de Paris<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Porcelaine de Paris|titre=Catalogue Porcelaine de Paris|passage=1|lieu=Paris|éditeur=Porcelaine de Paris|année=2007|pages totales=47|isbn=|lire en ligne=}}.</ref>.
 
Initialement spécialisée dans la création de pièces en [[porcelaine]] (objets décoratifs, vaisselle et arts de la table, horlogerie, bijouterie), c'est aujourd'hui une société qui vent à l'export des sanitaires en céramique.
 
Les pièces sont réalisées dans le respect des traditions ancestrales et de de la matière première, le kaolin, par les maîtres artisans de Porcelaine de Paris<ref>{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Porcelaine de Paris|titre=Catalogue Porcelaine de Paris|passage=1|lieu=Paris|éditeur=Porcelaine de Paris|année=2007|pages totales=47|isbn=|lire en ligne=}}.</ref>.
 
La manufacture est située dans le département du [[Pas-de-Calais]] en région Hauts-de-France. Elle est actuellement sous la direction de Pierre Orsini, gérant de la société Art et Styles<ref name="A&S">[http://www.artetstyles.com/ Voir le site officiel de la société.]</ref> Masalledebain.com<ref>{{Lien web|langue=|titre=Site officiel|url=https://www.masalledebain.com/|site=Masalledebain.com|date=|consulté le=}}</ref>, expert dans le domaine de la salle de bain et des matériaux.
 
== Histoire ==
=== 18201829-1890 : La Porcelainerie desManufacture Clauss ===
[[Fichier:Pendule_rocaille_aux_amours_et_candélabre.jpg|vignette|Création Clauss vers 1860.]]
En 1820, Jean-Marx Clauss, né en 1788 à Trèves en Rhénanie, d’une famille de potier vient travailler à Paris comme tourneur sur porcelaine. Puis il fait du négoce de porcelaine dans une boutique de la rue Saint Antoine. C'est en 1829 qu'il lance sa propre manufacture dans un petit établissement au 8 [[rue de la Pierre-Levée]]<ref name=":1" />.
 
En 1820, Jean-Marx Clauss, né en 1788 à Trèves en Rhénanie, d’une famille de potier reprend la marque Porcelaine de Paris. Clauss s’installe définitivement en 1829 dans un petit établissement au 8 [[rue de la Pierre-Levée]]. Jean-Marx Clauss laissantlaisse à son fils Alphonse la manufacture en 1846. Eugène-Marx Clauss succède à son père Alphonse jusqu’en 1886<ref name=":1" />. Il saisit l’opportunité d’acheter régulièrement des pièces à prix coûtant à la [[Manufacture de Sèvres]] pour compléter ses collections. Sa gérance est marquée par deux sortes de fabrications : l’une d’inspiration contemporaine et l’autre inspirée des chefs-d’œuvre du {{s-|XVIII|e}} produits par les manufactures orientales et européennes.
=== 14 juillet 1773 : La fondation de la manufacture par Jean-Baptiste Locré ===
Jean-Baptiste Locré de Roissy est né à Paris en 1726<ref>{{Lien web|langue=|titre=Maison Locré|url=http://www.maisonlocre.com/patrimoine-fondation-la-maison-locre/|site=Maison Locré - Paris 1771|date=|consulté le=}}.</ref>. Il s’initie au métier de porcelainier à Leipzig en Saxe avant de fonder, le 14 juillet 1773, la manufacture Porcelaine de Paris, rue de la Fontaine-au-Roi, entre le Marais et Belleville. Locré se caractérise par des innovations utilisant la porcelaine et en pratiquant la gravure sur cuir à la feuille d'or fin.
 
=== 1773-1787 : 15 ans de Locré ===
Le premier embauché est un chef de fabrication du nom de Laurent Russinger, dont le rôle sera très important dans la vie de la jeune manufacture. Locré l’associera cinq ans plus tard avant de lui céder la totalité de l’affaire lors de son départ en retraite en 1787 à l’âge de {{nombre|61|ans}}.
Durant quinze ans, Locré est parvenu à exécuter des ouvrages capables de fixer l’attention des connaisseurs français et étrangers. Il décida du style de la maison, décision suivie par tous ses successeurs jusqu’à nos jours. Son savoir-faire donnera lieu au style éponyme : le Locré, caractérisant : {{citation bloc|toute porcelaine fabriquée dans la manufacture de la rue de la Fontaine-au-Roi, entre 1773 et 1820<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=Français|auteur1=Michel Bloit|titre=Trois siècles de porcelaine de Paris|passage=105|lieu=Paris|éditeur=Editions Hervas|année=1988|pages totales=136|isbn=290311840X|lire en ligne=https://www.amazon.fr/Trois-si%C3%A8cles-porcelaine-Paris-Bloit/dp/290311840X}}.</ref>.}}
 
=== 1787-1800 : L’après Locré, la reprise de Laurent Russinger ===
Au départ en retraite de Jean-Baptiste Locré, Laurent Russinger, son ancien directeur, reprend la manufacture. Ouvrier allemand arrivé à Paris en France en 1769, Laurent Russinger<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Régine de Plinval de Guillebon|titre=La porcelaine à Paris sous le Consulat et l'Empire|passage=105|lieu=Genève|éditeur=Droz|année=1985|pages totales=|isbn=978-2-600-04619-0|lire en ligne=}}.</ref> construit sa propre usine, composée de treize bâtiments réservés à la fabrication, mais aussi à sa maison de maître. Dans un contexte économique et révolutionnaire peu favorable, Russinger cède la manufacture à François Pouyat, fournisseur des porcelainiers parisiens en 1800<ref name=":0" />.
 
=== 1800-1820 : La dynastie Pouyat ===
[[Fichier:Assiette_en_porcelaine,_Manufacture_de_Locré.jpg|vignette|Fabrication Pouyat vers 1810]]
En 1800, François Pouyat vend à ses fils Léonard Jean-Baptiste et Jean la manufacture. Ils adoptent une ligne de conduite en décidant de segmenter la production en province, à Fours, dans la Nièvre. L’usine emploie jusqu’à 200 ouvriers et produit de la porcelaine blanche pour la table, ainsi que des accessoires de toilette. La porcelaine, fabriquée dans la Nièvre, est expédiée à Paris [[rue de la Fontaine-au-Roi]] pour y être décorée. Aucune marque n'est appliquée sur les pièces.
En 1820, l’assassinat du duc de Berry conduit la famille Pouyat à abandonner la fabrique rue de la Fontaine-au-Roi, pour créer une nouvelle manufacture « [[Les blancs de Pouyat]] » à Limoges jusqu’en 1929.
 
=== 1820-1890 : La Porcelainerie des Clauss ===
[[Fichier:Pendule_rocaille_aux_amours_et_candélabre.jpg|vignette|Création Clauss vers 1860.]]
En 1820, Jean-Marx Clauss, né en 1788 à Trèves en Rhénanie, d’une famille de potier reprend la marque Porcelaine de Paris. Clauss s’installe définitivement en 1829 dans un petit établissement au 8 [[rue de la Pierre-Levée]]. Jean-Marx Clauss laissant à son fils Alphonse la manufacture en 1846. Eugène-Marx Clauss succède à son père Alphonse jusqu’en 1886. Il saisit l’opportunité d’acheter régulièrement des pièces à prix coûtant à la [[Manufacture de Sèvres]] pour compléter ses collections. Sa gérance est marquée par deux sortes de fabrications : l’une d’inspiration contemporaine et l’autre inspirée des chefs-d’œuvre du {{s-|XVIII|e}} produits par les manufactures orientales et européennes.
 
=== 1887-1945 : La grande époque Bloch ===
En 1887, Achille Bloch et Léon Bourdois rentrent au capital de la manufacture Clauss. Au départ d'Eugène Clauss en 1890, ils deviennent seuls propriétaires jusqu'au départ de Bourdois en 1900 qui laisse la Manufacture en pleine propriété à Achille Bloch. La collection évolue : garnitures de cheminée, vases, potiches, coffrets et bonbonnières aux formes multiples, bustes et statuettes, pommeaux de cannes, tasses et assiettes décoratives. Ce type de fabrication est suivi par Achille Bloch et Léon Bourdois jusqu’en 1900, puis Achille Bloch seul jusqu’en 1926. Il cède la manufacture à son fils Robert Bloch, qui déménage les fours et ateliers de production à [[Orval (Cher)|Orval]], du côté de Saint-Amand-Montrond dans le Cher en 1922. Les modes d’après-guerre orientent la direction vers de nouveaux choix de collections, plus modernes, de tendance [[art déco]]. Robert Bloch devient le précurseur d’une ligne de céramiques sanitaires exportées à l'international<ref name=":0" />.
 
=== 1945 à 1991 : L’impulsion Paul Molho ===
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* La revue ''L’Industrie'' a réuni dans un ouvrage publié des 1834 les porcelaines qui eurent le plus de succès. Parmi elles figure un service à thé de « Monsieur Clauss ». Il s’agit de la fameuse forme de tasse évasée à petites facettes, dont les pièces sont massivement rectangulaires à pans coupés. C’est aujourd’hui le service le plus populaire du « Vieux Paris », retrouvé chez tous les antiquaires du {{s-|XIX|e}}.
[[Fichier:Casque_Capo_di_Monte.jpg|vignette|Création 1898 Achille Bloch.]]
* Le casque ''« Capo di Monte »'' créé en 1898 par Achille Bloch comme objet décoratif d’après le casque d’apparat de Philippe II du Musée de l’Armée à Madrid fut l’incarnation du style « Renaissance Italienne », dans tous les pays méditerranéens et en Amérique Latine de 1880 à 1960<ref name=":0" />.
* Le groupe ''« Le Bénédicte »'', partie d’une série de 14 groupes d’après les tableaux de Chardin, créés à la demande d’Achille Bloch entre 1907 et 1909 fut fabriqué jusqu’en 1970.
* ''La'' ''bouteille Montesson'', est une porcelaine à la monture bronze de fabrication Achille Bloch. Elle figure aujourd’hui au Louvre, au département des Objets d’Arts en porcelaine chinoise.
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