« Politique extérieure française de 1814 à 1914 » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
m typographie : rien ne justifie de mettre des italiques à « etc », d'autant plus en excluant le point abréviatif
Frenouille (discuter | contributions)
Ligne 9 :
Et même si déjà l'année 1830, par la [[Campagne d'Algérie (1830-1847)|campagne d'Algérie]] ([[Charles X de France|Charles X]]) et la reconnaissance de la neutralité [[Belgique|belge]] ([[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe]]) lui permet l'audace d'aller respectivement à l'encontre du [[Royaume-Uni]] colonial, et à l'encontre de l'[[Ordre de Vienne]], cette audace se range du côté de la neutralité.
 
Premiers débuts, donc, d'une timide politique extérieure réellement ''française'', les autres confrontations de l'époque se contentant prudemment de contenir les poussées concurrentes (Autriche en [[Crise d'Italie (1832-1838)|Italie]], Britannique dans les [[Crisescrises des successions ibériques au [[Crise de succession portugaise (1826-18461834)|CrisesPortugal]] despuis successionsen ibériques[[Crise de succession d'Espagne (1833-1846)|Espagne]]), réduite au silence ailleurs ([[Révolution polonaise de 1830]] face à la [[Russie]], [[Crise Égypte-turc (1830-1840)]]).
 
L'[[affaire Pritchard]] est révélatrice de la période : une France qui s'excuse lorsqu'elle s'impose (Tahiti).
Ligne 106 :
Après [[1830]], la France commence à s’affirmer. Elle rétablit la neutralité [[Belgique|belge]] face à son invasion par les Pays-Bas, puis elle s’oppose à l’Autrichienne, qui occupe [[Bologne]] par une occupation d’[[Ancône (Italie)|Ancône]]. Les deux pays doivent se retirer simultanément en [[1838]] : la France a repoussé l’hégémonie autrichienne sur l’Italie à naître.
 
La France tente aussi des solutions d’équilibre. Lors des deux crises de succession parallèleparallèles d'[[Crise de succession d'Espagne (1833-1846)|Espagne]] et du [[Crise de succession portugaise (1826-1834)|Portugal]], la France et le Royaume-Uni confirmeront leur candidat respectif : Royaume-Uni sur le Portugal, France sur l’Espagne.
 
Mais on doit aussi signaler le ''silence français'', face au mouvement anti-britannique ''[[canada|Canadien]]s et [[Irlandais]]'' qui aspire à l'indépendance. Alors que la même situation, aux États-Unis ([[1776]]), avait permis à la France d’affaiblir le Royaume-Uni, la France, cette fois, même avec la question du Canada québécois, n’intervient pas. La France fait un geste envers le Royaume-Uni, dont les affinités de régimes la pose comme allié possible et nécessaire.
Ligne 231 :
* [[Crise d'Italie (1832-1838)]]
* [[Agitation canadienne et irlandaise]]
* [[Crises des successions ibériques|Crise de succession d'Espagne (1833-1846)]]
* [[Conquête de l'Algérie]] (1830-1847)
* [[Crise Égypte-turc (1830-1840)]]