« Chronologie du statut des femmes » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
m Révocation des modifications de 2A01:E34:EE7D:42F0:B53E:9E9F:C333:A274 (retour à la dernière version de Cantons-de-l'Est)
#1Lib1Ref #ubm
Ligne 62 :
* [[1795]] - France : les femmes sont exclues de la vie politique. Tenaces, elles s’installent alors dans les travées réservées au public dans les différentes assemblées et ne manquent jamais une occasion pour émettre des avis en pleine délibération des législateurs. Ces femmes qui occupent littéralement les bancs du public sont vite taxées du nom de « [[tricoteuses]] », car nombre d’entre elles pratiquent effectivement le tricot en séance ou entre deux débats.
 
* [[1804]] - France : le [[Code civil (France)|Code civil français]] déclare la femme incapable juridiquement ; elle est sous l'autorité de son père puis de son mari. En revanche, la veuve jouit, en théorie, de la plénitude de ses capacités juridiques, droit de vote exclu. En effet, la veuve ayant eu des enfants reste surveillée par un Conseil de famille composé de membres de la famille de son mari. Napoléon, en homme de son temps, n’est pas très sensible à la cause féministe et déclare {{Citation|je n’aime pas les femmes qui se mêlent de politique}}.<ref>{{refnecOuvrage|langue=français|auteur1=Laurence de Cambronne|titre=Madame de Staël, la femme qui faisait trembler Napoléon|passage=|lieu=|éditeur=Allary éditions|date=2015|pages totales=243 p.|isbn=978-2-37073-045-9|lire en ligne=}}.</ref>
 
* [[1807]] - France : [[Claude Henri de Rouvroy, comte de Saint Simon|Claude-Henri de Saint-Simon]] plaide pour le [[droit de vote des femmes]].