« Bois mitraillé » : différence entre les versions

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D'un point de vue [[Sciences économiques|économique]], il est utilisé avec précaution car il est susceptible de contenir des [[Composé chimique|produits]] [[Toxine|toxiques]] et des résidus d'[[arme]]s [[danger]]euses, notamment des [[arme]]s [[Chimie|chimiques]] et à grand [[Portée (balistique)|déploiement]].
 
Le bois mitraillé peut, en France, provenir des [[Forêt de guerre|forêts de guerre]], reconstituées sur les terres ravagées par les combats de la [[Première Guerre mondiale]]. Pour traiter ce bois, l'[[Office national des forêts]] met en place en 1979 un service de traitement des bois mitraillés destiné à transformer les grumes concernées en éliminant le métal contenu<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur1=Jacky Durand|titre=Les stigmates des bois meurtris|url=https://www.liberation.fr/societe/2002/09/03/les-stigmates-des-bois-meurtris_414277|site=Libération.fr|date=2002-09-03|consulté le=2019-01-15}}</ref>. En raison de l'équipement croissant des scieries dans le matériel de détection et du baisse des coûts à la suite de la [[tempête Lothar]], l'intérêt du service diminue et l'ONF décide d'arrêter l'activité en 2003<ref>{{Lien web|langue=|titre=Une nouvelle activité pour le service de traitement des bois mitraillés de Champ Le Duc|url=https://netbois.com/info/article-1363.htm|site=Netbois|date=26/11/2003|consulté le=2019-01-15}}</ref>. Au cours de son existence, le service aura traité près de {{Unité|500000|m|3}} de grumes<ref>{{Article|langue=|auteur1=Sandrine Boucher|titre=14-18 : Forêts de mémoire|périodique=[[Terre sauvage]]|date=2014-10|issn=|lire en ligne=|pages=30-53}}</ref>.
 
== Notes et références ==
{{Références|taille=|groupe=}}
 
== Voir aussi ==
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