« Serge Gainsbourg » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications
Balises : Modification par mobile Modification par application mobile Modification avec l’application Android
→‎De multiples références : ajout ref #1Lib1Ref #ubm
Ligne 186 :
Serge Gainsbourg imprime en outre durablement sa marque grâce à ses textes. Dans un style poétique, il n'hésite pas à produire des rimes complexes (''[[Comment te dire adieu (chanson)|Comment te dire adieu ?]]''). Friand de jeux de mots, il s'appuie fréquemment sur le double sens. Les allusions érotiques sont de plus en plus fréquentes au fur et à mesure de sa carrière. Certaines de ses chansons marquent les mémoires par leur caractère provocateur, ainsi les allusions appuyées à la [[fellation]] dans ''[[Les Sucettes]]'', qui provoquent l'émoi dans la bouche d'une [[France Gall]] d'à peine dix-huit ans ; elle dira n'avoir compris le double sens du texte que des années plus tard<ref>[http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=notice&from=fulltext&full=Serge+Gainsbourg&cs_page=5&cs_order=0&num_notice=42&total_notices=110 Gainsbourg interroge Gall sur le sens des ''Sucettes''], ORTF, 1967 (archives INA).</ref>. Puis c'est [[Jane Birkin]] feignant l'orgasme dans ''[[Je t'aime… moi non plus]]'', tube planétaire. Gainsbourg flirte avec le tabou de l'[[inceste]] en compagnie de sa fille, la frêle [[Charlotte Gainsbourg]] : dans les années 1980, elle accompagne son père dans le duo ''[[Lemon Incest]]'', titre évocateur qui suscitera une levée de boucliers. Gainsbarre atteindra les sommets de la provocation érotique avec le tube ''[[Love on the Beat]]'', véritable poème pornographique, dit par lui-même d'une voix monocorde et cassée ; le fond sonore est constitué des cris orgasmiques de [[Bambou (chanteuse)|Bambou]] ; l'orchestration baigne dans un [[funk]] froid et les chœurs scandent le titre de la chanson de leurs voix [[androgynie|androgynes]] et mouvantes.
 
Il choisit des sources d'inspiration inattendues et les développe à sa manière : textes {{référence nécessaire|de [[Franc-Nohain]] pour ''[[l'Ami Caouette]]''<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=Fabien Lecoeuvre|titre=1001 histoires secrètes de chansons|passage=|lieu=Monaco|éditeur=Éditions du Rocher|date=15 novembre 2017|pages totales=688|isbn=9782268098487|lire en ligne=}}</ref>, de [[Paul Verlaine|Verlaine]] pour ''[[Je suis venu te dire que je m'en vais]]'' ; musiques de [[Frédéric Chopin|Chopin]] pour ''[[Lemon Incest]]'' et bien entendu de [[Rouget de Lisle]] pour ''[[Aux armes et cætera (chanson)|Aux armes et cætera]]''. En dépit de cela, il ne cessera de répéter au fil des interviews qu'il considère la chanson comme « un genre mineur, puisque ne demandant pas d'initiation, à la différence de la peinture », irritant [[Guy Béart]] à ce sujet<ref>[http://www.lefigaro.fr/musique/2011/02/19/03006-20110219ARTFIG00002-grandeur-et-decadence-de-serge-gainsbourg.php Grandeur et décadence de Serge Gainsbourg], sur le site lefigaro.fr du 18 février 2011</ref> dans l'émission télévisée ''[[Apostrophes]]'' du 26 décembre 1986.
 
=== Emprunts et plagiats ===
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Serge_Gainsbourg ».