« Histoire de Sparte » : différence entre les versions

La ville est pillée par les [[Hérules]] lors d'une incursion en [[267|267 ap. J.-C.]]. La ville sera endommagée par un tremblement de terre en [[375]]. Puis en [[395]], [[Alaric Ier|Alaric I{{er}}]], roi des [[Wisigoths]], prend ce qu'il en reste. Le site antique est alors déserté. [[Jean d'Éphèse]] relate qu'à partir du {{s|VIII|e}}, la Laconie est occupée pour un temps par des [[Sklavinies|duchés slaves]], progressivement absorbés par les autochtones grecs. En [[1204]], la région est pillée par les [[États latins d'Orient|Francs]] qui y établissent la [[principauté d'Achaïe]] et appellent « La Crémonie »<ref>{{Article|prénom1=Jean|nom1=Longnon|titre=Les noms de lieu de la Grèce franque|périodique=Journal des Savants|volume=3|numéro=1|date=1960|doi=10.3406/jds.1960.989|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/jds_0021-8103_1960_num_3_1_989|consulté le=2019-01-16|pages=97–110}}</ref> une redoute proche du site antique, terme dérivant peut-être du [[Vieux-slave|slave]] крепост : ''krepost'', « fortification ». En [[1249]], les Francs édifient la forteresse de [[Mistra]] à quelques kilomètres, sur un éperon du [[Taygète (montagnes)|Taygète]]. En [[1262]], Mistra est rendue aux Byzantins. Le site de Lacédemone reste aux Francs, mais ses habitants le désertent et reconstruisent sous les murailles de Mistra après la [[bataille de Makryplagi]] (1263-1264).

 

{{Voir aussi|Sparte (ville moderne)|Duc de Sparte}}

Une ville est refondée sur le site en [[1834]], après [[guerre d'indépendance grecque|l'indépendance de la Grèce]] : c'est la [[Sparte (ville moderne)|Sparte actuelle]], construite selon les plans du baron bavarois Jochmus. Elle devint le chef-lieu de la [[Nomes de la Grèce|préfecture]] de [[Laconie]], tandis que [[Mistra]] décline progressivement avant d'être abandonnée.