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Du fait de cette utilisation par l'extrême droite, Sparte devient taboue dans le milieu historiographique jusqu'aux [[années 1980]]. En France, [[Les Identitaires]] usent dès lors abondamment de références spartiates<ref name="Lebourg" />. En Grèce, le parti d'extrême droite [[Aube dorée (Grèce)|Aube dorée]] se défend des accusations de références au [[nazisme]] en affirmant que ce dernier a copié les [[Civilisation gréco-romaine|Gréco-Romains]], et en particulier Sparte, qui seraient son véritable modèle<ref name="Lebourg" />. Sa perception populaire change avec la réinterprétation [[Occidentalisme|occidentalisée]] de [[Frank Miller]], auteur en 1998 de la bande dessinée ''[[300 (bande dessinée)|300]]'' [[300 (film)|adaptée au cinéma]] en 2006 ou encore celle du studio [[Creative Assembly|The Creative Assembly]] dans le jeu vidéo ''[[Spartan: Total Warrior|Spartan Total Warrior]]'' sorti en 2005<ref>{{Ouvrage|langue=English|nom1=BradyGames (Firm)|titre=Spartan total warrior: official strategy guide.|éditeur=BradyGames|date=2005|isbn=9780744006513|lire en ligne=https://www.worldcat.org/title/spartan-total-warrior-official-strategy-guide/oclc/70665864&referer=brief_results|consulté le=2019-01-16}}</ref>.
 
==Redécouverte archéologique et historiographie ==
Un des premiers Occidentaux à avoir visité Sparte fut, en [[1436]], [[Cyriaque d'Ancône]]<ref name="Stoneman30" />.
 
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L'[[Michel Fourmont|abbé Fourmont]], envoyé en Grèce par [[Louis XV de France|Louis XV]], revint avec de nombreuses inscriptions, dont une grande partie qu'il affirmait provenir de Sparte. Il fut prouvé en [[1791]] qu'elles étaient fausses, ce qui conduisit à remettre en cause l'ensemble de ce que Fourmont avait rapporté. Sa première lettre de Sparte est datée du 20 avril 1730. Le site était pratiquement vide. La cité ayant eu peu de bâtiments dans l'Antiquité, il ne restait presque rien au début du {{XVIIIe siècle}}. Ce fut peut-être pour cette raison que Fourmont commença alors à suppléer à l'absence par l'invention. Il prétend dans sa lettre avoir engagé une trentaine d'ouvriers, ne pas passer un jour sans faire de découverte, parfois découvrir plus de vingt inscriptions par jour, avoir des listes complètes d'[[éphore]]s, prêtres et prêtresses, [[Gymnasiarchie|gymnasiarque]]s, etc., avoir découvert les tombes de [[Lysandre]] et [[Agésilas II|Agésilas]]. Il décrit la ville comme « une carrière d'inscriptions sur marbre [qu'il] exploite sans vergogne, renversant ses murs et ses temples ». Il y resta cependant jusqu'en juin 1730<ref>{{Harvsp|Stoneman|1987|id=Stoneman1987|p=95-103}}.</ref>.
 
La connotation militariste, l'usage de la symbolique spartiate par de nombreux mouvements nationalistes ou encore d'extrême-droite ou encore la controverse autour de l'interprétation de la [[Grande Rhêtra|constitution de la cité antique]] ont pu selon l'historien brittanique [[Steve Hopkinson]]<ref>{{Ouvrage|titre=Sparta|éditeur=The Classical Press of Wales|date=2009-12-31|isbn=9781910589328|isbn2=1910589322|isbn3=9781905125319|doi=10.2307/j.ctvvn9cq|lire en ligne=https://www.jstor.org/stable/j.ctvvn9cq|consulté le=2019-01-16}}</ref> spécialiste du sujet ralentir l'activité internationale de recherche qui jalonne le sujet spartiate tout au long des 19e et 20e siècles. Le sujet serait alors relancé dans les années 90 avec notamment la conférence internationale de 1997 sur l'histoire spartiate à [[Hay-on-Wye]].
 
==Notes et références ==
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Sparte ».