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Les travaux monumentaux de construction des temples impliquèrent un réseau de routes carrossables pouvant supporter des charrois lourds ([[Mèchanè d'Éleusis]]<ref name="Raepsaet"> Raepsaet Georges. Transport de tambours de colonnes du Pentélique à Éleusis au {{-s-|IV|e}} In: L'antiquité classique, Tome 53, 1984. pp. 101-136. [http://www.persee.fr/doc/antiq_0770-2817_1984_num_53_1_2115 Lire en ligne]</ref>).
=== Voies proto-historiques et celtiques en Europe ===
L'Europe du nord et de l'ouest disposait d'un réseau de voies et de points de repères qui a permis depuis le la fin du Néolithique jus'à l'arrivée de Rome d'organiser les échanges et le déplacements de population. Ces voies ne disposaient pas de revêtement aussi, elles ont été longtemps méconnues par le travail historique. La rapidité avec laquelle les armées romaines [[Guerre des Gaules|conquièrent la Gaule celtique]] suggère un réseau élaboré de routes (à l'image de la conquête de l'Aquitaine<ref>{{Article|prénom1=Jean-Pierre|nom1=Bost|titre=« P. Crassum... in Aquitaniam proficisci iubet » Les chemins de Crassus en 56 avant Jésus-Christ|périodique=Revue des Études Anciennes|volume=88|numéro=1|date=1986|doi=10.3406/rea.1986.4227|lire en ligne=https://www.persee.fr/doc/rea_0035-2004_1986_num_88_1_4227|consulté le=2019-01-28|pages=21–39}}</ref>). Il n'en va pas de même en [[Germanie]] et le [[Rhin]] demeurera un obstacle [[Germanie#La tentative de conquête par Rome|difficilement franchissable pour Rome]]<ref> Déchelette François. Les voies de pénétration de la civilisation dans la Gaule celtique et romaine. In: Revue de géographie de Lyon, vol. 31, n°2, 1956. pp. 109-113. DOI : 10.3406/geoca.1956.2065 [http://www.persee.fr/doc/geoca_0035-113x_1956_num_31_2_2065 Lire en ligne]</ref>.
=== Voies romaines ===
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