« Siège de Québec (1759) » : différence entre les versions

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== Déroulement du siège ==
=== Préparatifs ===
 
 
IN 1759, GENERAL WOLFE WANTS TO TAKE QUÉBEC.
 
• MONTH OF JUNE: INSTALLATION IN THE ISLAND OF ORLÉANS WITH
 
HIS TROOPS
 
• DIFFICILE TO ATTACK QUÉBEC: FALAISE
 
 
 
 
 
 
 
Le commandement français apprend la nouvelle d'une expédition contre Québec via le Saint-Laurent au début du mois de mai 1759<ref name="st40">{{harvsp|Stacey|1959|p=40}}.</ref>. Montcalm, qui est à Montréal, demande la permission à Vaudreuil de partir immédiatement pour Québec afin de voir à la défense de la capitale. Il arrive à Québec le soir du 22 et commence à diriger les travaux nécessaires à sa défense<ref name="st40" />. Dès le 24 mai, quelque 300 marins s'affairent déjà à creuser des retranchements sur la rive droite (ouest) de la [[rivière St-Charles]]<ref name="st40" /> de son embouchure jusqu'à une lieue au nord<ref name="Fregault337">{{harvsp|Frégault|2009|p=337}}.</ref>. Une [[Chaîne (obstacle à la navigation)|chaîne de port]] fut fabriquée par les forgerons pour attacher ensemble des mâts de navires, installée en travers de la rivière Saint-Charles pour empêcher toute embarcation ennemie d'y entrer<ref>Jacques Lacoursière et Hélène Quimper, ''Québec ville assiégée, 1759-1760'', p. 49.</ref>. Une ligne de retranchements est également creusée du saut de Montmorency jusqu'aux murs de la ville<ref name="Fregault337"/>. Les bataillons de soldats français qui ont hiverné à Montréal et Québec sont déplacés à l'est vers Québec. Vaudreuil ordonne la mobilisation de toute la milice du pays et l'évacuation des régions voisines de Québec : l'[[île d'Orléans]], la Côte-du-Sud, la côte de Beauport. Les habitants des environs arrivent à Québec avec leurs enfants, leurs objets de valeur, leur bétail même. Les hommes incorporent leurs milices respectives. C'est la loi du pays que tous les hommes valides de 16 à 60 ans font partie de la compagnie de milice de leur paroisse, mais on voit parmi les miliciens des vieillards de 70 ans et des garçons aussi jeunes que 15 ans<ref name="st336">{{harvsp|Stacey|1959|p=336}}.</ref>. Ce sont quelque {{unité|15000|combattants}}, dont environ 150 [[Acadien]]s rescapés de la [[Déportation des Acadiens|déportation]], qui se portent à la défense d'un pays où l'on recense environ {{unité|60000|colons}} en tout<ref name="st336"/>. La moitié des miliciens sont des vieillards ou des enfants, remarque Montcalm<ref>{{harvsp|Frégault|2009|p=336}}.</ref>. Un corps de [[cavalerie]] est formé en juin 1759: il est constitué de 200 Canadiens volontaires choisis parmi de bons cavaliers. L'uniforme de la cavalerie est bleu, avec le col et les poignets rouges ; les cavaliers étaient armés d'un fusil, un pistolet, une baïonnette et un sabre. Cinq officiers français dirigent les 2 compagnies de 100 cavaliers<ref>Gouvernement du Canada, commission des champs de bataille nationaux, le siège de Québec.</ref>. Un des officiers français, le [[Capitaine La Rochebaucourt]], fut nommé Commandant de la cavalerie (ce fut la première fois que la cavalerie fut utilisée en Amérique du Nord). La cavalerie fut active jusqu'à la reddition de Montréal à l'automne 1760. Le plan d'évacuation des campagnes des environs de Québec ne pourra finalement être complété à temps, aussi des habitants resteront-ils cachés dans les bois, fusils à la main.