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« Imbert de La Platière de Bourdillon » : différence entre les versions

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Imbert de la Platière, seigneur de Bourdillon, de Fresnay, de [[Montigny-lès-Cherlieu]], de [[Saint-Sulpice]], de [[Saint-Aubin]] d’[[Château d'Époisses|Époisses]]<ref name="Histoire">[https://books.google.fr/books?id=VTHpsuBbcaAC&pg=PA222&dq=%22Imbert+de+la+Platiere,+seigneur+de+Bourdillon%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjRw5GF9r7dAhXFjCwKHSlWCnIQ6AEIKjAB#v=onepage&q=%22Imbert%20de%20la%20Platiere%2C%20seigneur%20de%20Bourdillon%22&f=false ''Histoire de la Maison Royale de France, et des grands officiers de la Couronne'', tome VII, 1733, page 222.]</ref> est le deuxième fils de Philibert de la Platière, seigneur des Bordes et de Anne de Jaucourt. Il est le neveu d'[[Imbert de la Platière des Bordes|Imbert de la Platière]] évêque de [[Nevers]]<ref name="Histoire"/>. Il est encore mineur à la mort de son père en 1525. Il suit la carrière des armes. Il est page de l'écurie de [[François Ier de France|François I<sup>er</sup>]], puis écuyer du dauphin, futur [[Henri II de France|Henri II]].
 
IlLe jeune Bourdillon prend part aux campagnes de [[François Ier de France|François {{Ier}}]] en [[Champagne (province historique)|Champagne]] et en [[Italie]]. Il se distingue à la [[bataille de Cérisoles]] en 1544. L’Amiral de Chatillon le recommande à François I{{er}} qui le nomme [[bailli]] d’[[L'Auxois|Auxois]] (27 avril 1545). Le roi lui demande de fortifier les villes de Champagne afin de contenir les avancées de [[Charles Quint]] vers la France. Henri II qui a succédé à François I{{er}} lui donne la charge de maréchal de camp (1552), lieutenant général au gouvernement de Champagne et de [[Brie (région)|Brie]](1553), il chasse l'ennemi des environs de Mézières (1554). Il inspecte les fortifications. Malgré ces efforts l’armée française est battue à [[Bataille de Saint-Quentin (1557)|Saint-Quentin]] (1557), il sauve le tiers de l'armée après sa défaite et rencontre [[Ambroise Paré]] sur le champ de [[bataille de la Fère|bataille à la Fère]]. Il se trouve au [[Siège de Thionville (1558)|siège de Thionville en 1558]]. Le [[François de Guise|duc de Guise]] rentre d’Italie pour reprendre [[Calais]] aux [[Angleterre|anglais]] (1558). M de Bourdillon est chargé de faire une diversion afin d’attirer l’adversaire vers l’est.
 
Marguerite de Guitaut cite une lettre du [[Henri II de France|roi Henri II]] à Humbert La Platière alors qu’il a reçu l’ordre de rassembler des troupes pour investir Thionville<ref name="Guitaut">M. de Guitaut, ''Époisses, chronique d’un Château'', Edition de l’Armançon, 1989, page </ref> : «...on, j’ai su que mon cousin le duc de Guise m’a écrit le bon et grand devoir que vous avez fait et faites pour mon service. Ce qui n’est pas nouveau pour moi, sachant que vous avez toujours coutume de faire ainsi. Mais je n’ai pas voulu manquer de vous faire savoir le grand contentement que j’en ai et vous assurer que je ne l’oublierai pas... Henri II, Roi de France ».
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