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« Marc Restellini » : différence entre les versions

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'''Marc Restellini''', né le {{date|24|juin|1964}} à [[Saint-Omer (Pas-de-Calais)|Saint-Omer]] ([[Pas-de-Calais]]), est un [[historien de l'art]]<ref>[http://www.critikart.net/person.md/1201_marc-restellini Fiche] sur ''Critikart.net''.</ref>, spécialiste et expert de [[Modigliani]] et directeur de musée [[France|français]]. Il est le fondateur de la [[Pinacothèque de Paris]].▼
{{Hagiographique|date=juin 2018}}
▲'''Marc Restellini''', né le {{date|24|juin|1964}} à [[Saint-Omer (Pas-de-Calais)|Saint-Omer]] ([[Pas-de-Calais]]), est un [[historien de l'art]]<ref>[http://www.critikart.net/person.md/1201_marc-restellini Fiche] sur ''Critikart.net''.</ref>, spécialiste et expert de Modigliani et directeur de musée [[France|français]]. Il est le fondateur de la [[Pinacothèque de Paris]].
 
==Biographie==
Marc Restellini est le petit-fils du peintre [[Isaac Antcher]]. Étudiant, il obtient une licence d’histoire puis un DEA d’histoire de l’art à La Sorbonne. Quelques années plus tard, il est chargé d'un cours<ref>{{Article|langue=fr-FR|prénom1=Par GIGNOUX|nom1=Sabine|titre=Dossier. Marc Restellini, le trublion de l'art. Dossier. Marc Restellini, le trublion de l'art|périodique=La Croix|date=2010-02-25|issn=0242-6056|lire en ligne=http://www.la-croix.com/Archives/2010-02-25/Dossier.-Marc-Restellini-le-trublion-de-l-art.-Dossier.-Marc-Restellini-le-trublion-de-l-art-_NP_-2010-02-25-365245|consulté le=2017-01-02}}</ref> sur "l’École de Paris" à l’[[Institut national des langues et civilisations orientales|INALCO]] (Institut National des Langues et Civilisations Orientales) et responsable du Centre de Recherche interdisciplinaire d’Art et d’archéologie de [[Université Panthéon-Sorbonne|Paris 1 - Panthéon-Sorbonne]]. Il met en scène sa première exposition fin des années 1980 à la mairie du {{6e}} arrondissement. Cette dernière, ''Portraits et paysages chez Zborowski''<ref>{{Lien web|titre=Carrefour Vavin. Paris - Organisation - Ressources de la Bibliothèque nationale de France|url=http://data.bnf.fr/12124287/carrefour_vavin_paris/|site=data.bnf.fr|consulté le=2016-12-13}}</ref>, prend forme autour d'un personnage sur lequel il a basé ses recherches à la Sorbonne.
 
Au début des années 1990, il organise l’exposition inaugurale du [[musée Tōbu]]<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Marc Restellini: quand l'histoire de l'art se raconte|périodique=Culture Minute|date=2016-11-15|lire en ligne=http://www.cultureminute.fr/marc-restellini-historien-art/|consulté le=2016-12-13}}</ref> au Japon où il sera commissaire de plusieurs expositions. À cette occasion, il associe une sélection des chefs-d’œuvre de [[Modigliani]], un artiste qu'il a étudié durant ses études. C'est la première fois que ces créations de Modigliani sont exposées dans le pays. Pendant près de dix ans, Marc Restellini développe à travers le monde le concept des expositions itinérantes qui permet de rassembler des œuvres importantes pour les mettre à disposition du plus grand nombre. Parmi les expositions de cette époque : l’exposition sur Renoir, présentée tour à tour pour le groupe de presse [[Mainichi Shinbun]], au musée Tobu à Tokyo et enfin au musée municipal d’[[Osaka]]. Sur ce même modèle, il monte en Suisse et en Italie une exposition sur les peintres du marchand Zborowski. L'exposition est présentée à la fondation de l’Hermitage de Lausanne puis au [[Palazzo Vecchio]] en Italie.
 
À la direction artistique du [[Musée du Luxembourg]] (Sénat) au début des années 2000, il crée de nombreusesplusieurs expositions la (rétrospective de [[Raphaël (peintre)|Raphaël]] (en 2001) et, celle de Modigliani (en 2002) qui propose au public 144 productions du maître. Cette dernière attirera un nombre record de visiteurs.
[[Fichier:P1040373 Paris IX rue Vignon rue de Sèze Pinacothèque rwk.JPG|vignette|Pinacothèque de Paris, entrée des Collections]]
 
Marc Restellini fonde ensuite son propre musée sur la place de la Madeleine, la [[Pinacothèque de Paris]], en 2003 et met en place des expositions dont il assure la direction<ref>[http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/le-paris-de-marc-restellini-pinacotheque-de-paris-0906-550903.html]Le Paris de Marc Restellini</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=La Revue de Presse - Accueil {{!}} Marc Restellini|url=http://www.marc-restellini.com|site=Marc Restellini|consulté le=2017-03-06}}</ref>. En 2015, la fréquentation du musée baisse considérablement<ref>{{Article|langue=fr-FR|prénom1=Sabine|nom1=Gignoux|titre=Pourquoi la fréquentation des musées baisse|périodique=La Croix|date=2016-01-12|issn=0242-6056|lire en ligne=http://www.la-croix.com/Culture/Expositions/Pourquoi-la-frequentation-des-musees-baisse-2016-01-12-1403186|consulté le=2016-12-10}}</ref>. En septembre 2017, le magazine Challenges révèle une enquête préliminaire ouverte par le Parquet de Paris pour blanchiment de fraude fiscale et abus de biens sociaux, suite à un signalement de Tracfin<ref name="challenges">{{lien web|url=https://www.challenges.fr/economie/la-verite-sur-la-faillite-de-la-pinacotheque-de-paris_499171|site=challenges.fr|titre=La vérité sur… la faillite de la Pinacothèque de Paris|date=14 septembre 2017|auteur=David Bensoussan}}.</ref>. La radio France culture s'en fait l'écho le mois suivant, dans l'émission Les Nouvelles de l'éco.▼
== La Pinacothèque de Paris ==
{{article détaillé|Pinacothèque de Paris}}
Marc Restellini fonde ensuite son propre musée sur la place de la Madeleine, la [[Pinacothèque de Paris]], en 2003 et met en place des expositions dont il assure la direction<ref>[http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/le-paris-de-marc-restellini-pinacotheque-de-paris-0906-550903.html]Le Paris de Marc Restellini</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=La Revue de Presse - Accueil {{!}} Marc Restellini|url=http://www.marc-restellini.com|site=Marc Restellini|consulté le=2017-03-06}}</ref>. Le Musée ouvre une annexe rue Vignon peu de temps après<ref>{{Article|titre=Pinacothèque de Paris : Naissance d'un musée|périodique=Tout Pour Les Femmes|date=2011-01-20|lire en ligne=http://www.toutpourlesfemmes.com/archive/pinacotheque-de-paris-naissance-dun-musee|consulté le=2016-12-04}}</ref>{{,}}<ref>[http://www.magazine-decideurs.com/news/marc-restellini-l-art-et-la-maniere « Marc Restellini, l’art et la manière »] sur ''Magazine décideurs''.</ref>.
 
Marc Restellini appuie le fonctionnement de sa structure sans aucune aide publique<ref>{{Article|titre=Fabrice Hergott et Marc Restellini, à la pinacothèque et au Musée d'art moderne|périodique=LExpress.fr|date=2016-12-10|lire en ligne=http://www.lexpress.fr/culture/art/fabrice-hergott-et-marc-restellini-a-la-pinacotheque-et-au-musee-d-art-moderne_955652.html|consulté le=2016-12-10}}</ref>. Plus de {{unité|4000|visiteurs}} sont reçus chaque jour dans la Pinacothèque, devenant un des 5 musées les plus visités de la capitale avec le [[musée du Louvre]], le [[Grand Palais (Paris)|Grand Palais]], le [[musée d'Orsay]] et le [[Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou|Centre Georges-Pompidou]]<ref>{{Article|titre=Marc Restellini, le musée autrement|périodique=L'Opinion|date=2014-11-04|lire en ligne=https://www.lopinion.fr/4-novembre-2014/marc-restellini-musee-autrement-18027|consulté le=2016-12-10}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=La Revue de Presse - Accueil {{!}} Marc Restellini|url=http://www.marc-restellini.com|site=Marc Restellini|consulté le=2017-03-02}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=|nom1=magazine|prénom1=Le Point,|titre=Marc Restellini, le franc tireur de l'art|url=http://www.lepoint.fr/culture/2009-11-28/le-franc-tireur-de-l-art/249/0/399872|site=Le Point.fr|date=|consulté le=2016-12-10}}</ref>.
 
▲En 2015, la fréquentation du musée baisse considérablement<ref>{{Article|langue=fr-FR|prénom1=Sabine|nom1=Gignoux|titre=Pourquoi la fréquentation des musées baisse|périodique=La Croix|date=2016-01-12|issn=0242-6056|lire en ligne=http://www.la-croix.com/Culture/Expositions/Pourquoi-la-frequentation-des-musees-baisse-2016-01-12-1403186|consulté le=2016-12-10}}</ref>. En septembre 2017, le magazine Challenges révèle une enquête préliminaire ouverte par le Parquet de Paris pour blanchiment de fraude fiscale et abus de biens sociaux, suite à un signalement de Tracfin<ref>{{lien web|url=https://www.challenges.fr/economie/la-verite-sur-la-faillite-de-la-pinacotheque-de-paris_499171|site=challenges.fr|titre=La vérité sur… la faillite de la Pinacothèque de Paris|date=14 septembre 2017|auteur=David Bensoussan}}.</ref>. La radio France culture s'en fait l'écho le mois suivant, dans l'émission Les Nouvelles de l'éco.
 
== Institut Restellini ==
Parallèlement à son activité de directeur de musée et après seize ans de collaboration avec le [[Wildenstein Institute]], Marc Restellini développe l'[[Institut Restellini]]<ref>{{Lien web|titre=Catalogues raisonnés - Institut Restellini|url=http://www.institut-restellini.com/catalogues.html|site=www.institut-restellini.com|consulté le=2016-12-04}}</ref>. L'institut a notamment pour vocation la publication de catalogues raisonnés et il reprend ainsi en janvier 2015 le catalogue de l'œuvre d'Amedeo Modigliani<ref>[https://news.artnet.com/market/death-threats-modigliani-expert-catalogue-raisonne-572093], Despite Death Threats, Modigliani Expert To Publish New Catalogue Raisonné.</ref>. [[Fichier:Modigliani jeune homme à la casquette 1919.jpg|vignette|Modigliani, ''Jeune homme à la casquette,'' 1919]]
 
== Spécialiste d'Amedeo Modigliani ==
Marc Restellini est en effet reconnu comme l'un des plus grands spécialistes du peintre [[Amedeo Modigliani]], qu'il a étudié durant des années. Il est ainsi à l'origine de certaines des plus importantes expositions dédiées à l'artiste dont celle du [[musée du Luxembourg]], ''L'Ange au Visage grave,'' et ''Modigliani et le Primitivisme'' au National Art Center à Tokyo en 2008. Dix ans plus tard, il est encore invité pour son expertise sur ce peintre au niveau international<ref>{{Article|langue=es-MX|titre=El historiador francés Marc Restellini hablará sobre Modigliani en el Museo San Carlos - Proceso|périodique=Proceso|date=2016-10-29|lire en ligne=http://www.proceso.com.mx/460633/historiador-frances-marc-restellini-hablara-modigliani-en-museo-san-carlos|consulté le=2016-12-04}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=Anglais|titre=IFAR: What is about Modigliani?|url=https://www.ifar.org/past_event.php?docid=1522184332|site=ifar.org|date=24 mai 2018|consulté le=}}</ref>.
 
L'historien d'art met également les avancées technologiques et scientifiques au service de l'œuvre de Modigliani. Dès 1997,Depuis à l'invitation du marchand d'art [[Daniel Wildenstein]]1997, Marcil Restellinientreprend débuted’élaborer le catalogue raisonnédéfinitif d'Amedeode Modiglianil’artiste, end’abord faisantsous reposerla sonhoulette travailde surl’Institut desWildenstein, normespiloté scientifiquespar uniquesGuy, dansmarchand led’art mondecontroversé depoursuivi lapour recherche[[fraude sur les œuvres d'artfiscale]]<ref>{{Lien web|titrename=Accueil - Institut Restellini|url=http:"challenges"//www.institut-restellini.com|site=www.institut-restellini.com|consulté le=2017-03-06}}</ref>. LeCe catalogue raisonné de Modigliani se base ainsi sur 600 dossiers scientifiques et des analyses systématiques pour chaque œuvre. Cette rigueur scientifique permet d'établir un étalonnage comparatif. Ce dernier est en outre affiné en continu par l'intégration des nouvelles technologies. Par exemple, Marc Restellini est le premier à utiliser un protocole d'analyse pigmentaire comparatif dans le domaine des catalogues raisonnés en peinture. D'autres techniques, comme le recours systématique aux clichés infrarouges ou l'utilisation des procédés numériques de « fausses couleurs », viennent compléter ce corpus pour aboutir à un degré de précision d'analyse novateur dans ce domaine<ref>{{Lien web|titre=Accueil - Institut Restellini|url=http://www.institut-restellini.com|site=www.institut-restellini.com|consulté le=2017-01-02}}</ref>.
 
== Principales expositions ==
{{pertinence section|date=février 2019|texte=o sont les [[Wikipédia:Citez vos sources#Qualité des sources|sources de qualité]] confirmant que ce sont ses principales expositions notables ?}}
* 1989 : commissaire de l'exposition ''Portraits et Paysages chez Zborowski'' à la Mairie du 6<sup>e</sup> arrondissement de Paris. On y retrouve des œuvres de Modigliani, Soutine, Antcher...
* 1991 : commissaire de l'exposition ''Flaure'' au Musée du Luxembourg.
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