Les deux partis fusionnent le 3 {{Date-|février 2019}} lors des Rencontres Fondatrices de Valence pour fonder la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS), coprésidé par Emmanuel Maurel et l'ancien porte-parole du MRC Bastien Faudot<ref>{{Lien web|auteur=Quentin Laurent |titre=Européennes : Emmanuel Maurel lance sa Gauche républicaine et socialiste|date=3 février 2019|url=http://www.leparisien.fr/politique/europeennes-emmanuel-maurel-lance-sa-gauche-republicaine-et-socialiste-03-02-2019-8003148.php|site=[[Le Parisien]]|consulté le=3 février 2019}}.</ref>. Le nom du parti a été choisi par les militants, les autres noms proposés étant Nouveau Parti républicain et socialiste, Nos causes communes et Républicain écologiste et socialiste<ref>{{Lien web|auteur=|titre=Il y a désormais un nouveau parti à gauche|date=2019/02/03|mois=|année=|url=https://www.huffingtonpost.fr/2019/02/03/des-anciens-du-ps-fondent-la-gauche-republicaine-et-socialiste_a_23660170/|site=[[Le HuffPost]]|consulté le=4 février 2019}}.</ref>.
Dans sa déclaration de principes, la GRS met en exergue un triple engagement politique et idéologique résultant de l'héritage intellectuel des deux organisations fondatrices : ''"la République, pour vivre et choisir ensemble, le Socialisme, pour partager le fruit des richesses, l'Ecologie, pour retrouver harmonie et mesure".''
Plaçant la question écologique non en opposition ou en marge de la question sociale mais dans une articulation dialectique avec celle-ci, la GRS défend l'idée d'une écologie populaire inspirée de l'écosocialisme et précisée dans son texte d'orientation "la Grande Bifurcation" : ''"Nous entendons lier le combat social et le combat écologique en devenant pleinement écosocialistes : on ne peut concevoir une écologie qui contribuerait à aggraver les inégalités sociales."''
La GRS adopte une ligne stratégique d'unité de la gauche sur des bases intellectuelles et idéologiques clairement définies : critique de la dérive libérale de la social-démocratie, critique du capitalisme financier et de la mondialisation libérale, affirmation d'un projet de transformation sociale adapté aux nouveaux enjeux du XXIe siècle, notamment climatiques et technologiques et respect de la souveraineté des peuples. Elle promeut l'idée d'un "nouveau front populaire", revendiquant ainsi l'héritage historique d'une gauche tournée vers l'avenir et consciente des singularités propres à chaque époque.
