« Pèlerins d'Arès » : différence entre les versions
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{{Voir homonymes|Ares (homonymie)}}
Les '''Pèlerins d'Arès''' est l'appellation d'un [[nouveau mouvement religieux|nouveau mouvement spirituel]]<ref>''Les mutations transatlantiques des religions'' publié par Christian Lerat, Bernadette Rigal-Cellard, {{p.|270}} «''Le mouvement des pèlerins d'Arès souhaite depuis longtemps diffuser le message arésien aux États-Unis (...) même si des nouveaux mouvements religieux se sentent aussi une vocation à dépasser les frontières de l'ancien monde, leur exportation vers les États-Unis ne semble pas aussi aisée que celle des mouvements américains vers l'Europe''»</ref> fondé en [[1974]] par le Français Michel Potay. Ce mouvement doit son nom à la localité d'[[Arès (Gironde)|Arès]], en [[Gironde (département)|Gironde]], lieu où Michel Potay aurait reçu des [[révélation]]s du [[Jésus-Christ|Christ]] puis de [[Dieu]]. À partir de ces événements, il publie ''La Révélation d'Arès'', publication qui donne lieu à un pèlerinage, d'abord spontané, puis organisé à partir de 1978. Dès lors, Il s'est créé une soixantaine d'associations liées à cette foi en France, dans une vingtaine de villes françaises.
La [[Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires]] (MIVILUDES), dans son rapport annuel de 2005, définit les Pèlerins d'Arès comme un « mouvement guérisseur d'inspiration religieuse », et la commission d'enquête parlementaire répertorie le mouvement comme secte en 1995<ref>{{Lien web|titre=Commission d'enquête sur les sectes – Assemblée nationale|url=http://www.assemblee-nationale.fr/rap-enq/r2468.asp|site=www.assemblee-nationale.fr|consulté le=2019-02-10}}</ref>.
== Origine des Pèlerins d'Arès ==
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Le rapport annuel de 2005 de la Miviludes ([[Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires]]) cite l’exemple des pèlerins d’Arès, dans son chapitre consacré aux «risques induits par les pratiques de soins et de guérison des groupes a caractères sectaires»<ref name="miviludes 2005-a">{{Harvsp|MIVILUDES|2005|id=MIVILUDES2005|p=27-60}}</ref> et constate que le « mouvement guérisseur d’inspiration religieuse, les Pèlerins d’Arès, semble retrouver un regain d’activité dans la capitale via son siège « l’Eau bleue » où se tiennent des conférences régulières avec distribution de [[tract]]s promotionnels."<ref name="miviludes 2005-b">{{Harvsp|MIVILUDES|2005|id=MIVILUDES2005|p=53}}</ref>.
Pour les pèlerins d'Arès, c’est une association, parmi les dizaines qu’on créées les Pèlerins d’Arès en France et dans le monde, appelée “L’Œil s’ouvre”, qui a été signalée, au sein
Selon l'[[UNADFI]], dans son magazine ''Bulles'' {{n°|65}} de 2000<ref>[http://www.prevensectes.com/ares1.htm QUE SAIT-ON DE.... ? ARES]</ref> : « Si Arès prétend être ni une secte, ni une Église, comment ne pas s’interroger sur la révélation particulière gardée secrète, sur l’utopie d’un rassemblement universel sur terre, sur la violence des critiques relatives à la société actuelle, au religieux et au politique ? ».
Pour Mourad Faher, ces études{{lesquelles}} manqueraient d'objectivité : « Mais avant que cette question de la Révélation d’Arès n’ait pu correctement parvenir à la connaissance du public, pour donner l’occasion à un débat contradictoire et à une analyse objective et non partisane, l’UNADFI s’est empressé de publier, dans un de ses bulletins de liaison pour l’étude des sectes ({{n°|65}}, {{1er}} trimestre 2000), des informations qui pèchent malheureusement par leur indigence et s’avèrent davantage être une alerte par souci de protection contre les dérives des sectes dont on ne sait plus qui est qui, que le produit d’une étude sérieuse sur les circonstances, le contenu ou la portée de la Révélation d’Arès<ref name="Faher"/>».
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