« Hocine Aït Ahmed » : différence entre les versions

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| image = Ait ahmed 1958.jpg
| légende = Hocine Aït Ahmed en 1958.
| fonction1 = Président du [[Front des forces socialistes]]<ref group=N>Président d'honneur de [[2013]] à sa mort.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|à uteurauteur=|titre=Congrès du FFS: M. Ait Ahmed sacré président d’honneur du parti|jour=|mois=|année=|url=http://www.algerie1.com/partis-2/congres-du-ffs-m-ait-ahmed-sacre-president-dhonneur-du-parti/|site=Algérie 1|consulté le=20 février 2016}}.</ref>
| à partir du fonction1 = {{date|29|septembre|1963}}
| jusqu'au fonction1 = {{date|||2013}}<br /><small>({{durée|29|9|1963|||2013}})</small>
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Tout au long de sa détention, Aït Ahmed communique avec les dirigeants du FLN-[[Armée de libération nationale (Algérie)|ALN]]<ref>''La Guerre et l’Après-guerre'', éditions de Minuit, 1963, Paris.</ref>. Dans la plus importante de ces communications, Aït Ahmed en appelle avec urgence à la création d’un gouvernement provisoire en exil. Il considère que cette initiative peut contribuer à résorber la crise interne suscitée par des responsables qui s’opposent au [[congrès de la Soummam]] (tenu en août [[1956]]), et préparent un congrès antagoniste.
 
=== L’indépendance, lutte pour un État démocratique ===
{{Article détaillé|Crise de l’été 1962}}
Membre du [[Conseil national de la Révolution algérienne]] (CNRA) et du [[gouvernement provisoire de la République algérienne]] (GPRA), Hocine Aït Ahmed, dès sa libération, en 1962, prend une position ferme contre la violence de l’état-major des frontières. Il met en garde les notables politiques contre un processus de crise qui risque de dégénérer en [[guerre civile]].
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Trois jours plus tard (le 19 juin 1965), le coup d’État, perpétré par Boumédiène met fin à toute possibilité de pluralisme politique pour sauvegarder l’orthodoxie de la pensée unique.
 
=== Exil, combat pour les droits de l'homme, assassinat à Paris d'Ali Mécili ===
 
Le {{1er}} mai 1966, Aït Ahmed s’évade de la prison d'[[El Harrach]], et se réfugie en [[Suisse]]. Il n'a de cesse de militer pour la promotion et la défense des [[droits de l’homme]] et pour l’unité du [[Maghreb]].
Il obtient sa licence en droit à [[Lausanne]] en Suisse. Puis, il soutient une thèse de doctorat, à [[Nancy]], en 1975, sur ''Les Droits de l’homme dans la Charte et la pratique de l’[[Organisation de l'unité africaine|OUA]]''.
 
À l’occasion du « [[printemps berbère]] » (1980), il joue avec le [[Front des forces socialistes|FFS]] un rôle modérateur d'encadrement politique des militants afin d’empêcher l’irruption de la violence et d'inscrire la revendication linguistique et culturelle dans l’exigence du pluralisme politique, à l'intérieur de la nation algérienne.
Le 16 décembre 1985, il lance avec [[Ahmed Ben Bella]], depuis [[Londres]], un appel au peuple algérien pour l’instauration de la démocratie et le respect des droits de l’homme. Les deux anciens du FLN font de la restitution au peuple algérien de son droit à l’autodétermination la pierre angulaire d’une « alternative démocratique ».
 
Assassinat à Paris le 7 avril 1987, d'[[Ali Mécili]], avocat au [[barreau de Paris]], figure marquante de l'opposition démocratique au régime d'Alger, bras droit de Hocine Aït Ahmed. Deux mois plus tard, la police française arrête le tueur présumé, un petit truand algérien aux ordres de la Sécurité militaire, les services secrets de l'armée algérienne. Mais au lieu d'être remis à la justice, il est réexpédié à Alger.
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Hocine_Aït_Ahmed ».