« Terrorisme » : différence entre les versions

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[[Fichier:Pentagon video security4.jpg|thumb|Vidéo de sécurité du bâtiment du [[Pentagone (États-Unis)|Pentagone]] pris pour cible lors des [[attentats du 11 septembre 2001]]<ref name="jw">{{lien brisé|consulté le=26 mars 2013|url=http://www.judicialwatch.org/flight77.shtml|titre=Flight 77, Video 2 }}.</ref>.]]
caca pipi
 
Le '''terrorisme''' est l'emploi de la {{page h'|Terreur|terreur}}<ref name="Chaliand">{{ouvrage | langue =fr | prénom1 =Gérard | nom1 =Chaliand | lien auteur1 =Gérard Chaliand | directeur1=Gérard Chaliand | titre = Les stratégies du terrorisme | sous-titre = | numéro d'édition = | éditeur =Desliclée de Brouwer | lien éditeur =Desclée de Brouwer | lieu =Paris | jour = | mois = | année =2002 | volume = | tome = | pages totales=250 | passage=10 | isbn =2220050521 | lire en ligne = | consulté le = }}.</ref> à des fins [[politique]]s, [[Religion|religieuses]] ou [[Idéologie|idéologiques]]<ref>http://www.justice.gc.ca/fra/pr-rp/jp-cj/victim/rr09_6/p3.html.</ref>.
 
Les [[Définition du terrorisme|multiples définitions]] (Alex Schmidt et Berto Jongman en 1988 en listent 109 différentes<ref name="viopol33">{{ouvrage|langue=fr|prénom1=Amel|nom1=Boubekeur|lien auteur1=|prénom2 = Xavier|nom2 = Crettiez|lien auteur2 =|directeur2 = oui|prénom3 = Laurent|nom3 = Mucchielli|lien auteur3 = Laurent Mucchielli|directeur3 = oui|titre=Les violences politiques en Europe|sous-titre=Un état des lieux|numéro d'édition=|éditeur=La Découverte|lien éditeur=La Découverte|lieu=Paris|jour=|mois=|année=2010|volume=|tome=|pages totales=336|passage=33|isbn=9782707164582|consulté le=}}</ref>) varient sur : l'usage de la violence (certaines comprennent des groupes n'utilisant pas la violence mais ayant un discours radical<ref name="viopol33"/>), les techniques utilisées, la nature du sujet (mettant à part le [[terrorisme d'État]]), l'usage de la peur, le niveau d'organisation, l'idéologie, etc. Dans nombre de définitions intervient aussi le critère de la victime du terrorisme (civile, désarmée, innocente, attaque contre un État démocratique qui aurait permis au terroriste de s'exprimer légalement<ref>{{pdf}} [http://dl.dropbox.com/u/2946979/Terrorisme%20d%C3%A9finition.pdf Les définitions du terrorisme].</ref>).
 
Un grand nombre d'organisations politiques ou criminelles ont cependant recouru au terrorisme pour faire avancer leur cause ou en retirer des profits. Des partis de gauche comme de droite, des groupes nationalistes, religieux ou révolutionnaires, voire des États, ont commis des actes de terrorisme. Une constante du terrorisme est l'usage indiscriminé de la violence meurtrière à l'égard de civils dans le but de promouvoir un groupe, une cause ou un individu, ou encore de pratiquer l'extorsion à large échelle ([[mafia]]s, [[cartels de la drogue]], etc.).
 
== Concept ==
=== Histoire du mot ===
[[File:Intérieur d'un Comité révolutionnaire sous le régime de la Terreur.jpg|thumb|Comité révolutionnaire durant la Terreur en 1793-1794, d'après [[Alexandre-Évariste Fragonard|Alexandre Fragonard]].]]
 
Le mot « terrorisme » est attesté pour la première fois en novembre [[1794]], il désigne alors la « doctrine des partisans de la [[Terreur (Révolution française)|Terreur]] »<ref>[[Paul Cadroy]] cité par le ''[[Trésor de la langue française informatisé|Trésor de la langue française]]'' ([http://atilf.atilf.fr/ rechercher ''terrorisme''])</ref>, de ceux qui, quelque temps auparavant, avaient exercé le pouvoir en menant une lutte intense et violente contre les [[contre-révolution]]naires. Il s'agit alors d'un mode d'exercice du pouvoir, non d'un moyen d'action contre lui. Le mot a évolué au cours du {{XIXe siècle}} pour désigner non plus une action de l'État mais une action contre lui. Son emploi est attesté dans un sens antigouvernemental en [[1866]] pour l'[[Irlande (île)|Irlande]], en [[1883]] pour la [[Russie]] (mouvement [[Nihilisme|nihiliste]]), en [[Inde britannique]] ({{lien|Jugantar}}), dans les [[Balkans]] et l'[[Empire ottoman]] (l'[[Organisation révolutionnaire intérieure macédonienne]], ORIM, qui pratique des prises d'otages d'Européens, et les ''[[comitadjilik]]'' [[bulgare]]s, qui fournirent la matière d'un livre, ''Les comitadjis ou, Le terrorisme dans les Balkans'' à [[Albert Londres]]<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k206743q/f1.image Fac-similé du livre à la BNF.]</ref>).
[[Fichier:FusilladesdeNantes.jpg|thumb|Fusillade à Nantes durant la Terreur en 1793.]]
Selon [[François-Bernard Huyghe]], l'[[attentat de la rue Saint-Nicaise]] en [[1800]], la [[Giuseppe Fieschi|machine infernale]] du [[boulevard du Temple]] en [[1835]], les complots de [[Carbonarisme|carbonari]] « restent encore dans la tradition du {{Lien|tyrannicide}} » ; « le terrorisme au sens moderne naît avec les médias modernes »<ref>F.B. Huyghe, [http://www.huyghe.fr/dyndoc_actu/46ce675b7a3d1.pdf « Message et terreur, acteurs et vecteurs »], note 4 pour les premières attestations du sens moderne de « terrorisme », page 2 pour la citation.</ref>. Celui-là, sous sa forme moderne, se répand au Moyen-Orient, avec l'assassinat du [[Chah|shah]] [[Nasseredin Shah|Nasir al-Dîn]] en 1896, dont la [[responsabilité morale]] est souvent attribuée, à tort ou à raison, à [[Djemâl ad-Dîn al-Afghâni]].
 
Le philosophe [[Philippe-Joseph Salazar]] fait remonter le concept de terrorisme au ''jus terrendi'', {{citation|notion qu'on trouve chez le [[Jurisconsulte|juriste romain]] [[Sextus Pomponius|Pomponius]] et dans les ''Digestes'' de l'empereur romain d'Orient [[Justinien]]. Le ''jus terrendi'' est le droit d'inspirer au criminel une {{citation|terreur salutaire}}, afin de le maintenir dans le respect de la loi. La menace de l'exécution en relève, par exemple. Mais les [[Rome antique|Romains]] en envisagent aussi une autre acception : selon eux, l'usage de la terreur permet de chasser du territoire tous ceux qui voudraient en enfreindre les lois. En somme, le ''jus terrendi'' a une dimension [[éthique]] {{incise|la terreur comme effet dissuasif}} mais aussi [[état]]ique {{incise|quand il s'agit d'imposer sa [[souveraineté]]|stop}}}}<ref name="PJSalazar">{{Article |langue= |auteur1= |titre=Philippe-Joseph Salazar : “Le communiqué du Califat a une dimension cachée” |périodique=''[[Philosophie Magazine]]'' |volume= |numéro=95 |jour=3 |mois=décembre |année=2015 |pages=50-51 |issn= |lire en ligne=http://www.philomag.com/les-idees/philippe-joseph-salazar-le-communique-du-califat-a-une-dimension-cachee-13036?title=&page=0%2C1 |consulté le=11 décembre 2015 |id= }}</ref>.
 
L'usage du terme « terrorisme » sert un argument généralement accusateur. À lui seul, il délégitime un acte qui peut être considéré comme le plus grave des crimes contre la personne. Les peines peuvent donc être plus sévères, comme l'emprisonnement à perpétuité ou la peine de mort. Mais à l'inverse les adeptes du terrorisme peuvent avoir un sentiment différent, par exemple en supposant que leur cause pourrait éventuellement être d'un intérêt supérieur à la violence commise. Ce terme désigne aujourd'hui les actions violentes destinées à répandre la terreur et ainsi faire pression sur un État ou sur une population civile (exemples : [[Daesh]] et [[Boko Haram]]). Ces actions violentes visent souvent les populations civiles, afin de détruire, tuer et mutiler, ou soumettre. Elles ont pour but de promouvoir des messages à caractère idéologique, [[politique]] ou religieux par la peur et la publicité médiatique.
 
=== Tentatives de définition ===
{{article détaillé|Définition du terrorisme}}
Le terme de terrorisme est aujourd'hui très fréquemment employé en [[Droit international public|droit international]] et par les institutions internationales, mais il ne donne pas lieu à une définition unique et [[universelle]]<ref>{{en}} [http://www.unodc.org/unodc/terrorism_definitions.html ONU]</ref>.
 
Certains éléments semblent faire consensus, le philosophe [[Jacques Derrida]] écrit ainsi : « Si on se réfère aux définitions courantes ou explicitement légales du terrorisme, qu’y trouve-t-on ? La référence à un crime contre la vie humaine en violation des lois (nationales ou internationales) y impliquant à la fois la distinction entre civil et militaire (les victimes du terrorisme sont supposées être civiles) et une finalité politique (influencer ou changer la politique d’un pays en terrorisant sa population civile) »<ref>« [http://www.monde-diplomatique.fr/2004/02/DERRIDA/11005 Qu'est-ce que le terrorisme international ?] », ''Le Monde diplomatique'', février 2004.</ref>. <!--- Il souligne également le caractère confus de la notion de « terrorisme international » qui sert davantage à des intérêts politiques qu'elle ne correspond à une définition juridiquement acceptable. C'est sur cette expression que plusieurs États, à l'ONU, émettent des réserves. Soit des « réserves sur la clarté de ce concept de terrorisme international et des critères qui permettent de l’identifier ». Non sur la notion de terrorisme proprement dit.--->
 
Dans le cadre d'une [[guerre]] conventionnelle, il existe en effet un cadre juridique précis, le [[droit de la guerre]]. Les actes violant le droit de la guerre sont alors qualifiés de [[crime de guerre|crimes de guerre]]. Les notions de terrorisme et d'acte terroriste servent donc à qualifier des actes ''en dehors'' du cadre bien défini de guerre conventionnelle et du droit de la guerre, même si leur définition précise n'est pas bien établie d'un point de vue strictement juridique, ou plus exactement, même si un usage peut en être fait à des fins d'intérêts politiques.
 
Le terrorisme se rapproche du concept de guerre ou de [[guerre civile]]. Ces notions partagent le caractère des actes d’extrême violence, et sont motivées par des fins politiques, idéologiques ou stratégiques. Elles opposent un groupe d’individus contre un autre et ont des effets délétères dont la population est victime, délibérément ou accidentellement. Le terrorisme se différencie des guerres par le fait que les guerres produisent généralement des destructions plus conséquentes de par les moyens que peuvent mettre en place des États dotés d’armées puissantes. Les groupes terroristes sont généralement moins bien organisés et dotés de moyens financiers limités<ref name="coe-guerre-et-terrorisme">http://www.coe.int/fr/web/compass/war-and-terrorism</ref>.
 
Le droit international considère différemment une guerre et des faits de terrorisme. La classification des faits n'est toutefois pas toujours évidente, certaines campagnes violentes peuvent être vues différemment ; certains experts les considéreront comme du terrorisme, comme une guerre civile, comme une insurrection, comme de l’autodéfense, comme de l’autodétermination légitime ou comme autre chose<ref name="coe-guerre-et-terrorisme" />.
 
Pourtant, même une fois exclus les crimes de guerre, le terrorisme reste difficile à définir avec une précision satisfaisante. Une définition, proposée par le ''[[Groupe de personnalités de haut niveau]]'' et le Secrétaire général de l'ONU en 2004 est soutenue par la France<ref>[http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=9549&Cr=R%C3%A9forme&Cr1=ONU « Nouvelles menaces : les propositions du Groupe de personnalités »], Centre de Nouvelles ONU, 2004.</ref> : « tout acte commis dans l’intention de causer la mort ou des blessures graves à des civils ou à des non-combattants, qui a pour objet, par sa nature ou son contexte, d’intimider une population ou de contraindre un gouvernement ou une organisation internationale à accomplir un acte ou à s’abstenir de le faire »<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture|titre=Les médias face au terrorisme - Manuel pour les journalistes|passage=20|lieu=Paris|éditeur=|date=|pages totales=|isbn=978-92-3-200112-2|lire en ligne=http://unesdoc.unesco.org/images/0024/002470/247075f.pdf}}</ref>.
 
L'Assemblée générale des Nations unies considère le terrorisme comme suit : « Les actes criminels qui, à des fins politiques, sont conçus ou calculés pour provoquer la terreur dans le public, un groupe de personnes ou chez des particuliers sont injustifiables en toutes circonstances et quels que soient les motifs de nature politique, philosophique, idéologique, raciale, ethnique, religieuse ou autre que l’on puisse invoquer pour les justifier »<ref name="coe-guerre-et-terrorisme" />.
 
Les actes de terrorisme sont contraires au droit de la guerre et aux [[droits de l'homme]] et de ce fait hors la [[loi]]. Tout ceci implique et renvoie à une définition de la guerre, au droit de la guerre qui impose d’épargner les civils (voir les textes du [[Comité international de la Croix-Rouge]] (CICR) qui exposent les principes du [[droit humanitaire]], eux-mêmes dépendant du droit de la guerre<ref name="CICR D621CD337FEACB44C1257051004F2CCB">{{fr}} [http://www.icrc.org/Web/fre/sitefre0.nsf/iwpList488/D621CD337FEACB44C1257051004F2CCB ''La pertinence du droit international humanitaire dans le contexte du terrorisme'', sur le site du CICR]</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [http://www.icrc.org/Web/fre/sitefre0.nsf/iwpList488/116E285C58DC50FBC1256E940043C782 ''Droit international humanitaire et terrorisme : questions et réponses'', sur le site du CICR]</ref> qui s’appuient sur ces principes et définitions et de même renvoient aux Droits de l'Homme. Le droit de la guerre se doit d'inclure les principes des Droits de l'Homme. L'article 33 de la [[Conventions de Genève|quatrième Convention de Genève]] relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre du {{date|12|août|1949}} précise que {{citation|Les peines collectives, de même que toute mesure d'intimidation ou de terrorisme, sont interdites. [ainsi que] le pillage... et les mesures de représailles}}.
 
L'article 51 du {{Ier}} protocole additionne et l’article 13 du {{IIe}} protocole additionnel aux Conventions de Genève concernant la Protection de la population civile dispose que :
# {{citation|La population civile et les personnes civiles jouissent d'une protection générale contre les dangers résultant d'opérations militaires. En vue de rendre cette protection effective, les règles suivantes seront observées en toutes circonstances.}}
# {{citation|Ni la population civile en tant que telle ni les personnes civiles ne devront être l'objet d'attaques. Sont interdits les actes ou menaces de violence dont le but principal est de répandre la terreur parmi la population civile.}}
# {{citation|Les personnes civiles jouissent de la protection accordée par le présent Titre, sauf si elles participent directement aux hostilités et pendant la durée de cette participation}}
 
Les conventions de l'ONU pour la répression du terrorisme donnent un cadre précis pour réprimer certains actes communément considérés comme des actes de terrorisme, tels que les détournements d'avions, les prises d'otage ou les attentats à l'explosif<ref>[https://treaties.un.org/Pages/DB.aspx?path=DB/studies/page2_fr.xml&clang=_fr Texte et état des conventions des Nations Unies sur le terrorisme]</ref>.
 
La complexité des causes du terrorisme demande le recours à la [[Application de la pensée complexe aux guerres asymétriques|pensée complexe]] pour les comprendre et les clore par dialogue.
 
=== Terrorisme et résistance ===
{{à sourcer|date=mars 2017}}
On distingue le terrorisme des actes de résistances sur des critères techniques ou tactiques :
 
En effet, les résistants s'attaquent à des « cibles » précises, ils détruisent des moyens militaires afin d'enrayer l'effort de guerre ennemi (par exemple : sabotage des voies ferrées ou destruction de convois, qui permettaient l'acheminement de vivres, de munitions et de carburant aux soldats allemands sur le front de l'est) ; les résistants ne tuent pas au hasard, et encore moins des civils (''non-combattants''). S'ils sont amenés à tuer, ils ciblent des autorités militaires ou administratives ennemies, toujours dans le but de décapiter le potentiel d'effort de guerre d'un ennemi. Les résistants peuvent également organiser l'assassinat de « collaborateurs », et cela dans le but de contrer les actions de l'ennemi.
 
Les différents courants durant la [[Seconde Guerre mondiale]] comme les [[Francs-tireurs et partisans]] (FTP) qui se regrouperont pour former les [[Forces françaises de l'intérieur]] (FFI) que [[Charles de Gaulle|de Gaulle]] organise en un front uni de résistance à l'occupant nazi et au [[Régime de Vichy|gouvernement de Vichy]], ou plus récemment en [[Grande-Bretagne]] avec la lutte de l'[[Irlande du Nord]].[[Fichier:Member of the FFI.jpg|thumb|Membre des FFI à [[Châteaudun]] en 1944.]]
 
[[Jacques Derrida]] encore rappelle de manière précise que la définition du terrorisme dépend de la possibilité de distinguer différents types de guerres, d'actions armées et de combattants, conformément aux analyses de [[Carl Schmitt]] qui font référence en la matière. Il précise :
 
{{Citation bloc|Une lecture critique de Carl Schmitt, par exemple, serait fort utile [...] pour prendre en compte, aussi loin qu’il est possible, la différence entre la guerre classique (confrontation directe et déclarée entre deux États ennemis, dans la grande tradition du droit européen), la « [[guerre civile]] » et la « guerre des partisans » (dans ses formes modernes, encore qu’elle apparaisse, Schmitt le reconnaît, dès le début du {{s-|XIX}}).}}
 
Il est parfois difficile de distinguer entre des actes de résistance et des actes de terrorisme car les différents termes renvoient à une forme de légitimité ''supposée'' des objectifs politiques qui justifierait en partie les actes de violence commis. La perception de cette légitimité varie largement selon les protagonistes et observateurs ce qui complique grandement l'établissement d'une définition objective et acceptée universellement de la notion de terrorisme. Un cas d'autant plus complexe qu'il fait partie de l'actualité est celui de l'[[Irak]], où diverses tendances de l'[[islam]] sont en guerre larvée et certains groupuscules armés recourent à des actes violents contre des civils irakiens ou étrangers. Se considérant résistants à l'occupation de leur pays par les [[États-Unis]] les auteurs de ces actes prétendent trouver dans ce statut la justification de leurs actions. Si par contre on refuse d'accorder ce statut de résistant, soit par déni de l'objectif politique (ne considérant pas que l'Irak soit ''occupé'') soit parce qu'on considère que la violence extrême utilisée dépasse toute forme de justification, on parlera alors de ces actes de violence comme d'actes de terrorisme. Ainsi, l'appellation de terroriste sous-entend une complète illégitimité de ces actions alors que la définition de résistant sous-entend une légitimité à résister à l'envahisseur<ref>{{Article|langue=fr|titre=Le bien, le mal et le « terrorisme »|périodique=Le Monde diplomatique|date=2007-05-01|lire en ligne=https://www.monde-diplomatique.fr/2007/05/ROULEAU/14721|consulté le=2018-08-15}}</ref>.
 
Pour éviter le « piège » sous-jacent à ne pas faire abstraction de la légitimité ou non de l'acte et qui est rappelé par le cliché qu'« un terroriste pour l’un est un combattant de la liberté pour l’autre »<ref>Marsavelski, A. (2013) [http://ssrn.com/abstract=2329401 ''The Crime of Terrorism and the Right of Revolution in International Law''] (Connecticut Journal of International law, Vol. 28) p. 246.</ref>, une approche est de se focaliser sur les « objectifs opérationnels » et non pas sur les « objectifs politiques ». Selon M. Stohl, on sort de ce cliché en prenant en compte qu'«&nbsp;un individu est un terroriste quand il emploie des méthodes terroristes [et que] bien que certains puissent vouloir argumenter que des fins particulières justifient des moyens particuliers, cela ne change pas ce que sont ces moyens.&nbsp;» Le terme « terroriste » fait ainsi référence à un moyen tandis que « combattant de la liberté » à une « fin ». Le premier est objectif et le second subjectif<ref name="Struye">[[Tanguy Struye de Swielande]], ''[http://www.rmes.be/1_TS1.pdf Le terrorisme dans le spectre de la violence politique]'', Les Cahiers du RMES, juillet 2004.</ref>.
 
== Les différents types de terrorisme ==
Il existe quatre grands types de terrorisme :
* le terrorisme individuel, provoqué par des rebelles, des anarchistes, ou des nihilistes (admettant une liberté morale),
* le terrorisme organisé, prôné par des groupes défendant des idéologies différentes (ex. : extrême gauche, extrême droite…),
* le terrorisme d'État,
* le [[cyberterrorisme]].
 
Selon le criminologue [[Maurice Cusson]], ces différents types de terrorisme sont motivés par quatre éléments<ref>[http://www.rfcdp.fr/numeros/numero-6-avril-2016#more-197 Pour un terrorisme défensif, ciblé et polyvalent, [[Revue française de criminologie et de droit pénal]], vol.6, p.36, avril 2016]</ref> :
* la haine vengeresse (la haine débouche sur la détermination de venger les exactions dont les ennemis seraient responsables),
* la dissuasion (pour que la population terrorisée fasse pression sur son gouvernement),
* la propagande (pour frapper les esprits),
* la provocation (pour pousser un gouvernement à surréagir).
 
=== Terrorisme individuel ===
{{section à sourcer|date=mars 2017}}
Le terrorisme individuel est une pratique qui s'est développée à la fin du {{XIXe siècle}} et au début du {{XXe siècle}}. Ce terrorisme a été pratiqué par quelques [[Anarchisme|anarchistes]] comme [[Ravachol]] vengeant la [[Fusillade de Fourmies|Répression de Fourmies]] en [[1891]] et [[Sante Geronimo Caserio]] vengeant la répression exercée sur les anarchistes en [[Assassinat de Sadi Carnot|assassinant en 1894]] le [[Président de la République française|président]] [[Sadi Carnot (homme politique)|Sadi Carnot]]. Les [[États-Unis]] ont connu une vague d'attentats anarchistes pendant la [[Peur rouge]] de 1919-1920. Des attentats d'inspiration anarchiste ou [[nihilisme|nihiliste]] ont été commis dans divers pays ([[Russie]], [[Espagne]], [[Italie]], etc.).
 
Les attentats des nihilistes ou des anarchistes visaient des personnalités de la sphère politique ou proche (le riche, le [[militaire]], le {{page h'|prêtre}}, le [[Police (institution)|policier]], l'homme politique, etc.) ayant participé à réprimer la population ou l'un de leurs camarades. L'idée étant qu'une fois supprimés les acteurs de cette répression, celle-ci s'estomperait dû à la peur des autres acteurs de la sphère politique répressive. Ce terrorisme avait un caractère spontané et une base sociale.
 
=== Terrorisme organisé ===
Lorsqu'il est pratiqué par un groupe de personnes ne représentant pas un gouvernement, on le nomme simplement terrorisme. Dans les [[années 1960]] et [[années 1970|1970]], le terrorisme d'[[extrême gauche]] et d'[[extrême droite]]<ref>essentiellement un « fantasme » selon le ''Que sais-je ?'' consacré à la question, édition 2002 {{référence nécessaire}} <!-- titre et page svp -->. En Italie, les groupes [[Ordine Nero]] et les [[Noyaux Révolutionnaires Armés]] fomentèrent des attentats sanglants, dont le plus célèbre, et le plus meurtrier, reste l'[[Attentat de la gare de Bologne|attentat contre la gare de Bologne]], qui causa la mort de 84 personnes en août 1980 (cf. Ariel Merari, « Du terrorisme comme stratégie d'insurrection », in Gérard Chaliand et Arnaud Blin (dir.), ''Histoire du terrorisme'', Bayard, Paris, 206, {{p.|45}}.). Au contraire, Anne Schimel ([[Ceriep]]) rapporte que, selon des statistiques établies par le [[Ministère de l'Intérieur (Italie)|Ministère de l'Intérieur italien]], 67,5 % des violences (bagarres, actions de guérilla et destructions de biens) qui ont eu lieu en Italie de 1969 à 1980, pendant les [[années de plomb]], sont imputables à l'extrême droite; 26,5 % à l'extrême-gauche, et les 5,95 % restants à d'autres. De plus, 150 personnes ont été tuées par des actions terroristes imputables à l'extrême droite, durant cette période, en Italie, et 94 morts sont imputables à des attentats d'extrême-gauche. Voir Anne Schimel, [http://www.monde-diplomatique.fr/1998/04/SCHIMEL/10247 Justice "de plomb" en Italie], ''[[Le Monde diplomatique]]'', mars 1998.</ref> était le plus important, ayant des buts politiques différents, menant à une lutte directe ou indirecte avec l'État, dans le but (pour l'extrême gauche) de radicaliser politiquement la société vers des questions sociales, ou (pour l'extrême droite) d'imposer le débat nationaliste et/ou, dans une stratégie de tension, de créer une situation amenant l'État à faire descendre la police ou l'armée dans les rues.
 
Le type de terrorisme d'extrême gauche est souvent appelé [[lutte armée]] par ceux qui le pratiquent. Les membres des groupes terroristes s'appellent eux-mêmes généralement des ''résistants'' — ou des ''combattants'', des ''partisans'' —, car ils considèrent qu'ils résistent à l'oppression du pouvoir politique en place, où qu'ils mènent des actions de libération, qu'ils comparent à celles menées par les [[Résistance (politique)|Résistants]] à l'occupation [[nazisme|nazie]] en Europe durant la [[Seconde Guerre mondiale]].
 
Les terroristes se réclamant de l'islamisme se considèrent quant à eux comme des combattants de [[Dieu]], menant une ''guerre sainte'' (traduction littérale qui ne fait référence qu'à la lutte physique incluse dans le terme [[Djihad|Jihad]], terme possédant d'autres significations). Depuis les [[années 1990]], le [[terrorisme islamiste]] a pris une place croissante sur la scène internationale. Ses auteurs le justifient notamment comme une réponse apportée à la situation politique en [[Israël]]-[[Palestine (État)|Palestine]] et en [[Irak]] à la suite de l'intervention américaine{{référence nécessaire}}. Cependant, il a touché aussi bien des pays comme l'Algérie, l'Égypte, l'Indonésie, etc., où il n'y a pas de troupes occidentales et où il est difficile de parler de domination impérialiste. Dans ce cas là, son objectif est tout autre : c'est une démonstration de force contre des États où le pouvoir religieux extrémiste tente de renverser les gouvernements.
 
Entre 1954 et 1962, en Algérie, le FLN met en place une stratégie de terreur vis-à-vis de la population civile tant musulmane que non-musulmane<ref>{{Lien web|langue = Français|titre = Attentat du casino de la Corniche-muet|url = http://fresques.ina.fr/independances/impression/fiche-media/Indepe00053/attentat-du-casino-de-la-corniche-muet.html|site = INA|date = 11 juin 1957|consulté le = 18 mars 2015}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue = Français|titre = Après Mélouza|url = http://fresques.ina.fr/independances/fiche-media/Indepe01001/apres-le-massacre-de-melouza-mai-1957-muet.html|site = INA|date = 31 mai 1957|consulté le = 18 mars 2015}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue = Français|auteur1 = Guy Pervillé|titre = Le terrorisme urbain dans la guerre d’Algérie. che 27 août 2006.|périodique = Lire en ligne|numéro = |jour = 27|mois = août|année = 2006.|issn = |lire en ligne = |pages = }}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue = Français|auteur1 = Jean-Charles Jauffret, Maurice Vaïsse, Charles Robert Ageron,|titre = Militaires et guérilla dans la guerre d'Algérie,|lieu = Paris|éditeur = Editions Complexe|année = 2001|pages totales = |isbn = |lire en ligne = |passage = p. 449-450}}</ref>.
 
L'[[Organisation armée secrète|OAS]], créée chez les Français d'Algérie au début des années 1960, mène une stratégie de terreur contre les musulmans supposés favorables au [[Front de libération nationale (Algérie)|FLN]]. Elle essaie ensuite d'exporter la violence en métropole, contre les représentations du FLN et du PCF, puis contre le pouvoir gaullien, accusé de trahison. Aux États-Unis d'Amérique, le [[Ku Klux Klan]] mène un terrorisme constant contre la population noire jusque dans les années 1960<ref>Il existe toujours aujourd'hui, très affaibli</ref>, ou bien dans d'autres groupements comme les auteurs des attentats des jeux d'Atlanta.
 
=== Terrorisme d'État ===
[[Fichier:Number of terrorist incidents 2009.png|thumb|Nombre d'incidents relevant du terrorisme entre janvier et juin 2009.|250px]]
{{Article détaillé|Terrorisme d'État}}
Le Terrorisme d'État est une notion [[controverse|controversée]], utilisée pour désigner des « actes terroristes » menés par un État. {{référence souhaitée|On parle également de terrorisme d'État dans le cas où des actions terroristes ont été commanditées, manipulées ou complaisamment ignorées par un État (ex. pas de mesure pour l'arrêter)}}. Les méthodes employées sont strictement les méthodes du terrorisme (enlèvement, séquestration et assassinat) mais sous couvert de la raison d'État, les agents de l'État impliqués bénéficient de la part de ses autorités de l'assentiment nécessaire à outrepasser le droit et du support logistique et/ou financier nécessaire à leurs actions. Cette absence de cadre légal représente donc une entorse aux fondements de l'[[état de droit]], quels que soient les objectifs recherchés.
 
Un exemple de terrorisme d'État est la « guerre sale » conduite par des services de l'État Espagnol à l'encontre du groupe armé nationaliste basque ETA. Les [[Groupes antiterroristes de libération]] (GAL) furent impliqués dans l'élimination physique de 37 personnes considérées comme appartenant ou soutenant l'ETA. L'affaire impliqua le gouvernement espagnol de [[Felipe González]] ([[PSOE]]) dont le ministre de l'intérieur [[José Barrionuevo]] et d'autres responsables furent finalement jugés et reconnus coupables dans le cadre de l'affaire « Marey » (du nom d'un citoyen franco-espagnol séquestré par erreur par les GAL). En dépit de cette décision initiale, ces commanditaires d'actions terroristes bénéficièrent d'une relative clémence de l'appareil judiciaire, comparativement aux membres de l'ETA qui arrivent en fin de peine initiale et dont la justice espagnole cherche actuellement à prolonger les condamnations.
 
L'expression « terrorisme d'État » est parfois utilisée pour décrire des agressions ouvertement commises par un État contre un groupe particulier. La terreur à la source du « terrorisme d'État » (des faits) peut aussi relever du « [[crime contre l'humanité]] » (un jugement).
 
Les démocraties modernes peuvent être accusées de terrorisme pour des actes comme le [[Affaire du Rainbow Warrior|dynamitage du bateau]] de l'organisation [[Greenpeace]] en [[Nouvelle-Zélande]] par les services secrets français en [[1984]], ou le financement des [[Contras]] au [[Nicaragua]] par la [[Central Intelligence Agency|CIA]] dès [[1981]].
 
Le noyautage d'organisations contestataires par des agents aux ordres directs du pouvoir permet d'en manipuler les actes à des fin d'auto-discréditation, tout comme la fausse revendication d'attentats, accréditant ces derniers à des groupes non directement impliqués. Le réseau ''[[stay-behind]]'' mis en place par les États-Unis en [[Europe]] [[après-guerre]] est suspecté d'avoir servi à des opérations ''[[Fausse bannière|false flag]]'' (voir [[Gladio]] en Italie par exemple).
 
Le terrorisme d'État est pratiqué par des services secrets à des fins politiques. Dans les [[années 1930]], les services secrets soviétiques et italiens ont ainsi éliminé plusieurs de leurs opposants réfugiés à l'étranger ; par exemple, [[Ramón Mercader]], un des exécuteurs travaillant pour le [[NKVD]], a assassiné [[Léon Trotski]] et aurait tué une vingtaine de ses partisans<ref>[[Vladimir Fédorovski]], ''De Raspoutine à Poutine. Les hommes de l'ombre'', Tempus, 2007, {{p.|84}}.</ref>. Pendant la [[guerre d'Algérie]], les services français en tant que [[La Main rouge (groupe armé)|la Main Rouge]] ont mené plusieurs centaines d'« actions homicides » contre des responsables du [[Front de libération nationale (Algérie)|FLN]] et de l'[[Organisation armée secrète|OAS]] et contre leurs fournisseurs d'armes. Après les indépendances, des dictatures comme celle de [[Saddam Hussein]] en [[Irak]], de [[Mouammar Kadhafi]] en [[Jamahiriya arabe libyenne|Libye]]<ref>[[Moussa Koussa]], ministre des affaires étrangères libyen depuis 2009 fut expulsé de Londres en juin 1980 après avoir déclaré que son pays allait exécuter deux opposants sur le sol britannique.</ref>, du régime de la [[Corée du Nord]] ont aussi pratiqué la liquidation de leurs opposants à l'étranger.
 
La [[Turquie]] est accusée de terrorisme par des militants [[kurdes]], L’[[Indonésie]] par des militants [[tamil]], [[Israël]] par des militants [[palestiniens]] ainsi que par des pays qui lui sont hostile et en particulier à la suite de l'opérations militaires israéliennes de [[Guerre de Gaza de 2014|juillet-août 2014]] menées dans la [[bande de Gaza]] et dont les victimes sont en partie des civils<ref>[https://www.bbc.com/news/world-middle-east-28688179 Caution needed with Gaza casualty figures], Anthony Reuben, BBC News, 11 août 2014</ref>. La [[Bolivie]] a classé Israël comme « [[Terrorisme d'État|État terroriste]] » afin de protester contre cette guerre<ref>{{Lien web|langue = fr|titre =La Bolivie classe Israël comme pays terroriste |url = http://www.mosaiquefm.net/fr/index/a/ActuDetail/Element/40313-la-bolivie-classe-israel-comme-pays-terroriste|site = |date = |consulté le = }}</ref>.
 
{{Article connexe|Terreur (Révolution française)|Révolution russe#Terreur blanche contre terreur rouge}}
 
=== Terrorisme politique ===
Phénomène multiséculaire, ce type de terrorisme remonte aux premières formations politiques et fut dénommé, suivant l'époque, {{Lien|tyrannicide}} ou [[régicide]]. Les premières formes de ce terrorisme apparaissent chez [[Tyrannoctones|Harmodios et Aristogiton]] à Athènes au {{-s-|V|e}}, chez [[Marcus Junius Brutus|Brutus]] et [[Caius Cassius Longinus (tribun de la plèbe)|Cassius]] à [[Rome antique|Rome]] au {{-s-|I|er}} ou chez les [[Sicaires]] en [[Judée]] au {{s-|I|er}}<ref>{{ouvrage|auteur=[[Alain Bauer]], François-Bernard Huyghe|titre=Les terroristes disent toujours ce qu'ils vont faire. Terrorisme et révolution par les textes|éditeur=Presses universitaires de France|date=2010|passage=296|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.
 
=== Terrorisme à caractère religieux ===
{{article détaillé|Terrorisme islamiste}}
 
=== Terrorisme économique ===
{{Article détaillé|Terrorisme économique}}
 
Le concept de terrorisme économique est controversé et le plus souvent utilisé de façon polémique ou démagogique pour associer le terme « terrorisme » à un pays, une entreprise ou un groupe accusé de pratiques abusives.
 
Il est néanmoins également utilisé de façon plus strictement définie pour désigner une tentative de déstabilisation économique par un groupe. Plus précisément, le Centre de politique de sécurité de Genève a défini en 2005 le terrorisme économique de la façon suivante :
 
{{Citation bloc|Contrairement à la "guerre économique", qui est menée par des États contre d'autres États, le "terrorisme économique" serait mené par des entités transnationales ou non-gouvernementales. Elle supposerait des actions variées, coordonnées et sophistiquées, ou des actes massifs de déstabilisation pour désorganiser la stabilité économique et financière d'un État, d'un groupe d'États ou d'une société (telle une société occidentale à l'économie de marché) pour des motifs idéologiques ou religieux. Ces actions, si menées, pourraient être violentes ou non. Elles pourraient avoir des effets immédiats ou infliger des effets psychologiques qui à leur tour peuvent avoir des conséquences économiques.}}
 
=== Cyberterrorisme ===
{{article détaillé|Cyberterrorisme}}
 
L'influence de plus en plus grande des réseaux informatiques dans l'activité des populations et des États et leur dégradation par des « cyberattaques » a fait naître l'idée d'un possible « cyberterrorisme ».
 
En [[avril 2007]], le déplacement d'une statue à [[Tallinn]], capitale de l'[[Estonie]], provoque une émeute d'un millier de jeunes issus de la minorité russophone<ref>[[n:Estonie : Le déplacement d'un mémorial provoque une émeute|Estonie : Le déplacement d'un mémorial provoque une émeute]] sur Wikinews</ref>. L'émeute sera suivie au cours du mois de mai par une [[attaque par déni de service]] des principaux sites de l'administration estonienne, de banques et de journaux estoniens vraisemblablement par des pirates au service du gouvernement russe<ref>[http://www.cert.ee/esstonia_nl2.pdf Test Site eSStonia] par Hillar Aarelaid du [[Computer Emergency Response Team|CERT]]-EE, {{Date|23|octobre|2007}}</ref>. Moscou dément formellement toute implication du gouvernement et du principal service secret, le [[Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie|FSB]].
 
Le conflit qui oppose l'[[Inde]] et le [[Pakistan]] se reporte régulièrement sur Internet depuis [[2001]], et se manifeste par des [[défacement]]s de sites Internet<ref>[http://www.transfert.net/En-Inde-on-prend-des-coups-au En Inde, on prend des coups au cybercafé], juillet 2001</ref> et par la diffusion de [[virus informatique]]s<ref>[http://www.sophos.fr/pressoffice/news/articles/2003/03/va_yahaq.html Les créateurs de virus se chamaillent sur un terrain de jeu virtuel], [[mars 2003]] : « ''Selon le groupe The Indian Snakes, le ver W32/Yaha-Q a été écrit en réponse aux hackers pakistanais qui ont modifié l'apparence de sites Web situés en Inde.'' »</ref>.
 
Le [[National Center for Digital Intrusion Response]] (NCDIR) a été fondé en 2007 par le FBI avec un budget de soutien de 3 millions de dollars pour traiter le problème de la cybercriminalité. L'objectif est de protéger la cyberinfrastructure des États-Unis
 
== Exemples de terrorisme ==
{{article détaillé|Liste d'attentats meurtriers}}
 
=== Terrorisme d'État ===
* Dépôts de mines dans les ports et organisation d'une lutte armée de para-militaires ("[[Contras]]") par les [[États-Unis]] au [[Nicaragua]] entre [[1982]] et [[1988]].
* Selon leurs détracteurs, les différents gouvernements colombiens ont souvent recours au terrorisme d'État. Ainsi dans les années 1980, entre {{formatnum:3000}}<ref>{{Lien web|url=http://www.semana.com/multimedia-conflicto/queda-farc/601.aspx|titre=¿Qué les queda a las FARC?|année=2008|site=http://www.semana.com|consulté le=30 octobre 2009}}</ref> et {{formatnum:5000}}<ref name="desaparecidos">{{Article|langue=es|prénom1=Iván|nom1=Cepeda Castro|lien auteur1=|titre=GENOCIDIO POLÍTICO: EL CASO DE LA UNIÓN PATRIÓTICA EN COLOMBIA|périodique=''Revista Cetil''|url texte=http://www.desaparecidos.org/colombia/fmcepeda/genocidio-up/cepeda.html|mois=septembre|année=2006|volume=2|pages=101-112}}</ref> militants de l'[[Union patriotique (Colombie)|Union Patriotique]] ont été assassinés. Cette force de gauche regroupait entre autres des membres des [[Forces armées révolutionnaires de Colombie|FARC]], guérilla alors engagée dans un processus de cessez-le-feu et de négociation avec le gouvernement.
* Le ''[[Rainbow Warrior I|Rainbow Warrior]]'', navire de l'organisation écologique [[Greenpeace]] faisant route vers l'atoll de Mururoa pour protester contre les [[Essai nucléaire|essais nucléaires]] français, fut coulé en Nouvelle-Zélande en 1985 par une opération des services secrets français, ce qui déclencha l'[[Affaire du Rainbow Warrior|affaire du même nom]].
* L’[[Vol 103 Pan Am|attentat de Lockerbie]] organisé par la [[Jamahiriya arabe libyenne]] contre un vol intercontinental et qui causerait la mort de 270 personnes.
* L’attentat contre le [[vol 772 UTA]] Brazzaville-Paris organisé par la [[Jamahiriya arabe libyenne]] et qui cause la mort de 170 personnes<ref>{{Lien web|url=http://www.dc10-uta.org|titre=''Les familles du DC10 d'UTA''}}}</ref>.
 
=== Terrorisme politique ===
* Attentats de [[la Cagoule]] en septembre 1937 à Paris
* Attentats de l'[[Irgoun]] en représailles contre des civils arabes
* Attentats et assassinats de la [[Fraction armée rouge]] en Allemagne
* Attentats d'[[Action directe]] en [[France]]
* Attentats des [[Brigades rouges]] en [[Italie]]
* [[Attentat de la piazza Fontana]] (décembre 1969; mis sur le dos des Brigades Rouges, il s'agissait en fait d'un attentat d'un réseau d'extrême droite dans le cadre de la [[stratégie de la tension]]; voir aussi l'[[Attentat de la gare de Bologne|attentat de Bologne]] de 1980)
* Assassinat lors de [[crise d'Octobre]] 1970 au [[Québec]] causé par le [[Front de libération du Québec]]
* Attentat contre Orlando Letellier perpétré par des agents de Pinochet à Washington en 1976.
* Attentats, assassinats et menace de morts par le groupe nationaliste [[Honneur de la Police]] en 1979 en France
* Attentats des [[Cellules communistes combattantes]] en [[Belgique]]
* Nombreux attentats et exécutions lors de l'[[Opération Condor]] en Amérique du Sud, aux États-Unis et en Europe, organisés par la DIna, la CIA et diverses services spéciaux d'États sud-américains, visant à éliminer des hommes politiques et militants de gauche
* Mitraillage à l'[[Aéroport international de Tel Aviv-David Ben Gourion|aéroport de Lod]] en [[Israël]] par trois terroristes de l'[[Armée rouge japonaise]], le {{date|30|mai|1972}}, faisant 26 morts et 76 blessés
* Détournement le {{date|13|octobre|1977}} d'un [[Boeing]] de la [[Lufthansa]] par [[Wadie Haddad]], assaut réussi du [[GSG 9]] pour libérer les otages
* [[Opération Nimrod|Prise d'otages de l'ambassade iranienne à Londres]] le {{date|5|mai|1980}}. Elle se solde par la mort de cinq des terroristes et la libération de 19 otages
* Mort de [[Alfred Herrhausen]], président de la [[Deutsche Bank]] dans l'explosion de sa voiture le {{date|30|novembre|1989}} revendiqué par la [[Fraction armée rouge]]
* Attentat à la voiture piégée au [[Liban]] contre [[Rafiq Hariri]] en février [[2005]]
* Attentat à la voiture piégée au [[Pakistan]] contre [[Benazir Bhutto]] en décembre [[2007]]
* Détournement du [[Prise d'otages du vol 8969 Air France|vol AF 8969]] en provenance d'Alger, en décembre 1994
* Attentats du [[Groupe islamique armé|GIA]] en [[Algérie]]
* Attentats [[Islamisme|islamistes]] au [[Liban]] contre le [[Hezbollah]]
* [[Attentat-suicide|Attentats-suicides]] du [[Hamas]] en [[Israël]]
 
=== Terrorisme à caractère religieux ===
* [[Attentat de la rue des Rosiers]] à Paris en [[1982]]
* Vague d'attentats commis par l'Iran ([[Fouad Ali Saleh|groupe Fouad Ali Saleh]]) dans des espaces publics à Paris et en France, en 1985-1986. La dernière bombe de cette série explosa devant le magasin Tati, [[Attentat de la rue de Rennes|rue de Rennes, à Paris]].
* Série d'attentats contre [[La Dernière Tentation du Christ (film)|La Dernière tentation du Christ]], culminant avec [[Attentat du cinéma Saint-Michel|l'incendie de l'Espace Saint-Michel]] en [[1988]]
* [[Attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo]] par la [[secte]] bouddhiste [[Aum Shinrikyō]] en [[1995]]
* [[Attentats de 1995 en France|Vague d'attentats commis en France en 1995]] par les membres du [[Groupe islamique armé]] (GIA)
* Attentat de Jamaa Islamiya à Louxor en [[1997]], 62 morts
* [[Attentat de la Ghriba à Djerba du 11 avril 2002|Attentat contre la synagogue]] de [[Djerba]] en Tunisie en [[2002]]
* [[Attentats du 11 septembre 2001]] contre le [[World Trade Center]]
* [[Attentats de Bali du 12 octobre 2002|Attentats de Bali]] en octobre [[2002]], plus de 200 morts
* [[Attentats de Casablanca du 16 mai 2003]]
* [[Attentats de Madrid du 11 mars 2004]]
* [[Attentats de Londres du 7 juillet 2005]]
* [[Attentats de Charm el-Cheikh du 23 juillet 2005]]
* Attentats du {{1er}} octobre 2005 à Bali, 26 morts
* [[Attaques à Bombay du 26 au 29 novembre 2008|Attaques de novembre 2008 à Bombay]], 173 morts
* [[Liste d'attentats de la guerre d'Irak]] qui traduisent majoritairement des violences entre [[sunnisme|sunnites]] et [[chiisme|chiites]]
* [[Attentats de janvier 2015 en France]], 20 personnes trouvent la mort, dont les dessinateurs [[Georges Wolinski]], [[Cabu]], [[Tignous]], [[Charb]], l'économiste [[Bernard Maris]] et les trois terroristes
* [[Attentat contre Charlie Hebdo|Attentats du 7 janvier 2015 à Paris]]
* [[Attaque du musée du Bardo|Attentat du musée du Bardo]], en mars 2015 en Tunisie, où 23 personnes, de plus de 13 nationalités différentes, trouvent la mort
* [[Attentats du 13 novembre 2015 en France]]
* Double-[[attentats du 22 mars 2016 à Bruxelles|attentat du 22 mars 2016 à Bruxelles]], 34 morts
 
=== Terrorisme séparatiste ou d'indépendance ===
* {{Passage non pertinent|Assassinat de l'archiduc [[François-Ferdinand d'Autriche]] en [[1914]]}}
* Le {{date|22|juillet|1946}}, attentat à la bombe au Q.G anglais, installé dans l'hôtel King David à [[Jérusalem]], perpétré par l'[[Irgoun]] de [[Menahem Begin]] et le [[Lehi]]
* [[Terrorisme sioniste en Palestine mandataire]]
* La [[bataille d'Alger]] a opposé, en [[1957]] à [[Alger]] ([[département d'Alger]]), durant la [[guerre d'Algérie]], la [[10e division parachutiste (France)|{{10e}}division parachutiste]] de l'[[Forces armées françaises|armée française]] aux indépendantistes [[algérie]]ns du [[Front de libération nationale (Algérie)|Front de libération nationale]] (FLN). À la suite des nombreux attentats perpétrés contre la population par le FLN
* Les attentats des [[Tigres de libération de l'Îlam tamoul|Tigres Tamouls]] au [[Sri Lanka]]
* L'[[Armée républicaine irlandaise|IRA]], le séparatisme basque, corse, breton, au Cachemire, en Nouvelle-Calédonie
* L'enlèvement et la mort controversée du ministre du Travail du Québec [[Pierre Laporte]], ainsi que l'enlèvement du diplomate britannique, [[James Richard Cross]] par une cellule du [[Front de libération du Québec]] (FLQ)
* La prise d'otages à l'opéra de [[Moscou]] puis à l'école de [[Beslan]] par des terroristes tchétchènes
* Les [[Attentat-suicide|attentats-suicides]] [[palestiniens]] en [[Israël]] depuis les accords d'Oslo jusqu'à nos jours
* Attentats et activité du groupe [[Gwenn ha Du (groupe armé)|Gwenn-ha-du]] dans les années 1930 et 1940, du [[Front de libération de la Bretagne|Front de Libération de la Bretagne]] dans les années 1960-1990 en France
* Attentats et {{Passage non pertinent|assassinats}} de [[Euskadi ta Askatasuna|ETA]] en [[Espagne]]
* [[Prise d'otages de Loyada|Prise d'otages de Loyada en 1976]]
 
=== Terrorisme criminel ou mafieux ===
* Multiples attentats en [[Colombie]], perpétrés par le [[cartel de Medellín]] ou le [[cartel de Cali]]
* {{Passage non pertinent|Attentats [[mafia|mafieux]] en [[Italie]] contre les juges [[Giovanni Falcone]] et [[Paolo Borsellino]] en 1992, à [[Florence]], [[Milan]] et [[Rome]] en 1993}}
* Plusieurs attentats en [[Russie]] liés à des groupes criminels depuis les années 1990
{{Article détaillé|Mafia russe}}
* Multiples attentats perpétrés par les cartels mexicain contre la population en réaction à la guerre mené contre les cartels par l'administration de ce pays
{{Article détaillé|Guerre de la drogue au Mexique}}
 
== Méthodes terroristes ==
[[Image:Iraq carbomb.jpg|right|vignette|Désarmement d'une voiture piégée à [[Mossoul]] en [[Irak]].]]
 
{{Article détaillé|Attentat|Guerre asymétrique}}
Si le terrorisme se définit par sa finalité, il peut aussi se caractériser par des modes opératoires qui lui sont propres. C'est ainsi que les objectifs d'un attentat sont avant tout de marquer les esprits et non d'offrir un avantage stratégique comme lors d'opérations militaires d'une [[Armes conventionnelles|guerre conventionnelle]].
 
Pour le docteur en histoire médiévale [[Yuval Noah Harari]], {{citation|la terreur est une stratégie militaire qui vise à modifier la situation politique en répandant la peur plutôt qu’en provoquant des dommages matériels (...) [L]a peur est au cœur de l’affaire, avec une disproportion effarante entre la force effective des terroristes et la peur qu’ils parviennent à inspirer (...) Ce qu’espèrent pourtant les terroristes, quand bien même ils n’ébranlent qu’à peine la puissance matérielle de l’ennemi, c’est que, sous le coup de la peur et de la confusion, ce dernier réagira de façon disproportionnée et fera un mauvais usage de sa force préservée}} dans un contexte démocratique apaisé où la violence politique est faible qui donne par contraste un écho démesuré aux actes terroristes<ref>{{lien web|url=http://bibliobs.nouvelobs.com/idees/20160331.OBS7480/la-strategie-de-la-mouche-comment-quelques-terroristes-font-trembler-les-grandes-nations.html#|titre=La stratégie de la mouche: pourquoi le terrorisme est-il efficace ?|éditeur=nouvelobs.com|date=18 août 2017|auteur=Yuval Noah Harari|consulté le=21 août 2017}}</ref>.
 
== Statistiques ==
* Vue d'ensemble des attentats manqués, déjoués et achevés en 2012 dans les États membres de l'Union européenne et par affiliation selon Europol<ref>{{en}} {{Lien web|url= https://www.europol.europa.eu/sites/default/files/publications/europol_te-sat2013_lr_0.pdf|titre= Europol TE-SAT 2013 |éditeur= Europol}}</ref> :
** En 2012, 219 attaques terroristes ont eu lieu dans sept des États membres de l'Union européenne. La majorité de ces actes ont eu lieu en France, en Espagne et au Royaume-Uni. Après une diminution en 2011 (174), le nombre d'attaques terroristes dans l'Union européenne a augmenté à un niveau similaire de celui de 2010. À la suite des attaques terroristes, 17 personnes sont mortes et 46 ont été blessées en 2012.
 
{| class="wikitable sortable"
|-
! style="width:2em;" | États membres !! Inspiré religieusement !! De gauche !! De droite !! Séparatiste !! Non spécifié !! Total 2012
|-
||{{Belgique}}|| style="text-align:center;"|2|| style="text-align:center;"|0|| style="text-align:center;"|0|| style="text-align:center;"|0|| style="text-align:center;"|0|| style="text-align:center;"|2
|-
||{{Bulgarie}}|| style="text-align:center;"|0|| style="text-align:center;"|0|| style="text-align:center;"|1|| style="text-align:center;"|0|| style="text-align:center;"|1|| style="text-align:center;"|2
|-
||{{Espagne}}|| style="text-align:center;"|0|| style="text-align:center;"|7|| style="text-align:center;"|1|| style="text-align:center;"|46|| style="text-align:center;"|0|| style="text-align:center;"|54
|-
||{{France}}|| style="text-align:center;"|4|| style="text-align:center;"|0|| style="text-align:center;"|0|| style="text-align:center;"|121|| style="text-align:center;" |0|| style="text-align:center;"|125
|-
||{{Grèce}}|| style="text-align:center;"|0|| style="text-align:center;"|1|| style="text-align:center;"|0|| style="text-align:center;"|0|| style="text-align:center;"|0|| style="text-align:center;"|1
|-
||{{Italie}}|| style="text-align:center;"|0|| style="text-align:center;"|10|| style="text-align:center;"|0|| style="text-align:center;"|0|| style="text-align:center;"|1|| style="text-align:center;"|11
|-
||{{Royaume-Uni}}|| style="text-align:center;"|-|| style="text-align:center;"|-|| style="text-align:center;"|-|| style="text-align:center;"|-|| style="text-align:center;"|24|| style="text-align:center;"|24
|-
! style="width:2em;" | Total !! 6 !! 18 !! 2 !! 167 !! 26 !! 219
|}
 
* Le Centre national du contreterrorisme du [[Département d'État des États-Unis]] a recensé, dans ses {{lien|Country Reports on Terrorism}}, dans le monde :
** en 2005 : {{formatnum:11023}} actes de terrorisme faisant {{formatnum:74327}} victimes dont {{formatnum:14482}} morts, ces chiffres excluant les attaques touchant les militaires américains en zone de guerre ;
** en 2006 : {{formatnum:14338}} actes de terrorisme faisant {{formatnum:74616}} victimes dont {{formatnum:20515}} morts ;
** en 2007 : {{formatnum:14435}} actes de terrorisme faisant {{formatnum:71856}} victimes dont {{formatnum:22736}} morts ;
** en 2008 : {{formatnum:11725}} actes de terrorisme faisant {{formatnum:54653}} victimes dont {{formatnum:15727}} morts ;
** en 2009 : {{formatnum:10999}} actes de terrorisme faisant {{formatnum:58142}} victimes dont {{formatnum:14971}} morts<ref>{{en}} {{Lien web|url= http://www.state.gov/j/ct/rls/crt/2010/170266.htm |titre= National Counterterrorism Center: Annex of Statistical Information |auteur= |année= 19 mars 2010 |éditeur= National Counterterrorism Center |consulté le= 22 mars 2012}}</ref> ;
** en 2014 : {{formatnum:13463}} actes de terrorisme, , en hausse de 35 % par rapport à 2013, faisant de {{formatnum:32727}} morts, en hausse de 80 % par rapport de 2013<ref>http://mobile.lepoint.fr/international//monde/hausse-de-81-du-nombre-de-tues-dans-le-monde-dans-des-attentats-en-2014-19-06-2015-1938320_24.php</ref>. Plus de {{formatnum:9400}} personnes ont été enlevées, soit trois fois plus que l'année précédente<ref>{{Lien web |langue= fr|titre= Les attentats en forte hausse en 2014 dans le monde-rapport US|url=http://www.boursorama.com/actualites/les-attentats-en-forte-hausse-en-2014-dans-le-monde-rapport-us-978da2355af16bdecbfc884c9e028202 |date= 20 juin 2015|site= Boursorama |consulté le=20 juin 2015 }}</ref>.
* En 2011, un centre de l'OTAN sur le terrorisme recense, via les sources publiques, {{formatnum:11965}} actes de terrorisme faisant {{formatnum:17403}} morts, {{formatnum:25368}} blessés et {{formatnum:1923}} personnes [[Enlèvement|enlevées]]<ref>{{en}}{{pdf}}{{Lien web|url=http://www.coedat.nato.int/publications/report/Annual%202011.pdf |titre=2011 Annual Terrorism Report |site= Centre of Excellence Defense Against Terrorism |auteur= |année= mars 2012|consulté le=22 mars 2012 }}</ref>.
* En [[Inde]], il y a eu {{formatnum:5839}} morts liés au terrorisme en 2001, {{formatnum:2232}} en 2009 et {{formatnum:1902}} en 2010<ref>{{en}} {{Lien web|url= http://www.strategypage.com/htmw/htwin/articles/20110224.aspx |titre= India Finds The Ways |auteur= |année= 24 février 2011 |éditeur= Strategy Page |consulté le= 1er mars 2011}}</ref>.
 
== Listes officielles ==
Certains États et organisations internationales tiennent à jour une liste officielle d'organisations terroristes et de terroristes :
* {{drapeau|Canada}} [[Organisations considérées comme terroristes par le gouvernement du Canada|Liste des entités terroristes du Canada]], constituée en application de la [[Loi antiterroriste du Canada]]
* {{drapeau|Chine}} [[Organisations considérées comme terroristes par la République populaire de Chine]], depuis 2003<ref>BBC News, « China issues 'terrorist' list », 15 décembre 2003 http://news.bbc.co.uk/2/hi/asia-pacific/3319575.stm</ref>
* {{drapeau|États-Unis}} Liste des [[Organisations considérées comme terroristes par le département d'État des États-Unis]]<ref>[http://www.state.gov/s/ct/rls/other/des/123085.htm]</ref>
* {{drapeau|États-Unis}} [[Organisations considérées comme terroristes par le département du Trésor des États-Unis]]<ref>{{pdf}}[http://www.treasury.gov/ofac/downloads/t11sdn.pdf]</ref>
* [[File:Emblem of the Collective Security Treaty Organization.svg .svg|20px|lien=OTSC]] Liste de l'[[Organisation du traité de sécurité collective]]<ref>[[RIA Novosti]], [http://fr.rian.ru/world/20090507/121482012.html « L'OTSC élargit sa liste des organisations terroristes »], 7 mai 2009.</ref>
* {{drapeau|Union européenne}} [[Organisations considérées comme terroristes par le Conseil de l'Union européenne|Liste des organisations considérées comme terroristes par le Conseil de l'Union européenne]]
* {{drapeau|ONU}} [[Organisations et personnes considérées par l'ONU comme proches d'Al-Qaïda ou des talibans|Liste des organisations et personnes considérées par l'ONU comme proches d'Al-Qaida ou des talibans]]
* {{drapeau|Australie}} [[Organisations considérées comme terroristes par la Sécurité nationale australienne]]<ref>[http://www.nationalsecurity.gov.au/agd/www/nationalsecurity.nsf/AllDocs/95FB057CA3DECF30CA256FAB001F7FBD?OpenDocument]</ref>
* {{drapeau|Royaume-Uni}} [[Organisations considérées comme terroristes par le Home Office]] (Royaume-Uni)<ref>{{lien brisé|consulté le=2013-03-26|url=http://security.homeoffice.gov.uk/legislation/current-legislation/terrorism-act-2000/proscribed-groups}}</ref>
* {{drapeau|Russie}} [[Organisations considérées comme terroristes par le FSB]] (Fédération de Russie)<ref>{{lien brisé|consulté le=2014-08-02|url=http://nak.fsb.ru/nac/ter_org.htm}}</ref>
* {{drapeau|Inde}} [[Organisations considérées comme terroristes par le ministère de l'Intérieur indien]]
* {{drapeau|Turquie}} [[Organisations considérées comme terroristes par le Emniyet Genel Müdürlüğü]] (Turquie)
 
== Terrorisme et culture ==
=== Terrorisme et cinéma ===
{{voir aussi|:Catégorie:Film traitant du terrorisme}}
Il existe une longue tradition de films documentaires sur le terrorisme depuis ''[[12 décembre (film)|12 décembre]]'' (1972) de [[Pier Paolo Pasolini]] et [[Giovanni Bonfanti]] sur l'[[attentat de la piazza Fontana]] du 12 décembre 1969 à Milan jusqu'à des films plus récents comme le film de [[Pierre Carles]] et [[Georges Minangoy]] sur les anciens d'[[Action directe]] (''[[Ni vieux, ni traîtres]]'', 2006) ou le film de [[Barbet Schroeder]] sur [[Jacques Vergès]] qui s'attarde longuement sur ses relations avec le terrorisme (''[[L'Avocat de la terreur]]'', 2007)<ref name="vervel">{{article|nom1=Vervel|prénom1=Marc|titre=Des documentaires sur le terrorisme|périodique=Rue Descartes|lien périodique=Rue Descartes (revue)|numéro=62|mois=avril|année=2008|pages=116|doi=10.3917/rdes.062.0116|consulté le=18 avril 2012}}</ref>.
 
Parmi les films de fiction, on peut citer :
 
==== Algérie ====
*''[[Le Repenti (film)|Le Repenti]]'' de [[Merzak Allouache]] (2012), la difficile réinsertion d'un djihadiste amnistié pendant la [[Guerre civile algérienne|décennie noire]]
 
==== Allemagne ====
*''[[La Troisième Génération]]'' de [[Rainer Werner Fassbinder]] (1973)
*''[[Maman Küsters s'en va au ciel]]'' du même auteur (1975)
 
==== France ====
*''[[Solo (film, 1969)|Solo]]'' de [[Jean-Pierre Mocky]] (1969)
*''Nada'' de [[Claude Chabrol]] (1973)
*''[[Le Complot (film, 1973)|Le complot]]'' de [[René Gainville]] (1973)
*''[[Netchaïev est de retour (film)|Netchaïev est de retour]]'' de [[Jacques Deray]] (1990)
*''[[Carlos (film, 2010)|Carlos]]'' d'[[Olivier Assayas]] (2010), consacré au terroriste vénézuélien [[Ilich Ramírez Sánchez]]
*''[[La Désintégration]]'' de [[Philippe Faucon]] (2012), illustrant l’endoctrinement progressif à l'islam radical menant des hommes à commettre des attentats suicides terroristes
*''[[Made in France (film)|Made in France]]'' de [[Nicolas Boukhrief]] (2016)
 
==== Italie ====
*''[[La Bataille d'Alger]]'' (''La Battaglia di Algeri''), de [[Gillo Pontecorvo]] (1966), [[docufiction]] montrant des scènes des attentats terroristes et de guérilla urbaine des indépendantistes algériens contre les forces coloniales françaises durant la [[guerre d'Algérie]]
*''[[Cher papa|Cher Papa]] (Caro Papa)'' de [[Dino Risi]] (1979)
* ''[[La Seconde Fois]]'' (''La seconda volta'') de [[Mimmo Calopresti]] (1996) montre la rencontre fictive entre une ex-terroriste des [[Brigades rouges]], prisonnière en permission, et l'ingénieur qu'elle avait tenté d'assassiner
*''[[Buongiorno, notte]]'' de [[Marco Bellocchio]] (2003), fiction consacrée à l’enlèvement d'[[Aldo Moro]] par les Brigades rouges
 
==== Maroc ====
*''[[Les Chevaux de Dieu]]'' de [[Nabil Ayouch]] (2012) d'après le roman ''Les Étoiles de Sidi Moumen'' de [[Mahi Binebine]], fiction inspirée des [[attentats de Casablanca du 16 mai 2003]]
 
=== Terrorisme et théâtre ===
*''[[Les Justes]]'' d'[[Albert Camus]] (France, 1949) : un groupe de révolutionnaires russes projette d'assassiner le grand-duc Serge. La pièce s'inspire de faits réels qui ont eu lieu en Russie en 1905.
 
=== Terrorisme et philosophie ===
*L'[[Opinions politiques de Noam Chomsky|opinion]] de '''[[Noam Chomsky]]''' : « Le fait est que le terrorisme fonctionne. C'est une très grave erreur d'analyse que de dire, et c'est souvent le cas, que le terrorisme est l'arme des faibles. »
*'''[[Jean Baudrillard]]''' affirme : {{Citation bloc|Tous les discours et les commentaires trahissent une gigantesque abréaction à l'événement même et à la fascination qu'il exerce. La condamnation morale, l'union sacrée contre le terrorisme sont à la mesure de la jubilation prodigieuse de voir détruire cette superpuissance mondiale, mieux, de la voir en quelque sorte se détruire elle-même, se suicider en beauté. (…) Quand les deux tours se sont effondrées, on avait l'impression qu'elles répondaient au suicide des avions-suicides par leur propre suicide. (…) Tout système à zéro mort est un système à somme nulle. (…) Dans ce cycle vertigineux de l'échange impossible de la mort, celle du terroriste est un point infinitésimal, mais qui provoque une aspiration, un vide, une convection gigantesques. Autour de ce point infime, tout le système, celui du réel et de la puissance, se densifie, se tétanise, se ramasse sur lui-même et s'abîme dans sa propre surefficacité<ref>{{lien web|url=http://www.egs.edu/faculty/jean-baudrillard/articles/lesprit-du-terrorisme/ |titre=Jean Baudrillard - L'esprit du terrorisme |périodique=Egs.edu |date= |consulté le=2014-08-01}}</ref>.}}
 
== Situation dans l'Union européenne ==
Le terrorisme apparaît comme une [[Union européenne|préoccupation européenne]], en 2002, il fait l'objet d'une décision-cadre publiée dans le [[Journal officiel de l'Union européenne]]<ref>{{pdf}} [http://www.cvce.eu/content/publication/2003/3/26/f17e0d8f-1159-4095-afeb-e741f26d3af2/publishable_fr.pdf Décision-cadre 2002/475/JAI du Conseil (13 juin 2002)].</ref>.
 
Il a donné lieu à une déclaration des membres du Conseil européen lors d'une réunion informelle des chefs d'État ou de gouvernement à Bruxelles, le 12 février 2015.
 
À la suite des attentats terroristes perpétrés à Paris le 13 novembre 2015, la France a demandé une assistance bilatérale des États membres en vertu de l'article 42, paragraphe 7.
 
Le 28 avril 2015, la Commission européenne a adopté le programme européen en matière de sécurité, dans lequel la lutte contre le terrorisme est jugée prioritaire<ref>{{pdf}} [http://data.consilium.europa.eu/doc/document/ST-9422-2015-REV-1/fr/pdf Suivi de la déclaration des membres du Conseil européen du 12 février 2015 sur la lutte contre le terrorisme: rapport sur la mise en œuvre des mesures.]</ref>.
 
Europol a par ailleurs émis l'idée de créer un centre européen de lutte contre le terrorisme.
 
L'Europe dispose aussi d'une [[Journée européenne de commémoration des victimes du terrorisme]]<ref>[http://www.consilium.europa.eu/fr/press/press-releases/2016/03/11-directive-on-combatting-terrorism/ Directive relative à la lutte contre le terrorisme : le Conseil est prêt à entamer des négociations avec le Parlement.]</ref>.
 
{{Graph:Chart|width=300|height=150|xType=date|xAxisFormat=%Y|yAxisMin=0|xAxisTitle=Année|yAxisTitle=suspect arrêtés|legend=Terrorisme d'inspiration religieuse dans l'union européenne|type=rect|x=2010,2011,2012,2013,2014|
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{|
|{{Graph:Chart|width=300|height=150|xType=date|xAxisFormat=%Y|yAxisMin=0|xAxisTitle=Année|yAxisTitle=attaques|legend=Attaques terroristes dans l'union européenne|type=rect|x=2013,2014,2015|
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|<ref>{{en}}{{pdf}} [http://www.europol.europa.eu/sites/default/files/publications/europol_tesat_2016.pdf European Union terrorism situation and trend reportt 2016].</ref>
|}
 
== Notes et références ==
{{Références|taille=35}}
 
== Annexes ==
 
=== Bibliographie ===
 
==== Ouvrages ====
* [[Jean-Louis Roche]], ''Les avatars du terrorisme'', Les éditions du pavé, avril 2011.
* [[Mathieu Guidère]], ''Les Nouveaux Terroristes'', éditions Autrement, 2010.
* [[Henry Laurens]], [[Mireille Delmas-Marty]], ''Terrorismes - Histoire et droit'', CNRS Éditions, 2010.
* [[Alain Bauer]], [[François-Bernard Huyghe]], ''Les terroristes disent toujours ce qu'ils vont faire'', Presses Universitaires de France, 2009.
* [[Nafeez Mosaddeq Ahmed]], ''La Guerre contre la vérité'', éditions Demi-Lune, 2006, 512 pages {{ISBN|2-9525571-5-2}}.
* {{en}} Pedahzur Ami, ''Suicide Terrorism'', Polity Press, 2005, 261 pages.
* {{en}} [[Walter Laqueur]], ''Voices of terror'', Reed Press, 2004, 519 pages.
* [[Jacques Baud]], ''Encyclopédie des terrorismes et Violences politiques'', Charles Lavauzelle, 2003.
* Jacques Baud, ''La Guerre Asymétrique ou la Défaite du Vainqueur'', éditions du Rocher, 2003.
* [[Michel Bounan]], ''Logique du terrorisme'', [[Éditions Allia|Allia]], 2003 {{ISBN|2-84485-129-0}}
* Hoffman Bruce, ''La mécanique terroriste'', Calmann-Lévy, 1999, 301 pages.
* [[Gérard Chaliand]] et Arnaud Blin (dir), ''Histoire du terrorisme : De l'Antiquité à al-Qaida'', Bayard, 2004.
* [[Noam Chomsky]], ''Pirates et empereurs. Le terrorisme international dans le monde contemporain'', Fayard, 2003, 363 pages {{ISBN|2-213-61643-4}}.
* [[François-Bernard Huyghe]], ''Terrorismes : Violence et propagande'', Gallimard, coll. « [[Découvertes Gallimard]] / Histoire » ([[Liste des volumes de « Découvertes Gallimard » (2e partie)|{{nº|575}}]]), 2011 . {{ISBN|978-2-0704-4207-2}}
* Martin Kalulambi Pongo, Tristan Landry, ''Terrorisme international et marchés de violence'', Presses Université Laval, 2005, 144 pages.
* Claude Moniquet, ''La guerre sans visage, de Waddi Haddad à Oussama Ben Laden'', 2002.
* [[Gianfranco Sanguinetti]], ''Du terrorisme et de l'État, la théorie et la pratique du terrorisme divulguées pour la première fois'', traduit de l'italien par [[Jean-François Martos]], Le fin mot de l'Histoire, 1980. {{ISBN|2-903557-00-4}}
* [[Léon Trotski]], ''Terrorisme et communisme'', Paris, 10/18, 1963, 315 pages.
* {{it}} [[Giuseppe Gagliano]], ''Agitazione sovversiva, guerra psicologica e terrorismo'', [[Uniservice (éditeur)|Uniservice]], 2010 {{ISBN|9788861786004}}
* {{ouvrage|langue=en|prénom1=Alan|nom1=Krueger|titre=What Makes a Terrorist|sous-titre=Economics and the Roots of Terrorism|éditeur=Princeton University Press|lien éditeur=Princeton University Press|collection=Lionel Robbins Lectures|lieu=|jour=16|mois=août|année=2007|pages totales=192|isbn=978-0691134383}}
* {{Ouvrage|langue=en|titre=What terrorists want: Understanding the enemy, containing the threat|nom1=Richardson|prénom1=Louise|année=2006|éditeur=Random House|lien éditeur=Random Gouse|lien auteur1=Louise Richardson}}
* [[Noam Chomsky]] et [[André Vltchek]], ''L’Occident terroriste'', Montréal, [[Écosociété]], 2015.
* Jenny Raflik, ''Terrorisme et mondialisation'', Gallimard, 2016.
* Gilles Ferragu, ''Histoire du terrorisme'', Perrin, 2014.
*{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Cyrille Bret|titre=Qu'est-ce que le terrorisme ?|passage=|lieu=|éditeur=Vrin|collection=Chemins Philosophiques|date=2018|pages totales=120|isbn=978-2-7116-2831-5|lire en ligne=}}
 
==== Articles ====
* « La scène terroriste », ''Cahiers de médiologie'', n° {{lien brisé|consulté le=2013-03-26|url=http://www.mediologie.org/collection/13_terrorisme/sommaire13.html|titre=13}}, Gallimard, 2002.
* Raphaël Mathieu, « La défense européenne contre le terrorisme », ''Courrier hebdomadaire du CRISP'', Bruxelles, 2005.
* Marc Hecker, « [http://www.ifri.org/files/Securite_defense/Marighella_BenLaden_EpreuvesPE.pdf De Marighella à Ben Laden - passerelles stratégiques entre guérilleros et djihadistes] », ''Politique étrangère'', 2/2006.
* « Terrorisme », ''[[Sécurité globale (revue)|Sécurité globale]]'', {{numéro|1}}, [[Choiseul éditions]], automne 2007.
* Schmid, Alex (Ed.) [http://www.unodc.org/documents/data-and-analysis/Forum/V05-81059_EBOOK.pdf], UN Forum on Crime and Society. Special Issue on Terrorism. 2004, Vol 4:1/2.
* Dossier «Terreurs et terrorismes» dans ''Rue Descartes'' 2008/4 ({{numéro|62}}). 128 pages, [http://www.cairn.info/revue-rue-descartes-2008-4.htm lire en ligne]
* Dossier « Terrorisme et globalisation » dans ''Critique'' 2011/5, {{numéro|768}}, 96 pages, {{ISSN|0011-1600}}, {{ISBN|9782707321787}} [http://www.cairn.info/revue-critique-2011-5.htm lire en ligne]
 
=== Radio ===
* [[Jean Lebrun]], [[Philippe Pelletier]], ''Les [[anarchiste]]s : le moment terroriste, et après ?'', France Inter, 26 novembre 2015, <small>[https://www.franceinter.fr/emission-la-marche-de-lhistoire-les-anarchistes-le-moment-terroriste-et-apres écouter en ligne]</small>.
 
=== Articles connexes ===
{{colonnes|nombre=2|taille=30|
* [[Antiterrorisme]]
* [[Législation sur le terrorisme]]
* [[Propagande par le fait]]
* [[Sabotage]]
* [[Prise d'otage]]
* [[Guérilla]]
* [[Bioterrorisme]]
* [[Cyberterrorisme]]
* [[Écoterrorisme]]
* [[Gestion de l'assurance et de la réassurance des risques attentats et actes de terrorisme]]
* [[Liste d'attentats meurtriers]]
* [[Guerre contre le terrorisme]]
* [[Application de la pensée complexe aux guerres asymétriques]]
}}
 
'''Par pays :'''
{{colonnes|nombre=2|taille=30|
* [[Terrorisme en Indonésie]]
* [[Terrorisme en Grèce]]
* [[Terrorisme au Japon]]
* [[Terrorisme palestinien]]
* [[Terrorisme en France]]
** [[Chronologie des attentats en France en 2009]]
** [[Chronologie des attentats commis par Action directe]]
** [[Chronologie des actions revendiquées par l'ALF en France]]
}}
 
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}}
 
=== Liens externes ===
* {{Autorité}}
* [http://cicr.org/Web/fre/sitefre0.nsf/htmlall/terrorism Terrorisme et Droit international humanitaire] CICR
* [http://www.non-fides.fr/spip.php?article39 « État et Terrorisme »], sur l'histoire des relations entre l'État et le terrorisme par Léon de Mattis.
* [http://www.monde-diplomatique.fr/2004/02/DERRIDA/11005 « Qu'est-ce que le terrorisme? »], entretien accordé par [[Jacques Derrida]] à Giovanna Borradori, ''[[Le Monde diplomatique]]'', février 2004
* [http://www.conflits.org/index1149.html Considérations sur le terrorisme], ''Cultures & Conflits''
* [http://www.huyghe.fr/actu_sr3.htm], ''Comprendre les conflits : terrorisme''
* {{en}} [http://www.sens-public.org/spip.php?article290, ''The Terrorists''], by Arthur Lord, [[Sens public]], 25 juin 2006
* [http://www.globalterrorwatch.ch/?p=208 Site Globalterrorwatch] de Jacques Baud
 
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[[Catégorie:Terrorisme|*]]
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