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== Instances dans l'environnement de l'OIF ==
=== AutresLes opérateurs de la francophonie ===
Il existe par ailleurs d’autres organismes de la francophonie tels que le Conseil international des radios-télévisions d’expression française (CIRTEF) ou le Comité international des Jeux de la francophonie (CIJF).
 
=== Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) ===
{{Article détaillé|Assemblée parlementaire de la francophonie}}
 
Cette assemblée rassemble des représentants des parlements nationaux.
 
=== Comité international des Jeux de la francophonie (CIJF) ===
 
Le Comité international des Jeux de la francophonie (CIJF) veille à la mise en place des [[Jeux de la francophonie]].
 
[[Niamey]], capitale du [[Niger]], a accueilli la {{5e|édition}} du 7 au 17 décembre 2005. [[Beyrouth]], capitale du [[Liban]], a accueilli la {{6e|édition}} du 27 septembre au 6 octobre 2009, et [[Nice]], en France, a accueilli ceux de 2013. En 2017 les jeux ont été organisés à [[Abidjan]] en [[Côte d'Ivoire|Cote d'Ivoire]]<ref>[http://jeux.francophonie.org Site des jeux de la francophonie].</ref>.
 
=== Autres opérateurs de la francophonie ===
Quatre opérateurs directs complètent l'action de l'OIF : l'[[Agence universitaire de la francophonie|Agence universitaire de la francophonie (AUF)]], [[TV5 Monde|TV5 Monde, l'U]][[Université Senghor d'Alexandrie|niversité Senghor d'Alexandrie]] et l'[[Association internationale des maires francophones|Association internationale des maires francophones (AIMF)]]
 
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L’Association internationale des maires francophones (AIMF) regroupe 156 capitales et métropoles de 46 pays francophones, s’intéresse aux problématiques d’urbanisme et de gestion municipale.
 
=== Autres instances dans l'environnement de l'OIF ===
Il existe par ailleurs d’autres organismes de la francophonie tels que le Conseil international des radios-télévisions d’expression française (CIRTEF) ou le Comité international des Jeux de la francophonie (CIJF).
 
==== Assemblée parlementaire de la francophonie (APF) ====
{{Article détaillé|Assemblée parlementaire de la francophonie}}
 
Cette assemblée rassemble des représentants des parlements nationaux.
 
==== Comité international des Jeux de la francophonie (CIJF) ====
 
Le Comité international des Jeux de la francophonie (CIJF) veille à la mise en place des [[Jeux de la francophonie]].
 
[[Niamey]], capitale du [[Niger]], a accueilli la {{5e|édition}} du 7 au 17 décembre 2005. [[Beyrouth]], capitale du [[Liban]], a accueilli la {{6e|édition}} du 27 septembre au 6 octobre 2009, et [[Nice]], en France, a accueilli ceux de 2013. En 2017 les jeux ont été organisés à [[Abidjan]] en [[Côte d'Ivoire|Cote d'Ivoire]]<ref>[http://jeux.francophonie.org Site des jeux de la francophonie].</ref>.
 
== Quelques initiatives ==
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=== Forum mondial de la langue française ===
 
LeDeux [[Forum mondial de la langue française|forums mondiaux de la langue française]] permetont été organisés, en 2012 et 2015, pour permettre à la société civile et à la jeunesse des cinq continents de se réunir tous les trois ans, pour débattre des enjeux relatifs à la langue française et de réfléchir à son avenir dans un cadre non institutionnel. Il est aussi une occasion de célébrer les multiples expressions de cette langue à travers des festivités et manifestations culturelles<ref>[http://www.francophonie.org/Forum-mondial-de-la-langue-44302.html. Forum mondial de la langue française]</ref>.
 
{| class="wikitable"
! Forum
! Lieu
! Dates
|-
| align="center" | {{Ier}}
| {{drapeau|Canada}} [[Québec (ville)|Québec]]
| [[2 juillet|2]]-[[6 juillet]] [[2012]]
|-
| align="center" | {{IIe}}
| {{drapeau|Belgique}} [[Liège]]
| [[20 juillet|20]]-[[23 juillet]] [[2015]]
|}
 
=== Volontariat International de la francophonie ===
{{Article détaillé|Volontariat international de la francophonie|}}
Le programme de [[Volontariat international de la francophonie]] est un dispositif de l'OIF en faveur des jeunes lancé depuis 2008. ElleIl a pour objectif le renforcement de la coopération sud-sud en offrant une première expérience d'un an à l'international aux jeunes diplômés des pays membres de la [[francophonie]].
 
=== Développement local et solidaire ===
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=== Objectif 2030 ===
{{Article détaillé|Objectif 2030|}}
L'initiative [[Objectif 2030]] est un dispositif citoyen mis en place par l'Organisation internationale de la francophonieOIF à travers son organe subsidiaire, l'[[Institut de la francophonie pour le développement durable]] (IFDD) pour soutenir la mise en œuvre des [[Objectifsobjectifs de développement durable]] dans l'espace francophone. Dédiée aux acteurs non étatiques, elle vise à favoriser des progrès concrets en matière de [[développement durable]] par l'information, l'appui aux actions et solutions novatrices qui allient [[inclusion sociale]], progrès économique et protection de la planète de même que le partage de bonnes pratiques<ref>{{Lien web|nom1=2030|prénom1=Objectif|titre=Objectif 2030|url=http://www.objectif2030.org/|site=www.objectif2030.org|consulté le=2018-08-28}}</ref>.
 
=== Forum francophone des affaires ===
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Tout comme la prolifération des champs d’action de l'organisation, l'accroissement constant du nombre d'États et de gouvernements membres, qui est passé de 21 à sa fondation en 1970, à 88 en 2019 – et dont plus de la moitié n'ont qu'un rapport lointain sinon inexistant avec la langue française – est un sujet de préoccupation et de critiques. Dans un ouvrage sur l'espace francophone publié en 1996, les linguistes Daniel Baggioni et Roland Breton font observer à propos des dernières candidatures que « les arguments manquent pour justifier intellectuellement l'adhésion de la Bulgarie ou de l'Angola. Seuls les critères politico-diplomatiques peuvent expliquer ces curieuses extensions de la francophonie »<ref> Cité dans [http://www.persee.fr/doc/quad_0987-1381_2006_num_62_1_1707 La « francophonie » : définitions et usages], ''Quaderni'', 2006, volume 62, numéro 1, p. 97.</ref>. À la même époque, [[Xavier Deniau]], fondateur de l'Association des parlementaires de langue française et auteur de ''La Francophonie''<ref>Presses Universitaires de France, ''Que sais-je ?'', 1983, 2001) </ref> dit craindre que l'élargissement de la Francophonie à des pays qui ne parlent pratiquement pas français contribue à diluer l'action de celle-ci<ref>Christian Rioux, « La Franco... quoi? », ''Le Devoir'', 4 septembre 1999.</ref>. L'arrivée de l’ex-secrétaire général de l’ONU Boutros-Ghali à la tête de l'OIF va accélérer à la fois l'adhésion de nouveaux membres et l'augmentation des objectifs et missions. On parle alors de « mini ONU » d'« ONU-bis ». [[Jacques Legendre]], rapporteur sur la francophonie au sein de la Commission des affaires culturelles du sénat français, dit craindre que l'organisation devienne un « doublon médiocre de l'assemblée générale de l'ONU ».
 
En dépit des appels à un moratoire sur l'adhésion d’États qui ont peu ou rien à voir avec la francophonie<ref>Par exemple lors du sommet de Beyrouth (2002), alors que la Ministre des relations internationales du Québec, Louise Beaudoin, propose que les critères d’admission soient resserrés. [https://vigile.quebec/archives/ds-langue/docs/02-10-17-rioux-sommets.html Beyrouth: la démocratie écope] Christian Rioux, ''Le Devoir'', 17 octobre 2002.</ref>{{,}}<ref>Dans la foulée du sommet de Kinshasa (2012), on avait convenu qu’on limiterait l'élargissement de l’OIF, et plusieurs membres avaient même réclamé une pause, mais ce fut en vain. [http://www.ledevoir.com/international/actualites-internationales/485692/faut-il-encore-elargir-la-francophonie Faut-il encore élargir la Francophonie?] Christian Rioux, ''Le Devoir'', 26 novembre 2016.</ref>, chaque nouveau sommet apporte sa fournée hétéroclite d'États non francophones — la Bosnie Herzégovine, la République dominicaine, les Émirats arabes unis, l'Estonie et le Monténégro en 2010, le Qatar et l'Uruguay en 2012, le Mexique, le Costa Rica et le Kosovo en 2014. À cette occasion, le quotidien montréalais ''Le Devoir'', très engagé dans la francophonie et la défense du français, ironise sur « les allures de joyeuse maison de fous » que prend l'OIF et fait remarquer que plusieurs membres de l'OIF ne reconnaissent même pas le Kosovo comme État<ref> [http://www.ledevoir.com/societe/medias/425426/medias-francofunny# Francophonie ou ''Francofunny''], Stéphane Baillargeon, ''Le Devoir'', 1er décembre 2014.</ref>. Dans un article intitulé ''La francophonie en pleine errance'', Marie Verdier du quotidien français [[La Croix]], en plus de critiquer vivement elle aussi le choix de Louise Mushikiwabo comme secrétaire général, se désole de « l'ouverture sans fin de l’OIF »<ref> [https://www.la-croix.com/Monde/Francophonie-pleine-errance-2018-10-11-1200975208 La francophonie en pleine errance] Marie Verdier, ''La Croix'', 11 octobre 2018.</ref>. On a émis l’hypothèse que ces États cherchent dans l’OIF un autre espace d'influence, ce qui semble bien être le cas de l’Irlande, qui présente son adhésion à l'OIF en 2018 comme s'inscrivant dans son plan ''Global Ireland'' qui vise à « intensifier la présence et de doubler l’influence de l’Irlande dans le monde à l'horizon 2025. ».{{Références|groupe="Notes"}}
 
== Notes ==
{{Références|groupe="Notes"}}
 
== Références ==