« Affaire Grégory » : différence entre les versions
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Mais lors de la clôture de l'instruction en février 1993, puis lors du procès de Jean-Marie Villemin devant la cour d'assises de la Côte-d'Or en décembre 1993, comme lors de la réactivation de l'affaire en juin 2017, la « piste Laroche » est demeurée l'un des éléments les plus débattus par les protagonistes de l'affaire.
L'arrêt de non-lieu prononcé en février 1993 par la cour d'appel de Dijon relève qu'il subsiste {{citation|des charges très sérieuses pour Bernard Laroche d'avoir enlevé Grégory Villemin}} le 16 octobre 1984, en précisant quelques lignes plus loin qu'aucun élément de l'enquête ne permet toutefois de lui imputer le meurtre de l'enfant.
En juin 2017, lors de la mise en examen de Murielle Bolle, de Jacqueline et Marcel Jacob, la thèse privilégiée des enquêteurs de la [[Gendarmerie nationale française|gendarmerie]] et du Parquet général de la [[cour d'appel de Dijon]], demeure bâtie sur la participation de Bernard Laroche au rapt, celle-ci étant supposée avoir été suivie du relais par une seconde équipe familiale, à laquelle Bernard Laroche aurait remis l'enfant et qui, elle, l'aurait jeté dans la Vologne. Selon cette dernière hypothèse des enquêteurs, Bernard Laroche aurait donc été le ravisseur, en présence de Murielle Bolle, mais sans avoir eu nécessairement conscience du sort réservé à la victime. Toutefois, les circonstances exactes du crime comme les intentions initiales de ses auteurs ou commanditaires demeurent totalement obscures (véritable meurtre avec préméditation ? simple enlèvement destiné à effrayer les parents mais suivi d'une mort accidentelle de l'enfant?). Aucune preuve matérielle décisive ne venant conforter la thèse de sa participation au crime, l'avocat de la famille Laroche, comme les avocats de Murielle Bolle, ont fait valoir qu'un tel scénario nullement démontré repose, selon eux, sur une pure {{citation|construction intellectuelle}}.
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