« Street medic » : différence entre les versions

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En France et en Belgique, ils ont surtout été popularisés dans les médias par leurs actions pendant les [[mouvement des Gilets jaunes]] en 2018 et 2019<ref>{{Lien web|auteur=Lucie Bras|titre=Les ''street medic'' viennent en aide aux blessés dans les manifestations|date=15 décembre 2018|url=https://www.20minutes.fr/paris/2394843-20181214-gilets-jaunes-street-medic-viennent-aide-blesses-manifestations|site=[[20 minutes (France)|20 minutes]]|consulté le=5 mars 2019}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=Eva Fonteneau|titre=Gilets jaunes : les Street Medics {{Citation|en première ligne face aux violences}}|jour=15|mois=février|année=2019|url=https://www.liberation.fr/france/2019/02/15/gilets-jaunes-les-street-medics-en-premiere-ligne-face-aux-violences_1709709|site=[[Libération (journal)|Libération]]|consulté le=5 mars 2019}}.</ref>. [[Amnesty International France]] dénonce fin 2018 les fouilles abusives des forces de l'ordre, qui confisquent matériels de protection et de soin des secouristes<ref>{{Lien web|auteur=|titre=Gilets jaunes : usage excessif de la force par la police|date=17 décembre 2018|url=https://www.amnesty.fr/liberte-d-expression/actualites/usage-excessif-de-la-force-lors-des-manifestations|site=[[Amnesty France]]|consulté le=30 mars 2019}}.</ref>.
 
Dans les années 1990, les street medics accompagnent l’essor des [[Altermondialisme|mouvements altermondialistes]]. On peut les retrouver aussi en Palestine pendant [[Seconde intifada]], lors des Printemps arabes ou des mouvements sociaux récents en Grèce et en Espagne. En France, l’enclave pionnière fut celle de Notre-Dame-des-Landes.<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Qui sont les "street medics", ces soignants des manifs ?|url=https://www.lesinrocks.com/2016/05/17/actualite/actualite/street-medics-medicins-manifs/|site=Les Inrocks|consulté le=2019-04-05}}</ref>
 
== Profils ==
Parmi les Street medics, il n'y a pas que des professionnels, il y a aussi des bénévoles. Ces bénévoles n'ont que le diplôme du PSC1 (premier secours), parmi les professionnels on peut trouver des infirmiers, des médecins, des ambulanciers et même d'anciens sapeurs pompiers. On peut les reconnaître grâce à leur tenue ( t-shirt blanc avec une croix rouge ou bleue). Pour se protéger, ils utilisent des casques de skate, des masques à gaz et des lunettes de ski. Chaque street medics emporte avec lui un sac contenant : des compresses, des pansements, du désinfectant, des pansements compressifs, des sprays de refroidissement, du sérum physiologique, des bandages et un peu d'eau sucrée en cas de malaise. Pour se procurer leur matériel, les street medics font appel à des dons à travers une cagnotte ou l’achètent eux-mêmes. Quand un manifestant est blessé, la foule crie " medics! " et une équipe intervient. L'équipe se compose d'un binôme ou d'un trinôme. En cas de doute sur le diagnostic médical ou en cas de blessure grave, ils font appel aux secours. Certains street medics refusent de soigner les forces de l'ordre car ils sont soit anarchistes, soit contre l'armement de la police et contre l'autoritarisme. Un secouriste bénévole à la protection civile de Lille, décide de se rendre à la préfecture le 4 février pour déclarer le groupe des street medics sous forme d'association.<ref>{{Lien web|titre=Apolitiques ou anarchistes, les «street medics» portent secours aux «gilets jaunes»|url=http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2019/02/01/01016-20190201ARTFIG00177-apolitiques-ou-anarchistes-les-street-medics-portent-secours-aux-gilets-jaunes.php|site=FIGARO|date=2019-02-01|consulté le=2019-04-05}}</ref>
 
== Notes et références ==
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/wiki/Street_medic ».