« Mohamed Tahar Ben Achour » : différence entre les versions

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Il occupe par ailleurs diverses fonctions comme celle de [[cadi]], de [[1913]] à [[1923]], puis de [[mufti]] [[Malikisme|malikite]] en [[1923]]. En [[1924]], il est chargé des fonctions de bach mufti malikite par intérim, avant de se voir officiellement investi de cette charge en [[1927]] ; celle-ci est alors la plus haute dignité religieuse pour le rite malikite<ref name="kéfi">{{Lien web|langue=fr|titre=Sheikh Muhammad At-Tâhir Ibn `Âshûr|url=http://www.islamophile.org/spip/Sheikh-Muhammad-At-Tahir-Ibn-Ashur,1014.html|date=9 décembre 2004|site=islamophile.org|consulté le=2 août 2018}}</ref>.
 
En [[1932]], la charge de Cheikh El Islam malikite est créée, Ben Achour étant le premier à l'occuper. La même année, il est nommé recteur de la [[mosquée Zitouna]] et de ses annexes, charge nouvellement créée. Il s'attelle alors à la mise en œuvre de ses idées réformatrices mais le camp des traditionalistes l'oblige à démissionner de ce poste en [[1933]]. En [[1945]], il fait un retour triomphal à la mosquée et se voit nommé à nouveau recteur<ref name="kéfi"/>. Il reprend alors la mise en œuvre des réformes et préside la commission de réforme de la Zitouna aux côtés de plusieurs intellectuels de l'époque. Refusant les diktats des autorités, il est déchargé de l'exercice effectif de ses fonctions de recteur en [[1952]]. Avec l'accession du pays à l'indépendance en [[1956]], l'[[université Zitouna]] est créée et Ben Achour en devient recteur jusqu'en [[1960]], date de sa mise à la retraite<ref name=":0"/>.[[Fichier:Mohamed_Tahar_Ben_Achour_-_محمد_الطاهر_بن_عاشور.jpg|vignette|Portrait de Mohamed Tahar Ben Achour à l'[[Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts]] (Carthage).]]
 
== Publications ==
Il est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages religieux portant sur le [[droit musulman]], la [[Arabe|langue]] et la [[Littérature de langue arabe|littérature arabe]]. Sa principale contribution reste sa monumentale [[exégèse]] du [[Coran]], ''Ettahrir Wa Ettanouir'', publiée en trente volumes, ce qui lui a valu de passer près d'une quarantaine d'années à la réalisation de cette œuvre ; il y préconise une méthode rigoureusement scientifique de l'exégèse<ref name=":0" />. Parmi ses autres ouvrages figurent ''Maqased Achari’a'', ''Les fondements du système social dans l'islam'' et ''Alaysa Assoubhou Biqarib''. Dans ce dernier, il expose son programme de réforme de l'enseignement à l'université zitounienne<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=Ahmed Younès|titre=Tahar Ben Achour : "le discours de la méthode"|url=https://www.turess.com/fr/letemps/6194|date=10 juillet 2007|site=turess.com|consulté le=2 août 2018}}</ref>.
 
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages et articles fondamentaux de théologie et de linguistique arabe dont :