« Aïn Bessem » : différence entre les versions
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* '''[[Aïn Bessem]]''' est une [[commune (Algérie)|commune]] de la [[Communes de la wilaya de Bouira|Wilaya de Bouira]] en [[Algérie]] ({{formatnum:42000}} habitants). Ses habitants s’appellent les Ain-Bessemois
== Géographie ==
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La ville d'Ain-Bessem s’étend sur une superficie de {{unité|6.3|km|2}}
Communes Limitrophes :
Nord : [[Djebahia]]
Nord-Est : [[Aïn El Hadjar (Bouira)|Aïn El Hadjar]]
Est : [[Aïn Laloui]]
Ouest : [[Bir Ghbalou]]
Nord -Ouest : [[Souk El Khemis (Bouira)|Souk El Khemis]]
Sud : [[Sour El Ghozlane|Sour El Ghouzlane]]
Sud- Ouest : [[Raouraoua]]
Sud-Est : [[El Hachimia]]
Elle se trouve à environ {{unité|85|km}} au sud-est d'[[Alger]].
=== Relief ===
La ville est érigée sur une colline de faible hauteur
=== Climat ===
Le périmètre des Arribs est soumis a un climat méditerranéen aride et chaud en été, caractérisé par une pluviosité faible et variable, une température moyenne élevée, accusant de forts écarts mensuels et journaliers, une faible hygrométrie et une forte évaporation ".
Les données ont toujours justifiées que la moyenne annuelle des précipitations à Ain-Bessem est de {{unité|425|mm}} (selon le centre de la météo d’Ain-Bessem). Leur répartition annuelle oppose une saison pluvieuse d'octobre à avril - mai, avec des maxima en novembre - décembre et mars - avril, à une sécheresse quasi absolue en été avec des vents desséchants (chergui, sirocco).
L’évaporation moyenne annuelle est d’environ {{unité|2100|mm}}, les valeurs moyennes mensuelles évoluant d’environ {{unité|90|mm}} de décembre à février à près de {{unité|340|mm}} en juillet - août.
Les températures, très élevées en été (moyenne mensuelle en août de 38°8), peuvent être cependant en hiver suffisamment froides pour contraindre les cycles végétatifs.
La sévérité de ces conditions, associant une période relativement froide en hiver et une période d’une grande sécheresse en été, impose d’étroites contraintes à l’agriculture. Les maraichages peuvent être cultivé rien qu’avec l’irrigation, mais son mûrissement est souvent presque incomplet. Les cultures céréalières de blé et d’orge sont également praticables en pluvial, mais avec un rendement inférieur à 15 qx/ha, et très aléatoire. Les vergers eux-mêmes connaissent un déficit hydrique annuel et un rendement faible.▼
La sévérité de ces conditions, associe souvent, une période relativement froide en hiver et une période d’une grande sécheresse en été, imposant d’étroites contraintes à l’agriculture , ce qui exige que la culture maraîchère ne s'effectue qu'avec l’irrigation, mais son mûrissement est souvent presque incomplet.
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Dans une région comme celle d’Ain-Bessem, un débit de {{formatnum:5000}} m3/an/ha uniformément réparti durant toute l’année, permet d’assurer la végétation des espèces les plus exigeantes (arboriculture industrielle, maraîchage, fourrages…). On peut descendre à {{unité|4500|m|3}} si l’on est assuré de pouvoir servir 300 m3/ha tous les 8 jours durant les mois chauds (juin, juillet et août). Au-dessous de {{unité|3000|m|3}} on ne peut plus cultiver que des céréales, des légumineuses, un peu de maraîchage en dérobé avec réduction des superficies de manière à garantir une irrigation régulière.
Dans le réseau hydraulique, l’irrigation est en mode aspersion avec interdiction formelle des forages
=== Réseau hydrographique ===
Le quota des eaux
. À partir de mars en général la neige recule et sa fonte alimente l’Oued lakhel. Le barrage lakhel d’une capacité de 30 Hm3 stocke et régularise depuis 1985 le débit de l’oued En 2011, le barrage a été affecté uniquement à l'irrigation après la réalisation du grand projet régionale d’AEP prélevant les eaux potables à partir du Barrage Koudiat Asserdoun (Barrage de capacité 769 Hm3 , situé dans la Commune de Ce projet de grande envergure Le transport des eaux s’effectue à partir de la Station de pompage principale de [[Djebahia]] via une ligne de conduite de Grandes dimensions transitant par Ain-Bessem .
Le bassin versant du barrage Lakehal est d’une superficie totale mesurée de {{unité|
▲Le bassin versant du barrage Lakehal est d’une superficie totale mesurée de {{unité|245|km|2}} (Mont de Dirah) dont les affluents sont installés sur des terrains imperméables et possédant de très fortes pentes ont des caractères torrentiels (pentes moyennes des bassins d’accumulation de 15 à 22 %). Lorsqu’une averse affecte tout le bassin d’alimentation, la crue est toujours caractérisée par un « pic » aigu, un court temps de montée et une décrue rapide, résultat de la topographie et de la morphologie du bassin (raideur des pentes, faible taux de boisement, absence de champ d’inondation en amont).
Les régimes sont très variables d’une saison et d’une année à l’autre. Les principaux débits sont évacués au printemps (pluies et fonte des neiges) et dans une moindre mesure en automne - hiver où l’Oued lakhel est toujours en eau; par contre les étiages sont très réduits : moins de {{unité|1|m|3|s|-1}} au débouché de la carrière ‘’Agrégats ‘’ de juillet à septembre ou octobre.
Les variations
=== Nappe phréatique ===
Elle a été mise à contribution dès la création d u périmètre des Arribs, refusant l’autorisation des forages (pour éviter le rabattement de la nappe) dans le périmètre. Il n’existe pas de nappes profondes dans le périmètre. La tranche utile de la nappe, dépassant rarement une dizaine de mètres, est hétérogène. La profondeur du toit de la nappe a tendance à être d’autant plus grande que l’altitude du terrain naturel est plus élevée. La nappe circule de l’Est vers le nord-ouest ou le nord, c’est-à-dire d’Ain-Bessem vers [[Bir
Au total, sur plus de 60 % de la superficie de la plaine des Arribs, le toit de la nappe se trouve à moins de {{unité|10|m}} de profondeur, qui correspond sensiblement à la limite économique des pompages (compte - tenu du rabattement de la nappe provoqué par le soutirage). L'alimentation de la nappe du périmètre se fait à partir de deux sources : Ain Beida - Meghenia, les eaux de pluies.
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Étant donné que la ville est située sur une surface plate, elle compte plusieurs accès :
* La première route est départementale passant par le bourg de [[Sidi Yahia]] et donnant directement vers [[Djebahia]] pour aller vers Alger.
* La deuxième est une route Nationale (RN 08) passant par [[Bir-Ghbalou|Bir Ghbalou]] via [[Tablat]] pour aller droit sur Alger.
* La Route Nationale (RN 08), donne un second accès vers Alger, passe par Bouira et accède à l’autoroute Est-Ouest.
* Les voyageurs venant de l'Est et de la Kabylie passent par [[Bir
La densité du réseau routier place Ain-Bessem comme point de convergence pour le transport interrégional ([[Wilaya de Tizi Ouzou|wilaya de]] [[Communes de la wilaya de Bouira|Bouira]] , [[Wilaya de Tizi Ouzou|wilaya de Tizi-Ouzou]] , [[Wilaya de Tizi Ouzou|wilaya de]] [[Wilaya de Médéa|Médéa]], Wilayas de l'Est et de l'Ouest).
== Étymologie ==
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Elle suppose que le nom ''Ain-Bessem'' provient à son origine d'un mot composé en langue [[turc|turque]] "''kaynak gülümseme''" ("''source-sourire''"), qui servait aux Turcs à désigner le village (suivant la loi de circonstances, relative au bornage des frontières et au développement des régions (vers 1625), visant l'organisation administrative ottomane, harcelée sans cesse par des querelles autour des frontières historiques du [[royaume de Koukou]]). Sa prononciation était cependant difficile pour les habitants, qui parlaient arabe.
Les Turcs se sont
Historiquement : Un acte de propriété localisant dans la région, exactement à Ouled Amar, et datant de la période du règne ottoman mentionne le Nom ''Ain-Bessem'' et précise la date de 1630.
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== Histoire ==
L’histoire d’Ain-Bessem est plus connue à
Si les chemins de l'histoire de cette région restent quelque peu obscurs, certains se sont appuyés sur des récits légendaires pour orienter leurs travaux de recherche. Parmi les nombreuses légendes que comptent Auzia et Castellum Auziens, il y en a une en particulier, qui a souvent fait l'objet de point de départ dans le cadre de recherches sur l'histoire. En effet, A Aumale, une inscription de 261 ap. JC parle d'un chef du nom de Faraxen<ref>{{Lien web|langue=|titre=REVUE AFRICAINE 1865|url=http://revueafricaine.mmsh.univ-aix.fr/Pdf/1865_054_000.pdf|site=|date=|consulté le=08-05-2017}}</ref> (supposé être natif de Castellum Auziens) - Un rebelle quinquégentien ayant érigé son quartier militaire à El-Hammam (Actuelle station Thermale de Faraxan ou Hammam Fraxa) située au milieu d’une forêt dense d’une superficie totale de {{unité|840|km|2}} (couvrant un espace boisé naturellement entre Sour-Ghozlane – EL-Hachimia allant jusqu’à Oued Berdi au Nord – Au Sud, elle s’etend de Zriba à El-Masdour en passant par Ouled Rached, Belgat et Bordj Okhris - La grande forêt est située entre Hammam Fraxane et Ouanougha (Commue actuellement relevant de la Wilaya de M’Sila). Faraxen aurait investi Castellum Auziens et repoussa les Romains après avoir détruit le quartier général du commandement de frontière en s’accaparant de tous les biens de la colonie, contrôla alors la totalité de la région des Arribs (Actuelle région Ain-Bessem –Bouira) et il serait installé aux alentours de la ville de Hoche (Actuel Khabouzia) campement de son armée (Il serait probable que les quelques vestiges recensés au Douar Ouled Alliane serait une preuve<ref>{{Lien web|langue=|titre=Inscription trouvée dans les ruines d'Aïn-Bessem Delaporte, Grenade|url=http://revueafricaine.mmsh.univ-aix.fr/n/Pages/1878_128_006.aspx|site=|date=21-07-2017|consulté le=21-08-2015}}</ref>). Tacite (historien et sénateur romain né en 58 avant Jesus christ [1] et mort vers 120 ap. J.-C.) Dans œuvre écrite en 109 ap. J-C : Dans ses livres ''Les Histoires'' (''Historiae'') mentionne le CASTELLUM AUZIENSE (Ain-Bessem), quartier général du commandement de frontière et qui portait le titre de Colonie<ref>{{Lien web|langue=|titre=Sour El Ghozlane ou le rempart des gazelles|url=https://www.memoria.dz/nov-2014/une-ville-une-histoire/sour-el-ghozlane-ou-le-rempart-des-gazelles|site=|date=|consulté le=}}</ref>. Par contre, il est supposé que Faraxen établit une nouvelle colonie à CASTELLUM AUZIENSE qui effraya longtemps l’armée Romaine, ajouté à cela, l'historien Grec d'expression latine Ammien Marcellin (v. 330 - 400) mentionne dans son Res Gestæ, ce dernier étant en quelque sorte une suite de l'histoire de Rome écrite par Tacite, que le point corrélatif à Auzia était CASTELLUM AUZIENSE, érigée comme poste avancé pour la protection d'Auzia. Peut-être, c'est prouvé grâce à une borne milliaire trouvée par des colons français, maçonnée dans le mur de la ferme dite dès lors ''Giovanni'', située à 9 kilomètres au nord-est de Sour El Ghozlane, à l'endroit dit El-Abia et se trouvant à moins de {{unité|11|km}} d’Ain-Bessem, porte cette inscription gravée sur pierre calcaire couchée d'environ {{unité|1.10|m}} sur {{unité|60|cm}} de haut: LIMES PRAFR "Limes Provinciæ Africæ" (Limites de la province Africaine). Ainsi, les Romains ont perdu Castellum Auziense, reconnu en une région agricole, constituant le grenier par excellence aux besoins alimentaires de toute la région. En parallèle, son sol fertile fut exploité dans la culture viticole où le vignoble faisait les meilleurs revenus car la majorité des vins Romains venaient de Castellum Auziense. Les régions réputées pour leur vins comme Castellum Auziense sont généralement situées dans des cuvettes avec un sol très fertile, et qui devait être un terrain, un lieu d’affrontement continue entre les Romains et les quinquégentiens dans le long cycle des guerres romano-numides aux I e-II e siècles ap. J.-C. Castellum Auziense serait à l’origine de la première du cycle des guerres Romain-numides dans le centre de l’Algérie et qui s’est achevé par la défaite des Romains en particulier face aux Numides des monts des Caprarienses (Djurdjura<ref>{{Lien web|langue=|titre=le pays des Isaflenses|url=https://books.google.dz/books?id=juVaAAAAcAAJ&pg=PA148&lpg=PA148&dq=le+pays+des+Isaflenses&source=bl&ots=j7p86dA7af&sig=tPOQjs3mgWEUQYTslE9RdvOSadI&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiQnqSarqrWAhVGWBoKHX1RArUQ6AEIKDAB#v=onepage&q=le%20pays%20des%20Isaflenses&f=false|site=|date=|consulté le=}}</ref>), qui constituaient une grande force et puissantes tribus fédérées. Il est dit que : Firmus général des Maures en Afrique romaine au {{s-|IV|e}} s’est révolté contre l'empereur Valentinien II et est vaincu par Théodose l'Ancien grâce au soutien qu'apporte à ce dernier le frère de Firmus '' Gildon '' Firmus serait né dans les monts de la Djurdjura (Actuelle grande Kabylie) est le fils d'un regulus maure et chrétien donatiste, Nubel, et frère de Gildon et Sammaque. Il se révolta contre les Romains en y soulevant toute la Maurétanie Césarienne <ref>{{Lien web|langue=|titre=colonisation|url=https://books.google.dz/books?id=_MMTSz7X89wC&pg=PA56&lpg=PA56&dq=castellum+auziense&source=bl&ots=2gpX9PpZ93&sig=cT2kFF8sJnYdk0f_NhlIv29tYTA&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi4wvuLpKrWAhUEWhoKHQ2SA6Y4ChDoAQhAMAc#v=onepage&q=castellum%20auziense&f=false|site=|date=|consulté le=}}</ref>.
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