« Aïn Bessem » : différence entre les versions

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* '''[[Aïn Bessem]]''' est une [[commune (Algérie)|commune]] de la [[Communes de la wilaya de Bouira|Wilaya de Bouira]] en [[Algérie]] ({{formatnum:42000}} habitants). Ses habitants s’appellent les Ain-Bessemois
 
== Géographie ==
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La ville d'Ain-Bessem s’étend sur une superficie de {{unité|6.3|km|2}}. Elleet est situéese ausitue centreà del'Ouest la Wilaya,et à {{unité|7|moins de 18 km}} de la Dairaville de Bir-Ghbalou,[[Communes {{unité|17|km}}de àla l'ouestwilaya dude chef-lieu [[Bouira|Bouira]] , etchef-lieu àde environla {{unité|85|km}}Wilaya au10 sud-est d'[[Alger]]Algérienne .
 
Communes Limitrophes :
 
Nord : [[Djebahia]]
 
Nord-Est : [[Aïn El Hadjar (Bouira)|Aïn El Hadjar]]
 
Est : [[Aïn Laloui]]
 
Ouest : [[Bir Ghbalou]]
 
Nord -Ouest : [[Souk El Khemis (Bouira)|Souk El Khemis]]
 
Sud : [[Sour El Ghozlane|Sour El Ghouzlane]]
 
Sud- Ouest : [[Raouraoua]]
 
Sud-Est : [[El Hachimia]]
 
Elle se trouve à environ {{unité|85|km}} au sud-est d'[[Alger]].
 
=== Relief ===
La ville est érigée sur une colline de faible hauteur, se trouvant dans une sorte de cuvette peu profonde, dressée au milieu d'undu plateau.grand Elle est délimitée par les [[montsplateau de Dirah]] à l'Est, les [[Djurdjura|monts de la Djurdjura]] à l'Ouest et les [[Zbarbar|monts de Zbarbar]] au nordHamza.
 
CesLa Commune d'Ain-Bessem s'étale sur un territoire d'une superficie totale de 126 km 2 , dont la région du Nord se compose de montagnes boisées sont , à l'origine d'un climat, souvent assez pluvieux. En général, la commune bénéficie d'un taux de pluviométrie peu conséquent avec souvent des années marquées par une neige légère, un temps venteux et humide en automne. La région de Sidi Yahia contient la plupart des sommets à forêts denses et impraticables couvrant presque 10 % de la superficie de la [[Daïra d'Aïn Bessem]].
 
=== Climat ===
Le périmètre des Arribs est soumis a un climat méditerranéen aride et chaud en été, caractérisé par une pluviosité faible et variable, une température moyenne élevée, accusant de forts écarts mensuels et journaliers, une faible hygrométrie et une forte évaporation ".
Les données ont toujours justifiées que la moyenne annuelle des précipitations à Ain-Bessem est de {{unité|425|mm}} (selon le centre de la météo d’Ain-Bessem). Leur répartition annuelle oppose une saison pluvieuse d'octobre à avril - mai, avec des maxima en novembre - décembre et mars - avril, à une sécheresse quasi absolue en été avec des vents desséchants (chergui, sirocco).
 
L’évaporation moyenne annuelle est d’environ {{unité|2100|mm}}, les valeurs moyennes mensuelles évoluant d’environ {{unité|90|mm}} de décembre à février à près de {{unité|340|mm}} en juillet - août.
 
Les températures, très élevées en été (moyenne mensuelle en août de 38°8), peuvent être cependant en hiver suffisamment froides pour contraindre les cycles végétatifs.
 
La sévérité de ces conditions, associant une période relativement froide en hiver et une période d’une grande sécheresse en été, impose d’étroites contraintes à l’agriculture. Les maraichages peuvent être cultivé rien qu’avec l’irrigation, mais son mûrissement est souvent presque incomplet. Les cultures céréalières de blé et d’orge sont également praticables en pluvial, mais avec un rendement inférieur à 15 qx/ha, et très aléatoire. Les vergers eux-mêmes connaissent un déficit hydrique annuel et un rendement faible.
La sévérité de ces conditions, associe souvent, une période relativement froide en hiver et une période d’une grande sécheresse en été, imposant d’étroites contraintes à l’agriculture , ce qui exige que la culture maraîchère ne s'effectue qu'avec l’irrigation, mais son mûrissement est souvent presque incomplet.
 
La sévérité de ces conditions, associant une période relativement froide en hiver et une période d’une grande sécheresse en été, impose d’étroites contraintes à l’agriculture. Les maraichages peuvent être cultivé rien qu’avec l’irrigation, mais son mûrissement est souvent presque incomplet. Les cultures céréalières de blé et d’orge sont également praticables en pluvial, mais avec un rendement inférieur à 15 qx/ha, et très aléatoire. Les vergers eux-mêmes connaissent un déficit hydrique annuel et un rendement faible.
Dans une région comme celle d’Ain-Bessem, un débit de {{formatnum:5000}} m3/an/ha uniformément réparti durant toute l’année, permet d’assurer la végétation des espèces les plus exigeantes (arboriculture industrielle, maraîchage, fourrages…). On peut descendre à {{unité|4500|m|3}} si l’on est assuré de pouvoir servir 300 m3/ha tous les 8 jours durant les mois chauds (juin, juillet et août). Au-dessous de {{unité|3000|m|3}} on ne peut plus cultiver que des céréales, des légumineuses, un peu de maraîchage en dérobé avec réduction des superficies de manière à garantir une irrigation régulière.
 
Dans le réseau hydraulique, l’irrigation est en mode aspersion avec interdiction formelle des forages :.
 
=== Réseau hydrographique ===
Le quota des eaux d'iirgationirrigation du périmètre des Arribs estaest ttribuéeattribuée par le MinistéreMinistère des ressources en Eau en rapport au niveau (capacité de stockage) du barrage lakehal. La dotation est prélevé directement du barrage lakhel lequel est souvent à moitié vide, réduit forcément le quota, attribuée qu’à moitié pour cause le bassin versant est une zone à faible pluie, variable et souvent abondante par des précipitations qui s’y déversent, dont une partie sont immobilisées sous forme de neige de décembre à avril dans les monts de Dirah[[Dirrah]]

. À partir de mars en général la neige recule et sa fonte alimente l’Oued lakhel.

Le barrage lakhel d’une capacité de 30 Hm3 stocke et régularise depuis 1985 le débit de l’oued lakhel, en amont de la ville de [[Sour- El- Ghozlane|Sour El Ghouzlane]]. Il assure l’alimentation en eau notable de plusieurs localités (Ain-Bessem : {{formatnum:36000}}41 000 habitants, [[Sour- El Ghozlane|Sour :El Ghouzlane]] {{formatnum:35000}} 46 000 habitants, [[El- Hachimia]] : {{formatnum:16000}} habitants et [[Bir-Ghabalou Ghbalou]] : {{formatnum:18000}} habitants) soit un prélèvement quotidien de {{unité|6000|m|3}} d’eau. Une moyenne de {{formatnum:2200000}} m3/an.

En 2011, le barrage a été affecté uniquement à l'irrigation après la réalisation du grand projet régionale d’AEP prélevant les eaux potables à partir du Barrage Koudiat Asserdoun (Barrage de capacité 769 Hm3 , situé dans la Commune de Maâla[[Maala]] - Wilaya de [[Communes de la wilaya de Bouira).|Bouira]]

Ce projet de grande envergure ({{unité|652|km}}a deété conduiteconçu pour avecalimenter 08en stationsEau depotable reprise)plusieurs arégions étédu entreprisCentre du pays, par l’Étatvoie dansde leconduites cadresur une longueur de l’alimentation835 enkm eau potabledont la desmécanique Régionsdu transport est assurée par 11 stations de reprise vers [[Ksar BokhariBoukhari]] Boughazoul[[Boughezoul]] via [[Berrouaghia]] et Béni[[Beni Slimane]] ainsi la réalisation d'une conduite autonome vers [[Tablat]] via (Wilaya[[El deAzizia (Médéa)|El Azizia]] Sidi Aissa,(Wilaya Ain-Kermamede ([[Wilaya de M'SilaMédéa|Médéa]]). Le transportdont des eauxl'adduction s’effectuentest effectuée à partir[[Bir deGhbalou]] ce. grandPour Barragece Koudiatqui Asserdounest d'unede capacitéla totaleconduite devers la 655 MillionsWilaya de m3 via une ligne[[Wilaya de conduiteM'Sila|M'Sila]] de Grandes, dimensions transitantelle transite par Ain-Bessem d’où[[Sidi sonAïssa]] adductionet au[[Aïn El projetHadjel]]. ainsi que Bir-Ghabalou – Ain Laloui.
 
Le transport des eaux s’effectue à partir de la Station de pompage principale de [[Djebahia]] via une ligne de conduite de Grandes dimensions transitant par Ain-Bessem .
 
Le bassin versant du barrage Lakehal est d’une superficie totale mesurée de {{unité|245125|km|2}} (Mont de Dirah) dont les affluents sont installés sur des terrains imperméables et possédant de très fortes pentes ont des caractères torrentiels (pentes moyennes des bassins d’accumulation de 15 à 22 %). Lorsqu’uneLorsque l'averse affecte tout le bassin d’alimentation, la crue est toujours caractérisée par un « pic » aigu, un court temps de montée et une décrue rapide, résultat de la topographie et de la morphologie du bassin (raideur des pentes, faible taux de boisement, absence de champ d’inondation en amont).
 
Le bassin versant du barrage Lakehal est d’une superficie totale mesurée de {{unité|245|km|2}} (Mont de Dirah) dont les affluents sont installés sur des terrains imperméables et possédant de très fortes pentes ont des caractères torrentiels (pentes moyennes des bassins d’accumulation de 15 à 22 %). Lorsqu’une averse affecte tout le bassin d’alimentation, la crue est toujours caractérisée par un « pic » aigu, un court temps de montée et une décrue rapide, résultat de la topographie et de la morphologie du bassin (raideur des pentes, faible taux de boisement, absence de champ d’inondation en amont).
Les régimes sont très variables d’une saison et d’une année à l’autre. Les principaux débits sont évacués au printemps (pluies et fonte des neiges) et dans une moindre mesure en automne - hiver où l’Oued lakhel est toujours en eau; par contre les étiages sont très réduits : moins de {{unité|1|m|3|s|-1}} au débouché de la carrière ‘’Agrégats ‘’ de juillet à septembre ou octobre.
 
Les variations interannuellesinter-annuelles sont moyennes : les apports de l’Oued Lakhel ont un débit moyen de {{unité|1.7|m|3|s|-1}}. Les caractéristiques topographiques et morphologiques des bassins d’alimentation, aggravés par le caractère souvent orageux des précipitations en montagne, sont responsables de ce débit moyen véhiculé par l’Oued Lakhel.
 
=== Nappe phréatique ===
Elle a été mise à contribution dès la création d u périmètre des Arribs, refusant l’autorisation des forages (pour éviter le rabattement de la nappe) dans le périmètre. Il n’existe pas de nappes profondes dans le périmètre. La tranche utile de la nappe, dépassant rarement une dizaine de mètres, est hétérogène. La profondeur du toit de la nappe a tendance à être d’autant plus grande que l’altitude du terrain naturel est plus élevée. La nappe circule de l’Est vers le nord-ouest ou le nord, c’est-à-dire d’Ain-Bessem vers [[Bir-Gbalou Ghbalou]].

Au total, sur plus de 60 % de la superficie de la plaine des Arribs, le toit de la nappe se trouve à moins de {{unité|10|m}} de profondeur, qui correspond sensiblement à la limite économique des pompages (compte - tenu du rabattement de la nappe provoqué par le soutirage).
L'alimentation de la nappe du périmètre se fait à partir de deux sources : Ain Beida - Meghenia, les eaux de pluies.
 
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Étant donné que la ville est située sur une surface plate, elle compte plusieurs accès :
* La première route est départementale passant par le bourg de [[Sidi Yahia]] et donnant directement vers [[Djebahia]] pour aller vers Alger.
* La deuxième est une route Nationale (RN 08) passant par [[Bir-Ghbalou|Bir Ghbalou]] via [[Tablat]] pour aller droit sur Alger.
* La Route Nationale (RN 08), donne un second accès vers Alger, passe par Bouira et accède à l’autoroute Est-Ouest.
* Les voyageurs venant de l'Est et de la Kabylie passent par [[Bir- Ghbalou]] pour aller vers la Wilaya de Médéa ou vers l'Ouest Algérien. Avant 1983, la route Nationale (RN 08) traversait la ville en plein centre. A partir de 1984, lu nouveau accès hors- ville est aménagé donnant un tronçon express de {{unité|4|km}} de long, large, rapide et réservé aux véhicules de transit.
 
La densité du réseau routier place Ain-Bessem comme point de convergence pour le transport interrégional ([[Wilaya de Tizi Ouzou|wilaya de]] [[Communes de la wilaya de Bouira|Bouira]] , [[Wilaya de Tizi Ouzou|wilaya de Tizi-Ouzou]] , [[Wilaya de Tizi Ouzou|wilaya de]] [[Wilaya de Médéa|Médéa]], Wilayas de l'Est et de l'Ouest).
 
== Étymologie ==
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Elle suppose que le nom ''Ain-Bessem'' provient à son origine d'un mot composé en langue [[turc|turque]] "''kaynak gülümseme''" ("''source-sourire''"), qui servait aux Turcs à désigner le village (suivant la loi de circonstances, relative au bornage des frontières et au développement des régions (vers 1625), visant l'organisation administrative ottomane, harcelée sans cesse par des querelles autour des frontières historiques du [[royaume de Koukou]]). Sa prononciation était cependant difficile pour les habitants, qui parlaient arabe.
 
Les Turcs se sont referésréférés à la géographie des régions pour y donner les noms. L'expression vient de l'abondance des sources dans la région.
 
Historiquement : Un acte de propriété localisant dans la région, exactement à Ouled Amar, et datant de la période du règne ottoman mentionne le Nom ''Ain-Bessem'' et précise la date de 1630.
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== Histoire ==
L’histoire d’Ain-Bessem est plus connue à l’époquela Romainepériode de la [[Rome antique]] s'étendant entre [[-27|33 av. J.-C.]] et [[476|276 ap. J.-C.]]. . sous le Nom de : Castellum Auziens qui, veutinsinuant dire village lointain d’Auzia, . Il n’est guère facile à étudier du moins dans sa composante historique romaine en raison de la célébrité de la ville d’Auzia (Actuelle Sour-El-Ghozlane située à moins de {{unité|17|km}} d’Ain-Bessem) originairement numide fût effectivement transformée en 33. av. J.-C. en province romaine par l'empereur ''Auguste (Augustus)''', quiné sous le nom de '''Gaius Octavius Thurinus''', né [[-63|63 <abbr>av. J.-C.</abbr>]] à [[Rome]], d'abord appelé '''Octave''' puis devenu '''Octavien. Il''' y construisit le Le temple d’apollond'Apollon à l’emplacement actuel de l’hôpital civil de [[Sour El Ghozlane|Sour El Ghouzlane]], et donna naissance sur le plan urbaniste à Auzia en une enceinte Romaine de forme ovoïde, clôturée par un mur en pierre d’une épaisseur de {{unité|75|cm}} et long de {{unité|3250|m}} avec la construction de la plus grande caserne qui comptait des cohortes et des escadrons de vexillaires Maures (Des troupes légères et mobiles recrutées dans les Provinces) dirigé par un corps de cavalerie (des décurions ) et un préfet connu de ‘’Praefectus claudus’’), chargé de la surveillance à l’échelle de la région tracée de Tiranadi (actuelle [[Berrouaghia]] ) jusqu' aux montagnes du Djurdjura, celles des Babors et celles des Bibans en passant par la ville de Rapidum (Actuelle [[Djouab]] ) érigée en un bastion formant le poste avancé d’une armée de quatre centurions chargés d’organiser la défense d’Auzia des attaques répétées des Bawares (une tribu [[Langues berbères|berbère]] , appelés également les quinquégentiens, c'est-à-dire les cinq tribus fédérées, et qui comprenaient les régions du Djurdjura, celle des Babors et celle des Bibans.

Si les chemins de l'histoire de cette région restent quelque peu obscurs, certains se sont appuyés sur des récits légendaires pour orienter leurs travaux de recherche. Parmi les nombreuses légendes que comptent Auzia et Castellum Auziens, il y en a une en particulier, qui a souvent fait l'objet de point de départ dans le cadre de recherches sur l'histoire. En effet, A Aumale, une inscription de 261 ap. JC parle d'un chef du nom de Faraxen<ref>{{Lien web|langue=|titre=REVUE AFRICAINE 1865|url=http://revueafricaine.mmsh.univ-aix.fr/Pdf/1865_054_000.pdf|site=|date=|consulté le=08-05-2017}}</ref> (supposé être natif de Castellum Auziens) - Un rebelle quinquégentien ayant érigé son quartier militaire à El-Hammam (Actuelle station Thermale de Faraxan ou Hammam Fraxa) située au milieu d’une forêt dense d’une superficie totale de {{unité|840|km|2}} (couvrant un espace boisé naturellement entre Sour-Ghozlane – EL-Hachimia allant jusqu’à Oued Berdi au Nord – Au Sud, elle s’etend de Zriba à El-Masdour en passant par Ouled Rached, Belgat et Bordj Okhris - La grande forêt est située entre Hammam Fraxane et Ouanougha (Commue actuellement relevant de la Wilaya de M’Sila). Faraxen aurait investi Castellum Auziens et repoussa les Romains après avoir détruit le quartier général du commandement de frontière en s’accaparant de tous les biens de la colonie, contrôla alors la totalité de la région des Arribs (Actuelle région Ain-Bessem –Bouira) et il serait installé aux alentours de la ville de Hoche (Actuel Khabouzia) campement de son armée (Il serait probable que les quelques vestiges recensés au Douar Ouled Alliane serait une preuve<ref>{{Lien web|langue=|titre=Inscription trouvée dans les ruines d'Aïn-Bessem Delaporte, Grenade|url=http://revueafricaine.mmsh.univ-aix.fr/n/Pages/1878_128_006.aspx|site=|date=21-07-2017|consulté le=21-08-2015}}</ref>). Tacite (historien et sénateur romain né en 58 avant Jesus christ [1] et mort vers 120 ap. J.-C.) Dans œuvre écrite en 109 ap. J-C : Dans ses livres ''Les Histoires'' (''Historiae'') mentionne le CASTELLUM AUZIENSE (Ain-Bessem), quartier général du commandement de frontière et qui portait le titre de Colonie<ref>{{Lien web|langue=|titre=Sour El Ghozlane ou le rempart des gazelles|url=https://www.memoria.dz/nov-2014/une-ville-une-histoire/sour-el-ghozlane-ou-le-rempart-des-gazelles|site=|date=|consulté le=}}</ref>. Par contre, il est supposé que Faraxen établit une nouvelle colonie à CASTELLUM AUZIENSE qui effraya longtemps l’armée Romaine, ajouté à cela, l'historien Grec d'expression latine Ammien Marcellin (v. 330 - 400) mentionne dans son Res Gestæ, ce dernier étant en quelque sorte une suite de l'histoire de Rome écrite par Tacite, que le point corrélatif à Auzia était CASTELLUM AUZIENSE, érigée comme poste avancé pour la protection d'Auzia. Peut-être, c'est prouvé grâce à une borne milliaire trouvée par des colons français, maçonnée dans le mur de la ferme dite dès lors ''Giovanni'', située à 9 kilomètres au nord-est de Sour El Ghozlane, à l'endroit dit El-Abia et se trouvant à moins de {{unité|11|km}} d’Ain-Bessem, porte cette inscription gravée sur pierre calcaire couchée d'environ {{unité|1.10|m}} sur {{unité|60|cm}} de haut: LIMES PRAFR "Limes Provinciæ Africæ" (Limites de la province Africaine). Ainsi, les Romains ont perdu Castellum Auziense, reconnu en une région agricole, constituant le grenier par excellence aux besoins alimentaires de toute la région. En parallèle, son sol fertile fut exploité dans la culture viticole où le vignoble faisait les meilleurs revenus car la majorité des vins Romains venaient de Castellum Auziense. Les régions réputées pour leur vins comme Castellum Auziense sont généralement situées dans des cuvettes avec un sol très fertile, et qui devait être un terrain, un lieu d’affrontement continue entre les Romains et les quinquégentiens dans le long cycle des guerres romano-numides aux I e-II e siècles ap. J.-C. Castellum Auziense serait à l’origine de la première du cycle des guerres Romain-numides dans le centre de l’Algérie et qui s’est achevé par la défaite des Romains en particulier face aux Numides des monts des Caprarienses (Djurdjura<ref>{{Lien web|langue=|titre=le pays des Isaflenses|url=https://books.google.dz/books?id=juVaAAAAcAAJ&pg=PA148&lpg=PA148&dq=le+pays+des+Isaflenses&source=bl&ots=j7p86dA7af&sig=tPOQjs3mgWEUQYTslE9RdvOSadI&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiQnqSarqrWAhVGWBoKHX1RArUQ6AEIKDAB#v=onepage&q=le%20pays%20des%20Isaflenses&f=false|site=|date=|consulté le=}}</ref>), qui constituaient une grande force et puissantes tribus fédérées. Il est dit que : Firmus général des Maures en Afrique romaine au {{s-|IV|e}} s’est révolté contre l'empereur Valentinien II et est vaincu par Théodose l'Ancien grâce au soutien qu'apporte à ce dernier le frère de Firmus '' Gildon ''
 
Firmus serait né dans les monts de la Djurdjura (Actuelle grande Kabylie) est le fils d'un regulus maure et chrétien donatiste, Nubel, et frère de Gildon et Sammaque. Il se révolta contre les Romains en y soulevant toute la Maurétanie Césarienne <ref>{{Lien web|langue=|titre=colonisation|url=https://books.google.dz/books?id=_MMTSz7X89wC&pg=PA56&lpg=PA56&dq=castellum+auziense&source=bl&ots=2gpX9PpZ93&sig=cT2kFF8sJnYdk0f_NhlIv29tYTA&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi4wvuLpKrWAhUEWhoKHQ2SA6Y4ChDoAQhAMAc#v=onepage&q=castellum%20auziense&f=false|site=|date=|consulté le=}}</ref>.
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