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=== Assassinat ===
 
Abane Radmane est mort assassiné entre le 2422 ouet le 2627 décembre 1957, en compagnie de [[Ali Harkati]]<ref>[http://www.elkhabar.com/press/article/88224/%D8%B3%D8%B1-%D8%A7%D8%BA%D8%AA%D9%8A%D8%A7%D9%84-%D8%B9%D8%A8%D8%A7%D9%86-%D8%B9%D9%86%D8%AF-%D8%A7%D9%84%D8%AD%D8%B1%D9%83%D8%A7%D8%AA%D9%8A/#sthash.hBecl7us.dpbs www.elkhabar.com]"Salah Goudjil, interview pour El Khabar"</ref> dans une ferme isolée entre [[Tétouan]] et [[Tanger]] au [[Maroc]]. Il fut étranglé par deuxdes hommes de main d'[[Abdelhafid Boussouf]] dit « colonel Si Mabrouk » (1926 - 1980) avec l'accord des autres colonels du [[Comité de coordination et d'exécution]] (CCE); à savoir [[Krim Belkacem]] (1922-1970), [[Mahmoud Chérif]] (1912 - 1987) , tous[[Lakhdar deuxBentobal]] membres(1923-2010) éminentsresté duen ComitéTunisie deet coordination[[Amar etOuamrane]] d(1919-1992) envoyé en Syrie. Tous ces colonels, à l'exécutionexception de [[Mahmoud Chérif]], étaient membres du [[Conseil national de la Révolution algérienne]] (CNRA). Abane a été, d'abord, mis en minorité au sein du sein du CCE (passage de 5 membres, avec un seul colonel, à 9 membres avec 5 colonels), car il en imposait fort aux dirigeants du FLN à; l'exceptionnotamment d'{{refnec|[[Hocineen Aïtce Ahmed]],qui deconcerne [[Kriml'adoption Belkacem]]}}des etprincipes de quelquesla autres,prééminence {{pasdu clair|etpolitique c'estsur pourle celamilitaire queet ceux-cide décidèrentl'intérieur desur le supprimer}}l'extérieur. Le 29 mai 1958, le journal ''El Moudjahid'', journal officiel des combattants algériens, annonçait à la une « Abane Ramdane est mort au champ d'honneur » ; l'article indiquait que le numéro un de la révolution avait été tué au combat lors d'un accrochage avec l'armée française<ref>source mémoire d'un ancien colonel qui était dans l'Oranais, Publié sous le titre de ''Le Fakir'' par [[René-Victor Pilhes]], 1995 Ed Flammarion {{p.|29-30}}</ref>.
 
Le colonel [[Amar Ouamrane]], un des responsables de la wilaya IV en 1956, prétend qu'il n'aurait voté la mort d'Abane que s'il y avait eu unanimité des membres du [[Comité de coordination et d'exécution|CCE]]. Obligé de se rendre en mission à [[Damas]], il s'attendait à être convoqué par [[Krim Belkacem]] et [[Abdelhafid Boussouf]] pour décider, au sein du CCE au complet, du sort d'Abane. En fait, trois responsables seulement devaient se réunir à Tunis du 17 au 20 décembre : [[Lakhdar Bentobal]], [[Mahmoud Chérif]] et [[Krim Belkacem]] (Boussouf étant au [[Maroc]]). Bentobal aurait informé Ouamrane en ces termes : {{Citation|Nous nous sommes réunis trois jours et trois nuits, au cours desquels nous avons évoqué toutes les difficultés que nous cause Abane, nous avons tout d'abord prévu de l'arrêter et de le mettre dans la cave d'une villa appartenant à Hadj Ali, originaire d'Aïn-Beïda. Mais comme cette villa était située dans le quartier Mont-Fleury de Tunis, nous avons pensé qu'Abane pourrait attirer l'attention des passants et des autorités tunisiennes par ses cris, c'est la raison pour laquelle nous avons décidé, Krim, Mahmoud Chérif et moi, de l'envoyer au Maroc pour le mettre en prison.}} En fait, cette décision, si elle a été prise de la sorte, comportait une ambiguïté : il s'agissait d'incarcérer Abane au Maroc sous la responsabilité de Boussouf, qui n'avait jamais fait mystère de ses intentions : la mort pour Abane.
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