« L'Origine du monde » : différence entre les versions

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À l'époque de la réalisation du tableau, le modèle préféré de [[Gustave Courbet|Courbet]] est une jeune femme irlandaise, [[Joanna Hiffernan]], dite « Jo ». Maîtresse de [[James Abbott McNeill Whistler|James Whistler]], peintre américain admirateur et disciple de Courbet, qui la lui a présentée, elle devient la maîtresse de Courbet alors que Whistler part en voyage à [[Valparaiso]] au Chili. Pour de nombreux historiens d'art la toile de Courbet est la réponse à la toile de Whistler, ''{{lien|trad=Symphony in White, No. 1: The White Girl|fr=Symphonie en bland n°1|texte=Symphonie en blanc {{n°}}1}}'' où Jo vêtue d'un blanc virginal pose sur une tête de loup gueule ouverte, en une allusion sexuelle évidente qui avait provoqué le scandale au Salon de 1863 où elle est refusée {{citation|pour vulgarité}}<ref> La toile refusée au Salon est présentée au Salon des Refusés, in Ronald Anderson, et Anne Koval (1995), James McNeill Whistler: Beyond the Myth. , New York, NY.: Carroll & Graf. 1995. </ref>.
 
En [[1866]], Courbet réalise plusieurs tableaux avec Johanna Hifferman, dite Jo, comme modèle, dont ''[[Jo, la belle irlandaise]] et,'' sans doute, ''[[Le Sommeil (Courbet)|Le Sommeil]]'' pour le diplomate turc Khalil-Bey, tableau exposé aujourd'hui au [[Petit Palais]]. Sur ce dernier, Jo serait la femme rousse qui pose enlacée avec une femme brune dont le modèle pourrait être [[Méry Laurent]], maîtresse de [[Édouard Manet|Manet]] ou [[Constance Quéniaux]] maîtresse de Khalil-Bey et Courbet<ref>Courbet n'a pas indiqué l'identité de ses modèles à l'exception de Joanna Hifferman pour les 4 portraits de "Jo la belle irlandaise" </ref>.
 
Jo est parfois citée comme le modèle de ''L'Origine du monde'', ce qui expliquerait la brutale séparation entre Courbet et Whistler peu de temps après la réalisation de l'œuvre<ref>Isabelle Enaud Lechien, ''James Whistler : le peintre et le polémiste (1834-1903)'', Courbevoie, ACR Éd., 1995, {{p.|52-53}} {{ISBN|2-86770-087-6}} ([https://books.google.fr/books?id=KpYA4d2WGAIC&lpg=PP1&dq=&pg=PA53#v=onepage&q=&f=false en ligne]).{{Commentaire biblio|Lettre de Whistler à [[Henri Fantin-Latour|Fantin-Latour]], à la fin de l'été 1867, à propos de sa rupture avec Courbet.}}</ref>. Whistler retourne ensuite aux [[États-Unis]], laissant un testament en faveur de Jo qui élève son fils à Paris.