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{{Voir homonymes|Tira}}
{{Ébauche|Palestine|Israël}}
{{Infobox Ville d'Israël
| nom = Tira
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| image =L'entrée sud de la ville
| légende =
| pays = IsraelPalestine
| carte = IsraelPalestine
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| nom divers =
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Tira (arabe : الطيرة ), (hébreu : טַיִּבָּה) est une ville israéliennepalestinienne située dans la région centrecentrale des territoires occupés avec une superficie de {{nb|11894|dunhams}}. Tira est la huitième plus grande ville palestinienne dans les territoires occupés de 1948. Elle a été reconnue comme ville en 1991. Les palestiniens sont les plus nombreux dans cette ville, et la majorité des habitants sont musulmans.
Tira (arabe : الطيرة ), (hébreu : טַיִּבָּה) est une ville israélienne située dans la région centre avec une superficie de {{nb|11894|dunhams}}. Elle a été reconnue comme ville en 1991.
 
== Situation ==
Tira est située à l’Est du centre de la plaine côtière, sur une chaîne des hautes collines à {{unité|75|mètres}} d’altitude, entourée d’un groupe de villes et de villages israéliens sionistes et palestiniens : Moshab Herut et Tel Mond à l’Ouest, Kafar Hess au Nord-Ouest, Kibboutz Ramat Hakovish au Sud, Qalquilya au Sud-Est, Kochavyair et Tsur-Natan à l’Est, Kafar ya’bas et Qalanswa au Nord, et Taïba au Nord-Est.
 
Tira est située à l’Est du centre de la plaine côtière, sur une chaîne des hautes collines à {{unité|75|mètres}} d’altitude à 20Km de Netanya et 30Km de Tel-aviv.
 
== Histoire ==
=== Histoire ancienne ===
{{...}}
=== Guerre de 1948 ===
 
En 1948, Tira est encerclée par des colonies israéliennes. Le côté israélien considère donc l’emplacement de la ville comme dérangeant l'existence, la viabilité ou la sécurité de ces colonies. Tira est donc attaquée plusieurs fois par des organisations israéliennes.
Au 12ème siècle, pendant la période des Croisades, le village appartenait à l'Ordre de Saint-Jean. Aux XIVe et XVe siècles, Tira était un arrêt sur la route reliant Gaza à Damas et un camps avait été construit.
 
La première bataille a lieu le 13 mai 1948. La Haganah, ensemble de gangs israéliens créés pour constituer un état sioniste, attaque la ville par le Nord-Ouest. Cette partie de la ville est constituée essentiellement de vignobles palestiniens, mais l’armée ne tire pas sur les agriculteurs pour éviter l'émoi des citoyens.
Certaines agricultrices ont observé les soldats juifs rampant vers Tira.
Alors, ils ont annoncé la nouvelle aux citoyens.
Les habitants de la ville se sont préparés pour la défense, avec quelques volontaires syriens de l'armée du salut arabe.
 
Les citoyens ont pris leurs positions puis la bataille s'est déroulée et les combats ont commencé.
Les défenseurs de la ville se sont bravement battus.
Les assaillants sont revenus déçus, laissant derrière eux des armes et plusieurs morts. Dans cette bataille, trois martyrs des habitants de Tira sont tombés en plus d’un combattant syrien.
 
Le lendemain 14 mai 1948, la Haganah a effectué une deuxième attaque sur Tira, qui avait déjà remportée la première bataille. Le moral des citoyens était donc élevé, mais par prudence les femmes et les enfants sont laissés loin des combats. Les Israéliens ont commencé à jeter les coquilles et bombes, puis vint une attaque du Sud jusqu’aux premières maisons. Des aides arrivées de Tayibe ont faites pencher la balance au profit des défenseurs. Les assaillants se sont enfuis et, malgré les martyrs, la victoire leur est restée.
 
La troisième bataille a eu lieu le 27 mai 1948, quand les assaillants juifs ont bombardé Tira de plusieurs côtés en utilisant des mortiers. Ce bombardement sévère a duré toute la nuit, forçant les habitants (sauf les combattants) à quitter la ville. L’aide de Tayibe a encore une fois changé la situation, par l'encerclement des attaquants, les poussant à se retirer, abandonnant armes et équipements.
 
Malgré le courage des habitants de Tira de défendre leur ville et malgré la défaite de l'occupation plusieurs fois sur les terres de Tira, la ville a été remise aux Juifs avec d’autres villes à la suite de l’accord d'armistice israélo-arabe de 1949 : une trêve qui a permis l’établissement de l’État juif.
 
== Économie ==
Selon le Bureau central des statistiques sionistes, en 2000, le nombre d’employés dans la ville était de {{formatnum:3654}}, et le salaire mensuel moyen des employés était de {{formatnum:3677}} NIS. De plus, {{nombre|69|personnes}} reçoivent des allocations chômage, et 1183 personnes bénéficient d'une assurance-revenu. En 2004, environ 41,9% de la population fait partie de la population active.
 
== Enseignement ==
Selon Le Bureau central des statistiques sionistes, Tira a dix écoles dans lesquelles environ {{nombre|4735|apprenants}}, répartis en sept écoles primaires avec {{nombre|2896|élèves}}, et trois écoles secondaires avec 1839 élèves. Environ 10% de la population est titulaire d’un diplôme universitaire.
 
== Monuments ==
 
=== Puits des Turcs ===
C'est le puits principal pour les habitants de Tira, utilisé jusqu'en 1955, d'origine turque ottomane dans la seconde moitié du {{s-|XVIII|e}}, et enterré en 1975.
 
==== La vieille mosquée ====
Cette mosquée a été fondée il y a environ {{nombre|200|ans}}.
 
En 1947, Le plan de partage adopté par l'ONU reconnait Tira et ses alentours comme partie intégrante de l'Etat d'israël.Les habitants de la ville, en majorité arabe, deviennent alors citoyens à part entière de l'Etat d'israël. Ils jouissent alors des mêmes droits civiques que tous les autres citoyens.
 
== Démographie ==
Selon le Bureau central des statistiques israélien, en 2004, 99% des habitants de la ville sont Sunnites arabes. Un petit nombre de Juifs vivent également à Tira en raison du coût moins élevé de l'hébergement offert par Tira, par rapport à d’autres zones juives.
 
En décembre 2005, la population de la ville atteint environ {{nombre|20700|personnes}}. Quant au ratio hommes / femmes pour {{nombre|1000|hommes}}, il y a {{nombre|971|femmes}}.
 
== Les Familles ==
* Nasser, Al Khatib
* Samara, Bishara
* Hamdan, Sultan
* Al Masri, Giljoli huh
* Mansour, Kassem
 
== Climat ==
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