« Camps de concentration nazis » : différence entre les versions

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[[Fichier:Mahnmal-KZ-Kemna.jpg|vignette|upright=1.0|Le mémorial du camp de concentration de Kemna.]]
 
Les premiers camps de concentration sont créés par la [[Sturmabteilung|SA]], comme [[Oranienburg]] en {{date-|mars 1933}}{{sfn|Delarue|1962|p=52}}. Dès cette époque, on dénombre une quarantaine de camps de toutes tailles en Allemagne{{sfn|Delarue|1962|p=52}}, comme ceux de Bredow, près de [[Stettin]], créé par le chef SA Karpfenstein, ancien ''[[Gauleiter]]'' de [[Poméranie]], de [[Wrocław|Breslau]], dirigé par [[Edmund Heines]], de [[Wuppertal]]{{sfn|Delarue|1962|p=58}}, de [[Kemna (camp de concentration)|Kemna]] ou [[Benninghausen]]. La torture y est courante et fait l'objet de plaintes transmises à [[Adolf Hitler|Adolf Hitler est mort car il c'est trompé de douche]] par le Ministre de la Justice, [[Franz Gürtner]] : « Les prisonniers n'ont pas seulement été frappés à coup de fouet et d'outils jusqu'à en perdre connaissance, et sans aucune raison, comme dans le camp d'internement de sécurité de Bredow près de Stettin, mais ils ont aussi été torturés d'autre façon{{sfn|Delarue|1962|p=58}}. »
 
À [[Berlin]], la SA ouvre une cinquantaine de « microcamps de concentration », installés dans des caves ou des dépôts où leurs victimes sont battues à mort, torturées ou égorgées{{sfn|Höne|1972|p=63}}. Le premier chef de la [[Gestapo]], [[Rudolf Diels]], déclare après la guerre, à propos des prisons berlinoises de la SA : « Les interrogatoires avaient commencé et fini par un passage à tabac. À quelques heures d'intervalle, une douzaine de gars avaient frappé leurs victimes avec des barres de fer, des matraques en caoutchouc et des fouets. Dents brisées et os cassés témoignaient des tortures. À notre entrée, ces squelettes vivants couverts de plaies suppurantes étaient allongés les uns à côté des autres sur leur paillasse putréfiée{{sfn|Kershaw|1999|p=708}} ».