« Jean-Louis Chrétien » : différence entre les versions
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| œuvres principales = ''La voix nue'', ''L'appel et la réponse'', ''L'arche de la parole''
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'''Jean-Louis Chrétien''' est un [[philosophe]] et [[poète]] français né à [[Paris]] en [[1952]] et mort le 28 juin 2019.
Ancien [[cacique]] de l'[[École normale supérieure (rue d'Ulm — Paris)|École normale supérieure]] de la rue d'Ulm et de l'[[Agrégation de philosophie en France|agrégation de philosophie]], il a longtemps enseigné l'histoire de la philosophie de l'[[Antiquité tardive]] et du haut [[Moyen Âge]] à l'[[Université de Paris-Sorbonne]] (Paris IV). Sa pensée est caractéristique de ce que [[Dominique Janicaud]] a appelé le « tournant théologique de la phénoménologie française »<ref>Dans ''Le tournant théologique de la phénoménologie française'', Combas, Éd. de l'Éclat, 1991, et ''La phénoménologie éclatée'', Paris, Éd. de l'Eclat, 1998.</ref>. Bien que [[Michel Haar]] lui ait reproché son dogmatisme métaphysique<ref>Michel Haar, ''La philosophie française entre phénoménologie et métaphysique'', Paris, PUF, « Perspectives Critiques », 1999.</ref>, son travail a notamment été salué par [[Jacques Derrida]]<ref>Dans ''Le toucher: Jean-Luc Nancy'', Paris, Galilée, 1999.</ref> et par [[Jean-Luc Marion]]<ref>Dans ''Étant donné. Essai pour une phénoménologie de la donation'', Paris, PUF, 1997.</ref>. Il a plus récemment été violemment critiqué par [[Maxence Caron]]<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=Maxence Caron|titre=L'Insolent|passage=|lieu=|éditeur=éditions NIL|date=2012|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.
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