« L'Homme qui pleure » : différence entre les versions

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'''Jérôme Barzotti''', né en [[1890]] et mort le {{date|27|novembre|1976}}, est un [[Marseille|Marseillais]] connu pour avoir été filmé en train de pleurer en voyant les drapeaux des [[Armée française en 1940|régiments dissous]] défiler une dernière fois, sur la [[Canebière]], avant de quitter la métropole pour rejoindre [[Alger]], le {{date|15 septembre 1940}}, quatre mois après l'[[Armistice du 22 juin 1940|Armistice]].
 
== Contexte de la prise de vue ==
Cette scène a été photographiée par Georges Méjat et filmée par Marcel de Renzis<ref>[https://books.google.fr/books?id=67l9DwAAQBAJ&pg=PT183&lpg=PT183&dq=Jérôme+Barzotti&source=bl&ots=0GfI15KvvX&sig=ACfU3U0Mj5ivOdNT3cvushr-3zb4Ag_MnQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjQ0NPJ7MPkAhXqDWMBHYCABhY4ChDoATACegQICRAB#v=onepage&q=Jérôme%20Barzotti&f=false Francis Métivier, « La joie des larmes »], éditions Pygmalion, janvier 2019.</ref>, photographe au journal local ''[[Le Petit Marseillais (journal)|Le Petit Marseillais]]'' et correspondant de l’agence américaine ''Keystone US'' en France. Cette image, soit comme film ou comme simple cliché, est mondialement diffusée et devient un symbole de la douleur de la France défaite par l'[[Allemagne nazie]] dans la [[bataille de France]].
En juillet 1940, la caserne Saint-Charles est choisie pour conserver les drapeaux de 29 régiments qui doivent disparaître. Ils défilent sur la Canebière devant une foule dont fait partie Jérome Barzotti{{sfn|Gaillard|1982|p=11}}.
 
Cette scène a été photographiée par Georges Méjat et filmée par Marcel de Renzis<ref>[https://books.google.fr/books?id=67l9DwAAQBAJ&pg=PT183&lpg=PT183&dq=Jérôme+Barzotti&source=bl&ots=0GfI15KvvX&sig=ACfU3U0Mj5ivOdNT3cvushr-3zb4Ag_MnQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjQ0NPJ7MPkAhXqDWMBHYCABhY4ChDoATACegQICRAB#v=onepage&q=Jérôme%20Barzotti&f=false Francis Métivier, « La joie des larmes »], éditions Pygmalion, janvier 2019.</ref>, photographe au journal local ''[[Le Petit Marseillais (journal)|Le Petit Marseillais]]'' et correspondant de l’agence américaine ''Keystone US'' en France. Cette image, soit comme film ou comme simple cliché, est mondialement diffusée et devient un symbole de la douleur de la France défaite par l'[[Allemagne nazie]] dans la [[bataille de France]].
 
== La diffusion de l'image ==
Cette image, soit comme film ou comme simple cliché, est mondialement diffusée et devient un symbole de la douleur de la France défaite par l'[[Allemagne nazie]] dans la [[bataille de France]].
 
[[File:Frenchmanweeps1940.ogg|thumb|left|L'« homme qui pleure » dans une scène de ''{{lien|lang=en|Divide and Conquer}}'', (54section minde 50)[[Why deWe Fight]] réalisée par [[Frank Capra]].]]
L'émotion soulevée par cette image aux États-Unis l'a fait choisir pour figurer dans un film de propagande américain, [[Why We Fight]] (« Pourquoi nous combattons »). L'homme qui pleure a été identifié à l'occasion d'une projection du film à Marseille après la Libération{{sfn|Gaillard|1982|p=11}}.
 
[[File:Frenchmanweeps1940.ogg|thumb|left|L'« homme qui pleure » dans une scène de ''{{lien|lang=en|Divide and Conquer}}'' (54 min 50) de [[Frank Capra]].]]
L'image n'a pas de titre précis, mais est parfois évoquée sous les noms de {{citation|''{{lang|en|the weeping Frenchman}}''}} (soit {{citation|le Français en larmes}}), {{citation|l'homme qui pleure}}, {{citation|l'homme en pleurs de 1940}} ou {{citation|le Marseillais qui pleure}}.
 
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== Lien externe ==
* {{ouvrage|titre=Marseille sous l'occupation|auteur=Lucien Gaillard|année=1982|éditer=Ouest-France|page=11 à 13|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3328167v/f23.image}}
* {{Lien web |langue=fr |auteur=David Coquille |titre=“L'homme qui pleurait”, enquête sur un « buzz » historique |url=http://davidlamars.blogspot.com/2014/07/paru-dans-la-marseillaise-9-juillet.html |date=12 juillet 2014 |site=http://davidlamars.blogspot.com}}.