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== Biographie ==
=== Origines et formation ===
MétisFils d'Antoine Corbin<ref>https://www.lejdd.fr/Culture/Livres/Le-livre-de-la-semaine-Sois-sage-c-est-la-Guerre-665684.</ref>, unimmigré [[mulâtre]] antillaisguadeloupéen devenu médecin de campagne en [[Normandie]] et d'une mère normande<ref>{{Lien web|url=http://www.laviedesidees.fr/Quand-l-histoire-nous-traverse.html|titre=Quand l’histoire nous traverse|auteur=[[Ivan Jablonka]]|date=6 juin 2014|site=La vie des idées}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Stéphan|prénom1=Bernard|titre=Alain Corbin et la quête du silence - Periberry|url=http://www.periberry.com/2016/06/alain-corbin-et-la-quete-du-silence.html|site=Periberry|consulté le=15 juin 2016}}.</ref>, Alain Corbin grandit dans la petite commune de [[Lonlay-l'Abbaye]]. Son frère deviendra anesthésiste<ref name=Rigondet/>. À partir de [[1945]], il étudie au petit séminaire de [[Flers (Orne)|Flers]] qui était en fait un simple collège confessionnel<ref name="lepoint">{{Lien web|url=http://www.lepoint.fr/grands-entretiens/alain-corbin-le-point-d-exclamation-est-un-aveu-de-mauvaise-histoire-30-06-2012-1479437_326.php|titre=Alain Corbin : "Le point d'exclamation est un aveu de mauvaise Histoire"|auteur=|date=30 juin 2012|site=Le Point}}.</ref>. {{refnec|Il est l'époux de Simone Delattre, professeure et historienne spécialiste de Paris au {{s-|XIX}}.}}
 
Il suit des études à l’[[université de Caen Basse-Normandie|université de Caen]] où il a eu notamment comme professeur [[Pierre Vidal-Naquet]]<ref name="lepoint"/>. Reçu à l'[[agrégation d'histoire]] en 1959<ref>{{Lien web|titre=Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 {{!}} Ressources numériques en histoire de l'éducation|url=http://rhe.ish-lyon.cnrs.fr/?q=agregsecondaire_laureats&annee_op==&annee%5Bvalue%5D=1959&annee%5Bmin%5D=&annee%5Bmax%5D=&nom=&periode=All&concours=8&items_per_page=10&page=2|site=rhe.ish-lyon.cnrs.fr|consulté le=2019-06-04}}</ref>, il est docteur (1968)<ref>http://www.sudoc.fr/046467076.</ref> et docteur d'État en histoire (1973)<ref>http://www.sudoc.fr/040867900.</ref> avec une thèse qui sera publiée sous le titre ''Archaïsme et modernité en Limousin au XIXe siècle''<ref>Alain Corbin. ''Archaïsme et modernité en Limousin au XIXe siècle, 1845-1880'', Paris, Marcel Rivière, 1975. 2 vol. in-8°, 1167 pages, 105 cartes et graphiques (réédité en 1999, en 2 volumes, aux Presses Universitaires de Limoges)</ref>. Alors que, sous l'influence d'[[Ernest Labrousse]], l'histoire du XIXe reste très marquée par l'approche structuraliste qui promeut une histoire quantitative, appuyée sur des données économiques sérielles, Alain Corbin se voit obligé, étant donné la rareté des archives disponibles en Limousin, d'orienter son attention vers d'autres sources : les structures de l'anthropologie, de l'imaginaire, les mentalités, la [[psychologie sociale]]. C'est ce sillon, découvert à l'occasion de son doctorat, que son œuvre tracera<ref>Yves Déloye, Florence Haegel, "De l'histoire des représentations à l'histoire sans nom. Entretien avec Alain Corbin", ''Politix'', n°21, 1993, p. 7.</ref>.
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