« Sam Szafran » : différence entre les versions

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Pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], il échappe à la [[rafle du Vélodrome d’Hiver]] et se cache dans un premier temps chez des paysans dans le Loiret<ref name=":0">{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Le cri intérieur de Szafran|url=https://larchemag.fr/2013/04/10/646/le-cri-interieur-de-szafran/|site=L'Arche|date=2013-04-10|consulté le=2019-09-20}}</ref>, puis à [[Espalion]] ([[Aveyron (département)|Aveyron]]), dans une famille de républicains espagnols<ref name=":1">{{Lien web|langue=fr|nom1=Aimar|prénom1=Pierre|titre=Sam Szafran, 50 ans de peinture, Fondation Pierre Gianadda, Martigny, du 8 mars au 16 juin 2013 {{!}} Page 2|url=https://www.arts-spectacles.com/Sam-Szafran-50-ans-de-peinture-Fondation-Pierre-Gianadda-Martigny-du-8-mars-au-16-juin-2013_a7582.html|site=arts-spectacles|consulté le=2019-09-20}}</ref>. À dix ans, il est brièvement interné au camp de [[Drancy]] d’où il est libéré par les Américains, après la fuite des Allemands le 18 août<ref name=":0" />.
 
Alors que son père et une grande partie de sa famille ont été massacrés dans les camps nazis<ref>Dans Klarsfeld, 2012, on trouve à l'adresse du 158, [[rue Saint-Martin]], dans le [[3e arrondissement de Paris]] le nom de Doba Szafran, né le 16 janvier 1901, à [[Varsovie]], déporté par le Convoi No. 10, en date du 24 juillet 1942, du [[Camp de Drancy]] vers [[Auschwitz]]. Il y a quinze autres Szafran, dans cette même page, mais avec une adresse différente.</ref>, il est envoyé en 1944 par la Croix-Rouge à Winterthur en Suisse<ref name=":1" />, où il est accueilli par la famille Halberstadt. En 1947, il partembarque à Marseille avec sa mère et sa sœur àpour [[Melbourne]] en Australie, chezoù ils sont accueillis par un oncle maternel<ref name=":1" />.
 
=== Formation ===
À son retour en France en 1951, totalement autodidacte, il suit quelques cours du soir de dessin dans les écoles de la Ville de Paris<ref name=":1" /> et mène une existence particulièrement rude et précaire.
 
Entre 1953 et 1958, il fréquente l’[[académie de la Grande Chaumière]] à Paris, où enseigne [[Henri Goetz]]. À Saint-Germain-des-Prés et à Montparnasse, il fait la connaissance de [[Jean-Robert Ipoustéguy|Ipoustéguy]], [[Orlando Pelayo]], [[Jacques Delahaye]], [[Nicolas de Staël]], [[Jean-Paul Riopelle]], [[Joan Mitchell]], [[Yves Klein]], [[Jean Tinguely]], [[Roseline Granet]] et bien d’autres. Il découvre les collages de [[Kurt Schwitters]], les ''matériologies'' et ''texturologies'' de [[Dubuffet]], [[Simon Hantaï|Hantaï]] et [[Bernard Réquichot]]. Il réalise alors ses premières œuvres abstraites et premiers collages<ref name=":1" />.
 
=== Parcours artistique ===
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Szafran retourne ensuite vers la figuration. Il produit une première série de ''Choux'' (1958–1965).
 
En 1960, une boîte de [[pastel]]s offerte lui permet une tournure importante dans son œuvre, le pastel devenant sa pratique de prédilection<ref name=":1" />. [[Alberto Giacometti]], qu’il rencontre en 1964 devient officieusement son maître.
 
En 1964, l’artiste entre à la galerie [[Claude Bernard]] à Paris. Le collectionneur [[Jacques Kerchache]] organise sa première exposition personnelle en 1965<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Disparition du peintre Sam Szafran|url=https://www.connaissancedesarts.com/peinture-et-sculpture/disparition-du-peintre-sam-szafran-11125874/|site=Connaissance des Arts|date=2019-09-16|consulté le=2019-09-20}}</ref>. Par la suite, son œuvre va se resserrer autour de quelques thèmes : ''Ateliers'' (1969-1970), ''Imprimeries'' (1972), ''Escaliers'' (à partir de 1974).
 
Szafran rejoint pour un temps [[Fernando Arrabal]], [[Roland Topor]] et le groupe ''Panique'' en 1972. À l'occasion de l'exposition « 60-72. Douze ans d'art contemporain en France » au [[Grand Palais (Paris)|Grand Palais]], il se lie d'une profonde amitié fraternelle avec [[Henri Cartier-Bresson]] dont il sera un temps le maître en dessin.
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Sam Szafran meurt le 14 septembre 2019 à [[Malakoff]] à 84 ans<ref>[http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/sam-szafran-un-artiste-seul-dans-sa-jungle-20190914 Voir sur ''lefigaro.fr''], 14 septembre 2019.</ref>.
 
Il avait épousé en 1963 Lilette Keller, née à [[Moutier]] (Jura suisse). Elle donne naissance à leur fils Sébastien l’année suivante<ref name=":1" />.
 
À partir de 1974, la famille réside à [[Malakoff]]<ref>Daniel Marchesseau, « Le banditisme ou la peinture... », entretien de Sam Szafran avec Daniel Marchesseau, dans cat. exp. ''Sam Szafran, L'Atelier dans l'atelier 1960-2000'', [[musée de la Vie romantique]], Paris, 2000, {{p.|17-26}}.</ref>.
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