« New York » : différence entre les versions

| autres noms = City of ''New York City''

| blason = Seal of New York City BW.svg

| image légende drapeau = NYC Montage 2014[[Drapeau 4de -New Jleon.jpgYork]]

| comtéscomté = [[Bronx]] (Le Bronx)<br>[[ManhattanBrooklyn|New YorkKings]] (ManhattanBrooklyn)<br>[[QueensManhattan|New York]] (QueensManhattan)<br>[[Brooklyn|KingsQueens]] (BrooklynQueens)<br>[[Staten Island|Richmond]] (Staten {{Langue|en|texte=Island}})

| maire = [[BillEric deAdams Blasio(homme politique)|Eric Adams]] ([[Parti démocrate (États-Unis)|D]])

| mandat maire = Depuis 20142022-2026

| ZIP = 100xx–104xx, 11004–05, 111xx–114xx, 116xx

| FIPS = 36-51000

| GNIS = 975772

| indicatif tél = [[Indicatif régional 212]]<br>[[Indicatif régional 718]]<br>[[Indicatif régional 917]]

| latitude = 40.71427

| longitude = -74.00597

| altitude = 10

| alt mini = -8,2

| alt maxi = 124,9

| population = 86228988804190

| année_pop = 2017[[Recensement des États-Unis de 2020|2020]]

| population notes = <ref name="NYC 2020 Census">{{Lien web |langue=en |titreauteur=U.S.[[Bureau Censusdu Bureaurecensement des États-Unis]] |titre=QuickFacts: |sous-titre=New York cityCity, New York; UNITED STATES |url=https://www.census.gov/quickfacts/fact/table/newyorkcitynewyork,US/PST045217 |date= |site=census.gov |consulté le=2018-07-064 avril 2023}}.</ref>

| municipalitédepuis = {{date-|2 février 1653}}

| surnom = «{{citation|''[[Big Apple|{{Langue|en|texte=The Big Apple}}]]''»}} (« {{citation|[[wikt:la Grosse Pomme|La grosse pomme]] »}}) <br /> «{{citation|''{{Langue|en|The city that never sleeps}}''»}} <br>(« {{citation|[[wikt:la ville qui ne dort jamais|La ville qui ne dort jamais]] »}})

{{LoupeArticle détaillé|Wallons de New York}}

Avant l'arrivée des [[Europe|Européens]], le territoire de l'actuelle ville de New York était peuplé par des [[Lenapes]]<ref name="timeline1500">{{Lien web|langue=en|url=http://www.gothamcenter.org/features/timeline/|titre=New York City Timeline — 1500 to 1700|éditeur=Gotham Center for New York City History|consulté le=27-07-2011}}.</ref>. Le {{Date-|17 avril 1524}}, le navigateur [[Giovanni da Verrazzano|Giovanni da Verrazano]], missionné par le roi de France [[{{souverain2|François Ier (roi de France)|François {{Ier}}]], découvre la [[baie de New York]]<ref>{{Ouvrage|auteur=Thomas Francis Gordon|titrename={{Langue|en|texte=The"New HistoryAmsterdam ofdevient New Jersey,York fromGeo"/> Itsqu'il Discoverybaptise byla Europeansbaie Sainte-Marguerite, toen thehommage Adoptionà ofla the[[Marguerite Federalde Constitution}}Valois-Angoulême|éditeur=D.sœur Fenton|date=1834|page=4|url=https://books.google.com/books?id=GlsVAAAAYAAJ&pg=PA4&dq=verrazano&lr=lang_en&as_brr=1&as_pt=ALLTYPES&hl=fr}}.</ref>du roi]], et qu'il baptisenomme la terre située dans la baie et aux abords du fleuve {{citation|[[La Nouvelle-Angoulême]]}}. De nos jours, le [[pont VerrazanoVerrazzano-Narrows]] rappelle cette découverte. L'explorateur entend recommander le site au roi, mais, en {{Date-|août 1524}}, François {{souverain2|François Ier (roi de France)}} annule l'entrevue prévue avec VerrazanoVerrazzano pour s'engager dans unela campagne d'Italie, qui se conclura en février 1525 par la désastreuse [[Bataille de Pavie (1525)|bataille de Pavie]]...

Au milieu du {{S-|XIX}}, plus de la moitié des New-Yorkais étaient nés à l'étranger<ref name="Weil121">{{Référence Harvard sans parenthèsessfn|texte=F.François Weil, ''Histoire de New York''|id=FW2005|p=121}}.</ref> ; entre 1820 et 1890, plus de dix millions d'immigrants, essentiellement [[irlande (île)|irlandais]], [[Allemagne|allemands]] et [[italie]]ns s'installèrent dans la métropole, fuyant la crise économique et les persécutions qui avaient lieu en Europe<ref{{sfn|François nameWeil|2005|p="Weil121"/>121}}. Des quartiers « {{citation|ethniques »}} se constituèrent à Manhattan et chaque communauté développa ses réseaux d'entraide, ses associations et ses journaux. Les Allemands s'installent dans le quartier appelé « {{citation|Little Germany »}}, dans le Sudsud-Estest de Manhattan ; au milieu du {{S-|XIX}}, New York est, derrièreaprès Berlin et Vienne, la troisième plus importante ville germanophone du monde avec {{unité|600000|immigrés}} allemands<ref>''Pionniers et millionnaires : Levi Strauss, pour une paire de jeans'', de Christoph Weinert (2009), {{nobr|43 min}}, Arte</ref>. Les tensions entre ces communautés dégénèrent parfois en émeutes : celles de 1871 entre catholiques et orangistes se soldèrent par {{uniténobr|65| morts}}<ref name="ReferenceA">{{Référence Harvard sans parenthèsessfn|texte=F.François Weil, ''Histoire de New York''|id=FW2005|p=158}}.</ref>. Mais les émeutes les plus graves de l'histoire de New York furent liées à la [[Guerreguerre de Sécession]] : les ''[[Draft Riots]]'' de 1863 firent une centaine de morts<ref{{sfn|François nameWeil|2005|p="ReferenceA"/>158}}.

Le développement économique de New York fut facilité par la modernisation et l'extension des réseaux de transport : le [[canal Champlain]] (1823) et le [[canal Érié]] (1825)<ref name="timeline1800" /> reliaient New York à son arrière-pays et aux [[Grands Lacs (Amérique du Nord)|Grands Lacs]]. Les liaisons ferroviaires se multiplièrent à partir des [[années 1830]]<ref>{{Référence Harvard sans parenthèsessfn|texte=F.François Weil, ''Histoire de New York''|id=FW2005|p=79}}.</ref> et [[Gare de Grand Central Terminal|Grand Central]] devint la principale gare de New York dans les [[années 1870]]. Sur la mer, les lignes transatlantiques reliaient New York à l'Europe par les [[paquebot]]s. Candidat [[Parti fédéraliste (États-Unis)|fédéraliste]] à la [[élection présidentielle américaine de 1812|présidentielle de 1812]], le gouverneur [[DeWitt Clinton]] a obtenu que des [[Histoire des bourses de valeurs#Philadelphie devance New York et la domine pendant 47 ans|obligations de l'État de New York financent le Canal Erié, un coup de pouce à Wall Street]]. En 1860, New York comptait {{nombre|600000|habitants}} et devenait la quatrième ville la plus peuplée du monde{{sfn|Tyler Anbinder|2018|p=187}}.

Le [[port de New York|port]] devient le premier du pays ; les installations durent s'agrandir dans les années 1850-1860, notamment à [[Brooklyn]] et au [[New Jersey]]. Les premières jetées maçonnées (les ''Piers'') apparurent dans les [[années 1870]]<ref>{{Référence Harvard sans parenthèsessfn|texte=F.François Weil, ''Histoire de New York''|id=FW2005|p=92}}.</ref>. En 1900, le port de New York était le premier du monde<ref>{{Référence Harvard sans parenthèsessfn|texte=F.François Weil, ''Histoire de New York''|id=FW2005|p=194}}.</ref>.

Avec la [[Révolutionrévolution industrielle]], les usines, les [[manufacture]]s et les ateliers furent de plus en plus nombreux. La place fit rapidement défaut sur l'île et de nombreuses industries s'implantèrent dans les quartiers périphériques. Les principales activités de l'agglomération étaient alors liées au [[Industrie agroalimentaire|secteur agro-alimentaireagroalimentaire]], au textile ([[Filature textile|filatures]], ateliers de confection), aux constructions navales et à l'imprimerie<ref>{{Référence Harvard sans parenthèsessfn|texte=F.François Weil, ''Histoire de New York''|id=FW2005|p=100}}.</ref>. Vers 1900, New York était la ville industrielle la plus importante des États-Unis<ref>{{sfn|Cynthia Ghorra-Gobin, ''La ville américaine : espace et société'', Paris, Nathan Université,Jean-Robert Pitte|1998 {{ISBN|2091910163}}, {{p.|=34}}.</ref>. En 1874, une manifestation rassemblant des milliers de chômeurs, pourtant officiellement autorisée, est brutalement dispersée par la police<ref name=":1" />.

C'est également au {{S-|XIX}} que New York se positionna comme premier centre des affaires du pays : la vocation financière de la métropole se développa avec la création de la ''{{Langue|en|[[Bank of New York]]}}'' en 1784 et l'ouverture de la [[New York Stock Exchange|bourse]] en 1792. Plus tard, des bourses spécialisées furent fondées (bourse aux grains en 1850, au coton en 1868<ref>){{Référence Harvard sans parenthèsessfn|texte=F.François Weil, ''Histoire de New York''|id=FW2005|p=85}}.</ref>). L'indice boursier du [[Dow Jones Industrial Average|Dow Jones]] fut créé en 1896<ref name="timeline1800" />. Les grandes enseignes telles que [[Macy's]] et [[Bloomingdale's]] virent le jour dans la deuxième moitié du {{S-|XIX}}. [[Broadway]] devint l'artère commerçante de la ville.

En juillet 1863, la ville connaitconnaît des émeutes très dures provoquées par l'instauration de la [[Conscription aux États-Unis|conscription]]. Environ {{unité|3000|personnes}} sont tuées<ref>{{Ouvrage |auteur1=Frank Browning, |auteur2=John Gerassi |titre=Histoire criminelle des États-Unis |passage=257 |éditeur=Nouveau monde |dateannée=2015 |passage=257 }}.</ref>.

[[Fichier:ManhattanNew 1931York 1911.jpgwebm|vignette|gauche|LeUne sudtraversée de [[Manhattan]]New York en 19311911.]]

Dans les années 1940, une grande partie des institutions politiques et judiciaires de New York tombent sous la coupe du chef mafieux [[Frank Costello]]. L’appartementL'appartement de celui-ci devient le lieu de rencontre des plus éminents magistrats et hommes politiques de la ville, parmi lesquels [[William O'Dwyer]], qui devient maire de New York en 1945. Frank Costello distribue des pots-de-vin en fonction des hiérarchies : de {{uniténobr|2| dollars}} pour un policier de base effectuant une ronde à {{unité|6500|dollars}} pour un inspecteur -chef. En 1949, le président du conseil d’arrondissementd'arrondissement de [[Manhattan]] reconnaissait que si Costello le convoquait, il se rendrait aussitôt à la convocation<ref>Franck Browing et John Gerassi, Histoire criminelle des États-Unis, pages 566-567, Éditions Nouveau monde, 2015.</ref>.

Après la [[Seconde Guerre mondiale]], New York connut cependant un relatif déclin, perdit de ses habitants, et son tissu industriel commença à vieillir. La crise des années 1960-1970 engendra des friches industrielles dans le [[Bronx]] et [[Queens]]. Ainsi, le chantier naval [[New York Navy Yard|Navy Yard]] ferma ses portes en 1966. Entre 1953 et 1992, New York perdit quelque {{unité|700000|emplois}} industriels<ref>Jean-Pierre Paulet, ''Géographie urbaine'', Paris, Colin, 2000 {{ISBN|2200250444}}, {{p.|100}}.</ref>{{,}}<ref name="Gras144">{{Ouvragesfn|prénom1= Pierre |nom1= Gras |titre= Le temps des ports — Déclin et renaissance des villes portuaires (1940-2010)|éditeur= Tallandier|année= 2010|pages totales= 298|passagep=144|isbn=978-2-84734-675-6}}.</ref>. La place du port de New York recule. En revanche, la ville affermit sa position mondiale avec l'installation des institutions permanentes de l'[[Organisation des Nations unies|ONU]]. L'[[exposition internationale|exposition universelle]] de la [[foire internationale de New York 1964-1965]] attira des millions de visiteurs.

New York s’affirmas'affirma comme capitale de l’l'[[expressionnisme abstrait]], rivalisant avec [[Londres]] sur le marché de l’artl'art. La contre-culture s'épanouit à New York dans les lettres et les arts. L'Off-off Broadway proposait une alternative au théâtre commercial<ref>{{citation étrangère|langue=anglais|The term coined in the early 1960s to distinguish professional, commercial theatre}} {{ouvrageOuvrage |langue=en |titre=Cambridge Guide to American Theatre |lieu=Cambridge |éditeur=[[Cambridge University Press]] |année=1996 |pages totales=463|passage289 |isbn=978-0-52156521-44456444-1 |lire en ligne=https://books.google.com/books?id=F-MMwSBrdikC&printsec=frontcover}}.</ref>. Le [[Pop art]] dénonçait la [[société de consommation]]. [[Frank Stella]] expérimenta le [[Minimalisme (art)|minimalisme]] et [[Christo et Jeanne-Claude|Christo]] proposa aux New-Yorkais des [[Art éphémère|œuvres éphémères]]. Les fresques murales se multiplièrent sur les murs de la ville. La culture de la rue ([[graffiti]], [[hip-hop]]) prit son essor dans les années 1980. Cependant, New York se vit de plus en plus concurrencée par d'autres pôles dans le pays, en particulier ceux de la [[Sun Belt]] (Los Angeles, San Francisco).

Les [[années 1960]] furent aussi marquées par des tensions raciales, et New York s'imposa rapidement comme un lieu clé du [[mouvement américain des droits civiques]]. Parmi les événements les plus marquants du mouvement, on peut citer les émeutes de {{Date-|juillet 1964}}) et les diverses manifestations sociales (grèves des transports en 1966, manifestations contre la [[guerre du Viêt Nam]]). La municipalité confia à [[Robert Moses]] le soin de détruire les taudis, de rénover certains blocksblocs et de construire des logements sociaux. En 1968, Harlem connut de nouvelles émeutes à la suite de l'assassinat de [[Martin Luther King Jr.]].

Entre 1940 et 1990, Manhattan perdit {{unité|500000|habitants}}, Brooklyn {{formatnum:400000}} et le Bronx {{formatnum:300000}}<ref>{{Référence Harvard sans parenthèsessfn|texte=F.François Weil, ''Histoire de New York''|id=FW2005|p=284}}.</ref>. Cependant, les banlieues résidentielles continuèrent de s'étendre grâce au réseau autoroutier et à la construction de nouveaux ponts tel le [[pont VerrazanoVerrazzano-Narrows]] en 1964.

[[Fichier:OneWorldTradeCenter.jpg|redresse|vignette|Le nouveau visage du quartier de [[Financial District (Manhattan)|Financial District]] dans le Sudsud de [[Manhattan]], endroit où eurent lieu les [[attentats du 11 septembre 2001]], avec au centre de la photo le [[One World Trade Center]] qui est devenu le plus haut gratte-ciel du pays avec ses {{uniténobr|541| mètres}} (antenne comprise).]]

Les [[années 1970]] sont souvent considérées comme le point bas de l'[[histoire de New York]], en raison des taux de criminalité élevés assortis de divers désordres sociaux qui débutèrent dès les [[années 1960]], en particulier avec les [[émeutes de Stonewall]] en 1969. Dans un contexte de [[stagflation]] aux [[États-Unis]] et de maintien en parallèle de dépenses sociales élevées à New York, les dépenses de la municipalité explosèrent, conduisant l'État fédéral à se désengager<ref>{{Référence Harvard sans parenthèsessfn|texte=F.François Weil, ''Histoire de New York''|id=FW2005|p=270}}.</ref>. Finalement, en 1975, le président [[Gerald Ford]] autorisa le [[Département du Trésor des États-Unis|Trésor américain]] à injecter {{nombre|2.3|milliards}} de dollars par an dans le budget municipal pour sauver la ville de la banqueroute<ref{{sfn|Pierre nameGras|2010|p="Gras144"/>144}}. Par la suite, la désindustrialisation et le déclin démographique poussèrent la ville au bord de la faillite<ref name=GV79/>. De nombreuses infrastructures urbaines furent laissées à l'abandon, faute de subventions. Parallèlement, l'immense [[World Trade Center]] fut inauguré au cours d'une cérémonie grandiose en 1973. Plusieurs quartiers s'enfoncèrent alors dans la criminalité et la drogue, comme [[Harlem]] ou [[Bronx|South Bronx]]. Le phénomène s'accompagna même d'une chute brutale de la population.

Le rebond de [[Wall Street]], dans les [[années 1980]], malgré le [[Krach d'octobre 1987|krach de 1987]], permit à New York de retrouver son rôle de leader dans la sphère économique et financière mondiale et l'équilibre budgétaire de la ville fut rétabli en 1981<ref>{{Référence Harvard sans parenthèsessfn|texte=F.François Weil, ''Histoire de New York''|id=FW2005|p=274}}.</ref>. Au début des années 1990, New York dépassa [[Londres]] pour les activités financières et bancaires<ref{{sfn|Pierre nameGras|2010|p="Gras144"/>144}}.

Les [[années 1990]] furent marquées à New York par un premier attentat terroriste contre le [[World Trade Center]] (1993). En l'espace de quelques années, le maire [[Rudy Giuliani]] parvint à faire de la ''{{Langue|en|Big Apple}}'' une ville sûre et attractive pour les investisseurs. Il lutta contre la délinquance (politique de la « {{citation|tolérance zéro »}}, réformes de la police), les [[mafia]]s familiales dans les quartiers sensibles et contre les [[délit d'initié|délits d'initiés]] à [[Wall Street]]<ref name="Giuliani">E. Homberger, ''{{Languesfn|enEric Homberger|texte=The Historical Atlas of New York City: The Emperor of the City}}'', 2005, {{|p.|=162-163}}.</ref>. La gentrification de certains quartiers (Harlem, East Village, et Williamsburg, par exemple) et l'implantation d'industries de pointe dans la [[Silicon Alley]] marquent le renouveau de la métropole.

New York fut frappée par les [[attentats du 11 septembre 2001]] qui firent près de trois mille morts, des centaines de blessés et des dégâts considérables dans le quartier de [[Financial District (Manhattan)|Financial District]]. Le [[site du World Trade Center]] est encore en cours de reconstruction en 20182020. À partir de 2007, la capitale mondiale de la finance subit la crise des subprimes. Deux événements survenant au troisième trimestre 2008 symbolisent à eux seuls l'impact de la tempête financière sur la ville : la faillite de [[Lehman Brothers]] et le scandale [[Bernard Madoff|Madoff]].

Le [[drapeau de New York]] porte les mêmes couleurs (sur des barres aux dimensions égales) que le drapeau des [[Provinces-Unies]] tel qu'il était utilisé en 1625, l'année où Manhattan fut colonisée. En son centre est reproduit, en bleu, le sceau de la ville. Sur ce dernier figurent plusieurs éléments symboliques : l'aigle représente l'État de New York. L'[[Amérindiens aux États-Unis|Amérindien]] évoque les premiers habitants de la région, tandis que le marin évoque les colons : leur évocation conjointe suggère l'idée d'une union entre les deux peuples. Le [[castor du Canada|castor]] fait référence à la [[Compagnie néerlandaise des Indes occidentales]]. Le baril et la fleur font référence aux premiers temps de l'industrie new-yorkaise. Le moulin à vent est un rappel de l'histoire néerlandaise de New York. Quant à ''{{Langue|la|texte=Eboracum}}'', c'était le nom de la ville de d'[[York]] à l'époque romaine<ref>{{Lien web |langue=en |auteur1=http://www.nyc.gov/ |titre=The Official New York City Flag |url=http://www.nyc.gov/html/nyc100/html/classroom/hist_info/nycflag.html |consulté le=6 juillet 2007|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>.

En reportage à [[La Nouvelle-Orléans]], [[John J. Fitz Gerald]]<ref>Voir {{en}} {{Lien|fr=[[John J. Fitz Gerald|lang=en|trad=John J. Fitz Gerald|texte=John J. Fitz Gerald}}]].</ref> entendit les valets d'écurie appeler les champs de course de New York « [[Big Apple|{{Langue|en|texte=the Big Apple}}]] » (dans le sens ''{{Langue|en|texte=the big apple}}'' = ''{{Langue|en|texte=the biggest bet}}'' = le plus grand pari<ref>{{cf.}} Barry Popik, [http://www.barrypopik.com/ ''{{Langue|en|texte=The Big Apple}}''], et Gerald Cohen, ''{{Langue|en|texte=Origin of New York City's Nickname "The Big Apple"}}'' (1991), {{ISBN|978-3-631-43787-2}}.</ref>). L'expression lui plut et il donna comme titre à sa chronique ''{{Langue|en|texte=Around the Big Apple}}''. Dix ans plus tard, de nombreux musiciens de [[jazz]] commencèrent à utiliser l'expression de ''{{Langue|en|texte=Big Apple}}'' pour désigner New York, et plus particulièrement le quartier de [[Harlem]] (à Manhattan), considéré comme la capitale mondiale du jazz. Ils disaient qu'il y avait beaucoup de pommes sur les arbres du succès, mais que, quand vous choisissiez {{Langue|en|texte=New York City}}, vous choisissiez LA grosse pomme. En 1971, cette expression prit toute son ampleur grâce à Charles Gillett (président du {{Langue|en|texte={{Abréviation|NY|New York}} Convention and Visitors Bureau}}) qui lança une campagne publicitaire sur le thème de la ''{{Langue|en|texte=Big Apple}}''. Celle-ci fut relayée par l'agence {{Langue|en|texte=BBH London}}<ref>{{ouvrageOuvrage |langue=en |auteur1=John Hegarty |titre=Hegarty on Advertising : |sous-titre=Turning Intelligence Into Magic |éditeur=[[Thames & Hudson]] |année= 2011 |pages totales=224 |isbn=978-0-52156521-44456444-1 |lire en ligne=https://books.google.com/books?id=F-MMwSBrdikC&printsec=frontcover}}.</ref> qui lança cette expression en [[Angleterre]]. Depuis, cette expression est devenue courante. 35 % des Anglais<ref group>Sondage de la {{Langue|en|texte=BBC}} de 1999.</ref> affirment même qu'elle est typiquement anglaise et non d'origine américaine.

New York est située sur la côte est des [[États-Unis]], à l’embouchurel'embouchure du [[Hudson (fleuve)|fleuve Hudson]]. La métropole s'ouvre sur l’l'[[océan Atlantique]] et se trouve à mi-distance entre [[Washington (district de Columbia)|Washington]] et [[Boston]]<ref group="alpha">. La capitale fédérale Washington est à {{uniténobr|204| miles}} (environ {{unité|329|km}}), Boston à {{uniténobr|190| miles}} (environ {{unité|306|km}}) (distances à vol d'oiseau).</ref>. La ville est située à peu près à la même [[latitude]] que [[Madrid]] ou [[Rome]] (40°43' N) et à une [[longitude]] voisine de celle de [[Bogota]] (74°04' O). New York se trouve à {{unité|534|km}} au sud de [[Montréal]], la grande ville canadienne, età {{unité|1146|km}} à l'est de [[Chicago]], à {{unité|2281|km}} au nord-est de [[Houston]], au [[Texas]], à {{unité|3361|km}} au nord-est de [[Mexico]], à {{unité|3806|km}} à l'est-nord-est de [[Los Angeles]] et à {{unité|5839|km}} à l'ouest-sud-ouest de [[Paris]].

La superficie totale de la ville de New York est de {{unité|1214 km2}}, dont {{unité|785 km2}} de terres émergées et {{unité|429 km 2}} d’eaud'eau. L'altitude maximale est de {{unité|124.9 m}} au-dessus du niveau de la mer, sur Todt Hill à [[Staten Island]]<ref>{{Ouvrage |langue=en |auteurauteur1=Margaret Lundrigan|date=2004 |titre=Staten Island: |sous-titre=Isle of the Bay |éditeur=NY. Arcadia Publishing |pageannée=2004 |passage=10 }}.</ref>.

Le [[Grand New York]] ou ''{{Langue|en|New York Metropolitan area}}'' est l'[[aire urbaine]] la plus peuplée des [[États-Unis]] et la deuxième du monde par le nombre total d'habitants, sur la base des critères démographiques les plus simples et les plus répandus. Cette région est centrée autour de la ville de New York et regroupe au total 30 comtés et 725 municipalités<ref>Cynthia Ghorra-Gobin, « De la ville à l'urban sprawl, la question métropolitaine aux États-Unis », [http://www.cercles.com/n13/ghorra.pdf], dans ''Cercles'', 13, 2001.</ref> qui s'étendent sur quatre [[États des États-Unis|États]] ([[État de New York|New York]], [[New Jersey]], [[Connecticut]], [[Pennsylvanie]]) et quelque {{unité|17400 km2}}.

Selon le [[Bureau de la gestion et du budget]], New York fait également partie d'une [[Combined Metropolitan Statistical AreasArea|CMSA]]. Enfin, New York appartient à la [[mégalopole]] du [[BosWash]] qui s'étire de [[Boston]] à [[Washington (district de Columbia)|Washington D.C.]] Elle fait également partie des ensembles géographiques du [[Nord-Est des États-Unis]] et de la [[Rust Belt|Manufacturing Belt]]. La métropole se trouve sur un carrefour de voies de communication, à la fois maritimes, fluviales (Hudson) et terrestres (voies ferrées, autoroutes, conduites{{, etc.}}). Elle est également reliée au reste du monde par ses aéroports ([[Aéroportaéroport international de New York - John-F.-Kennedy de New York]] par exemple).

Selon le rapport du [[Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat]] (GIEC) paru en 2019, New York pourrait devoir affronter un risque accru d'inondation avec une élévation moyenne du niveau de la mer de {{unité|1,.3 |millimètre}} par an. La ville pourrait être exposée à des crues de {{unité|2,.25 |mètres}} tous les cinq{{nobr|5 ans}} à compter de 2030 à 2045. Avant l'[[Révolution industrielle|ère industrielle]], une telle inondation se produisait tous les {{nobr|500 ans}} en moyenne<ref>{{Lien web |langue=fr |nom1= |prénom1= |titre=La hausse des océans n'épargnera pas les grandes puissances mondiales |url=https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/rechauffement-climatique-hausse-oceans-nepargnera-pas-grandes-puissances-mondiales-60711/ |site=Futura |périodique=AFP |date=2019-08-29 |consulté le= }}.</ref>.

Cette configuration insulaire nécessite la présence de nombreux ponts et tunnels qui relient les différentes parties de l'agglomération. Un service de traversiers permet également aux New-Yorkais de se déplacer facilement. Plusieurs détroits comme le ''[[Long Island Sound]]'' ou ''[[The Narrows (New York)|The Narrows]]'' séparent les différentes îles. Les eaux profondes de la baie de New York et les côtes très découpées fournissent de nombreuses autres petites [[Baie (géographie)|baies]] abritées.

La ville de New York dispose d'un important réseau hydrographique. Le [[Hudson (fleuve)|fleuve Hudson]] se jette dans la [[baie de New York]] en formant un [[estuaire]]. La baie est constituée de deux parties : la ''[[Upper New York Bay]]'' (la « {{citation|baie supérieure »}}) au sud de Manhattan et la ''[[Lower New York Bay]]'' (la « {{citation|baie inférieure »}}) au sud de Staten Island et de Long Island, séparées par un détroit, ''[[The Narrows (New York)|The Narrows]]'', qui forme le principal [[chenal maritime|chenal]] d'accès au port de la ville.

Le [[canal Érié]], voie d'eau artificielle majeure qui fut aménagéaménagée au début du {{s|XIX}}, fait communiquer le fleuve, donc New York, avec la région des [[Grands Lacs (Amérique du Nord)|Grands Lacs]].

Brooklyn et Queens, situés sur [[Long Island]], font partie de la plaine côtière atlantique, un ensemble géophysique allant de la baie de New York à la [[Floride]]. Il s'agit d'une région de faibles altitudes<ref name="geomorphic" />). Long Island est une île-barrière constituée d'un socle de [[roche sédimentaire|roches sédimentaires]] du [[Crétacé]]<ref name="geologic map">{{Lien web |langue=en |titre=Bedrock geological map of New York |url=http://www.nysm.nysed.gov/nysgs/resources/images/map-bedrock3.jpg |titreéditeur=Bedrock[[New geologicalYork mapState of NewMuseum]] York|consulté le=29-07-2011|éditeur=Newbrisé Yorkle State= Museum2023-11-26}}.</ref>. Des couches de [[sédiment]]s se sont déposées lors de la [[Dernière période glaciaire|Glaciation du Wisconsin]], il y a entre {{formatnum:85000}} et {{unité|9000|années}}. À cette époque, le niveau de la mer était plus bas qu'aujourd'hui et l'[[inlandsis laurentidien]] recouvrait une grande partie du Nord-Est des États-Unis<ref name="Quaternaire">{{Lien web |titre=Le Quaternaire au Québec : une histoire de glaciations-déglaciations |url=http://www2.ggl.ulaval.ca/personnel/bourque/s5/5.5.quaternaire.html |titreéditeur=Le[[Université QuaternaireLaval]] au Québec : une histoire de glaciations-déglaciations|consulté le=29-07-2011|éditeur=[[Université Laval]]}}.</ref>. La région de New York se trouvait alors à la limite de cette immense couverture de glace<ref name="geologic setting">{{Lien web |langue=en |titre=New York Bight Apex: Geologic Setting |url=https://woodshole.er.usgs.gov/project-pages/newyork/geologicbkgrnd.html|titre=New York Bight Apex: Geologic Setting|consulté le=29-07-2011|éditeur=[[Institut d'études géologiques des États-Unis]] |consulté le=29-07-2011}}.</ref>. Le glacier a laissé plusieurs [[moraine]]s frontales<ref name="geomorphic" />. Entre {{formatnum:17000}} et {{formatnum:13000}} avant Jésus-Christ, à la fonte des glaciers, la moraine frontale joua le rôle de digue et les vallées creusées par la glaciation (Hudson Est et [[Harlem River]]) se remplirent d'eau.

[[Fichier:Rat rock 2 008.jpg|vignette|AffleurementsEscalade sur les affleurements de roches métamorphiques dansà Central Park ([[Rat Rock]]).]]

Le Bronx et Manhattan appartiennent à une section de la province géologique de [[Nouvelle-Angleterre]]<ref name="geomorphic">{{Lien web |langue=en |titre=GEOMORPHIC PROVINCES AND SECTIONS OF THE NEW YORK BIGHT WATERSHED |url=http://library.fws.gov/pubs5/web_link/text/geolsect.htm|titre=GEOMORPHIC PROVINCES AND SECTIONS OF THE NEW YORK BIGHT WATERSHED|éditeur=U.S. Fish and Wildlife Service}}.</ref>. Le point culminant de l'île de Manhattan ({{uniténobr|80| mètres}}) se trouve dans le Nord de l'île, dans le [[Fort Tryon Park]]<ref name="geomorphic" />. Les [[Roche métamorphique|roches métamorphiques]]<ref name="geologic map" />{{,}}<ref name="Isham">{{Lien web |langue=en |titre=Isham Park |url=http://www.nycgovparks.org/parks/M043/highlights/12344|consulté le=28-07-2011|titre=Isham Park|éditeur=New York City Department of Parks and Recreation |consulté le=28-07-2011}}.</ref>, fournissantde son sol fournissent un appui solide pour ses nombreux gratte-ciel. Ce substrat rocheux correspond à une très ancienne chaîne de montagnes érodée et affleure à [[Central Park]] et en divers endroits du Nord de Manhattan<ref name="geologic map2">{{Lien web |langue=en |titre=Superficial geological map of New York |url=http://www.nysm.nysed.gov/nysgs/resources/images/map-surficial3.jpg |titreéditeur=Superficial[[New geologicalYork mapState of NewMuseum]] York|consulté le=29-07-2011|éditeur=Newbrisé Yorkle State= Museum2023-11-26}}.</ref>. La géologie de Staten Island est plus complexe : le socle rocheux se compose de roches sédimentaires du [[Crétacé]] dans le Sud-Est et de roches du [[Trias]] dans le Nord-Ouest<ref name="geologic map" />. On y trouve également de la [[serpentinite]]<ref name="geomorphic" />. Des couches sédimentaires de type morainiques se sont déposées au cours de la dernière glaciation<ref name="geologic map2" />.

Le territoire new-yorkais a été considérablement aménagé par les Hommeshommes qui ont modifié la [[topographie]] et le tracé du littoral, particulièrement dans le Sudsud de l'île de Manhattan<ref>{{Ouvrage |langue=en |auteurauteur1=Phillip Lopate|date=2004 |titre=Waterfront: |sous-titre=A Walk Around Manhattan |éditeur=Anchor Press |année=2004 |pages totales=421 |isbn=978-0-385-49714-5}}.</ref>, dans le sud de l'île.

{{Article détaillé | Climat de New York}}

New York n'est pas très éloigné de la mer, mais celle-ci se trouve à l'est, alors que les vents modérateurs dominants viennent plutôt de l'ouest ; de ce fait l’océanl'océan n'a aucune influence sur le climat de New York. C'est la raison pour laquelle le climat de New York est très chaud et humide l'été et parfois très froid en hiver, bien que des températures de {{tmp|24|°C}} aient déjà été observées en plein hiver. New York se trouve dans la [[Climat tempéré|zone tempérée]] nord sur la façade orientale du continent américain. Son [[climat]] dépend de cette position géographique, de la circulation [[méridien]]ne des [[masse d'air|masses d'air]] et de la proximité d'un [[courant marin]] froid.

D'après la [[classification de Köppen]] avec la station météorologique du Belvedere Castle / Central Park : la température du mois le plus froid est comprise entre {{tmp|0|°C}} et {{tmp|18|°C}} (janvier avec {{tmp|0.5|°C}}) et la température du mois le plus chaud est supérieure à {{tmp|10|°C}} (juillet avec {{tmp|24.9|°C}}) donc c'est un [[climat tempéré]]. Les précipitations sont stables, il n'y a pas de saison sèche. C'est donc un [[climat tempéré]] chaud sans saison sèche. L'été est chaud, car la température moyenne du mois le plus chaud est supérieure à {{tmp|22|°C}} (juillet avec {{tmp|24.9|°C}}).

Avec cette station, le climat de New York est classé comme Cfa<ref>{{lienLien web |titre=CLIMAT: NEW YORK |url=https://fr.climate-data.org/location/1091/ |consulté le=22-03-2017}}.</ref> dans la [[classification de Köppen]], soit un [[climat subtropical humide]].

Mais le climat de New York peut aussi être considéré comme [[climat continental humide|continental humide]]. En effet, avec la station JFK et d'après la [[classification de Köppen]] : la température moyenne du mois le plus froid est inférieure à {{tmp|0|°C}} (janvier avec {{tmp|-0.4|°C}}) et celle du mois le plus chaud est supérieure à {{tmp|10|°C}} (juillet avec {{tmp|24.2|°C}}) donc c'est un [[climat continental]]. Les précipitations sont stables, donc il s'agit d'un [[climat continental]] froid sans saison sèche. L'été est chaud, car la température moyenne du mois le plus chaud est supérieure à {{tmp|22|°C}} (juillet avec {{tmp|24.2|°C}}).

Avec cette station, le climat de New York est classé comme Dfa<ref>{{lien web|titre=Météo et climat à New York aux États-Unis|url=https://planificateur.a-contresens.net/amerique_du_nord/etats_unis/new_york/new_york/5128581.html|consulté le=22-03-2017}}.</ref> dans la [[classification de Köppen]], soit un [[climat continental humide]] avec été chaud.

Les [[hiver]]s sont généralement froids et humides, avec parfois des précipitations neigeuses (de {{unité|55.6 cm}} à {{unité|67.8 cm}} selon les différentes stations météorologiques) et plusieurs jours de gel. De la glace peut se former surà lela surface du fleuve Hudson. Cependant, la chaîne des [[Appalaches]] protège la ville des coulées d'air glacial venues du [[Canada]], si bien que les températures minimales sont moins froides que dans les villes du [[Midwest]] comme [[Chicago]]<ref name="World Climate">{{Lien web |langue=en|éditeur=World Climate|titre=Chicago, IL, Illinois, USA:Climate, Global Warming, and Daylight Charts and Data |url=http://www.climate-charts.com/Locations/u/US72530001115491.php |éditeur=World Climate |consulté le=30-07-2011|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>. Les étés sont chauds et humides.

[[Printemps]] et [[automne]] sont courts et changeants. Avant l'hiver, New York peut connaître quelques jours de chaleur appelés « {{citation|[[été indien]] »}}. Le total annuel des précipitations est relativement important (environ {{unité|1200 mm}}) et les pluies sont réparties de façon à peu près égale sur l'année et s’abattents'abattent sous forme de courtes averses chaudes en été.

Les principaux [[risque climatique|risques climatiques]] sont les [[inondation]]s, les [[tempête]]s et les [[blizzard (météorologie)|blizzards]]. Le [[Grand blizzard de 1888]] qui a affecté le Nord-Est des États-Unis fut l'un des plus importants de l'histoire de la ville. Plus récemment, la [[Tempête de neige du 1er au 6 février 2010 le long de la côte est des États-Unis et du Canada|tempête de neige de {{Date-|février 2010}}]] a paralysé la ville pendant plusieurs jours, ou encore la [[Tempête hivernale de fin décembre 2022 dans l'Est de l'Amérique du Nord|tempête hivernale de décembre 2022]], considérée comme un événement qui ne se produit qu’une fois par génération. Manhattan a déjà été touché par de faibles tornades F0 à F1 en 2010 mais cela est rare,. enEn 1973, une tornade de catégorie 3 est passée à une quarantaine de kilomètres du centre de la ville. Cependant, par sa position géographique, New York n'est pas non plus à l'abri des ouragans remontant de la côte Est. L'[[ouragan Sandy]], en {{Date-|octobre 2012}}, fut la pire catastrophe naturelle de l'histoire de la métropole, noyant le sud de Manhattan sous plus de {{uniténobr|4| mètres}} d'eau, dévastant plusieurs quartiers de la ville, tuant plusieurs dizaines de personnes. Avec un coût de {{nombrenobr|75| milliards}} de dollars, c'est aussi le deuxième ouragan le plus coûteux de l'histoire américaine. Sandy n'est pas le seul ouragan à avoir frappé New York, il y eut, un an auparavant le passage d'Irène en {{Date-|août 2011}}, ainsi qu'Agnès en 1972, ou encore le Long Island Express en 1938. Parmi les autres événements météorologiques extrêmes qui frappent New York, on peut citer les [[canicule]]s qui reviennent quasiment chaque été lorsque les masses d'air tropical viennent du sud. Celle de 1911 provoqua la mort de {{uniténobr|146| personnes}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Heat's Grip Broken After 32 More Die; Drop of Ten Degrees Marks End of Torrid Spell That Cost 146 Lives Here in Six Days |url=http://select.nytimes.com/gst/abstract.html?res=FA0F12F63F5517738DDDA10894DF405B818DF1D3 |éditeur=[[The New York Times]] |date=8 juillet 1911 |consulté le=30-07-2011}}.</ref>. Les canicules sont amplifiées par le phénomène de l'[[îlot de chaleur urbain]]. Les vagues de chaleur peuvent faire monter la température au-delà de {{tmp|38|°C}} avec un taux d'humidité important qui peut entraîner des indices de chaleur de plus de {{tmp|45|°C}}.

La ville de New York a déjà enregistré {{tmp|42|°C}}<ref>{{lienLien web |titre=LaGuardia Airport Monthly Weather Forecast - weather.com |url=http://www.weather.com/weather/wxclimatology/monthly/graph/LGA:9.|titre=LaGuardia Airport Monthly Weather Forecast - weather.com|site=weather.com}}.</ref> à l’l'[[aéroport LaGuardia de New York]] le {{Date-|3 juillet 1966}} et une température de {{tmp|-26.1|°C}} le {{Date-|9 février 1934}} à Central Park constituant les records de températures connus à New York. À la station météorologique de [[Central Park]], le record de chaleur est de {{tmp|41.1|°C}} le 9 {{Date-|juillet 1936}}.

Le {{Date-|22 juillet 2011}}, une température de {{tmp|42.2|°C}} a été enregistrée à l’l'[[aéroport international Liberty de Newark]].

|source=NOAA <ref name="noaa">{{lienLien web |auteur institutionnel=US Department of Commerce, NOAA, National Weather Service |titre=NOAA's National Weather Service - National Climate |url=http://www.nws.noaa.gov/climate/xmacis.php?wfo=okx.|titre=NOAA's National Weather Service - National Climate|auteur institutionnel=US Department of Commerce, NOAA, National Weather Service|site=www.nws.noaa.gov}}.</ref> Ensoleillement 1961-1990

|source=NOAA <ref name="noaa" />

|source=[http://www.climate-charts.com/Locations/u/US74486003058031.php climate-charts.com], Hong Kong Observatory<ref>{{lienLien web |titre=Climatological Information for New York, United States |url=http://www.weather.gov.hk/wxinfo/climat/world/eng/n_america/us/new_york_e.htm |consulté le=23-03-2017|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>

Il existe une importante [[biodiversité]] à New York dans les parcs, le fleuve Hudson et les diversdiverses zones humides de la baie. La mégapole compte plus de {{uniténobr|350| espèces}} d'[[oiseau]]x, 170 de [[poisson]]s, 30 de [[mammifère]]s, 32 de [[reptile]]s et d'[[amphibia|amphibiens]]<ref name="natureofnyc">{{Lien web |langue=en |titre=The Nature of New York - Life |url=http://www.ive.cuny.edu/nynn/nature/life.htm |éditeur=The City UniverstityUniversity of New York |consulté le=31-07-2011}}.</ref>. {{unité|3000 espèces}} de [[plante]]s ont été répertoriées à New York par les équipes du [[jardin botanique de Brooklyn]]<ref name="nyflowers">{{Lien web |langue=en |titre=Wildflowers, Butterflies and Dragonflies |url=http://www.ive.cuny.edu/nynn/nature/life/wildflowers.htm |éditeur = The [[Université de la ville de New York |City UniverstityUniversity of New York]] |consulté le=31-07-2011}}.</ref>. Le milieu urbain abrite des espèces communes comme les [[moineau]]x, les [[étourneau]]x, les [[Columba (oiseau)|pigeons]], les [[écureuil]]s mais aussi des animaux plus sauvages comme l'[[oie des neiges]] et diverses espèces de [[canard]]s passent l'hiver dans la région new-yorkaise<ref name="nybirds">{{Lien web |langue=en |titre=New York City Birds - An Amazing Diversity |url=http://www.ive.cuny.edu/nynn/nature/life/birds.htm |éditeur=The City University of New York |consulté le=31-07-2011}}.</ref>. Les îles inhabitées du [[port de New York]] sont le refuge des [[aigrette (oiseau)|aigrettes]], [[héron]]s et [[ibis (oiseau)|ibis]]<ref name="conserving18">{{Lien web |langue=en |titre=Conserving Natural Areas and Wildlife in Your Community |url=http://www.dec.ny.gov/docs/remediation_hudson_pdf/hrebch.pdf |éditeur=New York State Department of Environmental Conservation |consulté le=31-07-2011 |page=18}}.</ref>. Plusieurs couples de [[faucon pèlerin|faucons pèlerins]] ont été observés<ref name="nybirds" /> : ils régulent les populations de pigeons, d'étourneaux et de moineaux. Les arbres les plus courants sont le [[chêne]], le [[Liriodendron tulipifera|tulipier de Virginie]] et l'[[orme]]<ref name="nyflowers" />.

AvecMalgré sessa réputation de {{citation|jungle urbaine}}, New York regorge de parcs et d'espaces naturels : 27 % de la superficie totale de la ville est occupée par des parcs publics, des terrains de jeux, des réserves naturelles, des plages et des terrains de golf, ainsi que des stades, des cimetières et des parcs d'attractions. New York compte plus de {{unité|341113|hectareskm|2}} de verdureparcs et {{unité|23|km}} de plages publiques<ref>{{lien nameweb|date="Coste">PhilippeFebruary Coste3, «1999|titre=Mayor HappyGiuliani birthdayAnnounces CentralAmount Parkof !Parkland »,in dansNew York City has Passed {{convert|28000|acre|km2 |adj=on}} Mark|url=http://www.nyc.gov/html/om/html/99a/pr042-99.html|consulté le=1 septembre 2008|éditeur=New York City Mayor''s Office}}; {{lien web|titre = Beaches |url = http://www.nycgovparks.org/facilities/beaches |consulté le = 1 septembre 2008|éditeur = [[L'ExpressNew York City Department of Parks & Recreation]]'' du 31}}.</07/2003,ref>. Avec ses {{Lire_en_lignenobr|lien341 hectares}} de verdure<ref name=http"Happy Birthday L'Express">{{Lien web |langue=français |auteur=Philippe Coste |titre=Happy birthday Central Park! |url=https://www.lexpress.fr/infomonde/societeamerique/dossier/usasociete/dossierhappy-birthday-central-park_495658.asp?idahtml |accès url=399530payant |date=31 juillet 2003 |site=lexpress.fr |consulté le=5 octobre 2023}}.</ref>, Central Park représente le plus vaste espace vert de [[Manhattan]]. Il abrite un total de {{unité|250000|arbres}} et buissons<ref name="CosteHappy Birthday L'Express"/>. Le parc urbain accueille {{uniténobr|270| espèces}} d'oiseaux et {{uniténobr|14| espèces}} de mammifères ([[lapin]]s, [[marmotte]]s, [[écureuil]]s, [[raton laveur|ratons laveurs]]…). Il se situe sur la route atlantique des [[Migration des oiseaux|oiseaux migrateurs]] qui s'y arrêtent. Le matin, à [[Great Lawn|Turtle Pond]], on peut apercevoir des [[héron]]s argentés et environ {{unité|80000|poissons}} évoluent dans l'Harlem Meer<ref name="Coste4Happy Birthday L'Express"/>Philippe. Coste,En «dehors Happyde birthdayManhattan Centralse Parktrouvent !les »plus grands parcs de la ville, danscomme ''[[L'ExpressPelham Bay Park]]'', duqui 31/07/2003,avec ses {{Lire_en_ligneunité|11.2|kilomètres}} carrés (environ {{unité|1120|hectares}}) est le plus grand parc de la ville, étant environ trois fois plus vaste que Central Park<ref name="1juin2013_www.nytimes.com" />{{,}}<ref>{{lien web|titre = Pelham Bay Park |url = http://www.lexpressnycgovparks.fr/infoorg/societeparks/dossier/usasociete/dossier.asp?idapelham-bay-park |consulté le =399530&p 8 juin 2012|éditeur =4 [[New York City Department of Parks and Recreation]] }}.</ref>.

Depuis quelques années, la municipalité a entamé une politique environnementale dont le principal acteur est le ''New York City Department of Environmental Protection'', un département de la ville de New York responsable de la protection de l'environnement sur la commune. Elle s'est engagéengagée à dépasser les objectifs de réduction de [[Gaz à effet de serre|GES]] fixés par le [[protocole de Kyoto]]. Les associations écologistes font également pression pour améliorer la qualité de l'environnement urbain. Plusieurs groupes de pression ont leur siège à New York : le [[Natural Resources Defense Council]] ou encore de l'[[Environmental Defense Fund]] par exemple.

À l'instar d'autres grandes villes américaines comme [[Portland (Oregon)|Portland]] ou [[San Francisco]], certains habitants des [[classe moyenne|classes moyennes]] sont sensibles aux questions environnementales. Ces derniers fréquentent les ''farmers’farmers' markets'' qui vendent des produits locaux.

La pollution atmosphérique est responsable du développement de maladies respiratoires parmi les New-Yorkais<ref>{{Ouvrage |langue=en |auteur1=Jason Coburn |auteur2=Jeffrey Osleeb |auteur3=Michael Porter |titre=Urban Asthma and the Neighbourhood Environment in New York City |auteurvolume=Jason Coburn, Jeffrey Osleeb, Michael Porter12 |éditeur=Health & Place |année=2006 |volume=12pages |pagestotales=pp. 167–179 }}.</ref>. Les [[pluie acide|pluies acides]] sont un problème que l'on retrouve dans tout le Nord-Est du pays<ref name="air">{{Lien web |langue=en |titre=The Nature of New York - Air |url=http://www.ive.cuny.edu/nynn/nature/air.htm | éditeur = [[Université de la ville de New York |The City UniverstityUniversity of New York]] |consulté le=31-07-2011}}.</ref>.

Cependant, un New-Yorkais produit en moyenne {{unité|7.1 tonnes}} de gaz à effet de serre par an, un nombre très en dessous de la moyenne nationale ({{unité|24.5 tonnes}} par an et par habitant)<ref name="NYC emissions">{{Lien web |langue=en |titreformat=InventoryPDF of New York City Greenhouse Gas Emissions|auteurauteur1=New York City Office of Long-term Planning and Sustainability |datetitre=avrilInventory of New York City Greenhouse Gas Emissions 2007|url=http://www.nyc.gov/html/om/pdf/ccp_report041007.pdf |formatdate=PDFavril 2007 |consulté le=11-04-2007}}.</ref>. New York représente 1 % des émissions de GES des États-Unis alors qu'elle abrite 2,7 % de la population américaine<ref name="NYC emissions" />. En effet, les New-Yorkais utilisent beaucoup plus les transports en commun que le reste de la population américaine<ref name="bts.gov">{{Lien web |langue=en |titre=Executive summary |url=http://www.bts.gov/publications/highlights_of_the_2001_national_household_travel_survey/html/executive_summary.html|titre=Executive summary|éditeur=Bureau of Transportation Statistics, U.S. Department of Transportation |année=2001 |consulté le=31-07-2011|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>. D'après le recensement de 2000, New York est la seule ville américaine où plus de la moitié des habitants ne possède pas d'automobile<ref name="bts.gov" />. Les efforts de la municipalité ont porté sur l'équipement en transports collectifs propres.

En moyenne, un New-Yorkais consomme moitié moins d'électricité qu'un habitant de [[San Francisco]]<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Global Warming and Greenhouse Gases|éditeur=PlaNYC|date=06-12-2006 |url=http://www.nyc.gov/html/planyc2030/html/about/faq.shtml#warming-6 |éditeur=PlaNYC |date=06-12-2006 |consulté le=13-12-2006|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>. La municipalité a remplacé des milliers de feux de signalisation et de lampes pour l'éclairage public, maintenant bien moins énergivores. Le courant électrique utilisé par une vingtaine de bâtiments publics, parmi lesquels la [[Statue de la Liberté]] et [[Ellis Island]], est produit par des [[éolienne]]s<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Wind Power In NYC |url=http://www.gothamgazette.com/article/environment/20060308/7/1782|titre=Wind Power In NYC|éditeur=Gotham Gazette |date=mars 2006}}.</ref>. La municipalité consacre une part de plus en plus élevée de son budget à l'[[efficacité énergétique (économie)|efficacité énergétique]]. Il s’agits'agit d’élaborerd'élaborer des plans de rénovation ou de construction de bâtiments aux normes du [[Leadership in Energy and Environmental Design|LEED]]. Les groupes privés participent également à la réduction des GES : la [[Hearst Tower (New York)|Hearst Tower]] et le [[7 World Trade Center]] sont des exemples de ''green buildings''<ref name="greenbuilding">{{Lien web |langue=en |auteur1=Robin Pogrebin |titre=7 World Trade Center and Hearst Building: New York's Test Cases for Environmentally Aware Office Towers |éditeur=The New York Times |date=16-04-2006 |url=https://www.nytimes.com/2006/04/16/arts/design/16gree.html |éditeur=The New York Times |date=16-04-2006 |consulté le=19-07-2006|auteur=Robin Pogrebin}}.</ref>.

New York a besoin d'importantes quantités d'eau chaque jour : {{nombre|1,4 |milliard}} de [[gallon]]s soit {{nombre|5.3|milliards}} de litres<ref name="water">{{Lien web |langue=en |titre=The Nature of New York - Water |url=http://www.ive.cuny.edu/nynn/nature/water.htm |éditeur= [[Université de la ville de New York |The City UniverstityUniversity of New York]] |consulté le=31-07-2011}}.</ref>. Le système d'approvisionnement en eau de New York repose sur 19 réservoirs situés dans les montagnes à l'intérieur des terres<ref name="water" />, notamment des [[montagnes Catskill]]<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Current Reservoir Levels |url=http://www.nyc.gov/html/dep/html/maplevels.html |titre=Current Reservoir Levels |éditeur=New York City Department of Environmental Protection |consulté le=04-06-2007}}.</ref>. Cette eau est transportée à partir des années 1840 par l'[[aqueduc de Croton]], puis après 1890 par le {{Lien|langue=en|trad=New Croton aqueduct|fr=nouvel aqueduc de Croton}}. Au {{s-|XX}} sont construits l'{{Lien|langue=en|trad=Catskill Aqueduct|fr=aqueduc des Catskill}} et surtout l'[[aqueduc du Delaware]], qui fournissent désormais l'essentiel de l'approvisionnement en eau potable de l'agglomération. Malgré la croissance démographique de New York, la ville consomme 28 % d'eau en moins au milieu des années 2000 par rapport à 1979, grâce à la réparation des fuites sur le réseau de distribution. Les eaux de l'Hudson et de la baie de New York subissent d'importantes pollutions urbaines. Le [[Newtown Creek]] a été pollué pendant des décennies par des rejets de pétrole. Le [[mercure (chimie)|mercure]] et les [[Polychlorobiphényle|PCB]] présents dans l'eau ont des conséquences sur la faune et sur la santé humaine<ref name="water" />.

{{légende|MediumPurple|Aéroports new-yorkais de [[Aéroport international de New York - John-F.-Kennedy de New York|JFK]] et de [[Aéroport LaGuardia de New York|LaGuardia]]}}

* '''[[Queens]]''' (ou '''Comté de Queens'''), {{unité|2237815|habitants}}. Queens est à la fois un quartier résidentiel et industriel ; il est en outre le plus vaste de la ville de New York. Queens est très ouvert sur l'extérieur, du fait que les deux principaux aéroports de la ville, [[Aéroport international de New York - John-F.-Kennedy de New York|JFK]] et [[Aéroport LaGuardia de New York|LaGuardia]] se trouvent dans sa circonscription. Queens abrite également l'un des tournois de tennis majeurs de la saison, l'[[US Open de tennis|US Open]] à [[Flushing Meadows-Corona Park]]. L’L'''[[Unisphere]]'' (sphère en acier représentant la terre), située dans ce même parc, est d'ailleurs considérée comme le symbole de Queens, avec une idée d'ouverture sur le monde et d'universalité. L'équipe des [[Mets de New York]] joue ses matches dans le [[Citi Field]], situé également dans le quartier de Flushing.

* '''[[Staten Island]]''' (ou '''Comté de Richmond'''), {{unité|491730|habitants}}, est l'arrondissement le moins intégré à la ville de New York, ne serait-ce que par son éloignement géographique. Staten Island est relié à Brooklyn par le [[pont VerrazanoVerrazzano-Narrows]], l'un des ponts suspendus les plus longs du monde. L'arrondissement de Staten Island reste un quartier à caractère résidentiel où il fait bon vivre, loin de la frénésie de Manhattan, avec d'innombrable cours d'eau, parcs et espaces verts.

|1750 = 22000

| 1790 =49400 33131

| 1800 =79200 60515

| 1810 =119700 96373

| 1820 =152100 123706

| 1830 =242300 202589

| 1840 =391100 312710

| 1850 =696100 515547

| 1860 =1174800 813669

| 1870 =1478100 942292

| 1880 =1911700 1206299

| 1890 =2507400 1515301

|1900 = 34372003437202

|1910 =4766900 4766883

|1920 =5620000 5620048

|1930 =6930400 6930446

|1940 =7455000 7454995

|1950 =7892000 7891957

|1960 =7782000 7781984

|1970 =7894900 7894862

|1980 =7071600 7071639

|1990 =7322600 7322564

|2000 =8008000 8008278

|2010 = 8175133

|+Principaux indicateurs démographiques (2017)<ref>{{Lien web |langue=en |titre=U.S. Census Bureau QuickFacts: New York city, New York; UNITED STATES |url=https://www.census.gov/quickfacts/fact/table/newyorkcitynewyork,US/PST045217 |site=www.census.gov |consulté le=2018-12-10}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=American FactFinder - Results |url=https://factfinder.census.gov/faces/tableservices/jsf/pages/productview.xhtml?src=bkmk |site=factfinder.census.gov |consulté le=30 juillet 2019}}.</ref>

|Personnes de moins de {{nombrenobr|5| ans}}

|Personnes de moins de {{nombrenobr|18| ans}}

|Personnes de plus de {{nombrenobr|65| ans}}

D'après le recensement de 2000, l'[[espérance de vie humaine|espérance de vie]] moyenne des New-Yorkais est supérieure à celle des Américains dans leur ensemble ({{unité|80,2|ans}} pour les femmes ; 74,{{unité|74.5|ans}} pour les hommes)<ref>{{Lien web |langue=en|titre=Summary of Vital Statistics|auteurauteur1=New York City Department of Health and Mental Hygiene |datetitre=21-04-2003Summary of Vital Statistics |url=http://home2.nyc.gov/html/doh/downloads/pdf/vs/2001sum.pdf |date=21-04-2003 |consulté le=21-04-2007}}.</ref>.

La structure par âge révèle une population relativement jeune (11,9 % ont {{uniténobr|65| ans}} ou plus)<ref name="Survey2005">{{Lien web |langue=en |titre=2005 American Community Survey Data Profile Highlights|éditeur=Bureau du recensement américain|url=http://factfinder.census.gov/servlet/ACSSAFFFacts?_event=&geo_id=16000US3651000&_geoContext=01000US%7C04000US36%7C16000US3651000&_street=&_county=New+York+City&_cityTown=New+York+City&_state=04000US36&_zip=&_lang=en&_sse=on&ActiveGeoDiv=geoSelect&_useEV=&pctxt=fph&pgsl=160&_submenuId=factsheet_1&ds_name=DEC_2000_SAFF&_ci_nbr=null&qr_name=null&reg=null%3Anull&_keyword=&_industry= |éditeur=Bureau du recensement américain |consulté le=17-08-2007}}.</ref> et une part importante de personnes ayant l'âge de travailler (75,8 %). En 2005, l'âge médian à New York est de {{unité|35,8|ans}}<ref name="USData2005">{{Lien web |langue=en |titre=New York city, New York. General Demographic Characteristics: 2005 |éditeur=Bureau du recensement américain|consulté le=17-08-2007|url=http://factfinder.census.gov/servlet/ADPTable?_bm=y&-geo_id=16000US3651000&-qr_name=ACS_2005_EST_G00_DP1&-ds_name=ACS_2005_EST_G00_&-_lang=en&-_sse=on |éditeur=Bureau du recensement américain |consulté le=17-08-2007}}.</ref>, soit un peu moins que la moyenne nationale ({{unité|36,4|ans}}). Les femmes sont surreprésentées par rapport à la moyenne américaine (52,6 % de femmes pour 47,4 % d'hommes)<ref name="USData2005" />.

En 2015, 80,3 % des New-Yorkais de plus de {{uniténobr|25| ans}} ont leur baccalauréat ou un diplôme supérieur<ref>{{Lien web |langue=en |titre=EDUCATIONALEducational Attainment ATTAINMENT|url=https://factfinder.census.gov/bkmk/table/1.0/en/ACS/15_5YR/S1501/1600000US3651000 |site=factfinder.census.gov |consulté le=2017-09-03}}.</ref>, contre 86,7 % au niveau national<ref>{{Lien web |langue=en |titre=EDUCATIONALEducational Attaitment ATTAINMENT|url=https://factfinder.census.gov/bkmk/table/1.0/en/ACS/15_5YR/S1501/0100000US |site=factfinder.census.gov |consulté le=2017-09-03}}.</ref>.

En {{Date-|2=juillet|3=2007}}, le taux de chômage à New York est de 4,7 %<ref>https://www.labor.ny.gov/stats/nyc/</ref>, un chiffre similaire au taux national (4,3 %)<ref>https://www.bls.gov/news.release/pdf/empsit.pdf.</ref>.

En 2015, le revenu moyen par habitant est de {{unité|28930|dollars}} à New York, soit {{unité|4148|dollars}} de moins que la moyenne nationale<ref name=":0">{{Lien web |langue=en |titre=SELECTEDSelected ECONOMICEconomic Characteristics CHARACTERISTICS|url=https://factfinder.census.gov/bkmk/table/1.0/en/ACS/15_5YR/DP03/0100000US%7C1600000US3651000 |site=factfinder.census.gov |consulté le=2017-09-03}}.</ref>. 20,6 % de la population vit sous le [[seuil de pauvreté]], un taux supérieur de {{unité|5,1|points}} à la moyenne américaine<ref name=":0" /> ; catégories les plus touchées sont les jeunes.

|+ '''Composition de la population'''<br>en % (2014)<ref name="American FactFinder - Results">{{Lien web |langue=en |titre=American FactFinder - Results |url=http://factfinder.census.gov/faces/tableservices/jsf/pages/productview.xhtml?src=CF |site=factfinder.census.gov |consulté le=10-9-2016}}.</ref>{{,}}<ref name="American FactFinder - Results" />

|[[Blancs américains|BlancsEuro-Américains]]||43,6||73,8

|[[Afro-Américains|Noirs]]||24,7||12,6

|[[Asio-Américains|Asiatiques]]||13,2||5,0

|[[Hispaniques et Latino-Américains (États-Unis)|Hispaniques et Latino-Américains]]

! scope=col| Profil démographique !! scope=col| 1940<ref name="pop" />!! scope=col| 1970<ref name="pop" /> !! scope=col| 1990<ref name="pop">{{lienLien web |titre=New York - Race and Hispanic Origin for Selected Cities and Other Places: Earliest Census to 1990|éditeur=[[Bureau du recensement des États-Unis]]|url=https://www.census.gov/population/www/documentation/twps0076/twps0076.html |éditeur=[[Bureau du recensement des États-Unis]] |consulté le=6 décembre 2017 |archive-url=https://www.webcitation.org/69hd5KAIE?url=http://www.census.gov/population/www/documentation/twps0076/twps0076.html |archive-date=6 août 2012 |brisé le=3 octobre 2018}}.</ref> !! scope=col| 2010<ref>{{lienLien web |titre=New York (city), New York |url=http://quickfacts.census.gov/qfd/states/36/3651000.html |titre=New York (city), New York |série=State & County QuickFacts |éditeur=U.S. Census Bureau}}.</ref> !! scope=col| 2020<ref>https://www.census.gov/quickfacts/geo/chart/newyorkcitynewyork,FL/RHI125220</ref>

| BlancsEuro-Américains || 93,6 %|| 76,6 % || 52,3 % || 44,0 % || 41,3%

| —Blancs non-hispaniques || 92,0 %|| 62,9 % || 43,2 % || 33,3 % || 31,9%

| Noirs—Hispaniques et Latino-Américains || 1,6 %|| 16,12 %|| 2124,14 % || 28,76 % || 2528,5 9%

| Hispaniques et LatinoAfro-Américains || 1,6,1 %|| 1621,21 % || 2428,47 % || 2825,65 % || 23,8%

| AsiatiquesAsio-Américains || −|| 1,2 % || 7,0 % || 12,7 % || 14,3%

D'après le classement du groupe immobilier Knight Frank et Citi Private Bank, New York est la troisième ville la plus chère du monde (derrière [[Londres]] et [[Monte-Carlo]]) en ce qui concerne les prix de l'immobilier ({{unité|25600|euros}} par mètre carré dans les quartiers les plus chics)<ref>{{lienLien web| |titre= A Londres, le mètre carré atteint des sommets |site=[[Le Figaro]]|date= 08/05/2007|url=http://www.lefigaro.fr/economie/20070508.WWW000000382_a_londres_le_metre_carre_atteint_des_sommets.html |site=[[Le Figaro]] |date=08/05/2007|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>. New York est l'une des métropoles les plus cosmopolites du monde : en 2005, 36 % des New-Yorkais sont nés à l'étranger, près de {{nobr|170 langues}} différentes sont parlées dans la ville<ref name="NYC immigration">{{Lien web |langue=en|titre=The Newest New Yorkers: 2000|auteurauteur1=New York City Department of City Planning |datetitre=2005The Newest New Yorkers: 2000 |url=http://www.nyc.gov/html/dcp/pdf/census/nny_briefing_booklet.pdf |date=2005 |consulté le=27-03-2007|brisé le = 2023-11-26}} {{pdf}}.</ref> et 47,7 % des habitants s'expriment dans une autre langue que l'anglais à la maison<ref name="Survey2005" />.

[[Fichier:Race and ethnicity New York City.png|vignette|Distribution des groupes ethniques en 2010, chaque point représentant {{uniténobr|25| personnes}} : <span style="color:#ff0000">'''Blancs non hispaniques'''</span>, <span style="color:#0000ff">'''Noirs'''</span>, <span style="color:#00ff80">'''Asiatiques'''</span> et <span style="color:#ff8000">'''Latinos'''</span>.]]

À certains égards, la ville de New York est davantage internationale qu’américainequ'américaine. Elle accueille presque autant d’immigrantsd'immigrants que [[Los Angeles]]. On peut entendre parler des centaines de langues différentes à New York. La tendance est au regroupement communautaire, et des quartiers entiers se sont formés selon les origines géographiques ou culturelles : [[Italo-Américains|Italiens]] dans [[Little Italy (New York)|Little Italy]], [[Sino-Américains|Chinois]] dans [[Chinatown (Manhattan)|Chinatown]], [[CoréanoCoréo-Américains|Coréens]] dans [[Koreatown (Manhattan)|Koreatown]], [[Porto Rico|Portoricains]] à [[East Harlem]], [[Sénégal]]ais dans Le Petit Senegal, [[Polono-Américains|Polonais]] à [[Greenpoint]], [[Russo-Américains|Russes]] et [[Ukraino-Américains|Ukrainiens]] à [[Brighton Beach]], [[Hispano-AméricainsAmérique hispanique|Espagnols]] dans [[Little Spain]], [[Syrie]]ns et [[Liban]]ais dans [[Little Syria]], [[Viêtnamo-Américains|Vietnamiens]] dans le [[Bowery]], occupent chacunchacune des enclaves dans la ville.

Depuis le {{s-|XIX}}, New York est l'une des principales portes de l'[[immigration aux États-Unis]] : entre 1820 et 1890, dix millions d'Européens arrivent à New York<ref{{sfn|François nameWeil|2005|p="Weil121" />121}}, essentiellement des [[Irlando-Américains|Irlandais]] et des [[Germano-Américains|Allemands]]. Entre 1880 et 1920, les migrants viennent d'Europe du Sud ([[Italie]], [[Grèce]], [[Espagne]]…) et d'Europe de l’Estl'Est ([[Pologne]], [[Russie]], [[Roumanie]]…) après avoir traversé l'océan Atlantique jusqu'à [[Ellis Island]]. Pendant cette période, les [[Histoire des Juifs aux États-Unis|Juifs]] fuient les [[pogrom]]s : vers 1915, ils sont {{nombre|1,5 |million}} à New York<ref>Jacques Binoche, ''Histoire des États-Unis'', Paris, Ellipses, 2003, {{p.|143}}.</ref>. Après les [[Loiloi d'immigration Johnson-Reed de 1924|lois sur les quotas d'immigration de Johnson-Reed]] (1924), le nombre d'arrivées diminue considérablement.

Au début du {{s-|XX}}, plus de {{unité|20000|[[Afro-Américains]]}} s'installent dans le quartier de [[Harlem]]<ref>{{Référence Harvard sans parenthèsessfn|texte=F.François Weil, ''Histoire de New York''|id=FW2005|p=215}}.</ref>. Entre 1940 et 1960, les Portoricains arrivent massivement à New York et leur nombre passe de {{formatnum:60000}} à {{formatnum:600000}}<ref>{{Référence Harvard sans parenthèsessfn|texte=F.François Weil, ''Histoire de New York''|id=FW2005|p=285}}.</ref>. Après l'[[Immigration and Nationality Act of 1965]], l'immigration reprend à un rythme important, mais l'origine des migrants change : ils viennent désormais d'[[Amérique latine]] ([[Mexique]], [[Guyana]], [[Équateur (pays)|Équateur]], [[Colombie]], [[Venezuela]]…), des [[Caraïbes]] ([[Cuba]], [[République dominicaine]], [[Haïti]], [[Jamaïque]]…), d'[[Asie]] ([[Inde]], [[Chine]], [[Pakistan]], [[Philippines]]…) et d'[[Union des républiques socialistes soviétiques|URSS]] ([[Russie]], [[Ukraine]], [[Biélorussie]]…). Dans les années 1970-1990, ces migrants ne s'installent plus seulement à Manhattan mais aussi dans les [[Arrondissements de New York|arrondissements]] périphériques (Bronx, Brooklyn, Queens, Staten Island) et les banlieues<ref>{{Référence Harvard sans parenthèsessfn|texte=F.François Weil, ''Histoire de New York''|id=FW2005|p=286}}.</ref>. Entre 1990 et 2000, la ville a accueilli {{unité|1224524|immigrants}}<ref>{{Lien web |langue=en|titre=2000 Census|auteurauteur1=New York City Department of City Planning |datetitre=2000 Census |url=http://www.nyc.gov/html/dcp/pdf/census/mpsf3sb4.pdf |date=2000 |consulté le=04-05-2007|brisé le = 2023-11-26}} {{pdf}}.</ref> ; cependant, les villes de [[Los Angeles]] et de [[Miami]] disputent à New York la première place pour l'immigration.

Selon l'''{{langlangue|en|American Community Survey}}'', en 2017, 51,14 % de la population âgée de plus de {{uniténobr|5| ans}} déclare parler seulement l'[[Anglais américain|anglais]] à la maison, 24,26 % déclare parler l'[[espagnol]], 6,59 % une [[langues chinoises|langue chinoise]], 2,31 % le [[russe]], 1,54 % le [[bengali]], 1,18 % le [[créole haïtien]], 1,10 % le [[yiddish]], 1,04 % le [[Langue française aux États-Unis|français]], 0,91 % une [[Langues nigéro-congolaises|langue nigéro-congolaise]], 0,85 % le [[coréen]], 0,84 % l'[[italien]], 0,84 % l'[[arabe]], 0,61 % l'[[ourdou]], 0,61 % le [[tagalog]], 0,58 % l'[[hébreu]], 0,55 % le [[polonais]] et 4,99 % une autre langue<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Language spoken at home by ability to speak english for the population 5 years and over |url=https://factfinder.census.gov/bkmk/table/1.0/en/ACS/17_1YR/B16001/1600000US3651000 |site=factfinder.census.gov}}.</ref>.

Les premières tendances d'un sondage réalisé par le [[consulat général de France à New York]] en {{Date-|décembre 2011}} auprès de {{unité|16000 Français}} vivant dans les États de New York, du New Jersey, du Connecticut et des Bermudes et auquel {{unité|4733 personnes}} ont répondu sont les suivantes. Il y a autant d'hommes que de femmes et la tranche d'âge la plus représentée est celle des 36-{{uniténobr|45| ans}} (31 %), suivie de près par les 26-{{uniténobr|35| ans}} (27 %). Sur les {{unité|4733 Français}} ayant répondu au sondage, {{unité|1516 ont}} aussi la nationalité américaine, soit un tiers d’entred'entre eux. De plus on remarque que 52 % des répondants sont diplômés de niveau master et 13 % de niveau doctorat. Au total, près de 90 % ont au moins un diplôme de niveau Bac + 2, seulement 1 % n’ontn'ont aucun diplôme. La proportion d’actifsd'actifs est très élevée, puisque 80 % d’entred'entre eux disent exercer une activité professionnelle.

On compte 50 % de Français résidant aux États-Unis depuis moins de {{uniténobr|10| ans}}, et un cinquième des répondants est arrivé il y a moins de trois ans. La principale raison citée par les répondants est le fait de suivre son conjoint, après la progression de carrière. 49 % d’entred'entre eux disent parler anglais chez eux contre 48 % pour le français et le niveau de maîtrise de l’anglaisl'anglais est très bon puisque 46 % des répondants déclarent être bilingues{{référence nécessaire}}.

Le [[christianisme]] (5959 %), et plus particulièrement le [[catholicisme]] (3333 %), était, en 2014, la religion la plus pratiquée à New York, suivi par le [[judaïsme]] (avec plus d'un demi-million de juifs dont la moitié résidant à Brooklyn). L'[[islam]] vient en troisième position avec près d'unde million{{unité|300000 d'adeptes}}, suivi par l'[[hindouisme]] et le [[bouddhisme]] ainsi que par une variété d'autres religions<ref name="2015/07/29 powersearch">[http://www.pewresearch.org/fact-tank/2015/07/29/major-u-s-metropolitan-areas-differ-in-their-religious-profiles/ Article ''Major U.S. metropolitan areas differ in their religious profiles'' de Michael Lipka, paru sur le site internet du [[Pew Research Center]] du {{Date-|29 juillet 2015}}<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>.

* Plus de la moitié des protestants new-yorkais sont en fait des [[Églises évangéliquesévangélisme|évangéliques]]<ref name="2015/07/29 powersearch" />.

* S'y trouve également implantés l'[[Église épiscopaleépiscopalienne des États-Unis|Église épiscopalienne]], « descendante » de l'Église anglicane dont elle se sépara durant la [[Guerre d'indépendance des États-Unis|Guerre d'indépendance]], ainsi que les sièges [[Primatie|primal]] et celui du [[Diocèsediocèse épiscopalien de New York|diocèse local]] bien que le Primat officie dans la [[cathédrale nationale de Washington]]. Le [[General Theological Seminary|Séminaire Théologique Général de l'Église Épiscopale]] se situe dans le quartier de [[Chelsea (Manhattan)|Chelsea]].

* [[ÉvêchéDiocèse orthodoxe bulgare des États-Unis, du Canada et d'Australie]]

Les trois principales mosquées de New York sont celles du {{Lien|langue=en|trad=Islamic Cultural Center of New York|fr=[[Centre culturel islamique de New York|texte=Centre culturel islamique}}]], puis {{Lien|langue=en[[Abou Bakr As-Siddiq|fr=Hazrati Abu Bakr Siddique}}]] et {{Lien|langue=en|trad=Masjid Malcolm Shabazz|fr=Masjid Malcolm Shabazz|texte=Masjid Malcolm Shabazz}}.

En {{Date-|septembre 2015}}, la mairie de la ville inaugure la mise en place d'un jour de congé dans les écoles à l'occasion des fêtes musulmanes<ref>{{Lien web |titre = New York inaugure les jours de congés à l'école pour célébrer les fêtes musulmanes. |url = http://www.lefigaro.fr/international/2015/09/23/01003-20150923ARTFIG00136-new-york-inaugure-les-jours-de-conges-a-l-ecole-pour-celebrer-les-fetes-musulmanes.php |site = lefigaro.fr |date = 23 septembre 2015 |consulté le = 23 septembre 2015}}.</ref>.

{{Article détaillé|Architecture à New York|Architecture Art déco à New York}}

[[Fichier:Manhattan at Dusk by slonecker.jpg|vignette|redresse190px|L'[[Empire State Building]], et le [[Chrysler Building]] au second plan.]]

La ville de New York est difficilement dissociable de ses nombreux gratte-ciel, qui contribuent à rendre le [[panorama urbain]] de Manhattan reconnaissable entre tous. Ainsi, bien que le premier gratte-ciel de l'histoire de l'architecture fûtfut construit à [[Chicago]] dans les années 1880 ([[Home Insurance Building]]), la ville de New York a toujours été mondialement populaire avec ses édifices immenses, et dont la notoriété est parfois universelle. On peut citer en premier lieu l'[[Empire State Building]], sans doute le building le plus célèbre au monde. Ce nom vient du fait qu'''Empire State'' est le surnom de l'État de New York. La construction de l'Empire State Building a débuté en 1930, pour s'achever en 1931. Le style [[Art déco]] de cet immeuble lui donne un aspect sobre et robuste, et ses {{uniténobr|381| mètres}} ont fait de lui le plus haut immeuble du monde pendant plusieurs décennies.

Le gratte-ciel préféré des newNew-yorkaisYorkais est le [[Chrysler Building]], contemporain de l'[[Empire State Building]], dont la construction fut achevée en 1930 et qui fut inscrit au registre de protection de la [[Commission de conservation des monuments de la ville de New York]] en 1978. Construit à la gloire de [[Walter Chrysler]] sous la direction de [[William Van Alen]], le Chrysler Building, avec ses {{uniténobr|320| mètres}} a été l'espace de quelques mois le plus haut immeuble du monde, avant d'être détrôné par l'[[Empire State Building]]. Le Chrysler Building demeure cependant le second immeuble le plus haut de la ville de New York, jusqu'à la construction du [[One World Trade Center]] sur le site du [[World Trade Center]].

La ville présente également de nombreux autres ''buildings'' dont il serait difficile de dresser une liste exhaustive, cependant, on peut citer le [[Flatiron Building]], considéré comme l'un des premiers gratte-ciel, le [[Comcast Building]], gratte-ciel le plus élevé du [[Rockefeller Center]] avec {{uniténobr|259| mètres}}, la [[Trump World Tower]], la tour d'habitation la plus haute du monde avec {{uniténobr|262| mètres}}, le [[MetLife Building]], et ses {{uniténobr|246| mètres}}, le [[Woolworth Building]], situé dans le quartier financier et qui culmine à {{uniténobr|241| mètres}}, ou encore le [[Solow Building]], tout proche de [[Central Park]], avec {{uniténobr|210| mètres}}.

Par comparaison, il y a en Europe vingt gratte-ciel égauxde hauteur supérieure ou supérieurségale à {{uniténobr|200| mètres}}, et un seul dépassant les {{uniténobr|300| mètres}}.

Contrairement à [[Paris]], qui, pendant des siècles a été construite à partir de son propre socle calcaire, New York a toujours tiré sa pierre de construction d'un réseau de carrières, parfois très éloignées, ce qui est évident dans la variété des textures et des teintes de pierre vu dans les bâtiments de la ville. Pendant la construction des premières lignes ferroviaires, des pierres ont été flottées sur le [[Hudson (fleuve)|fleuve Hudson]] ou le long de la côte atlantique à partir de puits en [[Nouvelle-Angleterre]].

|+'''Résultats des élections présidentielles dans la ville de New York'''<ref>{{lienLien web |titre=New York Election Results |url=http://www.uselectionatlas.org/RESULTS/state.php?fips=36&f=0&off=99|titre=New York Election Results|éditeur=David Leip |consulté le=8 octobre 2014}}.</ref>

Bien que dépendant de l’l'[[État de New York]], la ville de New York bénéficie d’uned'une large autonomie législative et exécutive et d'une administration plus centralisée que la plupart des autres villes américaines. Ce statut est défini par une charte, amendée et promulguée par l'Assemblée législative de l’Étatl'État de New York, et parfois par [[référendum]].

Les New-Yorkais sont majoritairement [[Parti démocrate (États-Unis)|démocrates]] et [[Libéralisme contemporain aux États-Unis|libéraux]] : lors de l'[[Élection présidentielle américaine de 2004|élection présidentielle de 2004]], le candidat démocrate [[John Kerry]] a ainsi obtenu plus de 74 % des voix dans la ville, alors qu'il perdit l'élection au niveau national. 66 % des votants enregistrés sont démocrates<ref>{{Lien web |langue=en |auteur1=New York State Board of Elections |titre=County Enrollment Totals. |url=http://www.elections.state.ny.us/NYSBOE/enrollment/county/county_apr06.htm |date=1 avril 2006 |consulté le=06/07/07}}.</ref>. En [[Élection présidentielle américaine de 2012|2012]], [[Barack Obama]] obtient plus de 81 % des voix.

Il est élu au [[Scrutin direct|suffrage direct]] par tous les habitants de la ville pour un mandat de quatre ans. Le mode de scrutin se déroule, à l'instar de celui de l'élection présidentielle en deux phases : durant la première, les deux principaux partis, le [[parti démocrate (États-Unis)|parti démocrate]] et le [[parti républicain (États-Unis)|républicain]] désignent leur candidat, qui sont ensuite soumis au suffrage universel des habitants de la ville. Depuis 20142022, le maire est le démocrate [[BillEric deAdams Blasio(homme politique)|Eric Adams]].

Le maire dirige cinq sections administratives de la ville et d’autresd'autres institutions<ref name="Tree">{{en}} [http://www.nyc.gov/html/om/pdf/org_chart_citywide2006.pdf Organisation exécutive de la ville sur le site officiel de New York] (consulté le {{Date-|15 août 2007}})</ref>.

Ces cinq sections (en réalité gérées par des adjoints au maire : ''Deputy mayors''<ref name="Tree" />) sont<ref name="Tree" /> :

Les lois et règlements locaux de New York sont décidés par un conseil municipal (''{{langue|en|City Council}}''), composé de {{uniténobr|51| membres}}, chacun représentant un secteur de la ville d’environd'environ {{unité|157000|habitants}}. Ils sont élus tous les quatre ans par les habitants des cinq arrondissements, et le chef de la majorité porte le titre de ''speaker''. En 2007, le Speaker est la démocrate [[Christine Quinn]]. Ce conseil municipal est divisé en comités spécialisés par domaines d’interventiond'intervention. Lorsqu’uneLorsqu'une proposition est votée à la majorité simple (50 %), elle est transmise au maire qui peut la promulguer en tant que loi locale. Si ce dernier met son [[veto]], le conseil municipal a {{uniténobr|30| jours}} pour passer outre, par un deuxième vote à la majorité des deux tiers. En 2007, le conseil est dominé à une écrasante majorité par les [[Parti démocrate (États-Unis)|démocrates]], qui détiennent {{uniténobr|47| sièges}}, contre trois aux [[Parti républicain (États-Unis)|républicains]] (un dans [[Queens]] et deux à [[Staten Island]]) et un au parti de gauche ''[[Working Families Party]]''.

À la différence du reste de l’l'[[État de New York|État]], les cinq comtés de la ville de New York ne disposent pas tous de tribunaux. Il existe en effet un unique tribunal [[Droit civil|civil]] (possédant cependant des annexes dans les différents arrondissements). Un tribunal [[Droit pénal|pénal]], pour chaque arrondissement, traite les délits mineurs et les violences domestiques, conjointement avec le tribunal des affaires familiales.

Les affaires criminelles sont renvoyées devant la [[Cour suprême de New York]] (''New York Supreme Court'') qui est le [[tribunal de première instance]] et d'appel de l'État de New York, qui s'occupe également des affaires civiles les plus importantes. Ainsi, à la différence des autres cours suprêmes d'États ou de la [[Cour suprême des États-Unis|Cour suprême fédérale]], cette Cour suprême n'est pas l'instance la plus haute du système judiciaire new-yorkais, contrairement à ce que son nom indique. Les appels sont traités par une division spécialisée de la Cour suprême, et le tribunal qui décide en dernier ressort est la {{Lien|langue=en|trad=New York Court of Appeals|fr=Cour d’appel de New York|texte=Cour d’appel de New York}} (''New York Court of Appeals'').

Aujourd'hui, le poids économique de New York est considérable : en 2014, la ville a créé une richesse estimée à {{unité|1403 milliards}} de dollars<ref>http://www.comptroller.nyc.gov/press/2009_releases/pr09-01-015.shtm</ref>, c'est-à-dire que son produit brut est supérieur à celui d'un pays comme la Belgique<ref>http://www.oecd.org/dataoecd/48/4/37867909.pdf</ref>. Seuls {{nombrenobr|17| pays}} ont un PIB supérieur à celui de la seule ville de New York.

L’expansionL'expansion économique de New York a été rendue possible par sa situation géographique exceptionnelle : établies sur un port naturel au débouché de l’Hudsonl'Hudson, les activités portuaires ont induit le développement industriel de la métropole. L’industrieL'industrie textile se développa tout au long du {{s-|XIX}} avec l’arrivéel'arrivée des migrants d’Europed'Europe centrale et orientale. Vers 1900, l'agglomération new-yorkaise est la plus peuplée des États-Unis, mais aussi le plus grand centre industriel et financier du pays<ref>{{sfn|Cynthia Ghorra-Gobin, ''La ville américaine : espace et société'', Paris, Nathan Université,Jean-Robert Pitte|1998, {{ISBN|978-2-09-191016-1}}, {{p.|=34}}.</ref>. La prééminence économique de New York, quoique moins absolue aujourd'hui, est encore largement vraie dans différents secteurs stratégiques. À partir des années 1960 et 1970, le secteur secondaire connaitconnaît une crise dans l'agglomération new-yorkaise comme dans les autres grandes villes du nord-est des États-Unis. Les services et la finance, en revanche, connaissent un nouvel essor à partir de la fin des années 1970. New York reste le principal centre de commandement de l'économie américaine.

La crise des années 1960-1970 a engendré des friches industrielles dans les arrondissements du [[Bronx]] et de [[Queens]]. Pendant cette période, les usines ferment à cause de la concurrence internationale, déménagent ou se délocalisent à l’étrangerl'étranger. Ainsi, le [[New York Navy Yard|chantier naval de Navy Yard]] ferme ses portes en 1966. Entre 1953 et 1992, New York perd quelque {{unité|700000|emplois}} industriels<ref>Jean-Pierre Paulet, ''Géographie urbaine'', Paris, Colin, 2000, {{ISBN|978-2-200-25044-7}}, {{p.|100}}.</ref>. Au milieu des [[années 1970]], la désindustrialisation et le déclin démographique poussent la ville au bord de la faillite.

Depuis les [[années 1990]], plusieurs opérations de réhabilitation ont été menées dans plusieurs quartiers de la Grosse Pomme. À [[Brooklyn]], plusieurs des zones portuaires industrielles sont reconverties en [[loft]]s et en ateliers d’artistesd'artistes.

De nombreuses entreprises multinationales sont implantées à New York. Fin 2007, vingt des [[Fortune Global 500|cinq cents plus grosses entreprises mondiales par le chiffre d'affaires]] avaient leur siège à New York. C'est moins qu'à [[Tokyo]] et qu'à [[Paris]], mais trois fois plus qu'à Houston, deuxième ville des États-Unis dans ce domaine<ref>{{en}} Global Fortune, [http://money.cnn.com/magazines/fortune/global500/2007/ liste 2007] : {{uniténobr|50| entreprises}} à Tokyo, 26 à Paris, 22 à New York et Londres, 7 à Houston ({{9e}} mondiale).</ref>. Parmi ces vingt, on peut citer, outre de nombreuses institutions financières, le groupe de télécommunications [[Verizon Communications|Verizon]], l'entreprise pharmaceutique [[Pfizer]] ou le conglomérat de media [[WarnerMedia]]. D'autres entreprises de première importance, [[General Electric]] et [[IBM]], ont leur siège dans la banlieue de la ville. D'autre part, la plupart des grandes entreprises de ''professional services'', telles que le cabinet d'audit [[PricewaterhouseCoopers]] ou le cabinet d'avocats Skadden, ont d'importants bureaux dans la ville.

La finance joue un rôle particulier à New York. C'est, avec Londres, l'un des grands centres mondiaux dansde cela finance secteur<ref>{{lienLien web |langue=en |titre=Report 2008 |url=http://www.mastercard.com/us/company/en/insights/pdfs/2008/MCWW_WCoC-Report_2008.pdf|titre=Report 2008|site=www.mastercard.com}}.</ref>. On y trouve deux des principales bourses du monde, le [[New York Stock Exchange]] (NYSE) et le [[NASDAQ]], la première dépassant de loin toutes les autres bourses du monde par la capitalisation boursière des sociétés cotées. Une autre institution, le [[New York Mercantile Exchange]] (NYMEX), est spécialisée dans les matières premières. Parallèlement, de nombreux groupes financiers ont leur siège à New York. On peut citer les banques [[Citigroup]], [[JPMorgan Chase]] et [[Goldman Sachs]], ainsi que les assureurs [[American International Group|AIG]] et [[MetLife]]. Au total, le secteur financier emploie {{unité|328000|personnes}} à New York<ref>Cécile Ducourtieux, « New York craint de perdre sa suprématie financière mondiale », dans ''[[Le Monde]]'' du 24/01/2007, {{Lire_en_ligne|lien=https://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-858576@51-790726,0.html}}.</ref>. Le ''[[Financial District (Manhattan)|Financial District]]'' (quartier financier), situé au sud de [[Manhattan]], est emblématique de ce secteur.

Si les activités politiques et diplomatiques occupent à New York une place moins importante que les activités économiques ou financières, leur rôle n'en est pas négligeable pour autant. Sur le plan diplomatique, la ville doit son rang à l'[[Organisation des Nations unies]] dont le [[Siège des Nations unies|siège]] se trouve à Manhattan depuis 1952 . D’autreD'autre part, de très nombreux pays, dont la France, y possèdent une représentation consulaire.

New York bénéficie également d’importantesd'importantes ressources liées au [[tourisme]] : la Grosse Pomme a attiré en 2012 quelque onze2018, {{nombre|65.1|millions}} de touristes internationaux<ref>Présentationdont {{nombre|51.5|millions}} de Newvisiteurs York,nationaux «(soit Qu'est-ce79 que% Newdes Yorktouristes). ?Les »,touristes dansinternationaux ''Leétaient Guidedonc de{{nombre|13.6|millions}} en 2018 à New York''. misLes enpremiers lignevisiteurs, leen 01/07/2013nombre, étaient les [[Britanniques]] ({{Lire_en_ligneunité|lien=http://www1.cnewyork.net/guide/presentation-new-york.php2|million}}.</ref>. Lesde premierstouristes visiteurspar sontan), lessuivi des [[BritanniquesChinois (peuple)|Chinois]] ({{unité|1.051|million}} de touristesvisiteurs par an), suivi des [[Canadiens (peuple)|Canadiens]] ({{uniténobr|1.03| million}} de visiteurs par an) et des [[Brésiliens]] ({{formatnum:718000906000}}). Les [[Français (peuple)|Français]] ont été {{formatnum:814000}} en 2018, un record<ref>Chiffres" 2012Tous citésles danstrucs ''Leà Guidesavoir avant de Newvoyager York'', «aux Qu'estÉtats-ceUnis et notamment queà New York ?" », mispublié en lignejuin le 01/07/20132019, {{Lire_en_ligne|lien=httphttps://www.cnewyorkbons-plans-voyage-new-york.netcom/guidelessentiel-avant-de-partir/presentationtrucs-savoir-avant-voyager-etats-unis-new-york.php/}}.</ref>. Les touristes [[Français (peuple)|français]] privilégient les grandes [[Ville (États-Unis)|villes américaines]] : ainsi, sur les 20 premières destinations touristiques des Français, cinq sont américaines, la première étant New York<ref name="villes">Florence Evin, « Les villes américaines très en vogue chez les touristes français », dans ''[[Le Monde]]'' du 25-09-2007, mis en ligne le 24-09-2007, {{Lire_en_ligne|lien=https://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3238,36-958821@51-948527,0.html}}.</ref>.

New York a aussi été le berceau du cinéma américain (studios Paramount dans Queens), avant que la production ne soit déplacée à [[Hollywood]]. New York est néanmoins àoccupe la seconde place au niveau nationalaméricain en ce qui concerne la télévision et le cinéma. Ce secteur est actuellement en pleine croissance. NewLa Yorkville hébergea lesparfois siègesété etdécrite lescomme rédactionsla centralescapitale demondiale des médias très influents internationalement, notamment les agences de presse [[Associated Press]], [[Bloomberg LP]] et [[Dowdu Jonesdivertissement<ref Newswires]]name=NYCTheCapitaloftheWorld/>{{,}}<ref lesname=NYCTheEntertainmentCapitaloftheWorld>{{ouvrage|titre quotidiens ''[[The= New York Times]]''City etSkyscrapers ''[[The|prénom Wall= StreetRichard Journal|Wallnom Street= Journal]]''Panchyk et|éditeur les= chaînesArcadia dePublishing télévision|année [[National= Broadcasting2010 Company|NBC]],isbn [[American= Broadcasting9781439638620 Company|ABC]]url et= [[Columbia Broadcasting System|CBS]]https://books.google.com/books?id=01rPeuHXpeQC&pg=PT180 Autour de tous ces grands noms de la presse mondiale}}</ref>{{,}}<ref>{{ouvrage|titre la ville de= New York: abriteThe égalementMovie leLover's siègeGuide: deThe nombreusesUltimate autresInsider publications,Tour quotidiennes,of hebdomadairesMovie voireNew bimestrielles,York publiées|prénom dans= différentsRichard formats,|nom comme= lesAlleman [[Presse people|tabloïds]].éditeur Le= quotidienCrown/Archetype gratuit ''[[Metronews|Metro]]''année est= également2013 publié|page chaque= jour95 à New York. C’est donc une [[presse écrite|presse]]isbn diverse,= variée,9780804137782 mais aussi [[polyglotte]] puisqu’il existe des éditions locales pour les communautés majoritaires. La presse new yorkaise est également impressionnante par sa volonté de ne pas vendre uniquement ses propres journaux, certains kiosques de Manhattan étant spécialisés dans la [[presse de référence|presseurl internationale]]<ref>VoilàNewYork.com,= httphttps://wwwbooks.voilanewyorkgoogle.com/003_003_007.htmlbooks?id=f_0Z5SxTKLkC&pg=PA95 }}</ref>.

À l'origine du développement économique de la ville, le port de New York a dès le début bénéficié d'un site naturel le protégeant des tempêtes. Après 1819, l'ouverture du [[canal Érié]] lui confère un avantage décisif par rapport à [[Boston]] et [[Philadelphie]]. Dans la deuxième moitié du {{s-|XIX}} se développe le transport de voyageurs par paquebots : entre {{Date-|juin 1927}} et {{Date-|juin 1928}}, environ un million de personnes passent ainsi par New York<ref>{{Ouvragesfn|prénom1= Pierre |nom1= Gras |titre2010|p=143}}. Le tempsport desde ports.New DéclinYork etest renaissancedevenu desvers villes1910 portuairesle (1940-2010)|éditeur=plus Tallandier|année=important 2010|pagesdu totales= 298|isbn=978-2-84734-675-6}}, {{p.|143}}.</ref>monde.

Le port connut un déclin relatif après la Seconde Guerre mondiale en raison de l'essor de la façade Pacifiquepacifique pour le commerce et de la concurrence du transport aérien pour les voyageurs<ref>{{Ouvragesfn|prénom1= Pierre |nom1= Gras |titre= Le temps des ports. Déclin et renaissance des villes portuaires (1940-2010)|éditeurp= Tallandier|année= 2010|pages totales= 298|isbn=978-2-84734-675-6}}, {{p.|38}}.</ref>. Au début des années 1960, il perd son rang de première place portuaire du monde au profit de [[port de Rotterdam|Rotterdam]]<ref>{{Ouvragesfn|prénom1= Pierre |nom1= Gras |titre= Le temps des ports. Déclin et renaissance des villes portuaires (1940-2010)|éditeurp=58}}, Tallandier|année=important 2010|pagescentre totales=pétrolier 298|isbn=978-2-84734-675-6}},en {{p.|58}}.</ref>Europe.

Historiquement, les installations portuaires se situaient au sud de [[Manhattan]], à South Street Seaport. Il ne reste aujourd'hui qu'une activité résiduelle à [[Brooklyn]] (quartier de [[Red Hook]]) et au Howland Hook Marine Terminal de [[Staten Island]]. Depuis les [[années 1950]], le transit marchandises (notamment des conteneurs) s'est déplacé vers le port Newark-Elizabeth Marine Terminal<ref>{{Ouvragesfn|prénom1= Pierre |nom1= Gras |titre= Le temps des ports. Déclin et renaissance des villes portuaires (1940-2010)|éditeurp= Tallandier|année= 2010|pages totales= 298|isbn=978-2-84734-675-6}}, {{p.|75}}.</ref> à [[Newark (New Jersey)|Newark]] dans le [[New Jersey]], au nord de Staten Island ({{15e|rang}} mondial).

Contrairement aux habitants d'autres villes américaines, les New-Yorkais utilisent largement les transports en commun : un New-yorkais sur quatre les utilise pour se rendre au travail<ref>{{Lien web |langue=en |auteur1=[[Metropolitan Transportation Authority]] |titre=Public Transportation for the New York Region |url=http://www.mta.info/mta/network.htm |consulté le=30/06/07|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>. Le prix des parkings, très élevé, les péages aux [[Liste des ponts de New York|ponts]], aux tunnels et les bouchons découragent l'usage de la voiture. Le [[métro de New York]], efficace et rapide, utilise un réseau de {{nobr|400 kilomètres}} de voies<ref>Roger Brunet (dir.), ''Géographie universelle : États-Unis, Canada'', page 127</ref>. Les bus, taxis, ainsi que les ferries (surtout en direction du [[New Jersey]] et de [[Staten Island]]) sont également largement utilisés.

Les personnes habitant en banlieue ([[Long Island]], [[New Jersey]], [[Connecticut]]) ou en lointaine banlieue ([[Pennsylvanie]] ou plus au nord dans l’l'[[État de New York]]) utilisent généralement leur véhicule personnel pour rejoindre le réseau urbain. Au printemps 2007, le maire de New York, [[Michael Bloomberg]] a promis une réduction de 30 % des émissions de gaz carbonique d'ici à 2030 dans sa ville. Il a décidé de mettre en œuvre une politique de rénovation énergétique des gratte-ciel, de plantation d'un million d'arbres et d'instauration d'un péage pour les véhicules pénétrant dans Manhattan<ref>Thomas Dévry, « New York concentre son énergie sur ses vieux gratte-ciel », dans ''[[Libération (journal)|Libération]]'' du 14/05/2007, {{Lire_en_ligne|lien=http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/253536.FR.php}}.</ref>.

Figurant parmi les réseaux de [[transport en commun]] les plus importants à l'échelle internationale, il compte {{nobr|422 stations}} pour {{nobr|468 points}} d'arrêt<ref name="MTA FF">{{lienLien web |langue=en|éditeur=MTA |titre=Subways: Facts and figures |url=http://www.mta.info/nyct/facts/ffsubway.htm |éditeur=MTA |mois=mai |année=2013|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>, ce qui le place au premier rang mondial quant au nombre de stations desservies. Le réseau comporte {{nobr|337 km}} de lignes comptant pour la plupart quatre voies (deux voies pour les trains express et deux voies pour les omnibus). Il constitue en outre l'un des cinq réseaux de transport en commun fonctionnant {{nobr|24 heures}} sur 24, {{nobr|7 jours}} sur 7 aux [[États-Unis]], aux côtés du [[Staten Island Railway]] et du [[Port Authority Trans-Hudson|PATH]], également situés à New York, des trains du [[PATCO Line|PATCO]] et du [[métro de Chicago]].

Le métro constitue le moyen de [[Transport à New York|transport en commun]] le plus fréquenté de la [[mégalopole]] new-yorkaise. Avec {{nombre|5.4|millions}} d'usagers par jour en 2012<ref name="MTA20130507">{{lienLien web |langue=en |titre=Subway and Bus Ridership |url=http://www.mta.info/nyct/facts/ridership/|titre=Subway and Bus Ridership|éditeur=MTA |consulté le=7 mai 2013|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>, il a ainsi représenté près de 63 % du trafic total de passagers qui ont transité sur le réseau de la MTA sur l'année<ref name="MTA20130513">{{lienLien web |langue=en |titre=The MTA network |url=http://www.mta.info/mta/network.htm|titre=The MTA network|éditeur=MTA |consulté le=13 mai 2013|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>, loin devant les réseaux de bus, le [[Staten Island Railway]], le [[Long Island Railroad]] et le [[Metro-North Railroad]] qui sont également gérés par la MTA. Sur la base de ces mêmes chiffres, le réseau de métro de New York se classe au septième rang mondial<ref name="MTA FF" /> et au premier rang national.

Bien que le métro de New York porte le nom de ''{{Langue|en|subway}}'', ce qui traduit en anglais l'idée de ''souterrain'', 40 % des lignes suivent un tracé aérien qui s'appuie sur des structures en [[acier]] ou parfois en [[Fonte (métallurgie)|fonte]], des [[viaduc]]s en [[béton]], des remblais aménagés, des ponts ferroviaires et, occasionnellement, des voies en surface. Les lignes sont presque exclusivement souterraines à [[Manhattan]], alors qu'elles sont en majorité aériennes dans le reste de la ville. Toutes ces lignes, quelle que soit la base de leur tracé, sont situées à des niveaux différents de ceux des infrastructures routières et des aires piétonnes, et la plupart des croisements entre deux lignes de métro ou entre une ligne de métro et une ligne de train de banlieue sont sécurisés par la présence d'échangeurs ferroviaires de type [[saut-de-mouton]]<ref>{{lienLien web |langue=en |titre=Loopy-Loop at South Ferry |url=http://www.nyskies.org/articles/pazmino/sfloop.htm|titre=Loopy-Loop at South Ferry|site=nyskies.org |consulté le=23 mai 2013}}. Citation utilisée : ''{{Langue|en|The diversion from Rector St is a grade crossing, indicated by the 'x' where tracks cross like those of trolley cars on the street. Such crossings are rare in the New York subway, which employs flying junctions to what many visitors consider an extravagant degree}}''.</ref>{{,}}<ref>{{en}} ''{{Langue|en|Evolution of New York City subways: An illustrated history of New York City's transit cars, 1867-1997}}'', G. Sansone, New York Transit Museum Press, New York, 1997, {{p.|179}}. Citation utilisée: ''{{Langue|en|Costly flying junctions were constructed so trains could proceed on diverging routes with minimum delay}}''.</ref>.

Il est très difficile d'imaginer les rues de la ville de New York, et plus particulièrement celles de [[Manhattan]], sans les célèbres [[taxi]]s jaunes, que l'on retrouve en vedette dans les films et les séries télévisées, tout particulièrement dans le film de [[Martin Scorsese]], ''[[Taxi Driver]]'', avec [[Robert De Niro]], qui impose alors un véritable archétype de la métropole nocturne, de ses habitants et de ses taxis.

Les taxis sont exploités par des sociétés privées, sous licence de la ''New York City Taxi & Limousine Commission''. On en trouve deux sortes. Dans un premier temps, on reconnaît les « medallion » taxis, ou encore ''yellow cabs'' à la célèbre couleur jaune. Ces taxis sillonnent en permanence les axes routiers de la ville, et il est possible de les prendre directement dans la rue. Ils desservent, selon la bonne volonté du chauffeur, les cinq arrondissements de New York et une partie du New Jersey. En 2011, le prix minimal d’uned'une course est {{unité|3.5 $}}. Il convient en outre de donner un pourboire au chauffeur d'un montant de 10 à 15 % du prix affiché de la course. Les ''yellow cabs'' peuvent se trouver n'importe où dans [[Manhattan]]. D'ailleurs, ces taxis représentent la plupart des véhicules que l'on rencontre dans les rues de New York ; on en compte plus de {{formatnum:12000}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur1=New York City Taxi and Limousine Commission |titre=The State of the NYC Taxi |url=http://www.nyc.gov/html/tlc/downloads/pdf/state_of_taxi.pdf |année=9 mars 2006 |consulté le=30/06/07 |page=2|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>.

L'[[Amtrak]] est la société américaine qui gère les grandes lignes de chemin de fer. L'historique et majestueuse gare de [[Gare de Grand Central Terminal|Grand Central Station]] est désormais consacrée au trafic local, tandis que le moderne terminal de [[Pennsylvania Station (New York)|Pennsylvania Station]], propose des liaisons notamment :

* ''[[New Jersey Transit]]'' (NJ Transit) : gère une dizaine de lignes de trains de banlieue et des lignes de bus assurant la desserte entre [[Manhattan]] et les banlieues ouest situées dans le New Jersey.

* ''[[Metropolitan Transportation Authority]]'' (MTA) : agence gouvernementale de l'État de New York dont la mission est la gestion des transports en commun dans la ville de New York et ses banlieues par le biais de plusieurs sous-agences :

** ''[[New York City Transit Authority|MTA New York City Transit]]'' : gère les {{nobr|24 lignes}} du réseau du [[métro]] et les {{uniténobr|230| lignes}} de [[Autobus|bus]] de New York. La totalité des infrastructures du réseau du [[métro de New York]] ainsi que la flotte appartiennent à la ville de New York, mais sont confiées à la MTA pour l'exploitation. Le métro new-yorkais est l’unl'un des plus étendus au monde, ses {{uniténobr|24| lignes}} totalisant {{unité|1160|km}} et {{uniténobr|468| stations}}. En 2002, environ {{unité|3.3|millions}} d’usagersd'usagers l’empruntaientl'empruntaient chaque jour. Les voies sont essentiellement souterraines dans Manhattan et sont souvent surélevées dans les autres quartiers. Il ne dessert pas l'arrondissement de Staten Island. Le prix de base est de actuellement de {{unité|2.50 $}}.

** ''[[Metro-North Railroad|MTA Metro-North Railroad]]'' : gère les trains de banlieue au départ de [[Gare de Grand Central Terminal|Grand Central Terminal]], à destination des banlieues Nord (comtés de Westchester, Rockland, Putnam, Orange, Dutchess et l'extrémité sud-ouest de l'État du Connecticut).

** ''[[Long Island Railroad|MTA Long Island Railroad]]'' : gère les trains de banlieue à destination des banlieues Est (comtés de Nassau et Suffolk) sur l’îlel'île de [[Long Island]].

** ''[[Staten Island Railway|MTA Staten Island Railway]]'' : gère une ligne de métro non reliée au reste du réseau, qui traverse l'arrondissement de [[Staten Island]] du nord au sud. L'infrastructure de cette ligne appartient à la MTA.

* ''[[Port Authority of New York and New Jersey]]'' (PANYNJ) : gère une autre ligne de métro entre [[Manhattan]] et le [[New Jersey]], et deux lignes à destination des aéroports de Newark-Liberty ([[AirTrain Newark]], monorail) et John F. Kennedy ([[AirTrain JFK]], métro tramway rapide).

** ''[[Port Authority Trans-Hudson]]'' (PATH) : réseau de métro et de trains de banlieue qui assurent des liaisons entre [[Manhattan]] et plusieurs villes du [[New Jersey]] situées dans la banlieue new-yorkaise. Le PATH est exploité et appartient à la PANYNJ.

{{Article détaillé|Aéroport international de New York - John-F.-Kennedy de New York|Aéroport LaGuardia de New York|Aéroport international Liberty de Newark|Liste de villes avec plus d'un aéroport}}

[[Fichier:Airports New York City Map Julius Schorzman.png|vignette|Les 3 aéroports de New York :<br />1 - [[Aéroport international de New York - John-F.-Kennedy de New York|Aéroport international JFK]]<br />2 - [[Aéroport LaGuardia de New York|Aéroport LaGuardia]]<br />3 - [[Aéroport international Liberty de Newark|Aéroport international Newark]]]]

La ville de New York possède trois principaux aéroports. Ils constituent la voie d'accès aérienne la plus importante et la plus active du pays, avec plus de {{nobr|100 millions}} de voyageurs par an<ref>{{lienLien web |titre=Aéroports de New York |url=http://new-york-guide.info/fr/aeroports-new-york/|titre=Aéroports de New York|site=new-york-guide.info|brisé le = 2023-11-26}}.</ref> et {{nombrenobr|132| millions}} de voyageurs en 2017, faisant de New York le carrefour aérien le plus fréquenté au monde après [[Londres]]. La [[route aérienne Londres - New York]] est la plus lucrative et la plus haut-profil au monde<ref>{{Lien web |langue=en-US |prénom=Thomas |nom=Pallini |titre=These 10 global flight routes are where airlines made the most money in 2018 and 2019 |url=https://www.businessinsider.com/top-10-highest-revenue-generating-flight-routes-in-the-world-2020-2 |site=Business Insider |consulté le=2022-05-22}}.</ref>.

* L'[[aéroport international de New York - John-F.-Kennedy de New York|aéroport international John-F.-Kennedy]] (''{{langue|en|John F. Kennedy International Airport}}'') est situé dans le quartier de Jamaica dans le [[Queens]]. Il a ouvert en 1948 et a été rebaptisé en l'honneur du président [[John Fitzgerald Kennedy]], assassiné en 1963. Il dispose de quatre pistes, longues de {{unité|2560|à=4441|mètres}}. En 2002, le trafic était de l'ordre de {{unité|29900000|passagers}}, contre environ {{nombre|59.3|millions}} de passagers en 2017. L’aéroportL'aéroport JFK a subi de nombreuses rénovations de 1999 à 2001. En 2003, il a notamment inauguré le « Air Train »<ref name="VNY_02-09-01">{{lienLien web |titre=Tourisme à New York |url=http://www.voilanewyork.com/002_009_001.html|titre=Tourisme à New York|site=www.voilanewyork.com}}.</ref>, un train aérien direct pour Queens et prochainement pour Manhattan. La plupart des avions en provenance de l'Europe atterrissent à JFK, qui a notamment accueilli les aéronefs de type [[Concorde (avion)|Concorde]] jusqu'en 2003. Aujourd’huiAujourd'hui, avec un transit annuel de {{nobr|35 millions}} de personnes<ref name="VNY_02-09-01" /> l’aéroportl'aéroport JFK propose une multitude de transports pour se rendre à Manhattan : l’airtrainl'airtrain, le taxi, le shuttle, le métro ou l’hélicoptèrel'hélicoptère.

* L'[[aéroport international Liberty de Newark|aéroport international Liberty]] (''{{langue|en|Newark Liberty International Airport}}'') est situé dans la ville de [[Newark (New Jersey)|Newark]], dans le [[New Jersey]]. Ouvert en 1928, il est le plus ancien aéroport new-yorkais, et se situe à {{nobr|15 milles}} de [[Manhattan]] (soit {{nobr|26 km}}). Il a cependant été récemment rénové, ce qui en fait l'un des aéroports les plus modernes de la côte est. Il assure les liaisons intérieures et internationales ; en 2017, {{nombre|43.2|millions}} de passagers ont transité par cet aéroport. Il est le seul des trois aéroports de l'agglomération à ne pas être situé dans la ville de New York.

* par paquebot : Enen sus du Terminal de Manhattan, l'explosion du marché de la croisière a imposé la construction d'une nouvelle gare maritime, le Terminal de BrooklinBrooklyn. C'est désormais le lieu d'arrivée et de départ du [[Queen Mary 2]] qui assure la liaison régulière Europe-États-Unis.

* par ferry : ces bateaux sont principalement gérés par la société privée ''NY Waterway'', qui exploite plusieurs lignes sur le [[Hudson (fleuve)|fleuve Hudson]]. On trouve également le ''New York Water Taxi'', entre Manhattan et Brooklyn, et la ligne du [[ferry de Staten Island]], exploitée par le ''[[New York City Department of Transportation]]'', qui relie [[The Battery (Manhattan)|Battery Park]] (au sud du quartier de [[Lower Manhattan]]) à St. Georges (au nord de [[Staten Island]]). Des ferries assurent également la liaison jusqu'à Liberty Island (sur laquelle s'élève la [[statue de la Liberté]]) et jusqu'à [[Ellis Island]], où se trouve un musée sur l'arrivée des Européens. Enfin, des services de ferries, régis pour la plupart par la ''Port Autority'', permettent de rejoindre les rives opposées à Manhattan (Brooklyn, le Bronx, Queens et le New Jersey) par voies maritimes<ref>{{lienLien web |titre=Tourisme à New York |url=http://www.voilanewyork.com/002_002_008.html|titre=Tourisme à New York|site=www.voilanewyork.com}}.</ref>.

Le tourisme tient une place importante dans la ville de New York où on trouve des centaines de lieux à visiter et d'endroits pour se divertir. {{nombrenobr|40| millions}} de touristes visitent la ville chaque année<ref>En 2006, {{nombre|44.4|millions}} de visiteurs, dont {{nombre|37.2|millions}} d'Américains</ref>. Parmi les lieux de la ville qui accueillent le plus de touristes, on trouve [[Times Square]], [[Wall Street]], la [[statue de la Liberté]], l’l'[[Empire State Building]], le [[pont de Brooklyn]], la [[Cinquième Avenue]] ou encore [[Central Park]]. Le [[World Trade Center]] et ses tours jumelles étaient également une destination privilégiée avant le [[attentats du 11 septembre 2001|{{Date-|11 septembre 2001}}]], même si, depuis, ''[[Ground zero]]'' attire beaucoup de monde. Un autre lieu également fréquenté, mais un peu plus original, est le magasin de jouets [[FAO Schwarz]] de [[Manhattan]] : on peut parfois y voir de longues files d’attented'attente sur les trottoirs.

Le matin de [[Thanksgiving (États-Unis)|Thanksgiving]], célébré chaque année le quatrième jeudi de novembre, se déroule la ''Macy's Thanksgiving Day Parade'', organisée par le grand magasin [[Macy's]], qui attire des milliers de spectateurs et des millions de téléspectateurs<ref>{{en}} [http://www.macys.com/campaign/parade/pop/info.jsp Site officiel de la parade] (consulté le {{Date-|19 août 2007}})</ref> ''via'' les ondes de la télévision.

La ville possède aussi plusieurs [[parc zoologique|zoos]], parmi lesquels [[zoo de Central Park]] et le [[zoo du Bronx]]. En ce qui concerne les parcs d'attraction, [[Coney Island]], située au sud de [[Brooklyn]], comprend l’Aquariuml'Aquarium de New York, des jeux d’arcadesd'arcades et des attractions foraines : [[grande roue]], de vieilles [[montagnes russes]] en bois, ou encore [[auto-tamponneuse]]s…

La ville de New York est également le théâtre de l'un des tournois majeurs de la saison de [[tennis]], avec l'[[US Open de tennis|US Open]] qui a lieu à la fin du mois d'août dans le parc municipal de [[Flushing Meadows-Corona Park]] (tournoi masculin et féminin)<ref>{{lien web|titre = US Open 2015 |url = http://www.usopen.org/ |consulté le = 6 juillet 2015|éditeur = [[United States Tennis Association]] }}.</ref>. En outre, l'un des événements sportifs majeurs de la saison d'athlétisme a également lieu dans la Big Apple avec le très populaire [[marathon de New York]] qui a lieu depuis 1970 et qui attire en moyenne plus de {{unité|3000050000|participants}}. Face aux nombreuses demandes de participation, le marathon le plus important du monde avec 51 394 finishers en 2016<ref>{{lien web|date = July 2013 |titre = TCS New York City Marathon |url = http://www.tcsnycmarathon.org |consulté le = 10 mai 2017|éditeur = [[New York Road Runners]] }}.</ref>, a dû instituer un système de loterie. Cette course qui a lieu chaque année le {{1er|dimanche}} de novembre, traverse les cinq arrondissements de la ville. Elle débute à [[Staten Island]] pour finir à Central Park<ref>{{lienLien web |titre=Vivre à New York |url=http://www.voilanewyork.com/003_007_001.html|titre=Vivre à New York|site=www.voilanewyork.com}}.</ref>. Le [[New York Yacht Club]] est l'organisme qui organise la [[Coupe de l'America]] depuis {{nobr|132 ans}}, la plus longue séquence de victoires de l'histoire du sport.

Comme dans le reste des États-Unis, la criminalité et la [[délinquance]] ont diminué depuis le début des années 1990 à New York. Cette réussite est due en partie à l'action du maire de la ville, [[Rudy Giuliani]] (entre 1993 et 1998) et sa politique de [[tolérance zéro]]<ref>{{articleArticle |auteur1=William J.Bratton & George L. Kelling |titre=Pourquoi nous avons besoin de la tactique de la vitre brisée |périodique=''[[Revue française de criminologie et de droit pénal]]'' |volume=4 |mois=avril |année=2015 |lire en ligne=http://www.institutpourlajustice.org/actions/evenements/parution-du-quatrieme-numero-de-la-revue-francaise-de-criminologie-penale-209148.html}}.</ref>. Durant cette période, le nombre de meurtres par an a été divisé par plus de trois, passant de {{formatnum:2245}} à 633, pour une population de {{unité|7.5|millions}} d'habitants<ref>Chiffres cités dans Jean-François Revel, ''L’Obsession anti-américaine'', Paris, Plon, 2002, {{ISBN|978-2-259-19449-5}}, page 150 ; voir aussi KASPIKaspi A., DURPAIREDurpaire F., HARTERHarter H., LHERMLherm A., ''La Civilisation américaine'', Paris, PUF, 2004, page 145 ; sur la violence, lire Alain Bauer, Emile Pérez, ''L’Amérique, la violence, le crime, les réalités et les mythes'', Paris, P.U.F., 2000.</ref>. L'année 1990 fut la plus meurtrière avec {{unité|2248 meurtres}} enregistrés. En 2014, {{uniténobr|333| homicides}} ont été signalés, le chiffre le plus bas alors enregistré en un demi-siècle, mais en 2015, le nombre de meurtres et de viols a augmenté malgré une baisse globale de la criminalité<ref>{{Lien web |titre=Douze jours sans homicide à New York, un répit qui a pris fin samedi |url=http://m.20minutes.fr/monde/1541591-douze-jours-homicide-new-york-repit-pris-fin-samedi |titre= Douze jours sans homicide à New York, un répit qui a pris fin samedi|site= 20 minutes |année= 15 février 2015 |consulté le=16 février 2015 }}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Meurtres et viols en hausse à New York |url=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/01/04/97001-20160104FILWWW00356-meurtres-et-viols-en-hausse-a-new-york.php|date=4 janvier 2016 |site= [[Le Figaro]] |date=4 janvier 2016 |consulté le=5 janvier 2016}}.</ref>. En 2017, le nombre d'homicides signalés est de {{nobr|292 homicides}}, le plus en bas en date de 2019 qui voit moitié moins de crimes majeurs qu'en 2019<ref name="off">{{Lien web|langue=en|titre=Seven Major Felony Offenses<|url=https://www1.nyc.gov/assets/nypd/downloads/pdf/analysis_and_planning/historical-crime-data/seven-major-felony-offenses-2000-2019.pdf|date=15 janvier 2020 |site= www1.nyc.gov|consulté le=17 février |format=PDF}}.</ref>.

L'indice de criminalité a baissé de 22,1 % entre 2001 et 2006. Parmi les {{uniténobr|25| plus}} grandes villes des États-Unis, New York est la plus sûre au niveau de l'indice de criminalité total pour {{unité|100000|habitants}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteurauteur1=The City of New York |titre=Mayor Bloomberg and Police Commissioner Kelly announce New York City remains the safest big city in America and continues to defy national crime trend |url=http://www.nyc.gov/portal/site/nycgov/menuitem.c0935b9a57bb4ef3daf2f1c701c789a0/index.jsp?pageID=mayor_press_release&catID=1194&doc_name=http%3A%2F%2Fwww.nyc.gov%2Fhtml%2Fom%2Fhtml%2F2007a%2Fpr172-07.html&cc=unused1978&rc=1194&ndi=1 |date=4 juin 2007 |consulté le=03/07/07}}.</ref>. {{référence nécessaire|Parallèlement on assiste à une augmentationmédiatisation du nombre dedes bavures}} dont la plus célèbre est sûrement l'assassinat d'[[Amadou Diallo (1975-1999)|Amadou Diallo]] en 1999. Ces résultats sont la conséquence de plusieurs facteurs, dont les plus importants sont la politique de « tolérance zéro », la baisse du chômage, la réhabilitation des quartiers du nord de Manhattan (par exemple, de [[Harlem]]), de l'intégration des minorités ethniques dans les forces de l'ordre, ou encore d'un travail concerté des diverses institutions municipales, en particulier des écoles.

Selon les statistiques du NYPD pour 2007, le taux d'homicides pour un million d'habitants était de 81,1 pour les [[Afro-Américains]] et de 6,3 pour les [[blancs américains|blancs]]. Sur les {{uniténobr|244| meurtres}} enregistrés entre le {{Date-|1 janvier 2008-}} et {{Date-|30 juin 2008}}, 64,8 % des victimes étaient des noirs, les [[Hispaniques et Latino-Américains (États-Unis)|Latino-Américains]] représentaient 23,4 % des victimes, les Blancs 7,4 % et les [[Asio-Américains]] 4,5 %.

En 2007, les Noirs représentaient 64,9 % des arrestations pour [[assassinat]], les Latino-Américains 27,2 %, les Blancs 7,3 %, et les Asio-Américains moins de 1 %<ref>{{Article |langue= en |prénom1= Alison |nom1= Gendar |titre= Blacks, Latinos lead crime stats - NYPD |périodique= [[New York Daily News]] |lien périodique= http://www.nydailynews.com |jour= 18 |mois= septembre |année= 2008 |urllire texte=en ligne=http://www.nydailynews.com/news/ny_crime/2008/09/18/2008-09-18_blacks_latinos_lead_crime_stats__nypd-2.html |consulté le= 3 février 2008}}.</ref>.

|+ Crimes répertoriés par le ''Uniform Crime Report''<ref>{{lienLien web |langue=en|url=http://www.disastercenter.com/newyork/crime/9004.htm |titre=Uniform Crime Reports and Index of Crime in New York in the State of New York enforced by New York City from 1985 to 2005 |url=http://www.disastercenter.com/newyork/crime/9004.htm |site=disastercenter.com}}.</ref>{{,}}<ref>{{lienLien web |langue=en |titre=Preliminary Annual Uniform Crime Report |url=http://www.fbi.gov/ucr/08aprelim/table_4mt-oh.html |titresite=Preliminaryfbi.gov Annual Uniform Crime Report|date=janvier à décembre 2008|site=fbi.gov}}.</ref> (2012 et 2017 selon la mairie de New-York<ref name="off"/>)

|{{formatnum:31,21131211}}

Le [[Fire Department of the City of New York|New York City Fire Department]] (FDNY) est le corps de sapeurs-pompiers professionnels de la ville de New York. Il possède une flotte de {{unité|2000|véhicules}} dont {{uniténobr|198| engine}} companies (fourgon-pompe), {{uniténobr|143| ladder}} companies (échelles), sept squads companies, cinq rescue companies (sauvetage) et {{unité|11400|pompiers}} répartis dans {{uniténobr|221| casernes}}. Avec près d'un million d'interventions dont {{unité|450000|feux}} et {{unité|1.1|million}} d'interventions de secours à personne, c'est le plus grand corps de pompiers du monde. Le FDNY a été endeuillé par la mort de {{uniténobr|343| pompiers}} dans l’effondrementl'effondrement du World Trade Center le {{Date-|11 septembre 2001}}. L'école du FDNY se situe sur [[Randall's Island]] sur un site de {{uniténobr|11| hectares}}. Les pompiers de New York sont surnommés « The Bravest » (les braves) depuis le sacrifice de 343 des leurs le {{Date-|11 septembre 2001}}. Le FDNY dispose de pompiers enquêteurs, ils sont armés et enquêtent en coopération avec la police municipale (NYPD) sur les incendies suspects et d'origine criminelle.

Au {{s-|XX|e}}, New York a joué un rôle de premier plan dans la culture américaine. C'est durant l’l'[[Entre-deux-guerres]] que le quartier de [[Harlem]] est devenu le centre du renouveau de la [[culture afro-américaine]], appelé [[Renaissance de Harlem]], qui toucha tous les domaines de la création artistique et littéraire. Dans la deuxième moitié du {{s-|XX|e}} naissent de nouveaux genres artistiques ([[expressionnisme abstrait]]) et musicaux ([[punk rock]] et [[hip-hop]] dans les années 1970). Une culture de la rue (''street culture'') se développe autour du [[rap]], du [[graffiti]], du [[Disc jockey|deejaying]], du [[break dancebreakdance]] et du [[Streetwear]] et se diffuse dans le monde entier depuis New York.

Cette implication artistique dépasse les seuls services directement concernés, comme l'a montré l'accueil de [[Mierle Laderman Ukeles]] par les services de nettoyage de la ville, cette artiste développant son œuvre dans le domaine de l'entretien et de la maintenance<ref>{{Article|langue= |auteur1=Mathilde Sauzet |titre=Sanitation Mierle Laderman Ukeles : l’art de la maintenance |périodique=Strabic |date=13 novembre 2018|issn= |lire en ligne=http://strabic.fr/Mierle-Laderman-Ukeles-Sanitation |consulté le=2018-11-18|pages=}}.</ref>.

À l'instar d'autres grandes métropoles américaines, la ville de New York est pourvue de très nombreux établissements d'enseignement supérieur. Plus de {{nombre|600000|étudiants}} sont inscrits dans plus de {{nobr|120 établissements}} d'enseignement supérieur de la ville de New York, le nombre le plus élevé de toutes les villes du monde, avec plus d'un demi-million dans le seul système de la City University of New York.

L'[[université]] la plus célèbre et la plus prestigieuse de la ville est l'[[université Columbia]], fondée en 1754, et qui fait partie de la très prestigieuse et sélective [[Ivy League]]. Mais les autres universités privées de la ville sont également réputées et prisées par les étudiants du monde entier. Ainsi, l'[[université de New York]], qui possède différents campus dispersés dans la ville est la plus grande université privée du [[États-Unis|pays]] avec plus de {{unité|40000|étudiants}}<ref name="enrollment">{{lienLien web |titre=Institutional Research |url=http://www.nyu.edu/ir/demographics/demographics0607/total_enrollment.php|titre=Institutional Research|site=nyu.edu}}.</ref>, alors que l'[[université Fordham]] est l'une des universités [[Compagnie de Jésus|jésuites]] les plus célèbres de la côte est. Mais New York ne compte pas que sur ses établissements privés pour assurer sa réputation académique ; en effet, l'[[université de la ville de New York]] est la plus grande université urbaine des [[États-Unis]]<ref>{{en}} [http://www1.cuny.edu/about/index.html Informations sur le site officiel de la CUNY] (consulté le {{Date-|19 août 2007}}).</ref>, alors que le [[City College of New York]], situé dans le quartier de [[Harlem]] est réputée pour avoir formé de nombreux [[prix Nobel]]. En outre, dans le domaine des [[art]]s, la [[Cooper Union]], fondée en 1859 constitue l'un des établissements les plus sélectifs au monde<ref>{{lienLien web |langlangue=en |titre=2019 Best Colleges |url=https://www.usnews.com/usnews/edu/college/rankings/brief/webex/lowacc_brief.php |titre=2019 Best Colleges | College Rankings and Data | site=usnews.com}}.</ref>.

[[Fichier:Image-Metropolitan Museum of Art, entranceNew NYCYork City NY, entrance.JPGjpg|vignette|Façade du [[Metropolitan Museum of Art]].]]

Avec ses deux millions d'œuvres, ses {{unité|130000|mètres}} carrés<ref>{{Lien web |titre=Metropolitan Museum of Art |url=http://www.insecula.com/musee/M0024.html |éditeur=Insecula.com |consulté le=15-08-2007}}.</ref> et ses {{unité|4.5|millions}} de visiteurs annuels<ref>{{Lien web |langue=en |auteur1=Carol Vogel |titre=3 Out of 4 Visitors to the Met Never Make It to the Front Door|auteur=Carol Vogel|date=29-03-2006|éditeur=The New York Times|url=https://www.nytimes.com/2006/03/29/arts/artsspecial/29web.html?ex=1187323200&en=39ee799cd8fd2084&ei=5070 |éditeur=The New York Times |date=29-03-2006 |consulté le=15-08-2007}}.</ref>, le « MET » se place parmi les plus grands musées du monde. D'autres musées, dispersés dans toute la ville, proposent également des collections d'art généralistes ([[The Frick Collection]], le [[Brooklyn Museum]], le [[musée d'Art du Queens]]) ou spécialisés ([[The Cloisters]] pour le Moyen Âge ; l'[[American Folk Art Museum]] et le [[Whitney Museum of American Art]] pour l'[[arts aux États-Unis|art américain]]). L'[[art contemporain]] est représenté par de nombreuses institutions telles que le [[Musée Solomon R. Guggenheim]], le [[Museum of Modern Art]] ou encore le [[New Museum of Contemporary Art]].

Dans le domaine des sciences et des techniques, on trouve le [[New York Hall of Science]], le [[Skyscraper Museum]] ou encore l'[[institut des arts et des sciences de Staten Island]] ; mais le plus prestigieux est le [[musée américain d'histoire naturelle]] avec ses {{nombrenobr|32| millions}} de spécimens et d'objets<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Overview and Programs 2006-2007|éditeur=American Museum of Natural History|url=http://www.amnh.org/about/programs.php |éditeur=American Museum of Natural History |consulté le=15-08-2007}}.</ref>, ainsi que son [[planétarium]].

Enfin, de nombreux musées illustrent l'histoire et la diversité ethnique de New York : au nord de Manhattan se trouvent le [[Studio Museum in Harlem]] ([[culture afro-américaine]]), le [[Musée de la ville de New York]], [[the Hispanic Society of America]] et le [[El Museo del Barrio|musée du Barrio]] (culture hispanique et latino-américaine), le [[Muséemusée juif (de New York)|musée juif]]. Le [[New York City Fire Museum]] et le [[New York City Police Museum]] rendent hommage aux pompiers et aux policiers de la ville.

La ville de New York est le théâtre de très nombreux films et de très nombreuses séries télévisées : elle est le deuxième centre de production cinématographique des États-Unis, derrière [[Hollywood]]<ref>{{Lien web |langue=en |format=PDF |titre=The Migration of U.S. Film & Television Production |url=http://www.nyc.gov/html/film/pdf/migration.pdf |éditeur=The United States Department of Commerce |date=Mars 2001 |urlconsulté le=14-06-2007|brisé le = 2023-11-26}}.</ref>. Ceci s'explique par le fait que le cadre de ''Big Apple'' est propice aux tournages, avec ses gratte-ciel et sa multitude de petits quartiers qui constituent autant de communautés pittoresques ou inquiétantes, et correspondent à différents modes de vie. Les personnages des films se déroulant à New York peuvent ainsi être de toutes origines, avoir toutes sortes d'emplois, ce qui renforce cette image de melting-pot qu'il s'agit parfois de montrer dans ces mêmes films ou séries.

Les films célèbres qui se déroulent à New York sont légion, et la ville sert de décor à tous les genres cinématographiques. On peut évidemment citer ''[[New York, New York]]'' ou ''[[Gangs of New York]]'' du réalisateur new-yorkais [[Martin Scorsese]] qui deviendra, tout au long de sa filmographie, un véritable peintre de la ville, ''[[Diamants sur canapé]]'' de [[Blake Edwards]], ''[[Manhattan (film, 1979)|Manhattan]]'' de [[Woody Allen]] et les comédies musicales ''[[Un jour à New York]]'', ''[[West Side Story]]'' et ''[[Fame (film, 1980)|Fame]]''. Dans un autre genre, les trois versions de ''[[King Kong]]'' ont toutes pour cadre New York, ainsi que ''[[Le Parrain (film)|Le Parrain]]'', ''[[Il était une fois en Amérique]]'' et ''[[Les Affranchis (film)|Les Affranchis]]'', qui traitent de la mafia, ou encore dans un registre plus comique ''[[Un prince à New York]]'', avec [[Eddie Murphy]], ''[[Madagascar (film)|Madagascar]]'' des studios [[DreamWorks SKG|Dreamworks]], ''[[Le diable s'habille en Prada (film)|Le Diable s'habille en Prada]]'', ou encore ''[[Le Gendarme à New York]]'' avec [[Louis de Funès]]. Les films de [[science-fiction post-apocalyptique]] prennent, eux aussi, pour cible la métropole comme : ''[[New York ne répond plus]]''. Les sept adaptations cinématographiques du ''comics [[Spider-Man|Spider-man]]'' mettent aussi largement en valeur l'architecture new-yorkaise, notamment lors des séquences où l'homme-araignée se déplace de bâtiment en bâtiment dans la ville.

La présence massive de New York comme décor de film fait de la ville un lieu étrangement familier pour les habitants du monde entier, comme l'observe le réalisateur et scénariste [[Jean-Claude Carrière]] : « Ma première impression, qui ne disparaîtra jamais et que beaucoup de visiteurs ont partagéepartagé, est de traverser une ville où j'ai déjà vécu. Je la connais, comme tout le monde, par le cinéma. Je la connais et je la reconnais. Même les sirènes de police me sont familières. Le cinéma a fait de New York une ville des pas perdus, une cité spectrale où nous avons tous voyagé, un jour ou l'autre. »<ref>Jean-Claude Carrière, ''Les années d'utopie. 1968-1969'', éd. Pocket, {{p.|14}}.</ref>

En 2007, dans ''[[Je suis une légende (film, 2007)|Je suis une légende]]'' de [[Francis Lawrence]], l'on peut voir la ville de New York dépourvue de tous ses habitants ; la scène du flashback durant l'évacuation et l'explosion du pont de Brooklyn est la plus chère jamais tournée à New York : six jours de tournage pour {{nombrenobr|6| millions}} de dollars<ref>{{Article |langue=anglais |auteur1=Joseph Steuer |titre=A 'Legend' in the making |périodique=The Hollywood Reporter |jour=24 |mois=avril |année=2007 |lire en ligne=https://web.archive.org/web/20070428014812/http://www.hollywoodreporter.com/hr/content_display/television/features/e3i75150efee777f4aeaf5bf8e90b207030 |titre=A 'Legend' in the making|périodique=The Hollywood Reporter|jour=24|mois=avril|année=2007|consulté le=26 avril 2007}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=anglais |auteur1=Walter Addiego|lire en ligne= http://www.sfgate.com/cgi-bin/article.cgi?f=/c/a/2007/12/14/DDCFTTNAT.DTL|titre=Review: I, human – Will Smith plays last man standing in 'I Am Legend' |périodique=''San Francisco Chronicle'' |jour=14 |mois=décembre |année=2007 |lire en ligne=http://www.sfgate.com/cgi-bin/article.cgi?f=/c/a/2007/12/14/DDCFTTNAT.DTL |consulté le=22 décembre 2007}}.</ref>. En 2008, la crise économique a inspiré [[Oliver Stone]] pour son film ''[[Wall Street : L'argent ne dort jamais]]''.

Parmi les [[sitcom]]s les plus connues qui se déroulent à New York, on peut citer ''[[Friends]]'' (qui a intégré la ville de New York à la série pendant dix ans, avec les plans de la ville que l'on voit dans tous les épisodes, les visites de lieux célèbres…), mais aussi ''[[Jessie (série télévisée)|Jessie]]'', ''[[Spin City]]'', ''[[Brooklyn Nine-Nine]]'', ''[[How I Met Your Mother]]'', ''[[Les Sorciers de Waverly Place]]'', ''[[Will et Grace]]'', ''[[Ugly Betty]]'', ''[[Shadowhunters]]'' ou ''[[Gossip Girl (série télévisée, 2007)|Gossip Girl]]'' par exemple. Le sitcom ''[[Seinfeld]]'' a aussi contribué à mettre la ville de New York en valeur avec ses personnages et ses aventures et ce, pendant neuf ans.

Un exemple plus pertinent est celui de ''[[Max Payne (jeu vidéo)|Max Payne]]'', dont les deux volets se déroulent dans un New York respectivement enneigé puis pluvieux. ''Max Payne'' y reprend les thèmes du [[film noir]]. Le premier opus, sorti en 2001, fait d'ailleurs l'objet d'une adaptation cinématographique sous la bannière de [[20th Century Studios|20th Century Fox]], qui est sortie à la fin de l'année 2008.

''[[Alone in the Dark (série de jeux vidéo)|Alone in the Dark]]'' est une série de Survival Horror dont le dernier est sorti sur [[Xbox 360]] et [[PlayStation 3]] est un jeu se déroulant quasi exclusivement à Central Park.'' [[The Darkness (jeu vidéo)|The Darkness]]'' est un Horror-FPS à univers ouvert possédant comme base deux stations du métro new-yorkais (City Hall, nouvelle et désaffectée et Fulton). Quelques quartiers de Manhattan y sont accessibles dont le [[Lower East Side]] et Chinatown.

''[[Deus Ex (jeu vidéo)|Deus Ex]]'' est un jeu de rôle/FPS dont l'intrigue se déroule principalement à New York.

New York apparaît également dans le jeu vidéo ''[[Assassin's Creed III|Assassin's Creed {{III}}]]''. Le jeu se déroulant durant la [[Révolutionrévolution américaine]], la ville a été reproduite comme elle l'était à la fin du {{s-|XVIII|e}}. Cependant, une mission, se déroulant en 2012, permet d'escalader un immeuble de [[Manhattan]]. ''[[Assassin's Creed Rogue]]'' se déroule également en partie à New York, cette fois-ci durant la [[guerre de Sept Ans]].

Dans ''[[Tom Clancy's The Division (jeu vidéo)|Tom Clancy's The Division]]'', le joueur évolue dans un New York dévasté par le chaos.

Un des jeux vidéo les plus célèbres de sa génération ''[[Metal Gear Solid 2: Sons of Liberty]]'' a pour cadre indirect tant au début qu'à la fin, la ville de New York et plus précisément le [[pont George -Washington]] et lale rivièrefleuve [[Hudson (fleuve)|Hudson]],. enEn effet, la cinématique d'introduction se déroule sur ce pont avant que [[SnakeSolid (genre de jeu vidéo)|Snake]], le héros principal, ne se jette sur un tanker qui traverse la rivière. La scène de fin se déroulant, quant à elle, sur la rue de [[Wall Street]].

La ville donne une place importante aux lieux de concerts, et entre autres aux clubs de jazz, mais l'industrie musicale a également été très inspirée par New York, ses différents quartiers, sa population, et son atmosphère particulière. La première [[fête de la musique]] (''Make Music New York'') a été organisée en 2007, sous l'impulsion d'Aaron Friedman<ref name="Cypel">{{lienLien web |auteur1=Sylvain Cypel |titre=A New York, la Fête de la musique gagne du terrain |site=[[Le Monde]]|date= 19-06-2009|url=https://www.lemonde.fr/culture/article/2009/06/19/a-new-york-la-fete-de-la-musique-gagne-du-terrain_1208932_3246.html#ens_id=1209003 |site=[[Le Monde]] |date=19-06-2009}}.</ref>. L'édition 2009 comprend quelque {{uniténobr|900| groupes}} inscrits<ref name="Cypel" /> qui se produisent dans plusieurs [[Arrondissements de New York|arrondissements]] de la Grosse Pomme.

Si certains déclarent leur amour à la ville tout entière ([[I Love New York (chanson de Madonna)|''I Love New York'']] de [[Madonna]] ; ''New York City Serenade'' de [[Bruce Springsteen]] ; ''New York'' de [[Bryan Adams]] ; ''NYC'' du groupe local [[Interpol (groupe)|Interpol]] ; ''[[An Open Letter to NYC|An Open Letter To NYC]]'' et ''[[To the 5 Boroughs]]'' des [[Beastie Boys]] ; [[Jay-Z]] et [[Alicia Keys]] dans leur titre ''[[Empire State of Mind]]'' ou encore ''New York state of mind'' de [[Billy Joel]]), d'autres choisissent de n'évoquer que certains quartiers (''Chelsea Morning'', de [[Joni Mitchell]] ; ''Coney Island Baby'', de [[Lou Reed]] ; ''Harlem'', de [[Duke Ellington]] ; ''Central Park West'', de [[John Coltrane]] ; ''Tribeca'', de Kenny G), voire certaines rues (''Seventh Avenue'', de Rosanne Cash ; ''Positively {{4th}} Street'', de [[Bob Dylan]] ; ''Union Square'', de [[Tom Waits]] ; ''Avenue B'', d'[[Iggy Pop]] ; ''Ludlow Street'', de [[Julian Casablancas]]) ou certains éléments de l'architecture new-yorkaise (''Queensboro Bridge'', de David Mead ; ''Times Square'', de [[Marianne Faithfull]] ; ''Empire State Building'', de [[Randy Newman]]). D'autres encore évoquent les transports de la ville, que ce soit ses taxis (''Cabbies on Crack'', de [[Ramones]]) ou son métro (''My My Metrocard'', de [[Le Tigre (groupe)|Le Tigre]] ; ''Subway Train'', des [[The New York Dolls]] ; ''Take the A Train'', morceau écrit par [[Duke Ellington]] et Billy Strayhorn ; ''Take the L Train (To 8 Ave.)'', de [[Brooklyn Funk Essentials]]). On peut aussi évoquer ici des artistes anglais comme [[Sting]] qui a célébré ''Big Apple'' avec sa chanson ''[[Englishman in New York]]'', ou le groupe glam-rock [[T. Rex]] avec la chanson simplement intitulée ''New York City'' ou encore [[Sex Pistols]] avec ''New York''. Les Irlandais des [[The Pogues|Pogues]] ont également fait leur tribut à la ville, avec ''[[Fairytale of New York]]'', tout comme les Français [[Serge Gainsbourg]] (''{{Langue|en|texte=New York - USA}}''), [[Michel Sardou]] (''La Java de Broadway'' - ''Chanteur de Jazz'') et [[Claude Nougaro]] (''Nougayork'').

L'important passé criminel de la métropole s'avère comme en télévision ou cinéma une source importante d'inspiration de récits divers. L'histoire du crime organisé new-yorkais a ainsi été racontée en détail dans la série ''[[Ce qui est à nous]]'' de [[David Chauvel]] et [[Erwan Le Saëc]]. Sous l'angle parodique, [[Philippe Tome|Tome]] et [[Janry]] évoquent également cet aspect en opposant leurs héros ''[[Spirou et Fantasio]]'' à la mafia italienne et aux triades chinoises le temps de deux épisodes (''[[Spirou à New York]]'' et ''[[Luna fatale]]''). Tome y situera également son polar noir ''[[Berceuse assassine]]'' (dessiné par [[Ralph Meyer]]) en forme de triptyque racontant la haine que se vouent un taximentaximan new-yorkais et son épouse cherchant à s'assassiner mutuellement. Le [[New York City Police Department|NYPD]] n'est pas en reste avec les aventures du faux pasteur mais vrai flic ''[[Soda (bande dessinée)|Soda]]'' dessinées par [[Luc Warnant]] puis [[Bruno Gazzotti]] et scénarisées encore par [[Philippe Tome|Tome]]).

{{Article détaillé|Liste de personnespersonnalités nées à New York}}

Le ''[[The New York Times|New York Times]]'' est l'un des journaux les plus lus et les plus prestigieux au monde. Cependant, il n'est qu'un exemple de la puissance de la presse new-yorkaise. Ainsi, de nombreux journalistes brillants sont originaires de ''Big Apple'' parmi lesquels [[William Sherman (journaliste)|William Sherman]], [[William Safire]], [[Joseph Lelyveld]] ou encore [[William Taubman]], tous vainqueurs du [[prix Pulitzer]], remis chaque année à Manhattan dans l'[[université Columbia]].

Des [[années 1930]] aux [[années 1990]], cette métropole fournit de nombreux artistes de réputation nationale et internationale : on pense notamment au succès du jazz, des orchestres, des clubs, des chefs d'orchestre et des solistes à partir des années 1930, surtout dans les [[années 1940]] et les [[années 1950]]. On peut ainsi prendre l'exemple de lades chanteusechanteurs et compositricecompositeurs [[Carole King]], née dans le quartier de [[Brooklyn]], de[[Paul Simon]], né à [[Queens]], et [[Lou Reed]] des [[The Velvet Underground|Velvet Underground]], du groupe [[Kiss (groupe américain)|Kiss]] formé dans le quartier de [[Queens]] en 1972, de [[Barry Manilow]], compositeur, chanteur, acteur, présentateur et producteur né à Brooklyn, du groupe [[Blondie (groupe)|Blondie]] formé à Manhattan en 1975, de [[The Fleshtones]], formés en 1976 dans le quartier de [[Queens]], du groupe [[Beastie Boys]] formé à Brooklyn en 1979, [[Barbra Streisand]], chanteuse, actrice, productrice et réalisatrice née à [[Brooklyn]], [[Moby]], DJ et producteur de musique électronique né dans le quartier de [[Manhattan]], tout comme les chanteuses [[Lana Del Rey]] et [[Lady Gaga]], le chanteur [[Art Garfunkel]] né à Queens, le pianiste du groupe [[Blondie (groupe)|Blondie]] [[Jimmy Destri]] né à Brooklyn, le rappeur [[Sean Combs|P.Diddy]] né à [[Harlem]], [[Mobb Deep]] groupe de rap constitué de [[Prodigy (rappeur)|Prodigy]] et [[Havoc (rappeur)|Havoc]] tous deux issus de [[Queensbridge]] à [[Queens]], [[Jay-Z]] rappeur né à [[Brooklyn]], la diva [[Christina Aguilera]] née dans le quartier de [[Staten Island]], la chanteuse de jazz [[Norah Jones]] née à [[Brooklyn]] bien qu'elle passa son adolescence au Texas, [[Jennifer Lopez]], chanteuse et actrice née dans le quartier du [[Bronx]], [[Julian Casablancas]] et [[Nick Valensi]], membres fondateurs du groupe rock [[The Strokes]] sont nés à Manhattan, la chanteuse de Soul/R'n'B et occasionnellement actrice [[Alicia Keys]] née dans le quartier de [[Harlem]] au nord de Manhattan, [[50 Cent|50 cent (Curtis Jackson)]], rappeur né à [[Queens]], [[The Notorious B.I.G.|Notorious B.I.G]], rappeur (assassiné) né à [[Brooklyn]], [[John Frusciante]], guitariste des [[Red Hot Chili Peppers]] né à [[Queens]], [[Tupac Shakur]] ([[Tupac Shakur|2 Pac]]), rappeur (assassiné) né à [[East Harlem]], [[Nas (rappeur)|Nas]], rappeur né à [[Queens]], [[Stretch (rappeur)|Stretch]], rappeur (assassiné) né à [[Queens]], ainsi que les rappeurs du [[Wu-Tang Clan]] de [[Staten Island]]. On peut rajouter le groupe fondateur du mouvement punk, [[Ramones]], formé à [[Queens]] et dont deux des membres d'origine, le chanteur [[Joey Ramone]] et le guitariste [[Johnny Ramone]] sont nés respectivement à [[Queens]] et [[Long Island]]. D'autres membres de ce groupe sont également originaires de ''Big Apple'' : [[C. J. Ramone]] et [[Richie Ramone]] ([[Queens]]) et [[Marky Ramone]] ([[Brooklyn]]), [[Amy Lee]] du groupe [[Evanescence]] habite New York depuis de nombreuses années.

Fichier:New York marathon Verrazano bridge.jpg|Le [[marathon de New York]] sur le [[pont VerrazanoVerrazzano-Narrows]].

Fichier:Grand Central Station Main Concourse Jan 2006.jpg|Le hall du [[Gare de Grand Central Terminal|Grand Central Terminal]].

{{Références nombreuses}}|taille=30 | références=

* {{Bases géographie}}

[[Catégorie:New York| *]]