« Edmond Heuzé » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
m →Biographie : + détail préface et Editeur |
m modèle non fermé |
||
Ligne 7 :
Amédée Letrouvé voit le jour au 29, [[rue Violet]] dans le [[15e arrondissement de Paris|{{15e|arrondissement}}]] de [[Paris]]. Il est le fils du gardien de la paix Victor Letrouvé et d'Émiienne Tessier, chemisière, installés dans le [[quartier de Grenelle]]<ref>Dans leur ouvrage ''[[Alphonse Quizet]] et ses amis '', Martine et Bertrand Willot disent que le père était un militaire devenu gardien de la paix et que la mère était chemisière.</ref>. Le couple va divorcer en 1893. En 1895, la famille Heuzé s'installe à [[Montmartre]]. Ses parents l'inscrivent à la communale de la [[rue Caulaincourt]], son instituteur: le père Farigoule, n'est autre que le père de [[Jules Romain]]<ref name="roussard">Galerie Roussard, ''Biographie du Peintre Edmond Heuzé'', Éditions André Roussard.</ref>. Le couple se sépare en 1893 et la mère d'Amédée se remarie en 1897 avec Émile Heuzé, tailleur au 11, [[rue Custine]] à Montmartre. Il décide de changer de nom vers l'âge de quinze ans et de prendre celui de son beau-père Heuzé<ref name="roussard" />. Jeune peintre amateur autodidacte, il fait la rencontre, avec [[André Utter]], de [[Suzanne Valadon]] qui l'encourage dans sa vocation et lui permettra de fréquenter les artistes de la [[butte Montmartre]] dont [[Maurice Utrillo]]<ref>Jeanne Champion, ''Suzanne Valadon'', Fayard, 2004.</ref>.
Son beau-père le destinait à son métier, mais Edmond Heuzé quitte le domicile paternel de la rue Custine pour rejoindre à Montmartre son ami d'enfance André Utter. Il peint alors sur le motif en compagnie de [[David Laksine]] dit « Laxine » (1888-1911), un jeune sculpteur russe. Ils s'installent dans une mansarde au 8, [[rue Cortot]]. Cette cohabitation dura deux années, jusqu'à l'entrée de Laxine à l'atelier de [[Fernand Cormon]] et son suicide dans la Seine<ref name="Alphonse">Martine et Bertrand Willot, '' Alphonse Quizet et ses amis '', Édition HC, la Vie d'Artiste, {{p.|19, 28 et 29}}].</ref>. {{citation|Au bout de quelques jours, la misère devient plus complète, et plus affreuse. Il partageait avec moi, ce qu'il n'avait pas. [C'est Heuzé qui parle] Nous guettâmes le moment où la concierge partirait. Elle avait un chien ; dans son écuelle il restait encore de la soupe de la veille. Nous sautâmes sur cette soupe et nous mangeâmes ce qu'il en restait<ref name="Alphonse"/>}}. De retour à la maison, son beau-père le fait admettre comme coupeur au grand magasin [[La Samaritaine]], mais surpris à quitter son travail pour aller peindre il est renvoyé<ref>Robert Eymard, ''La Gazette de Montmartre'', n°30, avril mai, juin, 2007, p.4.</ref>.
En 1908, il découvre la peinture d'[[Émilie Charmy]] (1878-1974) qui l'impressionne beaucoup<ref>André Roussard, {{opcit}}</ref>
|