« Jean-Luc Coronel de Boissezon » : différence entre les versions

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Jean-Luc Coronel est en outre mis en examen pour violences en récidive, ce dernier ayant déjà fait l'objet d'une condamnation en 2013<ref>{{Article |langue= |auteur1=Le Monde avec AFP |titre=Violences à la faculté de droit de Montpellier : le doyen et un professeur mis en examen. |périodique=Le Monde |date=29 mars 2018 |issn= |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/campus/article/2018/03/29/violences-le-doyen-et-un-professeur-de-l-universite-de-droit-de-montpellier-suspendus_5277948_4401467.html |pages= }}</ref>. Il se défend pourtant : {{citation|j'étais présent [...] pour veiller sur nos locaux, nos étudiants et nos collègues présents. Je n'étais évidemment pas cagoulé et donc parfaitement identifiable de mon plein gré. [...] Je n’ai pas l’habitude, lorsque je suis agressé, de rester passif}}<ref>{{Article |langue= |auteur1=Wally Bordas |titre=Violences à Montpellier : l’ex-doyen de la fac et un professeur mis en examen |périodique=Le Figaro Étudiant |volume= |numéro= |date=28 mars 2018 |pages= |issn= |lire en ligne=https://etudiant.lefigaro.fr/article/fac-de-montpellier-un-prof-avoue-etre-implique-dans-les-affrontements_8aa838e2-3277-11e8-8a57-a3fb6595535d/ |consulté le=21 février 2019 |id= }}.</ref>.
 
En automne 2018, l'enquête conduira à l'arrestation de personnes soupçonnées d'avoir été réunies par une amie de Jean-Luc Coronel<ref>{{Article |langue= |auteur1=Salah Hamdaoui |titre=La compagne d'un professeur, personnage central des violences commises à la fac de Droit de Montpellier. |périodique=France Bleu Hérault |date=13 septembre 2018 |issn= |lire en ligne=https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/la-compagne-d-un-professeur-personnage-central-des-violences-commises-a-la-ac-de-droit-de-1536841139 |pages= }}</ref>.
 
Suite au rapport de l'inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=IGAENR|titre=Intrusion et faits de violence perpétrés dans un amphithéâtre de l'UFR droit et science politique de l'université de Montpellier|url=http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid130717/intrusion-et-faits-de-violence-perpetres-dans-un-amphitheatre-de-l-ufr-droit-et-science-politique-de-l-universite-de-montpellier.html|site=http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr|périodique=|date=28 mai 2018|consulté le={{safesubst:Aujourd'hui}}}}</ref> pointant la responsabilité de messieurs Coronel et Pétel à l'issue d'une première vagues d'auditions, une procédure disciplinaire a été engagée.
 
Le 7 février 2019, les professeurs Pétel et Coronel de Boissezon se voient sanctionnés, le premier par une suspension de cinq ans, le second par révocation de l'enseignement supérieur<ref>https://www.lemonde.fr/campus/article/2019/02/07/violences-a-la-fac-de-droit-de-montpellier-l-ancien-doyen-et-un-professeur-sanctionnes_5420634_4401467.html.</ref>. Emmenés par le Montpelliérain Rémy Cabrillac, 450 universitaires s'insurgent, dans un courrier à la ministre, contre des sanctions à leurs yeux totalement disproportionnées, prises en outre, selon eux, au mépris du principe de [[présomption d'innocence]]<ref>https://abonnes.lemonde.fr/campus/article/2018/05/28/violences-a-la-faculte-de-droit-de-montpellier-un-rapport-preconise-de-sanctionner-l-ex-doyen_5305845_4401467.html.</ref>. Parmi eux, François-Xavier Lucas, professeur de droit à l'[[université Panthéon-Sorbonne]], affirmera que ces sanctions retenues contre eux sont d'une {{citation|extrême sévérité}}, {{citation|infondée et nourrie d'arrière-pensées politiques}}<ref>{{Article |langue= |auteur1=François-Xavier Lucas |titre=Violences à la fac de Montpellier : « Les lourdes sanctions contre deux professeurs sont iniques » |périodique=Le Figaro |volume= |numéro= |date=11 février 2019 |pages= |issn= |lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2019/02/11/31003-20190211ARTFIG00094-violences-a-la-fac-de-droit-de-montpellier-en-2018-les-lourdes-sanctions-prononcees-contre-deux-professeurs-sont-iniques.php |consulté le=21 février 2019 |id= }}.</ref>. Le journaliste Mickaël Fonton estime que cette sanction {{citation|rarissime}} est l'illustration d'une faillite française<ref>https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/societe/montpellier-une-faillite-francaise-105563.</ref>.
 
En attente d'une date de jugement correctionnel, la sanction prononcée par le juridiction disciplinaire a fait l'objet d'un appel qui n'en suspend pas l'exécution.